Pour la cinquième et dernière année, le pianiste et improvisateur Jean-François Zygel sera à Tanger le 19 novembre 2018 pour explorer et décortiquer une œuvre du répertoire classique pour la rendre accessible à tous. Il s’attaque cette fois à la monumentale Symphonie n°3 de Beethoven, qui sera interprétée par les musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, dirigés par Maxime Tortelier.
Le cycle À la rencontre d’une œuvre est une série de concerts commentés au cours desquels le pianiste et compositeur Jean-François Zygel emmène le public au cœur des œuvres. Qu’est-ce qu’une symphonie ? Quel est le rôle de chaque instrument dans un orchestre ? Qu’est-ce qu’une variation ? Un thème ? Jean-François Zygel nous donne les clefs d’écoute d’une grande œuvre du répertoire symphonique. Aux côtés de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, pour la cinquième et dernière année, le célèbre pianiste et improvisateur décompose les œuvres avec humour et les contextualise pour mieux les éclairer.
Cette année, Jean-François Zygel et l’Orchestre Philharmonique du Maroc guident le public dans l’extraordinaire Symphonie Héroïque de Beethoven. Élan, émotion, énergie, surprise, contraste, enthousiasme, recueillement, vigueur, impétuosité… les mots ne manquent pas pour illustrer cette symphonie, un tournant dans l’histoire de la musique.
L’Orchestre Philharmonique du Maroc interprétera ce monument de la musique classique sous la direction de Maxime Tortelier, qui fut l’élève de Jean-François Zygel au Conservatoire de Paris. Du maître à l’élève, de Beethoven au public, l’Orchestre Philharmonique du Maroc vivra du 19 au 26 novembre prochains sous le signe de la transmission et du partage tout au long de cette tournée dans quatre villes du royaume.
Des concerts aussi instructifs que divertissants, grâce aux trésors d’imagination et d’éloquence que déploiera notre infatigable explorateur du répertoire symphonique !
Jean-François Zygel, piano et commentaires / Maxime Tortelier, direction
Tanger, Centre culturel Ahmed Boukmakh Lundi 19 novembre – 20h
Billets: Librairie des Colonnes, Hit Voyages, Centre Boukmakh
190 Dhs – 110 Dhs et 50 Dhs pour les étudiants – Vente en ligne : opm.ticket.ma
Comment se passe un concert « A la découverte d’une oeuvre ».
Grâce à son art d’unir le verbe et la musique, Jean-François Zygel explore et commente le détail des œuvres interprétées par l’orchestre. Il éclaire le public sur la structure de l’œuvre, le guide à travers les différents thèmes musicaux et décrypte avec vous les procédés quasi théâtraux du compositeur. Donnant toutes les clefs d’écoute de l’œuvre, son contexte historique et biographique, Jean-François Zygel permet aux néophytes comme aux mélomanes avertis de comprendre et d’approfondir les œuvres incontournables du grand répertoire classique.
Autres villes de concerts:
Casablanca, Église Notre-Dame Jeudi 22 et vendredi 23 novembre – 20h
Marrakech, Théâtre Royal Dimanche 25 novembre – 19h
Rabat, Théâtre National Mohammed V Lundi 26 novembre – 20h
A propos de l’Orchestre Philharmonique du Maroc
Créé en 1996, l’Orchestre Philharmonique du Maroc est composé de quatre-vingts musiciens professionnels. Chaque saison, l’Orchestre donne une cinquantaine de concerts, offrant ainsi à son public une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand répertoire symphonique à la musique contemporaine, en passant par l’opéra et la musique de chambre.
Cet ancrage dans le paysage culturel marocain a permis de donner ses lettres de noblesse à la profession de musicien.
L’Orchestre Philharmonique du Maroc a été reconnu association d’utilité publique et est devenu en 20 ans d’existence la référence en matière de musique classique au Maroc.
UN ORCHESTRE D’EXCELLENCE
Depuis ces 20 dernières années, l’Orchestre Philharmonique du Maroc a pu bénéficier d’un contact privilégié avec lesartistesetchefsd’orchestreinvités.Parmilesquels:EmmanuelleBertrand,Jean-ClaudeCasadesus,MarcCoppey, Abdel Rahman El Bacha, Victor Julien Laferrière, Laurent Korcia, Paul Meyer, Laurent Petitgirard ou encore Xavier Phillips qui, du bout de leurs doigts, archets ou baguettes, ont participé à la création d’une véritable identité musicale de l’Orchestre Philharmonique du Maroc. Aux côtés de son premier chef invité et conseiller artistique Olivier Holt, l’Orchestre explore aujourd’hui tous les répertoires, autant avec rigueur que passion.
UNE ACTION CULTURELLE RICHE ET ENGAGÉE
Une véritable ingénierie d’actions culturelles est développée par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, participant ainsi au rayonnement culturel d’un Maroc d’ouverture et de modernité. Que ce soit grâce à la création de son Concours International de Musique ou à ses productions d’opéra, l’Orchestre Philharmonique du Maroc entend rayonner à travers la scène culturelle internationale.
Toujours avec ce souci de diffuser les valeurs d’écoute et de tolérance qu’il porte, l’Orchestre est à l’origine de la création de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, réunissant des musiciens algériens, marocains et tunisiens autour de leur langage commun : la musique. Depuis 2016, l’Orchestre Philharmonique du Maroc crée son cycle Les Religions à l’Unisson qui rapproche sur une même scène des artistes issus des trois grandes religions monothéistes.
UN ORCHESTRE À LA PORTÉE DES PLUS JEUNES
En partenariat avec les Écoles Internationales de Musique et de Danse de Casablanca et de Rabat, l’Orchestre Philharmonique du Maroc dédie pour chaque série un ou plusieurs concerts à son jeune public. Grâce à ces concerts scolaires, commentés et adaptés aux enfants, l’Orchestre met la musique classique à la portée des plus jeunes.
UN ORCHESTRE PROCHE DE SON PUBLIC
Désireux de promouvoir la musique classique au Maroc et de la rendre accessible à tous, l’Orchestre Philharmonique du Maroc mène différentes actions de médiation auprès de son public. À l’occasion de ses concerts en plein air, de ses concerts commentés : À la Rencontre d’une œuvre, ou grâce à ses ateliers de préparation à l’écoute : les « Avant-Scènes », l’Orchestre invite son public au cœur des chefs-d’œuvre de la musique, lui permettant ainsi de se familiariser avec le langage musical classique et de décrypter les grandes œuvres du répertoire.
A propos de Jean-François Zygel
Tout pour l’improvisation ! Déjà petit, il inquiétait ses professeurs de musique, passant le plus clair de son temps à laisser son imagination vagabonder sur le clavier…
Après de longues études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il obtient dix premiers prix, Jean- François Zygel remporte en 1982 le premier prix du Concours international d’improvisation au piano de la Ville de Lyon. C’est le début d’une carrière singulière de concertiste improvisateur qui l’amènera à partager la scène avec des danseurs, des comédiens, des artistes de jazz, de la chanson ou des musiques du monde.
Nommé « artiste en résidence » pour la quatrième année consécutive à la Philharmonie Luxembourg, Jean-François Zygel donnera ainsi plus d’une centaine de concerts en France et à l’étranger au cours de la saison 2018-2019.
Jean-François Zygel est par ailleurs reconnu en France et à l’étranger comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert.
En 2014, Jean-François Zygel est invité à l’Elysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la Première Guerre mondiale.
En octobre 2015, il improvise en direct pendant six heures sur les images de la nouvelle version restaurée des Misérables d’Henri Fescourt (d’aprèsVictor Hugo) au Théâtre du Châtelet, performance réitérée l’année d’après au festival Musica de Strasbourg et en juillet 2018 au Festival international du Film de Jérusalem.
Pour la Cinémathèque française, il signe en 2016 les musiques de La Charrette fantôme de Victor Sjöström et de La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer et il met en musique L’Argent de Marcel L’Herbier (d’après Emile Zola) à Hanovre et à Hambourg.
Pour le chœur Spirito, il crée en 2017 un Requiem imaginaire en anglais, allemand, latin, slavon et araméen.
Jean-François Zygel a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano au Conservatoire de Paris, engageant de nombreux partenariats avec des institutions comme le Forum des Images, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française.
Il est également connu du grand public pour ses interventions à la télévision (Les Clefs de l’orchestre, La Boîte à musique, Zygel Académie) et à la radio (La Preuve par Z, France Inter), où il défend avec malice et passion son art de prédilection.
Son dernier album, L’Alchimiste, vient de paraître chez Sony.
A propos du chef d’orchestre Maxime Tortelier
Le talent du chef d’orchestre Maxime Tortelier, lauréat 2013/2014 de la Fondation Leverhulme, s’exprime sur la scène musicale internationale depuis qu’il s’est fait remarquer comme jeune chef associé de l’Orchestre Symphonique de Bournemouth. À la tête de cette formation, il s’est attiré les éloges d’une critique saluant volontiers son « charisme », sa « verve » et son « enthousiasme ».
Depuis, Maxime Tortelier est l’invité d’autres orchestres britanniques de premier plan : l’Orchestre d’Ulster, l’Orchestre Philharmonique de la BBC qui le réinvite aussitôt dans le cadre du festival des Proms de la BBC et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool. Londonien d’adoption, il réside néanmoins à Paris où l’Orchestre National de France l’invite à plusieurs reprises.Ailleurs en France, il dirige les orchestres de Bretagne, de Normandie et de Nouvelle Aquitaine (OCNA). Les opéras de Montpellier, Toulon et Saint-Etienne l’accueillent également pour des concerts symphoniques. Au-delà de cette implantation franco- britannique, il fait également ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Melbourne, ainsi que les Orchestres Philharmoniques de Luxembourg et de Monte-Carlo.
Toujours prêt à partager son enthousiasme avec les publics et les musiciens de demain, Maxime Tortelier mène de nombreuses activités avec les jeunes : outre ses multiples concerts jeunes publics,il est en résidence, deux étés de suite,avec le SouthWestYouth Orchestra et, plus récemment, avec le National Youth Orchestra of Scotland. Il fait également des débuts remarqués avec les jeunes professionnels du Southbank Sinfonia de Londres qui le réinvite dans la foulée, ainsi qu’avec le Sinfonietta de Lausanne. En France, il rejoint l’aventure Démos, vaste projet d’éducation musicale, en prenant la tête de l’Orchestre Démos – Lyon Métropole, en partenariat avec l’Orchestre National de Lyon qui l’invite à diriger pour la fête de la musique.
Ses débuts à la baguette remontent à 2009 avec l’Orchestre du Festival de Sofia, à l’Accademia Chigiana de Sienne où il étudie avec Gianluigi Gelmetti. Il est alors dans la classe de direction d’orchestre de Colin Metters à la Royal Academy of Music de Londres, où il reçoit également l’enseignement de chefs invités tels que David Zinman ou Leif Segerstam. Son Master à la Royal Academy a reçu le soutien de la Fondation Gordon. En 2012, il est demi-finaliste du concours Donatella Flick, et nommé « meilleur participant » à l’issue d’une masterclass avec le Baltimore Symphony Orchestra et Marin Alsop.
Issu d’une lignée de musiciens, Maxime Tortelier étudie le piano dès l’âge de cinq ans. Avant de se consacrer à la direction d’orchestre, il fait des études littéraires, entre à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, enseigne le français à l’université de Harvard et obtient l’agrégation d’Anglais. Il est également titulaire d’un Master de musicologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de plusieurs prix d’écriture au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
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