mercredi 27 novembre 2019

L’Institut Français de Tanger programme un concert gratuit du jeune et talentueux pianiste Roumain Jeffery Macsin le jeudi 28 novembre à la salle Beckett à 19h30.

Jeffery Macsin

Jeffery Macsim, Grand Prix du Concours International de Piano S.A.R. la princesse Lalla Meryem à Rabat en 2018 est un jeune pianiste né en 1998 en Roumanie. Il a commencé à jouer du piano à l’âge de six ans sous la direction du célèbre pianiste et pédagogue roumain Daniel Goiți (Académie de musique Gheorghe Dima, Cluj-Napoca) et a donné des concerts avec l’Orchestre philharmonique de sa ville natale tout en remportant de nombreux concours nationaux juniors pour instruments solo.
Il a remporté plusieurs bourses qui lui ont permis notamment de suivre des cours à la Royal Academy of Music de Londres. Il se produit en concert dans des festivals comme au printemps 2019, où il a joué en Espagne au festival « Cita con los Clasicos » et au Portugal.

Salle Beckett de Tanger le jeudi 28 novembre à 19h30

 

 



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vendredi 22 novembre 2019

Think Tanger organise « De brique et de broc » vendredi 22 et samedi 23 novembre à l’Atelier Kissaria. Pendant ces deux jours, il s’agit de partager des réflexions politique, sociale et poétique sur la notion d’informel dans la ville à travers l’oeil du photographe Hicham Gardaf et au biais des réflexions de la sociologue et réalisatrice Soraya El Kahlaoui.

Think Tanger

 

Faire la ville à l’envers: une contre histoire de l’informel.

par Soraya El Kahlaoui

Raconter l’histoire des villes se fait rarement à l’envers. Le plus souvent, on aime partir des idées : des grandes théories imaginées par tel architecte, menées par l’autre urbaniste, et magnifiquement orchestrées par tel cerveau politique.
L’histoire des villes se raconte le plus souvent par mensonges, car la réalité déforme toujours les grandes théories gardées sur papier. La réalité, parce que faîtes de bric et de broc, renverse toujours l’endroit. Raconter l’envers, c’est donc parler de ce que l’œil voit sans jamais l’accepter. Au Maroc, comme partout ailleurs, on aime les théories de l’histoire. Casablanca, aurait ainsi été construite par le cerveau enchanté d’Henri Prost, célèbre urbaniste colonial à l’origine de la pensée urbaine ségrégationniste. Puis, elle aurait été contrôlée par la main de fer du Roi Hassan II, avant d’emboîter le pas de la modernité avec le Roi Mohammed VI. Une histoire lissée, au gré des besoins du discours officiel, qui a mis sous silence toutes les innombrables luttes des quartiers populaires, qui sont venues contrecarrer le projet colonial tout d’abord, puis son pendant moderniste appliqué par la bourgeoisie-nationale après l’indépendance. La sociologue Soraya El Kahlaoui n’ira pas très loin dans l’histoire pour raconter notre envers urbain, bien que tirer le fil du pouvoir colonial à rebours enchante toujours les perspectives de l’histoire, mais je s’arrêtera sur une période particulière, pleine de réalités dissimulées parce que pleine de potentialités révolutionnaire.
Durant cette rencontre, elle parlera de la révolution invisible de l’après-2011, celle que l’on a passé sous silence, volontairement pour certains, par ignorance pour les autres, et qui a secoué tout le pays durant une année : la révolution de l’auto-construction. Suivi de la projection de son documentaire « Landless Moroccans”.

Soraya El KahlaouiSoraya El Kahlaoui est sociologue et réalisatrice, elle a eu son doctorat en sociologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, sa recherche doctorale vise à analyser les formes de réappropriation de l’espace public dans le cadre du processus de démocratisation engendré au Maroc depuis 2011.
Plus particulièrement, sa recherche consiste à poser un cadre d’analyse politique aux pratiques de conquêtes de l’espace ou de résistances menées par des habitants en situation de lutte pour le droit à l’espace. Parallèlement à sa recherche, Soraya est militante sur les questions de droit à l’espace (droit aux ressources, droit à la terre, droit au logement). C’est dans le cadre de ses actions militantes qu’elle été amené à rencontrer les habitants expulsés des terres de Guich L’Oudaya, situées à Rabat.

Ne ratez pas son Talk « Faire la ville à l’envers: une contre histoire de l’informel » autour des douars auto-construits au Maroc, suivi d’une projection de son film « Landless Moroccans »  ce vendredi 22 novembre à 19h !

 


 

Interroger l’espace.

par Hicham Gardaf

«Ce qu’il s’agit d’interroger, c’est la brique, le béton, le verre, nos manières de table, nos ustensiles, nos outils, nos emplois du temps, nos rythmes. Interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner. » nota Georges Perec dans L’infra-ordinaire. Cette observation exhaustive de notre espace de vie que l’on retrouve dans l’oeuvre de Perec, sera mise en exergue au travers des œuvres photographiques d’Hicham Gardaf. Durant cette rencontre, l’artiste présentera son travail réalisé au cours des dix dernières années et discutera de son rapport à la ville de Tanger et à la «quotidienneté». La ville sera interrogée à travers une déambulation autour de nos espaces de vie — tels que la rue, le quartier, les cafés, les parcs, la périphérie — mais aussi autour des pratiques que l’on applique à ces espaces, tels que : habiter, transformer, inventer, s’approprier et surveiller.

Icham GardafHicham Gardaf est né en 1989 à Tanger. Il vit et travaille entre Tanger et Londres. Dans son travail, il aborde principalement des sujets qui interrogent les mutations et les transformations du paysage contemporain. Si son regard s’exprime pleinement dans la forme photographique, il est souvent prolongé dans des formes expérimentant d’autres rapports à l’image, telles que la vidéo ou l’installation. Ses œuvres ont été exposées, entre autres, au Guest Projects (Londres), à Beit Beirut (Beyrouth), au Musée d’Art Contemporain Africain Al Madden (Marrakech), au Concrete, Alserkal Avenue (Dubaï), à la Bibliothèque nationale de France et à l’Institut du monde arabe (Paris).

Ne ratez pas son Talk « Interroger l’espace » ce samedi 23 novembre à 19h, à l’Atelier Kissaria, où il va présenter son travail réalisé au cours des dix dernières années et discutera de son rapport à la ville de Tanger et à la «quotidienneté» !

Think Tanger – Atelier Kissaria
19 rue Imam Layti – Tanger
Tel +212 644-004616



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La Comédie de Tanger présente « Toutou », une comédie de Daniel et Agnès Besse avec Marc Richli, Aurore Laloux et Philippe Lorin les 3, 4, 5, 6 décembre 2019 à la Fondation Lorin. « Toutou » ou l’histoire d’un couple qui se retrouve face à lui-même, pièce à la fois drôle et intelligente.

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 « Toutou », le chien de la famille a disparu.
Autour de cet événement, c’est le maître et la maîtresse, mais aussi le mari et la femme qu’ils sont, qui se désolent, s’accusent, se(re)découvrent, se rassurent.
Un témoin assiste à ce déchirement: le meilleur ami, mais c’est aussi un non ami des chiens.
Celui qui n’est pas sensible aux animaux et qui confronte le couple à la réalité, au monde extérieur.
La vivacité de l’écriture donne beaucoup de rythme à la pièce et offre, tour à tour, de beaux moments sensibles, drôles et toujours intelligents.
Fondation Lorin
44, rue Touahin
Tanger

 

A propos de Daniel Besse

daniel-besse-portraitDaniel Besse est un dramaturge français, né le .

Ses pièces sont traduites et jouées en Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Pologne, Slovaquie, Tchéquie, Belgique, Suisse, Luxembourg, Portugal, Brésil.

Daniel Besse a reçu le Molière de l’auteur en 2001 pour sa pièce Les Directeurs.

À travers des sujets comme l’entreprise, l’école, le couple, Daniel Besse fait dans son théâtre le choix de la satire sociale, d’une comédie grinçante, actuelle, problématisée.

Il vit à Paris. Il écrit aussi en collaboration avec sa femme, Agnès Besse.

Il a quatre enfants. Une de ses filles, Iris Besse, est comédienne.



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vendredi 15 novembre 2019

« Ensemble pour Jbilat » c’était le dimanche 3 novembre. Pour cette initiative citoyenne, une première dans le quartier, l’objectif était de 250 participants, en réalité ce fut près de 400 personnes: enfants, jeunes et adultes du village, employés d’entreprises amies, habitants d’autres quartiers, membres de groupes et d’associations ou tout simplement « amis facebook » qui ont répondu à notre appel pour le nettoyage du village.

Opération de Jbilat, le briefing
Opération de Jbilat, le briefing

Bravo et merci à tous, le village se souviendra de cette journée, magnifiquement ensoleillée.

Jean Mourain, habitant de Jbilat et co-organisateur de cette opération précise:

« Nous voulions atteindre 4 objectifs :

– Bien sûr en priorité, rendre le village plus propre, les déchets collectés ont rempli une grande benne et demie, bien tassée ! Un merci particulier à SITA Boughaz pour les moyens mis à notre disposition. Aucun incident n’a été à déplorer.

Jbilat, le remassage...
Jbilat, le remassage…

– En faire une opération pédagogique : les enfants de l’association « Les Petits Barons » et de l’école ont montré une grande motivation. Des « ateliers environnement » ont eu lieu avant et pendant l’opération et se poursuivront après. La sensibilisation est forte, nous espérons qu’elle se propagera aux adultes de leur entourage.

– Faire connaître des associations comme « 100% Maman », « Les Enfants du Paradis » ou « Dar America Latina », au service des habitants des quartiers. Sans oublier le club de foot de Jbilat.

– Rendre la journée « durable », en laissant une trace artistique. 24 artistes bénévoles, coordonnés par Blanca Solis, ont ainsi créé des fresques sur des murs du village, de la pharmacie en bas de la colline à l’école en haut de celle-ci. Certains sont des artistes confirmés comme Mehdi Annassi, Imane Droby, Sophia Tazi, Blanca elle-même, ou Abdelghani Bouzian, ce dernier pour la sculpture d’une souche énorme. D’autres sont en devenir, comme Souhila et Zakia, jeunes femmes du village même. Ils ont été rejoints par un groupe d’étudiants en art de Tanger, très enthousiastes. »

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Mehdi Annassi devant sa fresque

Vous êtes invités à visiter leurs créations. Plus de détails sur la page Facebook https://www.facebook.com/Jbilat/

Propos recueillis auprès de Jean Mourain, habitant de Jbilat.

A propos de Jbilat

Jbilat est un quartier de Tanger situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville, proche
des Grottes d’Hercule. Il s’étage le long d’une belle colline ce qui lui a donné son nom.
Commençant au bord de l’Atlantique (et du palais saoudien), sa vue sur l’océan
enchante habitants et visiteurs.



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