mardi 30 juin 2015

Ouverture d'une enquête suite à une agression violente contre un citoyen sur la voie publique à Fès
Le parquet général près le tribunal de première instance de Fès a ordonné l'ouverture d'une enquête sur une agression violente contre un citoyen, tôt mardi, par un groupe de personnes sur la voie publique.

"Suite à l'agression violente d'un citoyen tôt mardi par un groupe de personnes sur la voie publique, le parquet général a ordonné l'ouverture d'une enquête en vue d'identifier toute personne dont l'implication a été avérée dans cette affaire, de la présenter devant l...



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 Rabat et Bruxelles Capitale renforcent leur partenariat déjà riche de nombreux projets, notamment dans les domaines de la santé, l’environnement et la cartographie. Guy Vanhengel, ministre des Finances, du Budget et des Relations extérieures de la région de Bruxelles Capitale, en tête d’une importante délégation, a effectué dernièrement une visite à Rabat pour consolider ce partenariat et l’étendre à un autre domaine d’aspect humanitaire, celui du soutien des handicapés. Ainsi, un arrangement particulier a été signé entre les deux régions et le Centre national Mohammed VI des handicapés situé à Sala Al Jadida. Cet arrangement a pour objectif le renforcement la coopération et le développement des actions et projets en matière d’inclusion des personnes handicapées. Cela avec un objectif  de renforcer l’autonomie de ces derniers dans les différents domaines de leur vie quotidienne. «Ce partenariat sera d’une grande utilité pour notre établissement pour le renforcement de ses capacités qui sont mises à la disposition des associations actives dans le domaine», indique Dr Khalid Benhassan, directeur du Centre national Mohammed VI des handicapés. Pour ce dernier, ce partenariat va également permettre de mobiliser l’expertise et les bonnes pratiques internationales, notamment celles belges en faveur du projet de création d’un centre d’insertion et d’aide pour le travail pour les handicapés mentaux, qui sera implanté cette année à Sala Al Jadida. Benhassan profite de l’occasion pour rappeler que son centre assure une prise en charge des handicapés en leur offrant des prestations multidisciplinaires, globales et intégrées (éducation, formation professionnelle, sport, soins médico-sociaux). Le nombre de bénéficiaires des prestations du centre dépasse 600 personnes par jour au centre de Salé et entre 150 et 200 bénéficiaires quotidiennement   au niveau des autres sections régionales. (Safi, Oujda, Marrakech et Fès). La visite de la délégation de Bruxelles Capitale a été également marquée par l’inauguration d’un projet réalisé avec sa collaboration. Il s’agit du Centre éducatif environnemental aménagé au niveau du siège de la région de Rabat. Parmi les objectifs de ce centre, figure la sensibilisation du public particulièrement les jeunes sur l’importance du tri des déchets. Dans ce centre, on trouve également des informations et des statistiques sur le secteur des déchets dans la région de Rabat.
De notre correspondant,
Noureddine EL AISSI   
 



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Hier lundi, les marchés financiers étaient déstabilisés par les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro et la perspective d’un référendum prévu le 5 juillet. La Bourse d’Athènes restera fermée jusqu’au 7 juillet.
C’est le dernier ultimatum! Le plan d’aide va s’achever lei 30 juin. Athènes ne devrait pas être en mesure de rembourser une échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI le même jour. Ce qui augmente la perspective du défaut de paiement.
Dans la foulée, les banques seront fermées jusqu’au 6 juillet et le contrôle des capitaux a été instauré. De cette manière, le gouvernement d’Alexis Tsipras protège son secteur financier, surtout que les distributeurs de billets sont pratiquement à sec. Le contrôle des capitaux a déjà été expérimenté à Chypre qui négociait en 2013 un plan de sauvetage européen.
Autre mesure, les retraits aux guichets automatiques seront limités à 60 euros par jour. Les touristes séjournant en Grèce et toute personne possédant une carte de crédit d’un pays étranger ne sont pas concernés par cette restriction. Le gouvernement assure que les dépôts dans les banques grecques sont garantis, tout comme le versement des salaires et des retraites.  De même, les transports en commun seront gratuits jusqu’à la réouverture des banques. Cette décision répond sans doute à l’afflux sur les stations essence. Considérée comme une bouée de sauvetage, la Banque centrale européenne a donné un répit à la Grèce en maintenant le plafond de fourniture de liquidités d’urgence aux banques grecques (dit aussi prêts ELA).
De leur côté, les responsables européens se veulent rassurants. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé qu’il a encore des marges pour les négociations. Pour faire face à de pareille situation, la zone euro a mis en place de nombreux pare-feux et assaini les banques depuis la crise de la dette de 2010-2012. Sans compter les outils à disposition de la BCE notamment le programme de rachat d’actifs en cours.
Après la réunion d’un comité restreint sur la crise grecque, le président français François Hollande a parlé «d’un choix souverain des Grecs sur cette question de l’euro». Pour sa part, Christine Lagarde, la DG du FMI, a assuré que le fonds va surveiller l’évolution de la situation en Grèce et dans les pays voisins. Il se tient prêt à apporter son assistance en cas de besoin.
F. Z. T.
 



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Le processus de convergence de normes comptables avec les référentiels internationaux (IFRS) s’est pour l’instant limité aux groupes du secteur financier et aux sociétés cotées. Les comptes consolidés sont obligatoirement déclinés aux standards IFRS. Au-delà de ce périmètre, c’est avant tout un choix du management (le groupe OCP, par exemple) soucieux d’apporter aux investisseurs la meilleure lisibilité possible des comptes et une base de benchmark de performances avec les firmes appartenant au même secteur.
Il reste à mener un très grand chantier, celui du rapprochement du Code général de normalisation comptable (CGNC) avec les normes IFRS. Un processus via lequel arrive la contagion aux comptes sociaux qui, eux, sont fortement imprégnés par les contraintes de règles fiscales. Car sur bien des aspects (le traitement du leasing, par exemple), c’est tout le «logiciel» de la comptabilité générale et du traitement fiscal qui devient obsolète. La transposition d’une dose des IFRS dans les comptes individuels signifie que la substance économique d’un actif immobilisé l’emporte sur la prééminence juridique. Cela veut dire qu’une entreprise qui utilise une machine acquise via un contrat de crédit-bail peut l’inscrire au bilan, et imputer les amortissements correspondants dans ses charges d’exploitation. Chose impossible aujourd’hui car elle risque de se faire redresser par le fisc. Toute réforme dans ce sens implique des pertes immédiates de recettes d’impôt. Il va donc falloir franchir le barrage de la Direction générale des impôts. Ce n’est pas acquis.
Pour autant, le Maroc ne peut pas faire l’économie d’une mise à jour de ses normes comptables, assure le président de l’Ordre des experts-comptables, Abdellatif El Quortobi (voir aussi entretien en page 4). Les besoins des opérateurs, comme les actes économiques ont évolué. Le référentiel national gagnerait à être complété car la pertinence, l’importance de certains principes comptables ne sont pas les mêmes qu’il y a trente ans. Mais l’institution par laquelle doit venir l’impulsion de la convergence avec les standards IFRS, le Conseil national de la comptabilité (CNC) est aujourd’hui en panne.
Le rythme de production n’est pas assez soutenu faute de ressources, humaines et financières. Le CNC fonctionne sur la base du bénévolat, cela ne peut marcher, observe un de ses membres. De 3 ou 4 chantiers qu’il a entamés, le projet de normalisation comptable sectoriel relatif au secteur agricole est le plus connu.

Combien de bilans avez-vous?

Le phénomène dit «des 3 bilans -pour les actionnaires, les impôts et la banque» répandu dans les années quatre-vingt n’a pas totalement disparu, même s’il a fortement reculé. Quoiqu’elles restent méfiantes et se protègent par des garanties additionnelles, les banques utilisent de plus en plus l’information comptable et financière issue des états de synthèse pour apprécier le risque client. Elles procèdent néanmoins par une batterie de recoupements y compris au registre de commerce. Toutes les sociétés ont l’obligation de déposer leurs états de synthèse  annuellement au niveau du registre de commerce. C’est à tous de s’assurer que le jeu est unique. Pour endiguer cette pratique, il faut mettre en place rapidement la réglementation de la profession comptable, insiste le président de l’Ordre des experts-comptables. «En éliminant les faux professionnels». Et étendre l’audit au-delà du champ obligatoire actuel.

A. S.
 



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Le stress, le mal-être, la démotivation et la baisse d’efficacité dans les organisations sont souvent liés à des problématiques relationnelles. Pour contourner ces problèmes, il est conseillé d’être soi dans ses relations et de développer son assertivité. C’est dans ce sens que l’auteur Sylvie Grivel a récemment publié un ouvrage sur le sujet, intitulé «Etre soi dans ses relations, développer son assertivité en entreprise». Une démarche qui consiste à oser exprimer ce que l’on pense et ce que l’on ressent afin de prévenir les conflits et d’améliorer sa motivation et sa productivité en entreprise.
L’assertivité consiste, selon l’auteur, à savoir et à oser exprimer ses pensées et ses sentiments dans le respect de soi et de ses collègues de bureau. Une démarche qui consiste dans un premier temps à exprimer des critiques constructives, autrement dit à informer l’autre lorsqu’un comportement, une méthode de travail ou encore un mode de communication ne nous convient pas. Le salarié doit également apprendre, d’après l’ouvrage, à poser ses limites et à savoir dire non. L’employé doit par ailleurs être capable de formuler des demandes lorsqu’il ressent un besoin. Paradoxalement, l’assertivité revient aussi à savoir dire oui. En effet, l’on a parfois tendance à dire non lorsqu’un collègue sollicite notre aide pour ne pas gêner ou encore donner l’impression d’être un incompétent… Enfin, la démarche inclut également les signes de reconnaissance positifs tels que féliciter, encourager ou encore remercier ses collaborateurs. Il faut que cela soit authentique, sincère, prononcé au moment opportun et surtout pas dans l’objectif d’obtenir quelque chose en retour. Une démarche qui permet avant tout de créer des relations saines et authentiques avec ses collègues, ce qui instaure progressivement un climat de confiance et de respect au sein de son équipe de travail. L’assertivité permet ainsi d’éviter les conflits en entreprise et favorise par ailleurs la reconnaissance et la motivation dans l’organisation.
Un ouvrage prenant la forme d’un guide qui livre au lecteur, via une approche ludique, des conseils et des exercices précis afin de dépasser les blocages empêchant s’être soi-même dans une entreprise. Le livre fournit au lecteur tous les outils nécessaires pour s’entraîner au quotidien et présente une méthode pédagogique incluant des cas ou encore des grilles d’autodiagnostic. L’auteur, Sylvie Grivel, est coach et conférencière.
Karim AGOUMI
 



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Dur dur de faire du business au Maroc.

Citations

Ahlam NAZIH
 



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Alors que la Tunisie pansait encore les plaies de l’opération du Bardo de mars dernier, l’attaque terroriste à l’hôtel dans la zone touristique de Port El Kantaoui à Sousse, une des destinations les plus prisées en cette période estivale, a réduit quasiment à néant les espoirs d’un secteur rudement mis à mal.
Le bilan de l’acte meurtrier et le modus operandis, similaire à celui du musée du Bardo (un homme circulant librement arme à la main sans aucune interception), a provoqué un vent de révolte. Et les réactions ne se sont pas fait attendre. A commencer par le mouvement de retour massif des touristes présents dans la région et dans d’autres (Sousse, Hammam Sousse, Monastir,…). Quelques minutes après l’opération, alors que les sirènes des ambulances retentissaient encore, des autobus stationnaient le long de la zone, pour transporter les touristes fuyant la ville. Dans la soirée, une vingtaine d’avions atterrissaient aux aéroports de Monastir et d’Enfidha Hammamet pour rapatrier les touristes. Selon les chiffres officiels, quelque 2.000 touristes anglais et autant de nationalité belge ont quitté la Tunisie au lendemain de l’opération.
Au fil des heures, les premières réactions des TO se succédaient. Et elles étaient sans appel. Réservations annulées, reports sans frais,… Le Syndicat français des tour-opérateurs (SETO) et celui des agences de voyages (SNAV) conseillaient vivement aux professionnels du tourisme de prévoir de « nouvelles dispositions» pour les voyages à forfait vers la destination. Les TO membres du syndicat ont déclaré accepter les reports sans frais pour les départs vers le pays pour les réservations liées à la saison estivale actuelle. Pour sa part, le TO britannique Thomas Cook a annoncé qu’il offrait la possibilité à ses clients «de changer sans frais leurs réservations pour la Tunisie pour les départs prévus jusqu’au 24 juillet». Idem pour le TO allemand TUI qui proposait le même packiage. De son côté, la compagnie aérienne belge, Jetairfly,  a décidé, de concert avec des tour-opérateurs, d’annuler l’ensemble de ses vols vers la Tunisie. Un avion en plein vol le 26 juin dernier vers la Tunisie avait fait demi-tour sur ordre de la compagnie.

40.000 emplois menacés

Pour les professionnels du tourisme tunisien, c’est le choc. Le diagnostic établi souvent à demi-mots dans une confusion quasi générale fut alarmant. La saison est bel et bien compromise, particulièrement pour les hôteliers qui commençaient à peine à sortir la tête de l’eau. La Fédération tunisienne de l’hôtellerie a appelé  les Tunisiens à s’unir dans cette épreuve et à redoubler de vigilance et d’efforts pour soutenir la lutte contre le terrorisme, afin de garantir la paix et la stabilité dans le pays. Pour sa part, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) a souligné que l’opération de Sousse est «un coup dur pour le secteur qui est aujourd’hui menacé avec ses 40.000 emplois directs et indirects». Pour la FTAV, l’attentat aura des conséquences dramatiques et estime qu’il s’agit de prémices d’une crise qui s’annonce retentissante. « Il n’y pas de mots suffisamment forts pour condamner ces actes barbares ayant touché des touristes, des invités du pays, mais avant tout des êtres humains, et ce, trois mois seulement après l’acte survenu au Bardo». La FTAV affirme être aux côtés de ses partenaires tour-opérateurs dans cette situation de crise extrême et promet de répondre en toute franchise aux interrogations de ceux qui avaient programmé d’envoyer leurs clients dans les prochaines semaines.

Le secteur en chiffres

Depuis l’attaque du musée du Bardo, le tourisme a enregistré un recul de près de 26% en nombre de touristes et de 26,3% des recettes touristiques en devises. Entre le 1er janvier et fin mai, les recettes touristiques se sont établies à 966,1 millions de dinars tunisiens (4,8 milliards de DH), en recul de 15% par rapport à la même période en 2014. Les nuitées se sont établies à près de 6,3 millions, en recul de 17,6%.  Le tourisme représente 7% du PIB et 20% des recettes en devises du pays.
 



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BMCE Bank stimule le marché. Elle draine un volume de 955 millions de DH au terme de la journée du lundi. Des opérations d’aller-retour ont été enregistrées sur la bancaire. Elles ont concerné plus de 2,15 millions d’actions au prix unitaire de 220 DH. Le titre a généré à lui seul l’équivalent de 90% du volume global du marché. Elle devance de loin Attijariwafa bank et Addoha qui enregistrent respectivement des flux de 54 et 51 millions de DH. La séance s’est soldée par un volume global dépassant le milliard de DH.
A la clôture, les indices se sont placés dans le rouge. Le Masi dévisse de 0,38% à 9.538,63 points. Le baromètre des valeurs les plus liquides perd 0,31% à 7.807,09 points. Les indices Ftse suivent la même trajectoire. Le Morocco 15 lâche 0,28% à 8.325,04 points. Le Morocco All-Liquid signe une baisse de 0,23% à 7.940,30 points. Les contre-performances annuelles ont été ramenées à 0,85% pour le Masi et 0,45% pour le Madex. Dans ces conditions, la capitalisation boursière perd 2 milliards pour s’établir à 484 milliards de DH.
Du côté des variations, Fenie Brossette signe la plus forte régression du marché. Son cours plonge de 6% à 122,20 DH. Alliances s’affiche en repli de 5,99% à 75,01 DH. Brasseries du Maroc recule de 5,97% à 2.094 DH. Risma se rétracte de 5,92% à 201 DH.
A l’inverse, Axa Crédit s’apprécie de 2,93% à 351 DH. Holcim gagne 2,18% à 2.248 DH. Med Paper progresse de 1,13% à 16,18 DH. Disway  augmente de 0,89% à 219,95 DH.
A. Lo
 



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Difficile de voir dans les prochains scrutins de cet été – des chambres professionnelles puis des collectivités territoriales jusqu’à l’élection de la nouvelle Chambre des conseillers le 2 octobre – un grand renouvellement des élites. Il y aura en effet un taux significatif de sortants couplé à de nouveaux profils. Mais au-delà de cette équation, la question posée est de savoir si ce processus va ou non sensiblement rénover le recrutement de ce personnel politique en puisant en dehors des structures de sélection et de cooptation qui prévalent encore? Y aura-t-il une recomposition de la classe politique avec une forte ouverture vers des compétences particulières?
La mise en perspective historique de cette  problématique, même à grands traits, peut aider à en clarifier les termes de références actuels. Dans un premier temps, durant pratiquement les deux décennies qui ont suivi l’indépendance, ce sont surtout les notables qui ont fourni le gros des élites et partant celles qui ont été cooptés dans les élections locales et nationales.
Dans une deuxième phase, l’on note une participation d’une autre composante de notabilité liée notamment  à une bourgeoisie administrative devant son statut à ses fonctions dans l’appareil d’Etat et le secteur public. Il faut y ajouter une nouvelle bourgeoisie d’affaires enrichie par la marocanisation des années soixante-dix. L’illustration de ce phénomène est faite en 1976-1977 avec le courant dit des «indépendants» –  déjà majoritaire – lequel conduira à la création du RNI en octobre 1978. Ce déclassement des élites traditionnelles va se poursuivre depuis une quinzaine d’années avec la promotion d’un nouveau segment: celui des technocrates, parés  hâtivement à l’occasion d’un parrainage partisan.
Dans le même temps, le profil militant des élites partisanes de l’opposition historique subit lui aussi les contrecoups de cette évolution. Le principe d’une élite qui a gagné ses titres dans ses engagements et ses combats pour la démocratie prévaut encore. Du fait de ce paramètre, les structures organiques partisanes étaient dirigées par des groupes, des clans, voire des familles, s’octroyant une capacité de sélection particulière. Au sein de l’USFP, le groupe dit de Rabat-Salé paraissait bien marginaliser à cet égard celui de Casablanca ou d’autres régions.
Dans la formation istiqlalienne, c’est un cercle intérieur autour d’un noyau dur fassi qui avait en main le pouvoir de cooptation, de promotion et d’investiture électorale. Pour autant, ce mode de sélection n’allait pas tarder à marquer le pas et à montrer ses limites. Les «nouveaux notables» disposent en effet d’un capital de ressources de clientélisation bien distinct de celles offertes dans le passé limitées à des produits de grande consommation (farine, huile, sucre), à des chantiers de la promotion nationale ou à des recrutements dans les forces auxiliaires. Ils justifient d’une assise matérielle, foncière avec les terres récupérées, et immobilière ainsi que de capacités d’intervention dans les champs social et économique servies par un relationnel conforté sous l’ombrelle de l’administration. En somme, une fructification électorale des dividendes d’une économie de rente…
En termes électoraux, la prime traditionnelle accordée aux notables est davantage valorisée avec cette recomposition intervenue en une trentaine d’années dans le secteur notabiliaire. Si bien que la nature même du système partisan en a subi les conséquences. Naguère, l’on avait une bipolarité formée des partis héritiers du mouvement national et ceux dits «administratifs»  (RNI, PND, UC et même MP). Celle-ci se fondait sur une altérité entre deux projets de société ainsi que sur des politiques économiques différentes. Avec le cabinet d’alternance (1998-2002), c’est un tronc commun de réformes et de chantiers qui sert de référentiel même si la feuille de route qui les déclinent change avec les législatures. Le Maroc de ce nouveau siècle a priorisé le développement, les législatures et en même temps la consolidation de la démocratie couplée à une gouvernance plus efficiente. Si bien que le leadership traditionnel est supplanté de plus en plus par une nouvelle configuration davantage ouverte à des capacités et à des potentialités jusqu’alors hors partis. Ce qui explique que des formations comme l’USFP et le PPS aient ouvert leurs bras, à compter des élections de 2007, à des notables sans historique militant dans leurs rangs respectifs. Le makhzen a-t-il gagné dans cette mutation? Il garde encore une certaine capacité de régulation mais des lobbies de toutes sortes ont  su s’y incruster ou à tout le moins  y disposer de relais informels.  Le profil  des notables a donc changé depuis les années soixante; mais leur statut dans le processus électoral s’est maintenu – il s’est même renforcé. A la limite, ce sont eux qui, compte tenu de leur capital social arrivent à choisir leur parti et pas l’inverse. Et les citoyens dans tout cela? Ils se bornent à voter – ou  non – et à s’insérer le cas échéant dans un réseau clientéliste.

Un clientélisme vivace

La démocratie, au Maroc ou ailleurs, se déploie dans un cadre formel, institutionnalisé, mais elle est aussi mise en œuvre par des processus sociaux dont le clientélisme. Il s’agit d’une forme de relation basée pratiquement sur un échange entre un «boss»  et des clients. Les raisons en sont multiples: faible capacité des structures institutionnelles en place, besoin d’aide, voire de protection compensant les groupes primaires comme la famille ou la tribu,… Sur leur qualification et leur fonction utile de modernisation politique, les spécialistes sont partagés: pour les uns, le clientélisme conforte une intégration sociale verticale et permet ainsi de relier les périphéries au centre; pour d’autres, tel n’est pas le cas en ce sens qu’il maintient une société en l’état et qu’il légitime peu ou prou un système de domination traditionnel sinon archaïque.
En étant un simple instrument d’utilité personnelle, le clientélisme entrave l’institutionnalisation et la légitimité des partis. Pour autant, tout un courant de la science politique considère, lui, que le clientélisme est un élément permanent de l’action politique. Et de citer le fait qu’il perdure dans des pays développés (Japon, Etats-Unis) et qu’il soit au cœur d’organisations rationnelles (partis, groupes de pression, administration…) de tant d’autres pays du G8. Deux phénomènes poussent dans ce sens.
Le premier a trait à des individus et des groupes qui sont toujours prêts à s’épargner par le biais d’avantages et/ou de passe-droits la concurrence économique ou démocratique – il y a là un marché de la demande. Quant au second, il regarde la situation d’hommes politiques toujours soucieux d’assurer leur carrière et de renforcer leur position en se créant une clientèle – c’est l’offre. Un marché donc du clientélisme, vivace, structurant dans toute société politique.



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Par rapport à la journée du 25-06-2015, les prix de la tomate ont une tendance baissière allant à 36% sur le marché d’Oujda, Marrakech, Rabat et Tanger. Les prix des pommes de terre enregistrent une baisse de 4,6% à Casablanca contre une augmentation de 10% à Tanger.De même les cours des oignons secs ont enregistré une baisse de 50% à Marrakech contre une hausse de 14,3% à Rabat.Les haricots verts les courgettes et les poivrons verts ont enregistré des variations de -31,8% à +47%.Les cours des fruits ont une tendance baissière à l’exception des prix des oranges qui ont affiché une hausse de 16,7% à Marrakech contre une baisse allant à 28,6% à Fès, Casablanca, Oujda et Tanger et les prix des bananes locales qui ont enregistré une hausse de 14,29% à Fès.Les prix des viandes rouges ont marqué une légère hausse à Casablanca et Fès, ne dépassant pas 3%.Les prix des viandes blanches ont affiché des variations entre -0,5 DH/kg et +1 DH/kg.



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Le gouvernement vient de publier au dernier Bulletin officiel un nouveau décret d’application 2-15-109 relatif au Conseil de la concurrence. Le texte clarifie certaines dispositions de la loi 20-13. L’une des principales nouveautés du décret tient au fait que seul le chef du gouvernement peut saisir le Conseil de la concurrence à sa propre initiative ou à la demande d’un département ministériel. Mais il constitue un passage obligé. Outre le gouvernement, la saisine du Conseil est ouverte aux opérateurs privés.
Le décret précise également le mode de désignation des membres de l’institution. Ainsi, excepté le président du Conseil, qui est désigné par le Souverain et les magistrats, nommé par le Conseil de la magistrature, les autres membres sont nommés par les départements ministériels concernés par le champ de compétence de ces membres. La loi était déjà claire à ce niveau, mais le décret vient préciser que c’est le ministère des Affaires générales et de la Gouvernance, en sa qualité de département chargé de la Concurrence, qui est habilité à proposer la nomination par décret du commissaire du gouvernement au sein du Conseil. Celui que l’on qualifie souvent de «l’œil de Moscou» au sein du Conseil de la concurrence assiste aux séances sans voix délibérative. En revanche, il peut demander l’inscription d’une question à l’ordre du jour de ses réunions.
Le président du Conseil de la concurrence en est le premier responsable aussi bien devant les instances nationales qu’internationales. Il peut saisir toutes les juridictions au nom du Conseil. Il peut déléguer une partie de ses attributions et être suppléé par un vice-président. Le président a le pouvoir de déterminer le nombre de commissions, de fixer leur nombre et d’affecter les membres du Conseil. Chaque commission doit être composée d’au moins trois personnes, y compris le président. Elle est présidée soit par le président du conseil ou l’un des vice-présidents. Ces derniers peuvent se suppléer en cas d’absence ou d’empêchement. En cas de vacance du poste de président, c’est le plus ancien vice-président qui peut assumer l’intérim.
Le décret précise également les attributions du rapporteur général. Celui-ci doit animer et contrôler l’activité des rapporteurs. Il doit notamment veiller à ce qu’ils instruisent les affaires qui leur sont soumises et à déterminer les sanctions qui s’imposent. Le rapporteur général garde également un œil sur la qualité des notifications de griefs et des rapports élaborés par les rapporteurs. En cas de vacance du poste de rapporteur général, le président du Conseil de la concurrence charge un rapporteur général adjoint d’assurer l’intérim.  
L’ancienne loi 06-99 prévoyait déjà pour le gouvernement l’obligation de consulter le Conseil de la concurrence pour chaque projet de texte législatif ou  réglementaire ayant une incidence sur le domaine de la concurrence. Cette disposition a été réintroduite dans la loi 20-13. Ainsi, le gouvernement doit obligatoirement consulter le Conseil de la concurrence sur tout projet de texte instituant un régime nouveau ou modifiant un régime en vigueur. Le Conseil doit donner son avis sur le projet du gouvernement de soumettre l’exercice d’une profession ou l’accès à un marché à des restrictions quantitatives, d’établir un monopole ou encore d’octroyer des aides de l’Etat à des collectivités territoriales. Chaque demande de consultation doit être accompagnée par des projets de texte. Toutefois, le gouvernement n’est pas obligé de tenir en considération l’ensemble de ses recommandations. Mais il dispose d’un délai de 60 jours, après notification, d’informer le Conseil de la concurrence sur les propositions retenues et celles qu’il a rejetées. Dans ce cas précis, il doit justifier son refus.
En cas de saisine, les décisions et autres avis du Conseil peuvent être publiés sur internet dans leur intégralité et dans une version réduite si l’une des parties en fait la demande par mesure de confidentialité.

Court-circuité?

LE Conseil de la concurrence doit obligatoirement être consulté avant l’adoption de tout projet texte en rapport avec la concurrence. De source proche du dossier, l’on affirme qu’il n’a pas été associé à l’élaboration du décret 2-15-109. Par ailleurs, l’on estime que la loi relative au Conseil de la concurrence est déjà assez claire pour permettre un bon fonctionnement de l’institution. De plus, ce n’est pas ce texte qui devrait débloquer la situation de l’équipe dirigeante qui a dépassé son mondat. Or, une vingtaine de dossiers ont déjà été instruits par le Conseil et sont en attente de publication.

Hassan EL ARIF
 
 



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Bruxelles - Musulmans et représentants de différentes religions, dogmes et convictions politiques en Belgique se sont réunis, lundi à Bruxelles, autour d'un Iftar sous le signe du partage, du dialogue et du vivre-ensemble.
Bruxelles : Musulmans et non-musulmans partagent la joie de l'Iftar, la convivialité du vivre-ensemble
L'Iftar, organisé conjointement par le Conseil européen des Ouléma marocains (CEOM) et le Rassemblement des Musulmans de Belgique, a connu comme chaque année la présence de représentants de missions diplomatiques accrédités en Belgique, de parlementaires, de maires d...



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Rabat - Le squat des appartements par des subsahariens à Tanger constitue "un acte incriminé et réprimé par la loi" qui met en situation délicate la relation de cohabitation pacifique avec les citoyens marocains qui leur offrent l'hospitalité, a fait savoir le professeur universitaire et politologue, Mohamed Benhammou.
Mohamed Benhammou : Le squat des appartements par des subsahariens à Tanger,
"Cet acte illégal commis par les squatteurs de ces habitations est incriminé et réprimé par la loi. Nous sommes dans une situation où le respect des droits d'autrui et de...



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Affaire des jeunes filles arrêtées à Inzegane : Le MP condamne
Rabat - Le Mouvement Populaire (MP) a condamné "fortement" les attaques contre "les principes de la liberté individuelle, de la liberté d'autrui et les choix individuels des citoyens, conservateurs soient-ils ou libéraux". 

Dans un communiqué, le MP indique "avoir suivi avec beaucoup d'amertume l'affaire des deux jeunes filles de la ville d'Inzegane, harcelées, huées et poursuivies par les commerçants de la place en raison de port d'habits supposés porter atteinte au...



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Prix des carburants : le gasoil en baisse et l'essence super en hausse à partir du 1er juillet 2015
Rabat - Le prix du gasoil va connaître une baisse à partir du 1er juillet 2015, alors que celui de l'essence super va augmenter, a annoncé mardi le ministère chargé des Affaires générales et de la Gouvernance. 

Ainsi, le prix du Gasoil reculera de 7 centimes le litre pour s'établir à 9,03 dirhams/litre, alors que celui de l'Essence super augmentera de 2 centimes pour atteindre 11,12 dirhams/litre, a indiqué le ministère dans un communiqué sur l'homologation des pri...



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Tétouan - Le blanchiment des façades à la chaux, le nettoyage des maisons et la peinture des murs, constituent des traditions authentiques ancestrales des tétouanais pour accueillir le mois sacré de Ramadan, véhiculant des connotations sociales, humaines et environnementales, restées inchangées au fil du temps.
Le blanchiment des façades à la chaux, une tradition tétouansaise authentique au mois de Ramadan
Cette ancienne tradition n'est pas le propre des tétouanais mais également des douars avoisinants et des chefchaounais, pour lesquels les préparatifs pour le Ramadan resten...



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Rabat - Le ministère de l'Emploi et des Affaires sociales a noué des partenariats avec huit associations marocaines pour bénéficier du soutien financier au titre de l'année 2015, estimé à 1,5 million de dirhams, afin de mettre à exécution leurs projets et activités visant la sensibilisation à la lutte contre le travail des enfants.
Huit associations retenues pour bénéficier d'un soutien financier à consacrer à la sensibilisation à la lutte contre le travail des enfants
Les conventions relatives à ces partenariats ont été signées, lundi à Rabat, par le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki, et le...



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Haro sur le baudet
Il y a parfois des combinaisons sociétales fortuites qui engendrent des formules explosives qu'il faut savoir désamorcer en prenant le recul nécessaire pour les replacer dans leur contexte hors d'une zone létale où la confrontation devient inévitable.

Des sortes de générations spontanées de viralité sociale prospérant très bien sur les lacunes de l'ordre établi dont elles savent perforer le ventre mou

L'ordre établi. Ah la belle affaire…encore faut-il e...



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Londres : A la suite de l’attentat terroriste à Sousse en Tunisie, BBC pose la question, pourquoi le Maroc et la Tunisie, tout deux pays touristiques, réagissent différemment à la menace terroriste.
BBC: Le Maroc est plus efficace que ses voisins contre le terrorisme
Daech vient de frapper pour la deuxième fois en Tunisie à Sousse, après le musée du Bardo à Tunis, en y faisant comme la première fois, plusieurs dizaines de victimes étrangères.

La Tunisie apparaît plus que jamais un pays extrêmement fragile, qui intègre désormais le club nor...



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New York : Dans de nombreux pays dans le monde comme le Maroc, l'Indonésie ou la Malaisie, les femmes participent régulièrement à des concours de récitation du Coran, mais leurs récitations publiées sur supports médiatiques, demeurent inexistantes.
USA - Une E-pétition pour des récitations du Coran avec des voix féminines
Ainsi déplore la théologienne américaine, Jerusha Lamptey, professeur adjoint d’Islam à l’"Union Theological Seminary", une école de théologie à New York, fondée au 19e siècle sous l'égide de l'Église presbytérienne. &nbsp...



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Londres : Le ministère britannique des affaires étrangères a mis à jour, ses recommandations aux voyageurs et résidents britanniques à l’étranger, après l’attaque terroriste à Sousse en Tunisie dont la plupart des victimes sont des anglais.
Après l’attentat en Tunisie, l’Angleterre rassure ses citoyens: Le Maroc est en sécurité
En effet, le 'Foreign and Commonwealth Office - FCO', le ministère britannique des affaires étrangères, a indiqué dans une recommandation de voyage concernant le Maroc, que ce dernier est globalement en sécurité: un pays sûr où le risqu...



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lundi 29 juin 2015

Genève – La communauté internationale est plus que jamais excédée face au détournement des aides humanitaires destinées aux populations vulnérables retenues dans les camps de Tindouf, ont souligné des experts et représentants d'ONG à Genève.
ONG à Genève : La communauté internationale dit son exaspération face au détournement des aides à Tindouf
Lors d'une conférence-débat en marge de la 29e session du Conseil des droits d...



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Extinction d'un incendie ayant ravagé environ 4 Ha de végétation aux environs de Tanger
Tanger - Un incendie de forêt qui s'est déclaré samedi soir dans une région aux environs de Tanger, a été maîtrisé définitivement, après avoir ravagé environ 4 hectares de végétation, a indiqué dimanche le directeur provincial de la délégation du Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), Rachid Chebihi.

Le responsable a précisé que ce feu, qui s'est éclaté samedi vers 20H30 dans une zone relevant du 2ème arrondissement urbain d...



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Rabat - Un journal proche de l'armée algérienne a clairement accusé, ce dimanche, le Maroc d'avoir passé un deal avec tous les terroristes du monde pour ne pas commettre d'attentats dans le Royaume. Plus ridicule, tu meurs !
Un scribouilleur évoque un deal Maroc/Daesh: L'impudence algérienne dans tous ses états
Si c'est une supputation d'un journaleux mal inspiré, c'est grave, parce que ces hypothèses dénuées de tout fondement sont mal tombées alors que les frères tunisiens sont éplorés par le carnage de Sousse.

Suivant le raisonnement du quotidien algérien...



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Rabat - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche soir à Casablanca et à Rabat sous le slogan "Mettre une robe n'est pas un crime", en soutien à deux femmes poursuivies pour "outrage à la pudeur", après avoir été arrêtées en tenues jugées trop légères.
Maroc:
Ces deux jeunes femmes, âgées de 19 et 23 ans, ont été interpellées mi-juin à Inezgane, près d'Agadir, et leur procès est prévu le 6 juillet, selon la Fédération de la ligue des droits des femmes (LDDF) et l'Associatio...



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Tétouan - La 4ème édition du festival "Sada Al Ashar" de Tétouan, initiée par l'Association Chada Al-Fan, a été clôturée, samedi soir, avec un concert inoubliable du chanteur britannique d'origine azéri, Sami Yusuf, avec ses chansons à caractère spirituel, dédiées aux louanges à Dieu, aux éloges à son Prophète et aux valeurs universelles.
Sami Yusuf clôture en beauté le 4ème festival
Fort d'une maîtrise impressionnante sur scène, d'un charisme sans faille et d'un très beau timbre de voix, la star du chant religieux à l...



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Oujda - Ramadan, qui revêt une importance toute particulière dans la ville d'Oujda, est un mois marqué par une ambiance de piété et des traditions ancestrales perpétuées à travers le vécu quotidien des habitants de la capitale de l'Oriental.
Oujda: une ambiance de piété et des traditions ancestrales pendant le Ramadan
Les familles oujdies entament, dès la deuxième quinzaine de Chaabane, leurs préparatifs pour ce mois sacré, notamment en achetant les ingrédients nécessaires à la préparation des mets les plus consommés durant le Ramadan et en se préparant auss...



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La DGSN dément avoir publié un appel invitant les citoyens à dénoncer par téléphone des mouvements suspects ou la détention d'armes par des individus
Rabat - La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a démenti avoir publié un appel aux citoyens les invitant à dénoncer immédiatement par téléphone tout mouvement suspect ou la détention d'armes par des individus et contacter l'unité sécuritaire ou militaire la plus proche. Dans une mise au point parvenue dimanche à la MAP , la DGSN souligne "qu'une page sur le réseau social Facebook a publié un appel aux citoyens les invitant à dénoncer immédiatement par téléphone tout mouvemen...



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Casablanca est en train de tester un nouveau modèle de gouvernance. Une approche qui se décline via un mode participatif pour résoudre les problèmes que la métropole a cumulés durant des décennies. Le discours royal d’octobre 2013 a servi de catalyseur pour un travail de réflexion et de préparation mené par un think tank, mis en place par le patron de l’autorité locale, Khalid Safir. Derrière cette idée, une volonté de générer des idées nouvelles et d’associer les différents acteurs en tant que force de proposition.
Pendant plus de 6 mois, ce think tank a réfléchi sur la question suivante: «Comment enclencher et ancrer la transformation de la métropole de manière pérenne?»
Parmi les pistes déclinées, celle qui consiste à mobiliser et fédérer les parties prenantes concernées par la gouvernance territoriale. Composé de 9 groupes thématiques, le think tank a réuni des membres de tous bords: acteurs économiques, intellectuels, ONG, universitaires, médias… Ils ont planché sur les principaux défis à relever pour Casablanca: habitat et urbanisme, sécurité, mobilité, éducation, infrastructure, développement durable et économique, environnement des affaires et inclusion socio-économique. En tout, 600 participants ont pris part à plus de 150 réunions, avec la contribution des élus, partis politiques et syndicats. Les expériences internationales ont été passées en revue pour inspirer le modèle de transformation de la métropole avec la contribution de cabinets internationaux comme Mc Kinsey, Roland Berger, Valyans…
«Ce travail très structuré s’est basé aussi sur un benchmark avec des villes internationales comme Barcelone, Istanbul, Lyon, Tokyo, Singapour …», a souligné Khalid Safir, lors de l’une de ses sorties. Une métropole comme Istanbul , à titre d’exemple, est retenue comme benchmark pour sa connectivité internationale et sa mobilité nationale, Lyon pour son marketing territorial (city branding), Barcelone pour sa gouvernance concertée ou encore New York pour sa gestion moderne et innovante des projets et services.  Au fil des réunions et des workshops, les 9 groupes thématiques ont arrêté une liste de grands projets structurants, tout en faisant le point sur les financements disponibles ou programmés et les fonds à mobiliser. De même, le think tank a examiné les possibilités de réalisation dans un cadre de partenariat public-privé (PPP). L’objectif est de proposer une répartition des financements à mobiliser entre les partenaires concernés, d’arrêter les échéanciers de réalisation et établir des projets de conventions. Mission accomplie. Au terme de plusieurs mois de travail, les 9 groupes ont livré leur copie en avril 2014. Pour parer au plus urgent, un portefeuille global de projets a été identifié. En tout, 206 projets nécessitant une enveloppe budgétaire de 130 milliards de DH ont été recensés (sachant que 25% de cette somme sont déjà engagés). Bien évidemment, il s’agit d’un montant énorme pour une ville dont les recettes annuelles ne dépassent pas les 3 milliards de DH (dont le plus gros est absorbé par la masse salariale et les dépenses de fonctionnement).
Mais il fallait bien commencer avec la concrétisation d’une bonne partie des projets identifiés. Et pour entamer ce gigantesque chantier, l’Etat a mis la main à la poche. Une enveloppe de 33,6 milliards de DH est ainsi débloquée pour la réalisation du «plan de développement 2015-2020», dont les 10 conventions ont été signées devant le Souverain le 26 septembre 2014. Ce plan intégré, qui est implémenté dès cette année, se veut un «grand pas pour la transformation de Casablanca», selon les termes de Safir.
Aujourd’hui, après la phase de réflexion, il faut passer à l’action. Une bonne partie des projets structurants du plan de développement quinquennal est confiée à des sociétés de développement local (SDL). Un modèle qui fait ses preuves sous d’autres cieux. «Il ne s’agit pas de confier les prérogatives des élus à ces structures, qui sont des outils d’exécution des décisions mis au service de la ville et prévus par la charte communale », tient à préciser Safir. Une ville comme Istanbul est gérée par une trentaine de SDL, poursuit le wali. Il en est de même pour New York qui tourne avec un conseil communal qui ne dépasse pas les 50 élus (147 à Casablanca!).
Plusieurs SDL assurent aujourd’hui le suivi des chantiers en cours. La mobilité/voiries, un volet qui accapare le plus gros du budget (près de 27 milliards de DH), est gérée par Casa Transports. Le suivi des grands projets structurants est confié à Casa Aménagement et le stationnement est  géré par Casa Développement.
Trois nouvelles SDL prendront d’autres secteurs: Casa Prestation  (suivi de la gestion déléguée, abattoirs, marché de gros…), Casa Events et Animation (volets sportif et- culturel et promotion de la ville), Casa Patrimoine (réhabilitation du patrimoine). Outre les SDL, l’Observatoire des études stratégiques du Grand Casablanca, une nouvelle entité lancée en janvier dernier, sera aussi chargé du pilotage des chantiers. L’instance, formée d’acteurs du public et du privé, d’associations professionnelles et de la société civile, assurera la concrétisation de nombreuses idées et propositions émises par les différents groupes de travail dans le cadre du think tank élargi du Grand Casablanca.

Comment se déclinent les 130 milliards de DH

Sur le budget global, plus de 25,5 milliards sont déjà engagés pour des projets phares dont le Grand théâtre, le parc Sindibad, le pont à haubans de Sidi Maârouf, le projet de dépollution du littoral ou encore le super collecteur.
Le plan de développement 2015-2020 est doté d’une enveloppe de 33,6 milliards de DH. Plus de 28 milliards de DH seront engagés pour les infrastructures de distribution d’eau/électricité/assainissement dans le cadre de la convention d’harmonisation des territoires liant l’ONEE à Lydec. Le reste des projets, d’une valeur de 42,9 milliards de DH, est en quête de financement dans le cadre de PPP. Sans compter les 2,8 milliards de DH  débloqués dans le cadre du plan d’actions prioritaires en cours d’exécution.

Aziza EL AFFAS



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Le Maroc et l’Afrique du Sud figurent parmi les deux économies les plus attractives du continent. Pour Patrick Raleigh, directeur associé de la notation souveraine chez Standard & Poor’s, le Royaume, plus à l’aise avec sa dette et sa politique industrielle, gagne des galons face à une Afrique du Sud en quasi stagnation..- L’Economiste: Quels sont les leviers qui vous ont poussé à relever la notation souveraine de l’Afrique du Sud?
- Patrick Raleigh: Les notes souveraines à long terme en devises du Maroc et de l’Afrique du Sud sont égales, à «BBB-». Mais la note à long terme en monnaie locale de l’Afrique du Sud (« BBB+») est deux crans en dessus de celle du Maroc («BBB-») parce que nous estimons que celui-là a significativement plus de capacité pour se financer en sa monnaie (le rand). Ça c’est dû au fait que le rand est une monnaie flottante qui a un poids significatif dans les transactions financières globales, et le fait que l’Afrique du Sud a des marchés financiers beaucoup plus profonds et liquides que le Maroc. - La situation de la dette grecque peut-elle impacter les deux économies?
- Cela dépend du dénouement éventuel de la crise grecque, bien sûr. Mais dans un scenario où la Grèce fait défaut et sort de la zone euro (ce qui n’est pas notre scénario de base), il peut y avoir un impact négatif sur le reste de la région occidentale en termes de confiance et de croissance économique au moins dans le court terme. Ça aurait des effets négatifs à son tour sur le Maroc plus que l’Afrique du Sud, parce que le Maroc dépend plus de la zone euro pour l’investissement, le commerce, les arrivées de touristes, et les transferts des Marocains résidents à l’étranger.- Le coût du risque est en forte hausse en Afrique subsaharienne où les banques marocaines et sud-africaines sont très présentes. Quelle est votre lecture de cette situation?
- C’est vrai que les taux sur les émissions récentes par les Etats africains ont commencé à monter en comparaison avec les taux historiquement bas dont ils ont profité pendant les trois dernières années. Mais, à notre avis, ça reflète plutôt les espérances du marché international sur la normalisation de la politique monétaire aux Etats-Unis (la fin de l’assouplissement quantitatif et une hausse prévue des taux directeurs), qui rend les émissions des marchés émergents moins attractives qu’avant. Nous ne croyons pas, donc, que cela reflète en soi une montée des risques souverains en Afrique subsaharienne. Les banques marocaines et sud-africaines gèrent bien leurs risques en Afrique, qui reste une proposition rentable. C’est vrai que pour l’instant Bank Al-Maghrib commence à s’inquiéter de la vitesse de l’expansion des banques marocaines en Afrique.- Le potentiel de croissance est bien meilleur au Maroc qu’en Afrique du Sud. Que doit-il faire pour accroître les investissements directs étrangers?
- Ce n’est pas le rôle d’une agence de notation de donner des recommandations aux entités notées. Le Maroc a fait beaucoup de progrès en termes d’investissements directs étrangers, surtout dans les «métiers mondiaux» comme les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. Mais nous sommes conscients des forces et faiblesses de l’environnement des affaires marocain. Parmi les faiblesses on peut compter les difficultés du système judiciaire et les niveaux d’éducation bas de la main-d’œuvre féminine. On attend de voir si les réformes relatives aux secteurs de la justice et de l’enseignement  en cours auront un impact positif dans le moyen terme.
Propos recueillis par Aida LO
 



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Un autre coup de canif pour l’industrie touristique dans la région?  Après les attentats terroristes à Sousse, c’est le branle-bas de combat chez les opérateurs marocains. «Mais nous ne baisserons pas les bras».  Encore sous le choc de ce terrible événement, mais très solidaires avec la Tunisie, les professionnels du tourisme nationaux s’accrochent à cette devise.  A la CNT (Confédération nationale de tourisme), on veut positiver et éviter toute panique. «Il est trop tôt pour évaluer les conséquences, s’il devrait y en avoir», insiste Abdelatif Kabbaj, président de la confédération. «Ce qui est sûr, c’est que nous allons retrousser nos manches et travailler de concert avec les pouvoirs publics pour faire face à cette énième crise».  Même son de cloche auprès d’Abderrafie Zouiten, DG de l’ONMT. «La meilleure réponse à ces actes terroristes est de travailler et continuer à y croire», confie-t-il à L’Economiste.  Au-delà de cet élan de solidarité face à un acte aussi barbare, le secteur du tourisme qui fait les frais des situations géopolitiques des régions doit prendre conscience des menaces et des fragilités qui meublent nos horizons. C’est ce qui a été constaté lors des attentats de Paris et puis ceux du Bardo avec des baisses enregistrées au Maroc, en Tunisie et aussi en Turquie. Et si les deux pays du Maghreb ainsi que la Turquie ont connu des désaffections, les Iles Canaries, l’Espagne et le Portugal, eux, ont cartonné. Il a fallu un effort de communication pour rassurer les clients français qui continuent de venir au Maroc et en diversifiant  les marchés émetteurs. Pour le Maroc, ce sont les Britanniques et les Allemands qui ont sauvé la première moitié de l’année. Ils ont permis à la destination de terminer le premier semestre avec une baise de 5%. Faut-il s’attendre à un autre coup de massue pour l’Afrique du Nord déjà frappée par une baisse? Nul ne peut le savoir pour l’heure, car les conséquences de cet attentat ne seront quantifiées que dans les mois à venir. Il faudra, estime un professionnel de Marrakech, gérer les incertitudes et surtout monter la garde avec une cellule de veille permanente qui disposera de moyens et définira des objectifs ainsi qu’un véritable mode de fonctionnement.  Cela implique aussi une plus grande écoute de la part des départements de tutelle mais aussi celle des autres ministères comme l’Intérieur. «Les TO et nos partenaires étrangers ont besoin de connaître les mesures sécuritaires pour pouvoir relayer ces informations auprès de leurs clients».  Enfin, il y a lieu de renforcer les mesures sécuritaires (portiques, caméras de surveillance…) au sein des établissements hôteliers comme cela se fait ailleurs, recommande Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière. «Et croyez-le, ces mesures seront bien appréciées par les touristes».

Déjà des conséquences pour la Tunisie!

B.B.
 



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Si loin et pourtant si proches… Le Maroc et l’Afrique du Sud, deux pays aux modèles économiques différents, se disputent néanmoins les premières places en termes d’attractivité sur le continent. Selon l’agence de notation Standard and Poor’s, il existe entre ces deux économies des ressemblances et de grandes divergences qui donnent à chacune des avantages comparatifs. Certes, l’Afrique du Sud et le Maroc détiennent la même note souveraine «BBB-» de crédit à long terme en devises étrangères. Mais dans leur monnaie locale, l’Afrique du Sud (BBB+) devance de deux crans le Maroc (BBB-) témoignant d’une grande flexibilité monétaire, analysent les experts de S&P. Malgré son caractère risqué et instable, l’Afrique du Sud dépend fortement des investissements de portefeuille pour financer le déficit de sa balance courante. Ceux-ci représentent plus de 2,1% du PIB, contrairement au Maroc où leur poids ne dépasse guère les 0,2% du PIB. La recette «magique», selon l’agence de notation, dépend de deux ingrédients: la sophistication des marchés des capitaux combinée au statut international et le taux de change flottant du rand (monnaie sud-africaine). Par définition, une monnaie plus souple permet de stabiliser l’économie et d’en amortir les chocs en cas de difficultés. Le dirham qui évolue dans un régime de change indexé (60% euro, 40% dollar), ne peut se permettre ce niveau de flexibilité. Il s’appuie sur un système qui limite les capacités de Bank Al-Maghrib à mener une politique monétaire indépendante, mais qui permet de maintenir un niveau d’inflation bien plus faible que l’Afrique du Sud. Même si la libéralisation progressive du régime fait partie des plans de la Banque centrale, S&P ne se fait pourtant aucune illusion sur le projet. «Nous pensons que les changements s’effectueront lentement et que la stabilité des prix restera la priorité de la banque centrale», soulignent les experts.
S&P rappelle, par ailleurs, la similitude des déficits du compte courant, les besoins de financement externes et les charges de la dette, tout en indiquant que le Maroc gagne des points dans la gestion de son endettement.  Bien que leurs dettes publiques et extérieures correspondent à une part comparable de leur PIB (entre 45% et 48%), le Maroc pourrait réduire ses déficits plus rapidement. L’agence américaine s’attend, dans ce sens, à ce que les deux pays continuent à traîner des déficits budgétaires durant les quatre prochaines années au moins.
L’agence d’évaluation précise aussi que la profondeur du marché des capitaux de l’Afrique du Sud représente un atout considérable pour la liquidité du marché. La capitalisation globale de la Bourse de Johannesburg est 17 fois plus élevée que la place casablancaise. Le montant des échanges est pratiquement dans le même ordre de grandeur. Bien qu’absent des instances continentales telles que l’Union africaine, le Maroc ambitionne d’ouvrir les portes de l’Afrique francophone aux investisseurs étrangers. Ses entreprises ont activement investi la zone UEMOA depuis quinze ans. Le Royaume tente de mettre en avant sa future place financière régionale, Casablanca Finance City, qui devrait remplir le rôle d’instrument de la convergence financière en Afrique de l’Ouest.
Sur le plan macroéconomique, le contraste est toujours aussi insolite. Si l’Afrique du Sud dispose d’un niveau de revenu deux fois plus élevé que celui du Maroc, le taux de croissance de ce dernier est nettement plus important. Une situation qui, selon l’agence de notation, renvoie au succès des nouvelles industries marocaines, favorisées par la politique industrielle du gouvernement et qui attirent davantage d’investissements privés. Alors que la production manufacturière de l’Afrique du Sud stagne depuis plusieurs années, le Maroc marque un bond sur plusieurs domaines, notamment l’automobile et l’aéronautique. «Depuis l’arrivée de Renault à Tanger, le Maroc, jusqu’alors insignifiant dans ce secteur, est devenu, en deux ans, le deuxième plus gros constructeur du continent, juste après l’Afrique du Sud», précise l’agence. Mais l’Afrique du Sud dispose pour cela d’atouts historiques conséquents: des infrastructures de qualité, de grands groupes industriels et surtout, le fait d’être devenu le «S» au sein des BRICS.

Les résultats de l’INDH

Malgré la robustesse du milieu des affaires à l’autre extrémité du continent, le Royaume s’en sortirait mieux en termes d’égalité sociale et de lutte contre la pauvreté. Les inégalités paraissent plus marquées en Afrique du Sud, avec un taux de chômage notamment qui atteint 24% contre 10% au Maroc. Aussi, pour S&P, les conditions de vie semblent meilleures au nord du continent malgré la bonne position de la partie sud dans l’ensemble des indicateurs de gouvernance. Le Maroc combat mieux la pauvreté que l’Afrique du Sud, où la pauvreté est plus accentuée en exacerbant la criminalité et les tensions politiques.

A. Lo
 



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C’est encore un projet, mais il est bien avancé: avec le concours de l’ambassade de France, le musée Mohammed VI d’Art contemporain de Rabat recevra des sculptures d’Alberto Giacometti, en avril 2016. Ce sera un événement exceptionnel, réalisé avec le soutien de l’ambassade de France, comme l’avait été le déplacement de l’exposition impressionniste, il y a une trentaine d’années. A cette époque, il n’y avait que les petites salles de Bab Rouah pour les exposer. Aujourd’hui, il y a le grand musée M6.  On ne sait pas quelles œuvres seront choisies pour être montrées au Maroc.
Le nouveau musée recevra, à l’automne, une exposition de César Baldaccini, que l’on connaît sous le nom de César tout court. Ceux qui sont allés sur le parvis de La Défense à Paris ont vu le Pouce, une sculpture monumentale juste en face de l’école ESSEC, représentant… un pouce! C’est aussi lui qui a créé le César, le célèbre trophée qui porte son non, les Césars.
Le sculpteur est aussi celui qui inventa les compressions et les expansions. Mehdi Qotbi, président de la fondation du MM6, ne cache pas sa joie de ce «joli coup», mais n’a pas dit quelles œuvres seraient apportées.
N. S.



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De victimes, les deux jeunes filles d’Inezgane se sont retrouvées accusées d’ «atteinte aux mœurs». L’avocat chargé de leur défense donne sa version.- L’Economiste: Comment une simple ballade dans un souk hebdomadaire peut se transformer en une «affaire de mœurs»?
- Houcine Bekkar Sbai: Normalement, tout citoyen marocain a le droit de se déplacer d’un endroit à un autre sans aucune difficulté… Dans l’affaire qui nous intéresse, les deux jeunes filles ont pris le départ du quartier Al Qods à Agadir en direction d’Inezgane. Et personne ne les a interpellées sur leur façon de s’habiller, ni dans leur quartier, ni durant le reste du parcours. Il a fallu qu’elles arrivent dans le souk d’Inezgane pour être victimes de harcèlement sexuel. Devant leur refus d’adhérer, une horde déchaînée les a encerclées et s’est mise à crier à l’attentat à la pudeur. Les deux jeunes femmes se sont donc réfugiées dans la boutique d’un commerçant en attendant l’arrivée de la police, censée les délivrer de la foule. Or, quelle ne fût leur surprise quand elles se sont vues contraintes de passer la nuit au commissariat, sur ordre du procureur du Roi!
De victimes, elles se retrouvent accusées d’«atteinte aux mœurs», alors qu’elles n’ont aucun antécédent judiciaire et ne présentent aucun danger pour l’ordre public.- Comment expliquez-vous la rapidité avec laquelle cette affaire a été traitée sachant qu’aucun des agresseurs n’a été interpellé?
- Le problème est que cette affaire a été mal gérée dès le départ étant donné que l’enquête préliminaire n’a pas été bien fondée. L’officier de police devait entendre les deux jeunes filles de même que les marchands ambulants impliqués. L’objectif étant d’éclaircir l’affaire pour savoir si le fond du problème est vraiment la tenue vestimentaire ou bien un besoin inassouvi de la part de ces hommes. Or, rien de cela n’a été fait car le PV de police n’a pas respecté la procédure et le procureur du Roi a ordonné la garde à vue en se basant sur l’article 483 du code pénal marocain.-  Quid de cet article, à l’origine de cette poursuite judiciaire?
- Cet article date des années 60, sachant qu’à cette époque, les femmes étaient libres de mettre des jupes. Il est applicable jusqu’à aujourd’hui, toutefois, il ne décrit pas avec précision le code vestimentaire interdit par la loi. Qu’est-ce qu’on entend par «atteinte» et par «nudité»? C’est le flou total, c’est pourquoi cet article constitue un danger pour les libertés individuelles et impose des restrictions  sur l’espace public. Il donne ainsi la légitimité à chaque personne de faire la loi à la place de la justice. C’est pourquoi il devrait être radicalement repris d’autant plus que nous sommes en pleine révision des dispositions du code pénal marocain. La société marocaine a connu un développement et réalisé des acquis concernant la Constitution, les droits de l’homme, le droit à la différence et le droit à la liberté personnelle. Nous devons continuer cette marche en avant en gardant à l’esprit que la femme est l’égale de l’homme.- L’affaire d’Inezgane et celle de la pancarte «No bikinis» ont déjà fait plusieurs fois le tour du monde… Quel message le reste du monde va retenir quant à la situation des libertés individuelles au Maroc?
- Ces incidents ne doivent pas faire oublier que le Maroc a choisi le chemin de la démocratie et du développement. Il a aussi choisi de défendre les libertés personnelles et les droits de l’homme. Il a été le seul pays islamique et arabe à accueillir le 2e forum international des droits de l’homme et a signé des conventions internationales pour le respect des libertés individuelles et collectives. C’est un pays musulman oui, mais qui prône un islam tolérant. C’est ça le message que le reste du monde doit retenir, car le Maroc a choisi l’ouverture sur le monde et sur la démocratie.
Propos recueillis par Fatiha NAKHLI
 



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- L’Economiste: Quels sont les risques auxquels est exposé le système bancaire marocain?
- Masood Ahmed: Le secteur financier marocain, qui est devenu plus grand et plus complexe au cours de la dernière décennie, est solide. Les banques marocaines sont bien capitalisées et rentables et leur financement est stable. Les créances en souffrance ont augmenté avec le ralentissement économique, mais restent suffisamment provisionnées, même si l’impact du ralentissement de certains secteurs, tels que la construction et la promotion immobilière, doit être suivi de près. Les autorités ont relevé le ratio minimum de fonds propres à 12% et ont introduit une nouvelle loi bancaire qui met davantage l’accent sur les risques des groupes bancaires et sur la stabilité du système financier. Les banques ont étendu leurs opérations à l’international, bénéficiant de leur résilience pendant la crise financière mondiale et de la position privilégiée du Maroc au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du monde arabe.
Cette expansion vers l’Afrique subsaharienne offre des opportunités mais pose également des défis de supervision et ouvre de nouveaux canaux de la transmission de risques potentiels entre les pays concernés. Les autorités marocaines sont conscientes de ces défis. Elles déploient des efforts continus pour renforcer la qualité de la supervision bancaire, qui est déjà de haut niveau, ainsi que pour améliorer les mécanismes de résolution des crises et renforcer la coopération avec les autorités des pays hôtes.- Le dirham vous semble toujours surévalué après la récente révision du panier de sa cotation?
- Les récents progrès réalisés par le Maroc en matière d’assainissement des finances publiques, de performance des secteurs d’exportation émergents, et la stabilisation graduelle de l’environnement  économique international ont contribué à améliorer la situation extérieure du pays ces deux dernières années. Le déficit du compte courant extérieur s’est réduit et les réserves de changes se sont améliorées et sont, aujourd’hui, plus confortables. Au regard de ces développements, la dernière évaluation effectuée par nos services en février dernier indique que le dirham est en ligne avec les fondamentaux de l’économie. En d’autres termes, il n’apparaît ni surévalué, ni sous-évalué. La récente révision du panier de sa cotation ne modifie pas sa valeur et ne remet donc pas en cause cette évaluation.- Quels sont les prérequis avant d’aller vers la convertibilité totale? L’adoption d’un régime de change flottant est pour l’instant rejetée par le gouvernement.
- Bien que l’arrimage de la monnaie ait fourni à l’économie marocaine un ancrage nominal utile par le passé, un régime de change plus flexible favoriserait davantage la diversification en cours des flux commerciaux et financiers. Elle contribuerait par ailleurs à renforcer la résistance de l’économie aux chocs extérieurs. Un tel passage requiert des finances publiques saines et maîtrisées et une coordination avec les autres volets de la politique économique, en particulier la politique monétaire.
Sur le plan opérationnel, il faut notamment un marché de change suffisamment développé et liquide, des systèmes adaptés pour évaluer et gérer le risque de change, et un nouveau point d’ancrage nominal de la politique monétaire. Les autorités marocaines ont signalé leur intention de passer progressivement à un taux de change plus flexible, tout en adaptant le cadre de politique monétaire vers un système tel que le ciblage d’inflation. Le FMI appuie la préparation de cette transition en fournissant de l’assistance technique concernant les options possibles et certains aspects opérationnels, y compris la préparation d’un nouveau régime monétaire.

Profil

Masood Ahmed est directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI depuis novembre 2008. Avant, il était directeur du département des Relations extérieures du FMI, et il a occupé entre 2003 et 2006 la fonction de directeur général de l’Unité politique et du développement international au sein du département du Développement international du gouvernement du Royaume-Uni. Il avait auparavant travaillé au FMI et à la Banque mondiale dans divers domaines liés à la politique économique internationale et les perspectives économiques mondiales. Il a obtenu son diplôme d’études supérieures en économie de la London School of Economics.

Propos recueillis par
Fatim-Zahra TOHRY
 



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• La loi organique des Finances au BO
Très attendue depuis quelques années, la loi organique des Finances vient d’être publiée au dernier Bulletin officiel, après avoir passé toutes les étapes du processus d’approbation. Ce texte a initié une refonte de l’architecture institutionnelle en matière de préparation des projets de budget, notamment avec une implication préalable du Parlement, en plus de l’introduction de nouvelles mesures pour favoriser le respect des équilibres macroéconomiques. M.A.M.• Conseil de la concurrence: Le décret d’application entre en vigueur
Le décret d’application de la loi sur le Conseil de la concurrence, adoptée en juin 2014, vient d’être publié au Bulletin officiel et ses dispositions devront ainsi entrer en vigueur. Ce texte fixe notamment les modalités de nomination des membres du Conseil. Par exemple, les membres autres que le président et les magistrats sont nommés par les ministères concernés par chaque domaine de compétence. Le commissaire du gouvernement auprès du Conseil est nommé, quant à lui, par le ministre des Affaires générales. Ce décret définit également l’organisation du travail au sein de cet organisme en plus des modalités de fonctionnement de ses instances. M.A.M.• AWB opte pour la solution HPS
Attijariwafa bank s’allie avec HPS pour le développement et l’accompagnement dans la mise en œuvre d’une nouvelle plateforme monétique multi-banques industrielle. Celle-ci devra être conforme aux standards du marché et répondre aux exigences réglementaires et aux spécificités locales des 11 filiales du groupe basées au Cameroun, Sénégal, Côte d’Ivoire, Congo, Gabon, Mali, Mauritanie, Togo, Niger et Burkina Faso. A travers cette plateforme, AWB compte élargir le catalogue des produits et services, réduire le time to market, améliorer la qualité de service, optimiser les coûts et améliorer la rentabilité. M.A.B.• Dari Couspate à accumuler en Bourse
Sogecapital Bourse est positive sur Dari Couspate. La société de Bourse préconise d’accumuler l’action dans son portefeuille. Pour elle, le titre qui est valorisé à l’heure actuelle à 1.110 DH laisse apparaître un important potentiel haussier par rapport à un objectif de cours de 1.252 DH unitaire. Ce potentiel est conforté par une performance de 29,52% réalisée sur les 12 derniers mois. A.Il• Cluster solaire: Bientôt un incubateur
La Moroccan agency for solar energy (Masen) lance cette semaine le premier incubateur au Maroc de projets d’innovation et de recherche dans le secteur de l’énergie solaire. Cette plateforme sera l’une des concrétisations majeures du cluster solaire. Lancé en janvier 2014, ce cluster regroupe acteurs privés et organismes institutionnels. S.F.• Du gaz au nord de Kénitra
«Du gaz d’un gisement modeste», c’est le résultat des travaux de forage du puits LAM-1, situé sur les permis de recherche «Lalla Mimouna» au nord de Kénitra. Une information confirmée par l’Onhym et son partenaire la société Circle Oil.  LAM-1 est le premier puits foré par la compagnie sur les permis Lalla Mimouna, octroyés en 2010. Il a démarré le 9 mai 2015. Le puits a atteint la profondeur totale de 1.541 m le 26 mai dernier.  S.F.• L’ONEE fait l’inventaire de ses immobilisations
L’Office compte s’offrir les services d’un cabinet de consulting pour l’inventaire des immobilisations de sa branche électricité. L’appel à manifestation d’intérêt est déjà en ligne. Le projet est financé par la Commission européenne et d’autres bailleurs bilatéraux telle l’Agence française de développement (AFD). S.F.• FRS Maroc certifie ses cargos
Les cargos Tanger Express et Maroc Express de FRS obtiennent la certification de qualité ISO 9001. Celle-ci intervient après l’obtention de la certification pour les systèmes de gestion de la sécurité par l’IGS et pour les systèmes de protection des navires par l’ISPS. Cette nouvelle certification vient se substituer à la troisième version de la norme ISO 9001version 2000. «Elle détermine les exigences nécessaires pour un système de management de qualité centré sur l’efficacité et l’engagement en vue de satisfaire les demandes et exigences des clients». M.A.B.

• Spécial «Echec»

Pour réussir, il est parfois nécessaire de se «casser la figure». L’échec fait partie intégrante du parcours des entrepreneurs. Si, dans certaines cultures, il est considéré comme une source d’apprentissage, au Maroc, il demeure mal perçu. Pour tordre le cou aux idées reçues, des businessmen, parmi les plus brillants, ont accepté de confier leurs déboires et d’en partager les enseignements. Retrouver les témoignages exclusifs d’hommes d’affaires comme Moulay Hafid Elalamy, Adil Douiri ou encore Samir Benmakhlouf dans le cahier Compétences & RH de ce mardi 30 juin. A.NA

• Le Carrefour Africain séduit la communauté subsaharienne
 Grande affluence samedi dernier à Casablanca pour la toute première édition du Carrefour Africain pour le recrutement en Afrique, organisée par le cabinet Lycom. Environ 2.200 visiteurs y ont été reçus, dont une majorité de Subsahariens (près de 85%). Une quinzaine de groupes opérant dans plus de trente pays du continent, dont Attijariwafa bank, Banque Populaire, Vinci, Royal Air Maroc ou encore Addoha, ont participé à ce salon à la recherche de talents. Selon un sondage effectué par le cabinet, Attijariwafa bank a été plébiscitée à la tête des entreprises les plus attrayantes pour les demandeurs d’emploi. Un trophée lui a été discerné lors de la clôture de l’évènement. A.Na• Asmaa Azzouzi officiellement à la tête de l’Afem
L’unique candidate pour la présidence du patronat féminin, Asmaa Morine Azzouzi, a été élue jeudi dernier avec 91% des voix, pour un mandat de trois ans. Azzouzi est la cinquième présidente de l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (Afem) depuis sa création en 2000. A.Na  • Enseignement supérieur privé: Les élus s’impatientent
Les élus de l’enseignement supérieur privé et la Fédération des établissements de l’enseignement supérieur privé n’en peuvent plus d’attendre. Ils s’apprêtent à demander des audiences à la fois au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, au président du Conseil supérieur de l’éducation, Omar Azziman, et au ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi. Les opérateurs souhaitent des consultations urgentes autour des recommandations du Conseil, ainsi que du cahier des charges pour la reconnaissance des établissements privés. Ils suggèrent aussi la mise en place de mécanismes pour faciliter le dialogue. A.Na• Harry Connick Jr. en escapade à Fès
Harry Connick Jr. était en visite le week-end dernier à Fès. Agé de 48 ans, la méga-star américaine, acteur, producteur, pianiste, chanteur et compositeur, a choisi le Palais Faraj pour son séjour dans la capitale culturelle. Séjour de trois nuits (de jeudi à dimanche), en famille, et sous haute surveillance. L’hôte de marque s’est rendu en médina et a fêté l’anniversaire de sa fille vendredi dernier. Appelé aussi le «Jazzman blanc», Connick Jr. avait participé au festival Mawazine en 2010. Il prouve une grande admiration pour le Maroc, puisque ses parents y ont vécu une partie de leur vie et y gardent de beaux souvenirs. Y.S.A.



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Un vendredi sanguinaire en Tunisie, au Koweït et en France. Les attaques terroristes qui ont touché les trois pays ont confirmé l’ampleur de la menace que représente Daesh et ses cellules tentaculaires. Cette organisation terroriste a montré sa capacité à frapper dans différents endroits dans le monde, répandant le sang et semant la terreur au nom de sa conception moyenâgeuse de la religion. Une situation qui rappelle également les risques que court le Maroc, vu le nombre important de Marocains ayant rejoint les rangs de l’Etat islamique (EI), comme l’avait indiqué le ministre de l’Intérieur. C’est dans ce cadre que s’inscrit la décision de relever le niveau d’alerte depuis plusieurs mois déjà, ainsi que du déploiement des brigades Hadar à proximité des endroits sensibles, prêtes à agir à n’importe quel moment. Aujourd’hui, l’heure est grave pour un pays comme la Tunisie touché par ce phénomène pour la 2e fois en un an. Certains observateurs, y compris des dirigeants tunisiens, ont pointé des failles dans le dispositif sécuritaire. Au Maroc, la menace est prise au sérieux depuis plusieurs mois. Cela s’est traduit par la mobilisation de moyens humains et logistiques pour assurer des actions en amont, qui ont permis d’avorter plusieurs projets terroristes. En témoigne le nombre de cellules démantelées par les services sécuritaires depuis 2008. Mieux, Rabat a installé en mars dernier le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), dont la première opération s’était soldée par l’arrestation des membres d’une cellule qui agissaient dans plusieurs villes. Un groupuscule qui visait des cibles politiques, militaires et civiles, et disposait d’armes à feu et d’une grande quantité de munitions. Depuis, le BCIJ a multiplié les coups de filet contre ce genre de petits groupes faisant allégeance à Daesh et qui prévoyaient de perpétrer des attentats au Maroc ou bien se chargeaient de l’embrigadement des jeunes et de leur transfert vers les zones de combat en Irak et en Syrie. Ce nouveau bureau est une réponse adéquate aux défis que posent les nouvelles menaces non traditionnelles, de l’avis de plusieurs observateurs. Surtout que la menace terroriste est devenue plus diffuse. La grande force de Daesh dans les différents pays réside dans sa réserve en «loups solitaires», qui lui ont prêté allégeance et qui sont prêts à agir seuls, en son nom. Ce sont des personnes endoctrinées sur le Net, et qui n’hésitent pas à franchir le pas, après avoir acquis les modes opératoires sur des forums de discussions. D’ailleurs, Daesh et ses combattants montrent un grand intérêt pour Internet et les réseaux sociaux qu’ils utilisent en tant que moyen de recrutement, mais aussi de propagande. Après l’attentat contre des touristes à Sousse en Tunisie, certains membres de cette organisation n’ont pas caché leur satisfaction, tout en adressant des menaces directes au Maroc sur Twitter. Et cela a été largement relayé même sur Facebook.
M.A.M.  
 



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L’Oriental a choisi un outil innovant pour consolider la gestion de ses programmes de développement: le coaching territorial. Une approche calquée sur le management de l’entreprise pour dynamiser l’attractivité territoriale et instaurer la dynamique des groupes.
Ce nouvel outil est destiné dans un premier temps à des personnes ressources, indépendantes des entités auxquelles elles s’adressent. Par la suite, c’est l’ensemble des acteurs de développement communal qui sont ciblés: les élus, les responsables administratifs et les acteurs associatifs sont appelés à renforcer leur dialogue dans le cadre des projets initiés par la collectivité locale.
En amont, l’Oriental a lancé le marché du coaching territorial et contribue ainsi à la création d’emplois pour les bénéficiaires d’une formation diplômante qui dure deux ans.
Des dossiers ont été déposés auprès des fédérations internationales de coaching en France et en Suisse pour présenter l’expérience marocaine dans ce domaine. «Les premiers retours de ces fédérations sont positifs. Ils ont constaté qu’il y a une collectivité régionale marocaine qui assure des formations auxquelles aucune autre collectivité n’avait pensé auparavant», précise-t-on auprès du Conseil régional de l’Oriental (CRO), initiateur de ces formations. «L’élu communal est le responsable de l’avancement ou de l’absence de développement dans son territoire. Il ne peut réussir en excluant ceux qui ne pensent pas comme lui. Et c’est là qu’intervient le coach territorial pour dissiper les malentendus et proposer de nouvelles pistes d’entente», explique Gautier Brygo, directeur de ce programme de coaching territorial.
Les projets de développement local souffrent d’inadaptabilité des programmes qui ne riment pas avec les attentes des populations cibles. «Réaliser un très beau centre culturel dans un quartier qui a besoin d’un centre de santé, sportif ou d’espaces de jeux pour enfants est une aberration», explique un bénéficiaire de cette formation.
Au total 16 villes et communes de la région ont signé des conventions pour être coachées. 21 bénéficiaires ont été sélectionnés après une première année de formation basique. Ils entameront dans quelques jours la 2e phase de leur formation diplômante. Les évaluations se feront sur le nombre d’heures passées à pratiquer le coaching sur des sites de la région.
Pour atteindre ce but, le CRO a fait appel à une organisation internationale «Cités et gouvernement locaux unis d’Afrique» et s’est engagé avec 4 partenaires: le CRI, l‘Agence de développement social, l’Agence de l’Oriental et la wilaya.o
De notre correspondant,
Ali KHARROUBI



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Rabat - Voici les prévisions météorologiques pour la journée du mardi 30 juin 2015, établies par la Direction de la météorologie nationale:-- Rabat, 29 juin 2015 (MAP) - Voici les prévisions météorologiques pour la journée du mardi 30 juin 2015, établies par la Direction de la météorologie nationale:
Prévisions météorologiques pour la journée de mardi 30 juin 2015
- Temps toujours chaud sur l'intérieur, le sud-est et l'intérieur des provinces sud.

- Nuages bas nocturnes et matinaux près des côtes nord et centre avec de...



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La petite histoire de 9 consultations architecturales inédites (2)
La terrasse du café bat son plein. L’heure est à la détente après une journée de travail. De petites discussions jaillissent ci et là, n’épargnant ni le Réal, ni Chabat, encore moins le prix de la tomate. Le tout sur fond d’une ambiance fleurant bon le thé et le café.

Autour d’une table un peu excentrée, une discussion un peu spéciale, portant sur un cas un peu spécial : 9 consultations architecturales, 51 dossiers, entre l’ouverture des plis et la validation des résultats:...



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Dans le cadre des activités culturelles et artistiques, l’Institut Français d’Agadir (IFA) organise les « Nuits de Ramadan 2015 ».
Agadir :
L’Institut Français d’Agadir participe à l’animation culturelle et artistique de la ville d’Agadir par l’organisation des « Nuits de Ramadan 2015 ». Le programme de cette année comprend trois concerts portant sur des volets culturel et musical variés : poésie, chant et danse. La 1ère soirée programmée le 30 juin est consacrée à la musique gnaouie intitulée...



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dimanche 28 juin 2015

Rabat : ‘La fondation Mohammed VI des Oulémas africains’ vient d’être crée, cette semaine, par dahir royal.
Le Roi Mohammed VI crée une fondation qui porte son nom, pour les Oulémas africains
En effet, le Roi Mohammed VI a officialisé par dahir royal, la création d’une nouvelle instance, qui devra fédérer les oulémas africains sous son égide et pour un objectif de lutt...



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samedi 27 juin 2015

Sans grande surprise, Hamid Bentahar succède à lui-même à la présidence du Conseil régional du tourisme de Marrakech (CRT). Il a été élu à l’unanimité lors de l’assemblée générale élective du 23 juin 2015. Créées en 2002, les instances du CRT réunissent trois collèges: celui des professionnels, les élus et les institutionnels et travaillent de concert avec l’ONMT pour la promotion touristique de la ville. Pour son troisième mandat à la tête du CRT, Bentahar a du pain sur la planche d’autant plus qu’il se fixe pour objectif de placer Marrakech parmi les 20 premières destinations mondiales. «C’est un challenge qui nécessite de nouveaux moyens pour accélérer le rythme de croissance de la destination mais qui reste réalisable», estime le président du CRT. Pour Hamid Bentahar, Marrakech affiche une résilience et les résultats des 4 premiers mois sont bien moins dramatiques que ceux des destinations concurrentes. Elle a su résister à un environnement international contraignant, à la psychose créée par l’épidémie Ebola, à l’amalgame accompagnant la menace terroriste et est toujours demandée. La destination a même démarré 2015 avec deux distinctions internationales. Celle des internautes de Tripadvisor qui s’ajoute aux différentes distinctions que la ville et ses infrastructures ont obtenu depuis 2010. Et une autre émise par les professionnels, l’Association internationale des tour-opérateurs de golf (IAGTO) récompensant Marrakech pour ses infrastructures. C’est que tout en gardant son authenticité, Marrakech développe ses segments et ses marchés. Ainsi, si les touristes de l’Hexagone boudent pour l’heure la destination, d’autres marchés émetteurs ont connu une hausse significative sur les cinq premiers mois de l’année, permettant de compenser les pertes. Il s’agit des Allemands (+103% en arrivées) et des américains (+7%) en plus du marché domestique. Pour la wilaya de Marrakech, il y a aussi des progressions des arrivées que nous ne retrouvons pas dans les nuitées. Ainsi, de l’analyse de l’activité au niveau de l’aéroport Marrakech Menara, il ressort que le nombre des passagers enregistrés durant les cinq premiers mois de l’année en cours est en hausse de 1%. Soit 1,75 millions de passagers en 2015 contre 1,71 millions en 2014. Dans les hôtels, ces arrivées sont en baisse de 4,2% comparées à la même période de l’année précédente. La wilaya explique cette baisse par la non déclaration des statistiques de certaines maisons d’hôtes et au phénomène de l’hébergement informel qui ne cesse de croître. D’ailleurs, les autorités mènent depuis le début de l’année une campagne de sensibilisation auprès des établissements opérant dans l’informel pour intégrer les circuits formels.
De notre correspondante,
Badra BERRISSOULE
 



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Service obligatoire, carte sanitaire, diplomation… sont autant d’expressions que les étudiants en médecine redoutent. Le mercredi 24 juin, étudiants, résidents, internes et externes se sont rassemblés à Casablanca et Rabat pour observer un sit-in. Près de 2.000 personnes au total se sont mobilisées contre le projet de loi du service obligatoire. Celui-ci consiste à affecter des étudiants, à la fin de leur cursus, pour une durée de deux ans, dans l’une des régions reculées qui connaissent une faible couverture médicale. A l’origine de cette décision, «la mauvaise répartition en ressources humaines, dans certaines zones», insiste El Houssaine Louardi, ministre de tutelle. En effet, aujourd’hui, 45% des médecins sont concentrés sur l’axe Rabat/Casablanca, soit près d’un médecin sur deux. 24% seulement pratiquent en milieu rural. Ce projet de loi intervient dans le cadre de la carte sanitaire, qui devrait permettre de réguler la répartition de l’offre médicale, selon les besoins de chaque zone/région. Plus précisément, l’implantation des hôpitaux publics et cliniques privées devront répondre à certains critères, notamment la taille de la population, le découpage sanitaire, l’attractivité socioéconomique de la région… Les centres inter-régionaux devront servir au moins deux zones pour permettre l’accès aux soins à 3 millions d’habitants. Les régions de 25.000 habitants et plus auront droit à un centre de premier niveau (Voir aussi L’Economiste du 10 novembre 2014). Selon le ministre, ce projet de loi est une manière d’augmenter le nombre de postes et de formations d’ici 2017. De 2010 à 2014, le secteur a connu une croissance d’emplois de 25%, en passant de 1.000 à 4.000 emplois créés. Même si le projet de loi se justifie, il ne suscite pas l’adhésion de tout le monde. «Pour nous, il s’agit d’une exploitation du médecin», confie l’une des résidentes de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. La plupart des manifestants ont mis un point d’honneur à contester un salaire qui serait, selon eux, très bas. A cela, El Houssaine Louardi répond que le médecin aura le même salaire que s’il exerçait en zone urbaine. De plus, si la loi est votée, les médecins devraient toucher une indemnité pour éloignement géographique, ainsi qu’une assurance dans le cadre de leur activité. Loin d’être convaincue, l’Association des résidents de Casablanca (ARC) compte organiser plusieurs réunions afin d’arrêter un planning national de sit-in. «La première manifestation n’était qu’une ébauche, nous comptons lancer un appel au niveau national», annonce docteur Layoussifi, résidente et membre de l’ARC. Pour juillet prochain, plusieurs hôpitaux devraient connaître des manifestations similaires, pour une loi qui passerait, selon eux, au mois de septembre. Il ne s’agit, cependant, que d’un projet de loi, que Louardi ne pense pas voir voter en 2015. «Le projet n’a pas encore été discuté et ne sera pas voté en sous-cutané. J’invite, de ce fait, les étudiants à un débat serein pour nous présenter leurs points de vue», conclut le ministre.
Sabrina EL-FAÏZ
 



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Après une session ordinaire assez mouvementée, 179.604 candidats on réussi les épreuves du baccalauréat, sur les 506.814 inscrits pour la session ordinaire de juin, dont 397.459 ont été présents. «Pour les filles, le taux de réussite a atteint 49,79%, contre 41,23% chez les garçons. Un total de 167.089 candidats scolarisés ont réussi les examens, soit un taux de réussite de 51,54%», précise un cadre du ministère de l’Education. Les candidats libres pour leur part ont atteint un taux de réussite de 17,09%. Par pôle, le taux de réussite au niveau des branches scientifiques, mathématiques ou encore techniques s’est élevé à 47,68%. Le pôle des branches littéraires et originelles a de son côté enregistré 44,48% de taux de réussite. Des résultats en nette progression comparés au taux de réussite de 2014 qui était de 44,03% ou encore  celui de 2013 qui a atteint 43,61%. Par ailleurs, 176.500 candidats passeront la session de rattrapage du baccalauréat, soit 44,42% des candidats présents lors de la session ordinaire. Cet examen se déroulera du 7 au 9 juillet prochain. Une session ordinaire qui, rappelons-le, avait failli déraper suite aux fuites d’épreuves le 10 juin (mathématiques pour les sciences expérimentales qui ont dû être repassées) ayant entraîné des mouvements de foules au sein de centres d’examens ou encore des sit-in devant des académies régionales. «Ces fuites n’ont été enregistrées que dans quatre établissements, de quatre villes différentes, sur l’ensemble des 1.600 centres d’examens», tient à préciser un cadre au ministère de l’Education nationale. Cette session ordinaire 2015 s’est caractérisée par une recrudescence des fausses alertes de fuites que le MEN a tenté tant bien que mal de démentir, pour permettre à près de 400.000 candidats de finaliser leurs épreuves dans le calme. Il n’empêche qu’un peu plus de 3.000 cas de fraude ont été recensés par les contrôleurs du MEN lors de l’épreuve unifiée. La recrudescence de la triche via internet enregistrée cette année a obligé le MEN à solliciter le concours des services de sécurité. «C’est grave, le bac est une devise nationale dont il faut soigner l’image. L’enquête doit aller jusqu’au bout et déterminer les responsabilités», affirme un haut cadre du MEN. Les dispositifs anti-fraude doivent être conformes aux technologies utilisées par les fraudeurs, en donnant comme exemple l’utilisation de drones pour la surveillance des épreuves du bac chinois.
A.At
 



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