mardi 28 février 2017

Pour sa 18e édition le Festival National du film de Tanger rend hommage à trois personnalités du monde du cinéma et du théâtre, la réalisatrice Farida Benlyazid, le comédien et homme de théâtre Jamal Eddine Dkhissi, le distributeur et exploitant Abdelkader Benkiran.

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En reconnaissance à leurs différentes contributions au 7ème art national, le 18ème Festival National du Film, qui aura lieu à Tanger du 3 au 11 mars 2017, rendra hommage à la scénariste et réalisatrice Farida Benlyazid, au comédien et homme de théâtre Jamal Eddine Dkhissi, ainsi qu’à l’exploitant et distributeur Abdelkader Benkiran.

18Efestivalcinema-afficheDurant sa carrière professionnelle, Farida Benlyazid a réalisé plusieurs films documentaires, a écrit, réalisé et produit des longs métrages de fiction:  « Une porte sur le ciel »(1988),  » Ruses de femmes » (1999), « Casablanca, Casablanca »(2002), et « Juanita de Tanger » (2005).
La carrière professionnelle de Jamal Eddine Dkhissi s’étend sur plus de trente ans. Elle est marquée par sa grande présence en tant qu’homme de théâtre, mais aussi comme comédien de cinéma et de télévision avec ses rôles dans « Ymma » et « Nouhe ne sait pas nager » de Rachid El Ouali, « L’écharpe rouge » de Mohamed El Younssi, « L’Orchestre de minuit » de Jérôme Cohen Olivar, « Vie candide » de Mourad El Khaoudi, « Les loups ne dorment pas « de Hicham El Jebbari.

Doyen des professionnels du cinéma au Maroc, Abdelkader Benkiran a exercé pendant sa longue carrière dans une large palette du secteur cinématographique marocain: la production, la distribution et l’exploitation.

Découvrez le programme et les films en compétition > http://ift.tt/2lk4Rup

A propos de Farida Benlyazid

Née le 10 mars 1948 à Tanger, au Maroc. Après des Études de Lettres et de cinéma à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques (ESEC) à Paris, dont elle sort diplômée en réalisation en 1976. Une année après, elle bénéficie de plusieurs stages de cinéma à Paris avant de rentrer au Maroc au début des années 80. Farida Benlyazid devient la productrice du film Une brèche dans le mur, de Jillali Ferhati, en 1978. Dès 1979, elle s’oriente vers le travail de scénariste, avec Poupées de roseaux, de Jillali Ferhati.

Farida benlyazid est également journaliste/ chroniqueur et scénariste. Elle a collaboré aux publications  » Le Libéral « ,  » El Mundo « ,  » Autrement « , et  » kantara « . En 1988, elle réalise son premier long métrage de fiction, Une porte sur le ciel. En 1991, elle fonde la société de production  » Tingitania Films « . Farida Benlyazid a débuté la réalisation avec Identité de femme en 1979. Scénariste, elle a notamment signé les scénarios de Poupées de roseaux de Jillali Ferhati (1980) et de A la recherche du mari de ma femme de Abderahman Tazi (1992). Comme scénariste et réalisatrice, elle a tourné Une porte sur le ciel (1988), Keïd Ensa (Ruses de femmes, 1999), et des téléfilms pour la chaîne de télévision 2M : Nia taghleb (2000) et El Boukma (2001).

Elle a réalisé des téléfilms et documentaires notamment Aminata Traoré, une femme du Sahel (1993) et Contra bande (1994).

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vendredi 17 février 2017

Un ras le bol auquel font face bon nombre de Marocaines: le dénigrement des garagistes et le sexisme dû, trop souvent, à leur machisme. Pour répondre à ces agissements, Najlae et Rajae ont voulu exercer le métier de garagiste, généralement assimilé aux hommes, afin de servir leurs consœurs et leur éviter de passer par la gente masculine pour réparer leur véhicule.

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C’est à Tétouan, nichée au nord du royaume, que Najlae Lachqar, 23 ans, et sa petite sœur Rajae, 22 ans, veulent réaliser leur rêve : voir un jour s’ouvrir leur garage pour réparation de voiture, entièrement féminin. Une idée, elles se souviennent, qui trotte dans leur tête depuis leur plus jeune âge.

Fascinées par l’automobile et la moto depuis petites, elles ont aussi «choisi ce métier pour casser les stéréotypes et les barrières car ce métier n’est pas purement masculin», confie l’aînée à la caméra de TV2Africa. C’est dans le quartier Tanjawa à Tétouan, où elles vivent avec leurs parents, qu’a mûri cette aventure qu’elles ont décidé de vivre ensemble.

USAID au service des régions en difficulté

princess-auto-2Soutenues par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et en collaboration avec le programme Forsaty (ma chance), les deux jeunes femmes poursuivent aujourd’hui leur deuxième année d’études dans le domaine. Elles étaient toutes deux étudiantes en infirmerie lorsqu’elles ont appris qu’USAID offrait des formations aux jeunes pour entrer dans le marché du travail. Cette organisation, qui vient en aide aux jeunes vulnérables, s’engage prioritairement à apporter les compétences requises et ouvre de nouvelles opportunités à la jeunesse du monde en prenant en charge les formations. Tout ceci afin de répondre aux attentes d’une dite région mais aussi dans le but de dynamiser et développer cette même région. Une surprise d’autant plus savourée lorsqu’elles ont su que la mécanique faisait partie d’un des programmes proposés. Une obsession oubliée quand elles ont pris de l’âge compte tenu des qu’en dira-t-on.

Ayant des cours de pratique toute la semaine, cet apprentissage permet aux sœurs avant tout d’acquérir les bases du métier de mécanicien automobile en mettant à profit les acquis des cours théoriques sur le terrain. Sachant qu’elles sont les deux seules filles du groupe complètement masculin, elles tiennent à ne pas reculer face à cela pour montrer qu’une femme est capable de travailler dans n’importe quel domaine.

Ainsi, une fois leur diplôme en poche Najlae et Rajae compte ouvrir leur propre garage dans le but premier de le consacrer à la gente féminine mais aussi pour pallier aux refus de patrons et le manque d’opportunité. Un point qu’elles ne cessent de mettre en avant en assurant que dans la région le taux de chômage est élevé, ce qui pousse la jeunesse à émigrer voire à fuir. «Lorsqu’on postule pour un emploi, on nous dit souvent que l’on va nous appeler plus tard mais cela reste sans suite», confient-elles à USAID.

C’est d’ailleurs le destin qu’ont connu trois de leurs frères, qui vivent aujourd’hui en Espagne. Loin de l’idylle et du paysage de carte postale qu’expose Tétouan, la réalité des obstacles est toute autre. Ce qui persiste dans cette région, tant dans les mentalités que dans le marché de l’emploi, a laissé place à la motivation et la volonté de ces deux femmes unies dans ce désir de changement.

Un rêve proche de la réalité

Il ne manque aux deux sœurs que le précieux sésame car les plans du futur atelier sont déjà dessinés dans leur tête. «Princess Auto» sera un lieu aux couleurs et design intégralement féminin, totalement dédié à la réparation de véhicules des conductrices marocaines. La femme en premier notamment pour combattre les préjugés liés à la place de la fille dans la société et lui favoriser un déplacement elle-même au garage sans être dénigrée ou mal reçue.

Des faits auxquels ont dû faire face les deux sœurs et qui leur ont permis de mieux appréhender la question. Nombreuses sont les personnes qui n’ont pas accepté le métier que Najlae et Rajae ont choisi mais elles ont su prouver le contraire à leurs pairs. La famille Lachqar compte onze enfants, dont six filles et cinq garçons, de quoi voir évoluer une multitude de rêves qu’il n’est pas impossible de réaliser !

Les mécaniciennes, couvertes ou non de graisse, continuent leur épopée et combattrons les clichés coûte que coûte. «Princess Auto», l’atelier des deux sœurs pour un public de dame devrait voir le jour prochainement. En attendant, elles terminent leur formation dans l’espoir de vivre de leur passion. Une reconversion bénéfique et au goût des sœurs, qui touchent du bout des doigts ce rêve empli d’embûches. «Je ne peux pas décrire mon bonheur», explique Najlae à USAID, «j’ai réalisé quelque chose que je pensais impossible.»

Jazia El Hammari
Yabiladi.com

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samedi 11 février 2017

C’est un projet très innovant qui pourrait révolutionner notre mode de transport. Une entreprise espagnole travaille actuellement sur le développement de l’Hyperloop, un projet de recherche collaboratif lancé par l’ingénieur sud-africain Elon Musk, fondateur de SpaceX et Tesla pour relier Barcelone et Tanger en moins d’une heure…

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Ce système de transport futuriste à grande vitesse fait l’objet d’un concours international, « l’Hyperloop One Global Challenge ». 35 porteurs de projet ont été sélectionnées par la société américaine Hyperloop One sur plus de 2.600 projets présentés pour le développement de cette nouvelle technologie.

Plus de 1.000 km/h

Parmi eux figure une équipe espagnole, Primex Team, composée d’une vingtaine de profils. Étudiants, ingénieurs et experts en droit sont supervisés par la Fondation Université-Entreprise, une organisation basée à Madrid qui aide les élèves à se présenter à ce type de concours. Ils planchent actuellement sur le projet afin de relier Madrid à Tanger en moins d’une heure, soit en un peu moins de temps qu’en avion (1h20).

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Selon le chef du projet Luis Gonzalez Lorenzo, interrogé par le quotidien espagnol El Independente, ce nouveau moyen de transport permettrait d’assurer « une liaison stable » entre l’Afrique et l’Europe, « sans influence des marées ou des conditions météorologiques », contrairement au bateau ou au train.

Concrètement, l’Hyperloop se présente sous la forme d’un tube dans lequel sont propulsées des capsules transportant des voyageurs ou des marchandises à plus de 1.000 km/h.

Tunnel flottant

Pour le projet espagnol, un « tunnel flottant » sous-marin serait installé à l’aide de flotteurs dans le détroit de Gibraltar, la profondeur des eaux (allant jusqu’à 800 mètres) ne permettant pas de construire un tunnel sous la terre comme celui entre la France et le Royaume-Uni sous la Manche.

Ce projet, dont le coût n’a pas encore été dévoilé, aurait sans aucun doute un impact social et économique fort sur l’Espagne et le Maroc. « Il faut imaginer l’Afrique dans 50 ans. C’est le continent de l’avenir », estime Luis Gonzalez Lorenzo, qui précise que Tanger n’a pas été choisie au hasard. « C’est un hub du commerce et du développement. (…). La ville peut être une passerelle vers l’Afrique, et l’on pourrait ensuite étendre le projet jusqu’au Nigeria ou d’autres zones », ajoute-t-il.

Le 27 avril, l’équipe présentera son projet à Londres. D’ici là, Ryan Kelly, directeur du marketing chez Hyperloop One, a été chargé d’effectuer le suivi du projet.

La société américaine a déjà signé un accord avec les Émirats arabes unis en novembre dernier pour construire le premier Hyperloop en 2020, à l’occasion de l’Exposition universelle. Il reliera Dubaï à Abou Dhabi en 12 minutes au lieu de 1h50 en voiture.

HuffPost Maroc | Par Anaïs Lefébure

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vendredi 10 février 2017

Arcis Saxophon Quartett se produira le 17 février à 20h à l’hôtel Villa de France de Tanger. Un ensemble hors pair, novateur et avide d’une pratique de la musique de haute qualité.

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Avec cette passion ardente et leur présence scénique charismatique et authentique, les quatre jeunes musiciens munichois de cette formation insolite enthousiasment et captivent le public.

Un travail minutieux de très haut niveau professionnel leur permet de tisser une expressivité personnelle et un jeu  d’ensemble hors pair. Le tout dans un bonheur de faire de la musique et une profondeur expressive qui subjuguent l’auditeur. Cette disponibilité de communication et la capacité de s’écouter mutuellement réunissent l’ensemble en « une seule voix » ce qui a pour effet sonore et musical de déployer toute la palette des couleurs du saxophone.
Les quatre musiciens ont à cœur de puiser dans le répertoire original aussi bien que de promouvoir le développement du genre par l’interprétation d’œuvres modernes et commandées ainsi que de donner de nouvelles stimulations à la musique de chambre

En mars 2013 est sorti leur premier CD « Arcis Saxophon Quartett spielt Enjott Schneider » pour le label Ambiente Audio. En collaboration avec le célèbre compositeur et professeur de musiques de films, l’allemand Enjott Schneider, ils ont enregistré l’intégrale de son œuvre pour saxophones.

L’année 2013 a été marquée par de nombreux succès internationaux : Premiers Prix au Musikwettbewerb des Kulturkreises Gasteig e.B. (en plus du prix du public), au Concorso Argento (Italie), au First Classical Music International Internet-Festival « Chance Music » (Russie). Ils ont également obtenu le 3ème Prix au 13ème Concours International de Musique de Chieri (Italie) et, en 2014, le 2ème Prix du Concours de Musique de Chambre de la Fondation Alice Samter (Berlin). En 2015 ils ont gagné le 1er Prix au 4th international Contest – Festival of Chamber Ensemble Performance named after T.A. Gaidamovich in Magnitogorsk (Russie) et, en 2016 le 1er Prix aux Rising Stars Grand Prix 2016 – International Music Competition Berlin.

L’ensemble a été fondé en 2009 à la Haute École de Musique et Art Dramatique de Munich et travaille depuis, dans le cadre du Master de musique de chambre, dans la classe du Quatuor Artemis à l’Université des Arts de Berlin et également auprès de Koryun Asatryan et Friedemann Berger à Munich. Depuis 2015 l’Arcis Saxophon Quartett est un ensemble de l’ECMA.

Les quatre musiciens bénéficient du soutien de Yehudi Menuhin Live Music Now, des PE-Förderungen für Studierende der Musik e.V., de Theodor-Rogler-Stiftung et d’Ernst von Siemens Musikstiftung. En 2016 l’ensemble a reçu une bourse d’études pour la musique de capitale Munich et le Prix Bavarois d’Art.

Après leurs débuts internationaux dans le Grande Salle de Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et le concert à Wigmore Hall, l’invitation à jouer dans la Philharmonie de Berlin en 2017 marque une étape importante dans leur carrière.

Les musiciens de Arcis Saxophon Quartett:
– Claus Hierluksch (Saxophone soprano)
– Ricarda Fuss (Saxophone alto)
– Edoardo Zotti (Saxophone ténor)
– Jure Knez (Saxophone baryton)

Concert de musique classique avec ARCIS SAXOPHON QUARTETT , présenté par le Goethe-Institut le vendredi 17.02. à 20h, à la Villa de France, Entrée libre sur invitation.

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