mardi 20 novembre 2018

HISTOIRE DE TANGER : MAIS QUI ETAIT DONC ION PERDICARIS ?
by Rachid Boufous

L'histoire de Perdicaris

Vers 1887, un homme du nom de Ion Perdicaris vint s’installer à Tanger avec sa femme, Ellen Verley. Celle-ci atteinte de tuberculose, avait besoin d’être soignée au grand air.

Il construisit un petit château sur une propriété de 65 hectares au cœur de la foret Rmilate et y aménagea des chemins de promenade. Grand philanthrope, il a incontestablement, beaucoup aimé les Marocains et Tanger. D’origine grecque, Perdicaris était fils du consul américain en Grèce et héritier du richissime magnat du gaz.

Mais le 18 mai 1904, cet homme d’affaires américain et son beau-fils furent kidnappés par le brigand Raïssouli qui sévissait dans la région. L’année précédente, ce dernier avait également capturé le correspondant du Times, connu sous le nom de Walter Harris Thomson. Comme pour Harris, il exigea non seulement une rançon de 70.000$ en échange de sa libération, mais aussi certains avantages.

Histoire de Perdicaris

En plein campagne de réélection à la présidence américaine, Théodore Roosevelt surfa sur cet incident. Il inspira à John Hay, son Secrétaire d’Etat, cette phrase qui devint légendaire: “Perdicaris vivant ou Raissouli mort.” Dès le lendemain, le Président demanda au Sultan du Maroc de faire libérer Perdicaris. Il envoya 7 bateaux de la Marine de guerre qui demeurèrent en rade durant les pourparlers. Le 31 mai, la France offrit son assistance pour résoudre cette affaire.

Images de Perdicaris

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Le 24 juin 1904, après l’intercession du Cherif de Ouazzane, Raissouli obtint sa rançon et Perdicaris put enfin être libéré. Sain et sauf, il quittera le Maroc pour l’Angleterre où il mourut en 1925. Ce que l’on saura bien plus tard, c’est qu’en 1933, avec la publication de la biographie de John Hay, Ion Perdicaris n’était plus citoyen américain à l’époque de son enlèvement. Ion Perdicaris avait renoncé à sa nationalité américaine, 40 ans auparavant… et ça, le Président Théodore Roosevelt avait choisi de le taire.

Devenu pacha de Tanger comme il l’avait exigé au moment du chantage, Raissouli fut finalement destitué de son poste en 1906 et continua sa vie de brigand dans la Région de Tanger. Combattu par les forces du protectorat, il se réfugia dans le Rif central où il sera finalement capturé par les hommes de Abdelkrim Khattabi. Il décéda à Tamassint, dans le Rif, en 1925.

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Le film “le Lion et le Vent”, sorti en 1976 avec Sean Connery et Candice Bergen, s’est inspiré librement de ces événements tout en détournant beaucoup de faits historiques inexistants à l’époque..

Concernant la propriété de Perdicaris à Tanger, celle-ci fut récupérée par l’Etat marocain en 1958 et depuis, le parc est géré par la Direction Régionale des Eaux et des Forêts. L’historien Mohammed Temsamani a publié un ouvrage remarquable qui répertorie toutes les espèces de faune et de flore existantes à Perdicaris.

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Situé à 4km du cœur de Tanger, au sommet de la route de la vieille montagne, Le Parc Perdicaris est aujourd’hui un espace idyllique pour coureurs de fond et marcheurs inépuisables.

Publication issue du Site: http://enti.ma/

 



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dimanche 18 novembre 2018

Reliée à Casablanca par le premier TGV africain, la vieille cité populaire du Maroc a connu, en une quinzaine d’années, un développement spectaculaire.

Inauguration du TGV Marocain en novembre 2018

Al-Boraq, le premier TGV africain, inauguré jeudi en présence d’Emmanuel Macron, est la dernière touche royale apportée à la transformation de Tanger. Ce train place désormais la grande ville de la pointe nord du Maroc à une heure vingt de sa capitale politique (Rabat) et deux heures dix de sa capitale économique (Casablanca). Carrefour entre l’Atlantique et la Méditerranée et entre l’Europe et l’Afrique, objet de toutes les attentions de Mohammed VI depuis son accession au trône, en 1999, la cité a vécu une mue à marche forcée.

En dix ans, Tanger a changé de visage. La vieille ville de plus d’un million d’habitants, industrielle, décatie et vétuste, est devenue une station balnéaire avec sa corniche et son port tout neuf. Et véhicule aujourd’hui une image de quartier d’affaires.

«Depuis 2010, trois projets financés par le gouvernement, d’un investissement total d’un milliard d’euros, visent à mettre Tanger au niveau des villes européennes voisines», explique Ahmed Ettalhi, élu municipal du Parti de la justice et du développement (PJD, musulman et conservateur) et président de la commission de l’urbanisme. Amélioration de l’infrastructure routière, ajout de cinq hectares d’espaces verts, réhabilitation du port historique en port de plaisance et de pêche… Tanger se voit désormais en concurrente des villes espagnoles Málaga et Algésiras, qui lui font face de l’autre côté du détroit de Gibraltar. «Des voies et des tunnels ont été construits afin de résoudre les problèmes d’embouteillage. Mais une grande partie des quartiers périphériques n’ont pas bénéficié de ces infrastructures, alors que 60 % de la population vit dans des zones sous-équipées»,déplore l’élu local.

Croisière
Cet été, les touristes ont pu arpenter la marina. De nouveaux restaurants et hôtels commencent à s’installer et la plus grande fontaine d’eau éclairée du Maroc – 107 mètres de long – devrait bientôt y voir le jour. «Nous souhaitons classer les sites et monuments historiques de la ville afin d’être inscrits au patrimoine universel de l’Unesco», poursuit Ahmed Ettalhi. Tanger est l’une des villes les plus anciennes du Maroc, elle a été pendant mille cinq cents ans la capitale diplomatique du royaume. Cité cosmopolite, elle a attiré des artistes de tous horizons, Delacroix ou Matisse, et a été le repaire sulfureux et romantique des écrivains Paul Bowles, William S. Burroughs, Jean Genet ou Mohamed Choukri. «C’est pour l’instant la quatrième destination touristique du pays. Nous voulons dépasser Casablanca », annonce Ahmed Ettalhi, qui mise sur un boom du tourisme de croisière. Notre objectif est que la ville devienne une tête de ligne, c’est-à-dire un départ de croisière. Cela demande une augmentation de la capacité litière, ainsi que des liaisons aériennes à travers le monde». Entre janvier et septembre, les hôtels de Tanger ont cumulé plus d’un million de nuitées, soit 10 % de plus que l’année précédente.

Les ports de Tanger ville en 2018

La ville mise aussi sur le développement portuaire. Tanger Med vient de dépasser Port-Saïd, en Egypte, pour devenir le premier port à conteneurs d’Afrique. Les travaux de cette gigantesque zone de 1 000 hectares ont commencé en 2002. Quinze ans plus tard, les chiffres donnent le vertige, alors que le port s’est installé dans la région la plus pauvre du pays. Connexion avec 186 terminaux à travers le monde, 3,3 millions de conteneurs manutentionnés en 2017, transit de 7 millions de passagers, exportation d’un million de véhicules… Et le Maroc voit encore plus grand : l’ouverture de l’extension Tanger Med II, en janvier 2019, permettra de monter à 9 millions de conteneurs, avec l’ambition de devenir le premier port de Méditerranée. «Le trafic de transbordement de conteneurs connaît une croissance régulière au niveau du détroit de Gibraltar», explique Loubna Ghaleb, directrice stratégies de Tanger Med. Avec plus de 100 000 bateaux qui le traversent tous les ans, le détroit est le deuxième point de passage le plus fréquenté du commerce maritime mondial.

«Eoliennes»
Pour créer ce hub portuaire international, Tanger Med a implanté une zone industrielle afin de drainer de l’activité dans la région. «Mais cela reste une économie portuaire offshore, nuance Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime. Tanger Med n’est pas devenu une grande plateforme industrielle, seuls Renault-Nissan et Siemens se sont vraiment installés, pour les éoliennes.»

Eoliennes dans la région deTanger

Il y a aussi l’écosystème automobile. Avec 340 000 voitures Dacia – la marque bon marché de Renault – fabriquées chaque année, l’usine de Tanger est devenue le premier site du groupe en Afrique. Selon Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc, 90 % de cette production est exportée. Depuis 2014, la filière automobile est devenue le premier secteur d’exportation du royaume. Renault se veut le symbole de l’écosystème automobile développé au Maroc, qui cherche à attirer sous-traitants nationaux et internationaux, autour d’une usine locomotive. Le constructeur affirme avoir acheté pour un milliard d’euros de pièces produites au Maroc en 2017 et créé plus de 14 000 emplois chez ses fournisseurs. «Des métiers à forts enjeux et des technologies nouvelles», facteurs «d’intégration locale», a expliqué en mars le ministre du Commerce. Renault va bientôt devoir se frotter à son concurrent PSA, qui s’installe dans la même logique à Kénitra, à 200 kilomètres de là.

Théa Ollivier correspondance au Maroc – Libération



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samedi 17 novembre 2018

La compagnie Pompes & Macadam propose une pièce d’Hervé Guillemot « La coloc’ du brancardier » le vendredi 30 novembre à 19h30 à la salle Beckett de Tanger.

La coloc du brancardier

Robert, Slimane et Esteban, trois seniors aux revenus modestes, partagent depuis une dizaine d’années une colocation. Leur objectif est d’échapper soit au foyer de retraite, soit au centre de logement communautaire. Pour Esteban, la question ne se pose plus : il vient de décéder brutalement d’une crise cardiaque.
Un nouveau colocataire va donc arriver, envoyé par l’Agence d’État qui gère les questions de logement : Bruno, âgé de vingt-huit ans. Une perspective qui déplaît à Robert, auto-érigé colocataire-en-chef, de nature autoritaire et acariâtre, qui voit d’un mauvais oeil l’arrivée d’un jeune dans sa colocation. Et pourtant…

Par la compagnie Pompes & Macadam
Une pièce de Hervé Guillemot
Mise en scène : Charlotte Pradeilles
Régie : Alain Cascarino
Avec Deen Abboud, François Leviste et Hervé Guillemot

Salle Beckett de l’Institut français – Tanger
Visualiser la bande annonce de la pièce.



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La Comédie de Tanger avec le soutien de l’Institut Français de Tanger présente « La danse de l’Albatros », une comédie de Gérald Sibleyras, nominée aux Molières de 2017. Représentations à la salle Beckett les 23, 24, et 25 novembre.

Affiche de La danse de l'AlbatrosPhilippe Lorin, le metteur en scène précise: « La mise en scène va s’appliquer à bien « sculpter » la psychologie de chaque personnage et à mettre en valeur un texte d’une grande drôlerie ».
Les acteurs: Jean Claude Sussfeld dans le rôle de Thierry,  Pascale Jullien interprète la jeune Judith, Marc Richli est Gilles l’ami de toujours de Julien et Meriem Benachenhou est Françoise la soeur…

Le Pitch >Thierry zoologiste spécialiste des espèces en voie de disparition s’est installé à la campagne avec Judith qui a 25 ans de moins que lui.

Il reçoit sa sœur Françoise et Gilles un ami de toujours.

Ce couple les renvoie à leur propre vieillissement, mais aussi à leurs angoisses les plus enfouies. Thierry en vient à son tour à traverser une véritable crise existentielle.

On est tous prévenu qu’on va mourir, pas qu’on va vieillir !

Mais, rassurez-vous c’est une comédie !

Salle Beckett
Tanger

A propos de Gérald Sibleyras

Gerald Sibleyras

Né en 1961, Gérald Sibleyras a été chroniqueur à France Inter de 1996 à 1999. Il y rencontre Jean Dell, avec lequel il écrit sa première pièce : Le Béret de la tortue en 2001, puis Un petit jeu sans conséquence qui obtient neuf nominations aux Molières en 2003 et est remontée au Théâtre de Paris en 2015 . Ils signent aussi Une heure et demie de retard, une comédie créée au Théâtre des Mathurins, et Vive Bouchon, à l’affiche du Théâtre Michel. Gérald Sibleyras a également écrit Le Vent des peupliers, créé au Théâtre Montparnasse, qui a obtenu quatre nominations aux Molières dont celle du meilleur auteur et remporte le Laurence Olivier Award. Dans ce même théâtre, La Danse de l’albatros, mise en scène par Patrice Kerbrat, a été nominée aux Molières 2007 pour le Molière du meilleur auteur francophone vivant et le Molière du meilleur second rôle.
Il adapte la pièce de David Lodge : Pensées secrètes, mise en scène par Christophe Lidon avec Samuel Labarthe et Isabelle Carré, et collabore à l’adaptation française de Novecento avec André Dussollier, spectacles joués au Théâtre Montparnasse.

Patrice Kerbrat

 

 



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dimanche 11 novembre 2018

jeudi 8 novembre 2018

Pour la cinquième et dernière année, le pianiste et improvisateur Jean-François Zygel sera à Tanger le 19 novembre 2018 pour explorer et décortiquer une œuvre du répertoire classique pour la rendre accessible à tous. Il s’attaque cette fois à la monumentale Symphonie n°3 de Beethoven, qui sera interprétée par les musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, dirigés par Maxime Tortelier.

Jean-François Zygel

Le cycle À la rencontre d’une œuvre est une série de concerts commentés au cours desquels le pianiste et compositeur Jean-François Zygel emmène le public au cœur des œuvres. Qu’est-ce qu’une symphonie ? Quel est le rôle de chaque instrument dans un orchestre ? Qu’est-ce qu’une variation ? Un thème ? Jean-François Zygel nous donne les clefs d’écoute d’une grande œuvre du répertoire symphonique. Aux côtés de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, pour la cinquième et dernière année, le célèbre pianiste et improvisateur décompose les œuvres avec humour et les contextualise pour mieux les éclairer.

Cette année, Jean-François Zygel et l’Orchestre Philharmonique du Maroc guident le public dans l’extraordinaire Symphonie Héroïque de Beethoven. Élan, émotion, énergie, surprise, contraste, enthousiasme, recueillement, vigueur, impétuosité… les mots ne manquent pas pour illustrer cette symphonie, un tournant dans l’histoire de la musique.

L’Orchestre Philharmonique du Maroc interprétera ce monument de la musique classique sous la direction de Maxime Tortelier, qui fut l’élève de Jean-François Zygel au Conservatoire de Paris. Du maître à l’élève, de Beethoven au public, l’Orchestre Philharmonique du Maroc vivra du 19 au 26 novembre prochains sous le signe de la transmission et du partage tout au long de cette tournée dans quatre villes du royaume.

Des concerts aussi instructifs que divertissants, grâce aux trésors d’imagination et d’éloquence que déploiera notre infatigable explorateur du répertoire symphonique !

Jean-François Zygel, piano et commentaires / Maxime Tortelier, direction

Tanger, Centre culturel Ahmed Boukmakh Lundi 19 novembre – 20h

Billets: Librairie des Colonnes, Hit Voyages, Centre Boukmakh
190 Dhs – 110 Dhs  et 50 Dhs pour les étudiants – Vente en ligne : opm.ticket.ma

Comment se passe un concert « A la découverte d’une oeuvre ».

Grâce à son art d’unir le verbe et la musique, Jean-François Zygel explore et commente le détail des œuvres interprétées par l’orchestre. Il éclaire le public sur la structure de l’œuvre, le guide à travers les différents thèmes musicaux et décrypte avec vous les procédés quasi théâtraux du compositeur. Donnant toutes les clefs d’écoute de l’œuvre, son contexte historique et biographique, Jean-François Zygel permet aux néophytes comme aux mélomanes avertis de comprendre et d’approfondir les œuvres incontournables du grand répertoire classique.

Autres villes de concerts:
Casablanca, Église Notre-Dame Jeudi 22 et vendredi 23 novembre – 20h
Marrakech, Théâtre Royal Dimanche 25 novembre – 19h
Rabat, Théâtre National Mohammed V Lundi 26 novembre – 20h

A propos de l’Orchestre Philharmonique du Maroc

Orchestre Philarmonique du Maroc

Créé en 1996, l’Orchestre Philharmonique du Maroc est composé de quatre-vingts musiciens professionnels. Chaque saison, l’Orchestre donne une cinquantaine de concerts, offrant ainsi à son public une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand répertoire symphonique à la musique contemporaine, en passant par l’opéra et la musique de chambre.

Cet ancrage dans le paysage culturel marocain a permis de donner ses lettres de noblesse à la profession de musicien.

L’Orchestre Philharmonique du Maroc a été reconnu association d’utilité publique et est devenu en 20 ans d’existence la référence en matière de musique classique au Maroc.

UN ORCHESTRE D’EXCELLENCE
Depuis ces 20 dernières années, l’Orchestre Philharmonique du Maroc a pu bénéficier d’un contact privilégié avec lesartistesetchefsd’orchestreinvités.Parmilesquels:EmmanuelleBertrand,Jean-ClaudeCasadesus,MarcCoppey, Abdel Rahman El Bacha, Victor Julien Laferrière, Laurent Korcia, Paul Meyer, Laurent Petitgirard ou encore Xavier Phillips qui, du bout de leurs doigts, archets ou baguettes, ont participé à la création d’une véritable identité musicale de l’Orchestre Philharmonique du Maroc. Aux côtés de son premier chef invité et conseiller artistique Olivier Holt, l’Orchestre explore aujourd’hui tous les répertoires, autant avec rigueur que passion.

UNE ACTION CULTURELLE RICHE ET ENGAGÉE
Une véritable ingénierie d’actions culturelles est développée par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, participant ainsi au rayonnement culturel d’un Maroc d’ouverture et de modernité. Que ce soit grâce à la création de son Concours International de Musique ou à ses productions d’opéra, l’Orchestre Philharmonique du Maroc entend rayonner à travers la scène culturelle internationale.
Toujours avec ce souci de diffuser les valeurs d’écoute et de tolérance qu’il porte, l’Orchestre est à l’origine de la création de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, réunissant des musiciens algériens, marocains et tunisiens autour de leur langage commun : la musique. Depuis 2016, l’Orchestre Philharmonique du Maroc crée son cycle Les Religions à l’Unisson qui rapproche sur une même scène des artistes issus des trois grandes religions monothéistes.

UN ORCHESTRE À LA PORTÉE DES PLUS JEUNES
En partenariat avec les Écoles Internationales de Musique et de Danse de Casablanca et de Rabat, l’Orchestre Philharmonique du Maroc dédie pour chaque série un ou plusieurs concerts à son jeune public. Grâce à ces concerts scolaires, commentés et adaptés aux enfants, l’Orchestre met la musique classique à la portée des plus jeunes.

UN ORCHESTRE PROCHE DE SON PUBLIC
Désireux de promouvoir la musique classique au Maroc et de la rendre accessible à tous, l’Orchestre Philharmonique du Maroc mène différentes actions de médiation auprès de son public. À l’occasion de ses concerts en plein air, de ses concerts commentés : À la Rencontre d’une œuvre, ou grâce à ses ateliers de préparation à l’écoute : les « Avant-Scènes », l’Orchestre invite son public au cœur des chefs-d’œuvre de la musique, lui permettant ainsi de se familiariser avec le langage musical classique et de décrypter les grandes œuvres du répertoire.

A propos de Jean-François Zygel

Jean-François ZygelTout pour l’improvisation ! Déjà petit, il inquiétait ses professeurs de musique, passant le plus clair de son temps à laisser son imagination vagabonder sur le clavier…

Après de longues études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il obtient dix premiers prix, Jean- François Zygel remporte en 1982 le premier prix du Concours international d’improvisation au piano de la Ville de Lyon. C’est le début d’une carrière singulière de concertiste improvisateur qui l’amènera à partager la scène avec des danseurs, des comédiens, des artistes de jazz, de la chanson ou des musiques du monde.

Nommé « artiste en résidence » pour la quatrième année consécutive à la Philharmonie Luxembourg, Jean-François Zygel donnera ainsi plus d’une centaine de concerts en France et à l’étranger au cours de la saison 2018-2019.

Jean-François Zygel est par ailleurs reconnu en France et à l’étranger comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert.

En 2014, Jean-François Zygel est invité à l’Elysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la Première Guerre mondiale.

En octobre 2015, il improvise en direct pendant six heures sur les images de la nouvelle version restaurée des Misérables d’Henri Fescourt (d’aprèsVictor Hugo) au Théâtre du Châtelet, performance réitérée l’année d’après au festival Musica de Strasbourg et en juillet 2018 au Festival international du Film de Jérusalem.

Pour la Cinémathèque française, il signe en 2016 les musiques de La Charrette fantôme de Victor Sjöström et de La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer et il met en musique L’Argent de Marcel L’Herbier (d’après Emile Zola) à Hanovre et à Hambourg.

Pour le chœur Spirito, il crée en 2017 un Requiem imaginaire en anglais, allemand, latin, slavon et araméen.

Jean-François Zygel a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano au Conservatoire de Paris, engageant de nombreux partenariats avec des institutions comme le Forum des Images, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française.

Il est également connu du grand public pour ses interventions à la télévision (Les Clefs de l’orchestre, La Boîte à musique, Zygel Académie) et à la radio (La Preuve par Z, France Inter), où il défend avec malice et passion son art de prédilection.

Son dernier album, L’Alchimiste, vient de paraître chez Sony.

A propos du chef d’orchestre Maxime Tortelier

Maxime TortelierLe talent du chef d’orchestre Maxime Tortelier, lauréat 2013/2014 de la Fondation Leverhulme, s’exprime sur la scène musicale internationale depuis qu’il s’est fait remarquer comme jeune chef associé de l’Orchestre Symphonique de Bournemouth. À la tête de cette formation, il s’est attiré les éloges d’une critique saluant volontiers son « charisme », sa « verve » et son « enthousiasme ».

Depuis, Maxime Tortelier est l’invité d’autres orchestres britanniques de premier plan : l’Orchestre d’Ulster, l’Orchestre Philharmonique de la BBC qui le réinvite aussitôt dans le cadre du festival des Proms de la BBC et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool. Londonien d’adoption, il réside néanmoins à Paris où l’Orchestre National de France l’invite à plusieurs reprises.Ailleurs en France, il dirige les orchestres de Bretagne, de Normandie et de Nouvelle Aquitaine (OCNA). Les opéras de Montpellier, Toulon et Saint-Etienne l’accueillent également pour des concerts symphoniques. Au-delà de cette implantation franco- britannique, il fait également ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Melbourne, ainsi que les Orchestres Philharmoniques de Luxembourg et de Monte-Carlo.

Toujours prêt à partager son enthousiasme avec les publics et les musiciens de demain, Maxime Tortelier mène de nombreuses activités avec les jeunes : outre ses multiples concerts jeunes publics,il est en résidence, deux étés de suite,avec le SouthWestYouth Orchestra et, plus récemment, avec le National Youth Orchestra of Scotland. Il fait également des débuts remarqués avec les jeunes professionnels du Southbank Sinfonia de Londres qui le réinvite dans la foulée, ainsi qu’avec le Sinfonietta de Lausanne. En France, il rejoint l’aventure Démos, vaste projet d’éducation musicale, en prenant la tête de l’Orchestre Démos – Lyon Métropole, en partenariat avec l’Orchestre National de Lyon qui l’invite à diriger pour la fête de la musique.

Ses débuts à la baguette remontent à 2009 avec l’Orchestre du Festival de Sofia, à l’Accademia Chigiana de Sienne où il étudie avec Gianluigi Gelmetti. Il est alors dans la classe de direction d’orchestre de Colin Metters à la Royal Academy of Music de Londres, où il reçoit également l’enseignement de chefs invités tels que David Zinman ou Leif Segerstam. Son Master à la Royal Academy a reçu le soutien de la Fondation Gordon. En 2012, il est demi-finaliste du concours Donatella Flick, et nommé « meilleur participant » à l’issue d’une masterclass avec le Baltimore Symphony Orchestra et Marin Alsop.

Issu d’une lignée de musiciens, Maxime Tortelier étudie le piano dès l’âge de cinq ans. Avant de se consacrer à la direction d’orchestre, il fait des études littéraires, entre à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, enseigne le français à l’université de Harvard et obtient l’agrégation d’Anglais. Il est également titulaire d’un Master de musicologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de plusieurs prix d’écriture au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.



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