mercredi 2 décembre 2015

Après avoir décortiqué la Pastorale de Beethoven lors du lancement de la première édition du cycle «A la rencontre d’une œuvre» en novembre 2014, l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM) invite pour la troisième année consécutive Jean-François Zygel. Le pianiste, compositeur, improvisateur et pédagogue hors pair, propose cette fois-ci au public de découvrir la 40e Symphonie de Mozart comme il ne l’a jamais fait auparavant et ce, du 5 au 10 décembre. En effet, à travers le cycle «A la rencontre d’une œuvre», Zygel explorera et commentera les mouvements de la 40e Symphonie qui sera interprétée par l’OPM afin d’en faire ressortir la structure, les thèmes mélodiques et les variations. Pour la première  fois, la direction de l’orchestre sera confiée à Laurent Pillot, qui a été, de 2003 à 2006, directeur musical associé de l’Opéra de Los Angeles aux côtés de Kent Nagano et Placido Domingo. Il a également dirigé l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon, le New York City Opera, le Teatro Regio Turin, le Hallé Orchestra de Manchester pour n’en citer que quelques-uns. A l’occasion de cette deuxième édition du cycle «A la rencontre d’une œuvre», Zygel offrira également un nouveau portrait de Mozart, tout en livrant de nombreuses anecdotes sur sa vie. Depuis son installation à Vienne, Mozart n’a écrit que trois symphonies, toutes trois destinées à Salzbourg, Linz ou Prague, mais non à Vienne. Génie précoce, dont la destinée fut aussi brève que prodigieuse, Wolfgang Amadeus Mozart compose une œuvre qui est unique en son genre par sa profusion. Entre le 26 juin et le 10 août 1788, Mozart écrit successivement trois symphonies. La 40e Symphonie (K 550) est l’avant-dernière de ce triptyque. Achevée le 25 juillet 1788, elle est l’une des plus célèbres du compositeur et l’une des plus jouées et admirées dans le monde. Elle s’apparente au courant du «Sturm und Drang», «Tempête et passion» en français,  mouvement politique et littéraire allemand de la fin du XVII Ie siècle. Cette œuvre reste une symphonie qui avance inéluctablement, déterminée, entêtée avec, en elle, une teinte parfois dramatique ou inquiétante.
En marge des concerts, Jean-François Zygel donnera deux récitals d’improvisation pour piano seul le 6 décembre à l’Institut français de Casablanca et le 11 décembre au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.
A. B.
 
 



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