samedi 31 octobre 2015

Sahara marocain : 40 années d'entêtement stérile et puérile des autorités algériennes
Le 06 novembre, le peuple marocain, dans toutes ses composantes, célèbrera avec faste et fierté le 40ème Anniversaire du retour des provinces sahariennes à la Mère Patrie qu'est le Maroc.

Un retour qui fut le fruit de la Glorieuse Marche Verte, une épopée qui s'est déroulée le 06 novembre 1975 ; une marche pacifique, imaginée et réalisée par feu Sa Majesté Hassan II à laquelle ont participé 350 000 marocains, femmes et hommes munis du seul Saint Coran et drapeau marocain...



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Les 224 occupants d'un avion russe, touristes et membres d'équipage, ont péri samedi dans le crash de leur appareil en Egypte, après que le pilote eut signalé des défaillances mais le groupe Etat islamique (EI) a affirmé avoir abattu l'Airbus.

Les jihadistes soutiennent avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie mais, à Moscou, le ministre russe des Transports, Maxime Sokolov, a jugé que la revendication de l'EI "ne peut pas être considérée comme exacte".
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Rabat - SM le Roi Mohammed VI a souligné l'importance de tirer les enseignements de l'affaire Ben Barka et s'en servir dans l'intérêt de la Nation dans une optique constructive et non destructive.
Le Roi souligne l'importance de tirer les enseignements de l'affaire Ben Barka et s'en servir dans l'intérêt de la Nation
''Les pays se construisent sur le socle de leur histoire, avec son actif et son passif. Et un peuple sans histoire est un peuple sans identité, qui n'a pas d'avenir. Aussi, il faut tirer les enseignements de l'affaire Ben Barka et s'en servir dans l'intérêt de la Nation, pour nous aider à construir...



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Madrid - L'exercice maroco-espagnol sur la sécurité du transport, par voie maritime, d'une source radioactive du Port d'Algesiras (Espagne) à celui de Tanger-Med (Gate to Africa), organisé du 27 au 29 octobre, a permis d'évaluer et d'améliorer les capacités des deux pays en matière de coordination, de concertation et de gestion des crises, souligne un communiqué publié vendredi à Madrid.
Maroc-Espagne: l'exercice
Cet exercice, le premier du genre en collaboration avec l'Agence Internationale de l'Energi...



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Casablanca - Le livre posthume "Les deux visages du Roi, le Monarque et le Commandeur des croyants" a été présenté, jeudi soir, à la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences Humaines à Casablanca à la mémoire de son auteur feu Mohammed El Ayadi, un homme de lettres qui a dédié sa vie à l'enseignement, la recherche et les enquêtes de terrain.
Casablanca : Présentation du livre posthume
Cet ouvrage de 289 pages édité par les Editions la Croisée des Chemins met en exergue les deux figures d...



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Essaouira - Les artistes Nabila Maan et Zainab Afailal se sont produites vendredi soir, pour la première fois en duo dans le cadre de la 12-ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira.
12è Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira : Nabila Maan et Zainab Afailal se produisent en duo
Toutes deux habituées de la Cité des Alizés, Nabila Maan et Zainab Afailal ont embarqué et fait voyager les mélomanes du malhoun et musique andalouse à travers ce patrimoine artistique ancrée dans l'histoire.

Connues pour leur maitrise de l'art du malhoun et de la musiqu...



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Rabat - Le centre cinématographique marocain (CCM) a annoncé le lancement du projet de numérisation de 100 ans d'archives marocaines, conformément aux recommandations formulées à ce sujet à l'occasion des Assises nationales sur le cinéma, tenues en octobre 2012.
Lancement du projet de numérisation de 100 ans d'archives cinématographiques marocaines
Le projet intervient en application de la décision prise en 2014 par le Conseil d'administration du CCM visant à mettre en oeuvre cette initiative tout en lui allouant les ressources nécessaires, relève un communiqué du CCM...



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Rabat - Voici les prévisions météorologiques pour la journée du samedi 31 octobre 2015 et la nuit suivante, établies par la Direction de la météorologie nationale :.
Prévisions météorologiques pour la journée du samedi 31 octobre et la nuit suivante
- Passages nuageux de plus en plus denses le jour avec pluies ou averses sur les plaines atlantiques entre Essaouira, Casablanca et le Tangérois.

- Temps nuageux avec des averses ou pluies et risque d'orage sur les plaines atlantiques au nord d'Essaouira, le Tangérois, la Méditerranée, le Rif occidental e...



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Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :
Revue de presse hebdomadaire
*Challenge.:

- L'endettement des entreprises et établissements publics pousse les ratios de la dette publique vers le haut. Les entreprises et établissements publics (EEP) sont de grands débiteurs et leurs dettes connaissent des rythmes de croissance qui peuvent hypothéquer leurs performances dans l'avenir. D'un montant de 214,7 milliards de DH, soit environ plus de 25 pc de la dett...



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New Delhi : Un débat vif est actuellement en cours en Inde, autour de revendications de réformes radicales du code des lois personnelles islamiques, notamment sur la polygamie et la répudiation.
AIMPLB: Si le Maroc l’a fait pourquoi pas l’Inde?
En effet, entre féministes indiennes musulmanes et le conseil des ‘sages’ législateurs musulmans, débat est vif, portant sur une revendication de réforme du code musulman des affaires personnelles, la ‘moudawana’ indienne qui gère les questions légales familiales au sein de la communauté musulmane e...



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New York : Al Qaida au Maghreb Islamique, le groupe terroriste d’origine algérienne, devenu franchise de la terreur au Maghreb et au Sahel, accumule une fortune colossale selon un média spécialisé américain.
FPJ : AQMI s’enrichit dangereusement
‘‘Les montants cumulés des revenus d’AQMI, de ses différentes activités criminelles se situe entre 60 et 175 millions de dollars’’.

Ainsi a indiqué le magazine américain Foreign Policy Journal - FPJ, dans une analyste signée par l...



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vendredi 30 octobre 2015

Rabat - Le ministère de le Communication a lancé, jeudi, une nouvelle gamme de services en ligne, et ce dans le cadre d'un projet visant à ériger ce département en une administration électronique intégrée tant au niveau interne qu'externe.
Le ministère de la Communication lance une nouvelle gamme de services en ligne
Ces nouveaux services en ligne sont destinés aux entreprises de presse et aux usagers, tandis que le projet de l'administration électronique interne s'assigne pour objectif de renforcer la communication interne et d'offrir un éventail de services afi...



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Casablanca - La Ville de Casablanca abrite du 13 au 15 novembre le championnat du monde de Sambo sportif et Sambo kumite avec la participation de 1.200 pratiquants de cet art martial de 80 pays.
Le championnat du monde de Sambo du 13 au 15 novembre à Casablanca
Cette compétition mondiale placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI connaitra la participation de plusieurs champions de la discipline, a indiqué le président da la Fédération Royale Marocaine de Sambo et Tai Jitsu (FRMSTJ), Dalil Skali.

S'exprimant lors d'une conférence d...



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Le 3ème Forum Inde-Afrique accueille le Roi du Maroc au Stade Indira Ghandi de New Delhi
Accueilli par le Premier Ministre indien, Monsieur Narendra Modi, à son arrivée au Stade Indira Ghandi pour assister au 3ème Sommet Inde-Afrique, le Roi Mohammed VI a prononcé un discours à cette occasion dont les grandes lignes peuvent se résumer comme suit :

1/ gratitude et considération du Maroc pour la position constructive de l'Inde sur le dossier du Sahara marocain et pour son soutien à la proposition du Maroc pour un règlement définitif, juste et durable de ce confli...



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Badr Hari condamné en appel à deux ans de prison, dont dix mois avec sursis
Amsterdam - Le champion marocain de Kick-Boxing, Badr Hari a été condamné, jeudi, à deux ans de prison, dont dix mois avec sursis, apprend-on auprès de la Cour d'appel d'Amsterdam.

Le champion marocain est poursuivi pour agression contre un homme d'affaire néerlandais lors d'une soirée en 2012.

L'accusation a exigé une peine de trois ans de prison contre Badr Hari, condamné en 2014 en première instance à 18 mois de prison, dont six avec sursis.

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Amsterdam - Le chef du parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), qui sera jugé en 2016, pour discrimination et incitation à la haine contre les Marocains établis aux Pays-Bas, s'est mis à dos les juges et les procureurs néerlandais suite à des déclarations remettant en cause la partialité de la justice néerlandaise.
Propos anti-Marocains: Wilders se met à dos l'association des magistrats pour avoir remis en cause la partialité de la justice
Wilders a déclaré jeudi au quotidien Telegraaf, que son procès prévu l'année prochaine ne sera pas équitable, évoquant "un procès de haine anti-PVV".

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Rabat - La majorité gouvernementale a pu dépasser les problèmes auxquels elle avait fait face dernièrement, notamment ceux en relation avec la nature des coalitions lors des échéances électorales, a affirmé le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Abdelilah Benkirane: La majorité gouvernementale a pu dépasser les problèmes auxquels elle avait fait face dernièrement
M. Benkirane, qui était jeudi soir l'invité de la chaîne Medi1TV dans une édition spéciale, a indiqué que l'équipe gouvernementale vivait en "entente et harmonie", toutefois, la question des coalitions lors des dernières élections a pos...



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La Préfecture de police de Casablanca a procédé, mercredi, à l'arrestation de trois individus originaires de l'Amérique Latine (deux Brésiliens et un Mexicain) pour leur implication présumée dans une affaire de vol qualifié à l'intérieur d'une agence bancaire.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique, vendredi, que l'un des mis en cause, un Mexicain natif de 1960, a été appréhendé sur les lieux après s'être emparé d'une valise en plastique...



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Les étudiants des facultés de médecine, les médecins internes et résidents ne lâchent pas prise. Ils ont à nouveau défié le ministre de la Santé, en organisant une nouvelle marche de protestation, hier à Rabat. Plus de 6 mois après l’appel au dialogue, ils continuent de tenir la dragée haute à El Houssaine Louardi. Ils poursuivent leur mouvement de protestation lancé depuis la rentrée universitaire. Selon les organisateurs, près de 20.000 personnes ont participé à cette marche, placée sous le signe de «la résistance». Ils ont fait le déplacement de plusieurs villes, notamment de Casablanca, Marrakech, Fès, Oujda…
Les blouses blanches ont envahi le boulevard Mohammed V à Rabat, depuis le point de rassemblement en face du ministère de la Santé jusqu’à l’entrée du Parlement. Une marche impressionnante vu le nombre de participants et les slogans scandés, qui défient le ministre de la Santé et le chef du gouvernement. Des représentants des étudiants des facultés de médecine ont fait savoir que le boycott des cours, qui dure depuis 57 jours, va se poursuivre. Idem pour la grève des médecins internes et résidents au niveau des CHU, qui a atteint son 30e jour. Ils refusent ainsi ce qu’ils qualifient de petites mesures ou d’approche biaisée dans le traitement de leurs problèmes. Pour eux, pas de répit tant que le dialogue avec Louardi ne porte pas sur l’ensemble des questions soulevées.
«Pour l’instant, les propositions mises sur la table concernent des modifications de certaines dispositions du projet de loi relatif au service obligatoire. Or, c’est un texte que nous rejetons dans son ensemble», a expliqué Oussama Adaoui, président de l’Association des médecins internes à Casablanca. Il a souligné que les mesures proposées portent sur certains recadrages comme la modification de la durée du service obligatoire ou la révision de l’indemnité prévue. Les représentants des blouses blanches rappellent que Louardi avait promis que ce projet de loi ne va être adopté qu’à la suite d’un consensus avec les parties concernées. Sur ce point, la position des étudiants, des médecins internes et résidents, est ferme. Ils avancent qu’ils ne vont pas se contenter des promesses du ministre. Ils exigent «un accord écrit, qui comprend des réponses claires à l’ensemble des points du dossier revendicatif, avec un calendrier précis», selon un membre de la Commission nationale des médecins internes et résidents. Concrètement, ils exigent «la mise en place d’un nouveau texte qui soit élaboré en impliquant les étudiants, les internes et les résidents, dans le cadre d’une approche participative». C’est leur condition pour mettre fin à cette mobilisation et reprendre les cours dans les facultés.
Globalement, leurs revendications portent notamment sur l’amélioration des conditions de formation et le refus du service obligatoire. El Houssaine Louardi avait tenté de désamorcer la crise en annonçant une série de propositions. Il avait avancé, il y a quelques jours, qu’il reste «ouvert au dialogue» et a manifesté sa disposition à «intégrer les représentants des étudiants et des médecins résidents et internes dans les initiatives de réforme».
Si Louardi ne donne pas suite à leurs demandes, ils ont menacé d’accentuer les moyens de mobilisation. Ce qui risque de prolonger la durée des débrayages dans les CHU et les facultés de médecine. D’ailleurs, «la marche de la résistance» a connu la participation de professeurs de médecine et des parents, venus manifester leur soutien à la cause des étudiants. Leur déplacement reflète également la crainte de la reproduction du scénario de l’intervention musclée des forces de l’ordre, comme cela a été le cas la semaine dernière à la faculté de médecine de Rabat. Ils ont scandé des slogans rappelant au gouvernement que ce dossier «nécessite un débat d’idées et non pas le tabassage des manifestants».
M. A. M.
 



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Rabat - Voici les prévisions météorologiques pour la journée du vendredi 30 octobre 2015 et la nuit suivante, établies par la Direction de la météorologie nationale:
Prévisions météorologiques pour la journée du vendredi 30 octobre 2015 et la nuit suivante
- Nuages bas nocturnes et matinaux près des côtes avec risque de formations brumeuses locales.

- Temps stable avec ciel clair à peu nuageux sur l'ensemble du Royaume.

- Ciel passagèrement nuageux la nuit suivante avec risque de petites ondées sur le haut Atlas et les côtes entre Safi e...



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Tunis : Le colonel Fathi Aouadi, un ancien officier supérieur de l’armée tunisienne a alerté d’un danger pour les pays du Maghreb, découlant de l’intervention militaire russe en Syrie.
Colonel tunisien: La Russie fait fuir les ‘terroristes’ de la Syrie vers le Maghreb
En effet, le colonel Fathi Aouadi, consultant en géopolitique du renseignement et en évaluation des menaces sécuritaires au Maghreb & Sahel, a indiqué que des terroristes combattants en Syrie, fuient massivement ce pays pour se rendre au Maghreb et en Afrique.

Ayant signé une tribun...



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Casablanca : Après avoir refusé de le faire depuis 1983, l’OTAN aurait fini par accepter d’intégrer Sebta et Melillia à sa carte des ‘menaces partagées’, au bénéfice de l’Espagne.
L’OTAN a-t-il changé de position sur Sebta et Melillia?
Madrid a-t-elle réussi à arracher à l’OTAN, sa reconnaissance définitive de ‘‘l’appartenance’’ de Sebta et Melillia à l’Espagne?

C’est ce qui semble être arrivé. L’OTAN, en effet, conduit au large des côtes de l'Espagne,  depuis le 19 octobre et jusqu’au 6 novembre prochain...



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Casablanca : Un rapport de 13 pages, aurait été rédigé par un général chinois qui alerterait d’un éclatement probable d’une guerre au Sahara.
La Chine proposerait-elle un embargo sur les armes ultra-sophistiquées pour le Maroc?
La Chine aurait suggéré, la mise en place d’un embargo sur les armes ultrasophistiquées à destination du Maroc.

Selon l’hebdomadaire arabophone Al-Ousboue, citant une source occidentale qui affirme avoir pu consulter ce rapport militaire chinois, Pékin voudrait vraisemblablement protéger en Afrique, ses investissements et se...



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Le nouveau de pêche de Tanger avance à grande construction de quais d’amarage. Il devrait être livré début 2016… « Nous allons transférer l’activité de pêche au sein d’une darse adossée à l’actuel port » détaille Mahdi Bachir. « Elle offrira 1.900 mètres linéaires de quais, 13 hectares de bassins et autant de terre-pleins. De quoi tripler la capacité actuelle. »

Avancement des travaux au 25 octobre 2015

L’emplacement actuel du port de pêche constitue une gêne certaine à une reconversion optimale du port : aux contraintes de salubrité, s’ajoute la problématique de la gestion des flux de personnes et de véhicules générés par l’activité.

L'actuel port de pêche de Tanger très surchargé

D’un autre côté, les infrastructures actuelles du port de pêche sont saturées et freinent le développement du secteur.
Ainsi, le transfert de la pêche vers un nouveau bassin adossé au port actuel répond à trois impératifs:

- assurer une reconversion optimale du site;

- améliorer les conditions de travail des professionnels de la pêche en leur offrant des installations plus modernes  répondant à leurs besoins;

- continuer à faire bénéficier le port reconverti de son attractivité.

Le futur port de pêche, adossé à la jetée principale, mettra à la disposition des professionnels 1 900 mètres linéaires de quais, 13 hectares de terre-pleins et 13 hectares de bassin, soit presque le triple  de la capacité du port actuel.
La construction de ce port permettra ainsi, non seulement une meilleure reconversion du site, mais également un meilleur développement de la filière pêche dans la région.

Le nouveau port de pêche sera réalisé en deux phases :

1ère phase :

Construction des infrastructures de base du nouveau port (digues de protection, quais et terre-pleins). Les travaux seront entamés en juin 2011pour être achevés en juin 2013.

2ème phase :

Réalisation des superstructures et transfert des activités de l’ancien port pour une mise en service en juin 2014.

Afin d’assurer une parfaite intégration du nouveau port de pêche dans l’espace reconverti, la jonction entre les deux se fera par une grande place d’une surface de 1,5 hectare.

Cette place abritera une grande mosquée d’une superficie de 2000 m2.

La construction du nouveau port en images:

Construction de la grande digue du nouveau port de pêche de Tanger

La navette incessante des camions qui apportent les remblais du nouveau port

Dragage du port de pêche de Tanger

A droite la digue actuelle du port de Tanger-ville

Pour tout savoir sur les grands travaux du port de Tanger:



from Tanger Experience - découverte de Tanger - le magazine de tanger http://ift.tt/1HfYdKJ

En ces temps de fortes contestations contre Amendis, opérateur majeur “électricité et eau” du Maroc, il est d’actualité et opportun pour le Royaume de se soucier de son indépendance énergétique… Le projet Noor1 y répond…

La ville d’Ouarzazate va accueillir la plus grande centrale solaire du monde. Ce méga complexe, grand comme la capitale Rabat (117km2), devrait être achevé en 2020 et fournir près de la moitié de l’électricité du Maroc.

Illustration d'une centrale solaire à concentration de puissance. © DR

La ville marocaine d’Ouarzazate est connue pour accueillir de grandes productions cinématographiques. «Ouallywood», comme on la surnomme, a notamment permis les tournages de La Momie, Gladiator, ou Les Nouvelles Aventures d’Aladin. Maintenant, la ville aux portes du désert est au centre d’un autre type de blockbuster : la construction de quatre gigantesques centrales solaires, qui devraient fournir près de la moitié de l’électricité du Maroc à partir de 2020. Lorsque le projet sera abouti, ce complexe hydroélectrique et éolien deviendra la plus grande source d’énergie solaire concentrée dans le monde, selon le «Guardian».

Pour le moment, le projet en est à sa première phase : Noor 1. Elle comprend la mise en place de 500 000 miroirs paraboliques disposés sur 800 lignes. Ces panneaux en verre de 12 mètres de haut suivent le déplacement du soleil afin de capter et de concentrer les rayonnements tout au long du cycle solaire quotidien (leur température s’élève à 393°C). Si cette technologie est moins répandue et plus couteuse que les panneaux photovoltaïques classiques, elle à l’avantage de continuer à produire de l’énergie même après le coucher du soleil. L’achèvement de cette phase le mois prochain pourra offrir aux Marocains une capacité de production de 160 MW. A terme, quand les ingénieurs auront terminé les quatre usines, la méga centrale pourra produire 580MW par an, soit de quoi alimenter un million de foyer.

Les miroirs paraboliques de la centrale Noor 1. © REUTERS/ Nir Elias

La ministre de l’Environnement du Maroc, Hakima el-Haite, croit que la production d’énergie solaire pourrait avoir le même impact économique sur sa région que la production de pétrole, terminée au siècle dernier. Cependant, les 9 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros) qu’elle a engagé pour faire de son désert une source principale d’énergie, tablent sur des préoccupations plus immédiates. «Nous ne sommes plus un producteur de pétrole. Nous importons 94% de notre énergie comme des combustibles fossiles provenant de l’étranger et cela a de lourdes conséquences sur notre budget», a t-elle déclaré au «Guardian», avant d’ajouter : «Nous sommes très fiers de ce projet. Je pense qu’il sera la plus grande centrale solaire du monde».

Le Maroc vise plus large

Mais alors même que la première phase du projet tire à sa fin, le Maroc lorgne déjà ses ambitions internationales. «Nous sommes déjà impliqués dans des plans de lignes de transport à haute tension pour couvrir, dans un premier temps, le sud du Maroc et la Mauritanie», a expliqué Ahmed Baroudi, le directeur de la Société d’Investissements Energétiques (SEIM), la firme nationale d’investissement dans les énergies renouvelables. Cependant, il explique au quotidien que l’impact final du projet pourrait être beaucoup plus large, «même aussi loin que le Moyen-Orient».

Dans l’intervalle, le Maroc se concentre sur l’utilisation de l’énergie solaire pour être autosuffisant en ressources. Cela pourrait inclure, un jour, le dessalement de l’eau, dans un pays qui est de plus en plus touché par la sécheresse. «Nous sommes à l’avant-garde de l’énergie solaire», a-t-il ajouté.

Camille Hazard



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jeudi 29 octobre 2015

Ceux qui tablaient sur la fin de la polémique autour du Fonds de développement rural (FDR) sont allés vite en besogne. Au contraire, la crise s’est amplifiée au point de diviser la majorité. On l’a vu lors du démarrage de l’examen du projet de budget 2016. L’article 30 qui accorde au ministre de l’Agriculture le titre d’ordonnateur du Fonds a été au cœur de la bataille politique. C’est Mohamed Yatim, au nom du PJD, qui ouvre les hostilités. «Il faut respecter la hiérarchie au niveau du gouvernement et la logique constitutionnelle. Nous sommes décidés d’amender l’article 30 pour rétablir le chef du gouvernement en tant qu’ordonnateur du FDR. Comme il s’agit de 10 secteurs ministériels qui sont engagés dans le développement rural, la logique veut que la signature revienne à Abdelilah Benkirane. S’il y a d’autres arguments, il faudra nous convaincre», a affirmé le secrétaire général de l’UNMT.
Sur ce point sensible, le groupe parlementaire du RNI joue une autre musique. Pour Ouadiê Benabdallah, le chef du groupe parlementaire du parti de la colombe, «il n’est pas question d’amender l’article 30. Il faut le laisser tel quel si on veut sauvegarder la cohésion de la majorité et le travail commun». Les digues ont bougé et la coalition gouvernementale est suspendue à un fil.
L’Istiqlal a profité de la polémique du FDR pour s’en prendre au gouvernement qui n’a pas de stratégie de mise à niveau du monde rural. Mustapha Hanine, qui est intervenu à la place du chef du groupe parlementaire, a réclamé un programme détaillé du gouvernement à soumettre au Parlement pour le voter. «Sur la signature, le parti est favorable au respect de la Constitution et le fonctionnement des institutions. L’ordonnateur est le chef du gouvernement. Et c’est à lui de déléguer à qui il veut», a martelé l’ancien président de la Commission des finances. Il est incontestable que sur cette question comme sur d’autres, les positions de l’Istiqlal sont proches de celles du PJD. Est-ce le début du soutien critique du gouvernement, comme l’avait annoncé le secrétaire général du parti au lendemain des élections communales et régionales du 4 septembre? Par ailleurs, Mustapha Hanine a réclamé une évaluation sérieuse des politiques publiques, avec l’enseignement en tête. Dans ce secteur, «le gouvernement jette l’argent par les fenêtres. Il faut marquer un arrêt et  passer à l’action. Tout le monde est conscient de la faillite du système qui bloque le développement. Même le Conseil supérieur de l’enseignement a tiré la sonnette d’alarme. C’est le gouvernement qui est chargé d’appliquer les remèdes», dit-il en substance
Le PAM a profité de l’occasion de débat général pour marquer des points. Ainsi, Milouda Hazib, chef du groupe parlementaire, a saisi la balle au bond du FDR pour narguer la cohésion de la majorité où le chef du gouvernement s’en prend à un de ses ministres. Où était Abdelilah Benkirane lorsque le projet de loi de Finances était en préparation et au moment de son adoption par le Conseil de gouvernement, s’est interrogé Milouda Hazib. Elle ne comprend pas pourquoi le chef du gouvernement n’a pas publié un communiqué pour éclairer l’opinion publique sur cette affaire. Sur un plan général, Milouda Hazib a saisi cette opportunité pour s’en prendre au PJD qui «use d’un double langage politique». Mohamed Yatim avait parlé de vote sanction alors qu’il représente la majorité et que les partis d’opposition sont arrivés en tête des élections.

Héritage: l’Istiqlal soutient le PJD

L’Istiqlal se rapproche du PJD. Le parti de Hamid Chabat s’est élevé contre la recommandation du CNDH au sujet du débat sur l’égalité homme-femme au niveau de l’héritage. Mustapha Hanine s’en est pris au Conseil national des droits de l’homme. Il lui reproche de s’être engagé dans cette voie. «Pourquoi discuter ce qui est clair et net dans le Coran? Ce n’est pas interdit de léguer à sa famille comme on le souhaite. Mais l’Istiqlal est contre cette mise en cause du Coran», a affirmé l’ancien directeur de cabinet de Abbas El Fassi, alors Premier ministre. Cela s’est passé lors du débat général sur le projet de budget 2016 au sein de la Commission des finances.

M. C.



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Le nombre de dessins et modèles d’origine marocaine enregistrés en 2014 à l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic) aura été de 3.665… seulement! Les dépôts de demandes d’enregistrement sur la même année et de la même origine sont de 731, soit une évolution de 5,4% en un an. Par segment, 32% vont aux emballages et récipients pour le transport, 11% dans la construction, 10% en habillement et mercerie. Quant aux articles dans le textile non confectionné, la part de dépôts de demandes est de 7%, ex aequo avec les articles de ménage. Vient ensuite l’ameublement avec une part de 5%. Malgré une tendance à la hausse, le management de l’Ompic tente de sensibiliser les PME au brevet de leur design industriel. C’est d’ailleurs à cette fin qu’a été créé le réseau Namadij. Le projet pilote aidera, dans un premier temps, 26 PME dans l’élaboration de stratégies, afin de développer leur design à l’échelle internationale. La propriété industrielle «design» n’est en effet pas très développée au Maroc. Les indicateurs mondiaux ne sont pas rassurants. Le Maroc est classé dans l’avant-dernière catégorie, à savoir celle des pays enregistrant entre 1.000 et 9.999 dessins et modèles industriels. Soit très loin derrière la Chine et l’Allemagne, notamment, qui enregistrent plus de 300.000 modèles. Cependant, à l’échelle continentale, le Maroc est plutôt un modèle à suivre. En effet, au niveau régional, le produit marocain reste plus valorisé que celui de ses voisins. Mis à part l’Afrique du Sud et le Nigéria, se trouvant dans la même catégorie que le Maroc, les autres pays enregistrent un nombre de design inférieur à 999 modèles déposés. Au niveau mondial, le Made in Maroc se positionne à la 78e place de l’indice de l’innovation (GII), de l’édition 2015. Une progression de 6 places par rapport à l’édition 2014. Le Royaume arrive aussi 58e en termes de dépôts de brevets des résidents rapportés au PIB. Il est 40e des dépôts de marques rapportés au PIB et enfin 7e dans la catégorie des économies équivalentes (lowder-middle income). D’ailleurs, sur la catégorie du design industriel en général, le Maroc est perçu  parmi les pays ayant enregistré une croissance fulgurante. En 2014, les indicateurs mondiaux de la propriété industrielle placent l’Ukraine en tête du peloton avec 71,9% de croissance. S’ensuit l’Iran avec 28,8% La Turquie arrive en troisième (10,3%). Pour sa part, le Maroc s’offre 10,1%. Il est suivi de près par… les Etats-Unis, avec 9,9%! Pourtant, «il reste des relais de croissance pour développer l’offre exportable du Made in Maroc», explique Adil El Maliki, directeur général de l’Ompic. D’autant que d’importants relais de croissance voient le jour. Le premier secteur souvent juxtaposé au mot design est le textile. Le «style» marocain est de plus en plus visible à l’international, notamment par des marques comme Diamantine, qui s’étend d’année en année dans plusieurs pays. La filiale de Softgroup se développe aujourd’hui à travers plus de 100 points de vente dans le monde. De plus, le textile représente 30% de l’emploi industriel national avec plus de 174.000 employés. D’autant plus que sa part d’exportation au total de l’export de biens s’élève à 15%. Autre secteur à fort potentiel culturel: l’artisanat. Poufs, maroquineries, bougies, décorations… marocains, reconnaissables par leur empreinte, enregistrent 363,6 millions de DH à l’export, pour un chiffre d’affaires de 20,2 milliards de DH. Toujours dans le design visible, le packaging peut être une bonne opportunité.

Sabrina EL-FAÏZ



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Pour une zone franche, le contrôle des accès reste un souci majeur, mais sa gestion relève du casse-tête, surtout en ce qui concerne les camions. L’entrée de Tanger Free Zone (TFZ), territoire sous douane, est l’équivalent d’un poste frontière et toute marchandise qui y transite est soumise à la même réglementation, d’où le besoin de respecter les lois en vigueur tout en accélérant le passage. Pour répondre à ces contraintes, la direction de la TFZ vient de mettre en place un portail web qui permet d’informatiser le formulaire d’entrée-sortie des camions, ce qui permet d’alléger le transit de ces derniers au niveau de l’entrée de la Zone. Le flux a nettement augmenté lors des dernières années atteignant jusqu’à 600 passages par jour, une accélération due à la montée en régime du site de Renault Melloussa, dont une bonne partie des fournisseurs sont installés à la TFZ. Ce système est accessible via le site www.gateaccess.ma. Il permet aussi de traiter les accès des personnes, employés, plus de 47.000 répartis entre 475 entreprises mais aussi celui des visiteurs. C’est cette dernière catégorie qui donne du fil à retordre aux entreprises. De plus en plus de personnes sont appelées à visiter la Zone, soit en tant qu’investisseurs, collaborateurs ou autres. Avant, l’entreprise devait envoyer un fax pour avertir la direction de la TFZ qui prépare un badge pour le ou les visiteurs, une opération fastidieuse qui dorénavant est remplacé par ce système. L’accès est accéléré et permet aux 150 visiteurs par jour qu’accueille la TFZ de réduire leur temps d’attente à l’entrée, selon la direction de la TFZ.
A noter que la deuxième entrée de la Zone est depuis quelques semaines pleinement opérationnelle. Des installations ont été mises en place en dur pour améliorer les conditions de travail de la Douane. Cette entrée avait été lancée il y a quelques années avec des équipements provisoires, l’objectif était de soulager l’entrée principale de la TFZ. L’idée était de séparer les flux, les camions devant passer par la deuxième entrée, la principale est le point d’accès des employés et des visiteurs.
Selon plusieurs entreprises, cette disposition a permis de désengorger l’accès de la TFZ, surtout pendant les heures de pointe.
Ali ABJIOU
 



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Le développement d’une offre touristique ne se limite pas uniquement aux lits hôteliers.

Les Habous de la partie

Deux grands projets culturels sont en cours et sont menés par le département de Ahmed Toufiq qui a choisi ainsi une autre manière d’investir l’argent des Habous. Très bien avancé, le musée de la civilisation marocaine de l’eau, sis sur la route de Casablanca, va mettre en évidence le génie et le savoir-faire des Marocains dans les métiers relatifs à l’eau. Le projet comprend des salles de lecture, une bibliothèque dédiée aux personnes à besoins spécifiques… Le second projet, un complexe culturel et religieux de Marrakech à Sidi Amara à Bab Ighli, le plus grand du genre à ce jour au Maroc, qui disposera d’un pavillon d’activités culturelles et religieuses ainsi que d’un palais des congrès.

Badra BERRISSOULE



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La Somalie jouit du littoral le plus étendu de toute l’Afrique continentale.

De nombreuses années
pour se reconstituer

Un récent rapport du groupe Secure Fisheries, intitulé Securing Somali Fisheries, a dévoilé de nouvelles données satellitaires selon lesquelles les navires de pêche INN étrangers prélèveraient actuellement trois fois plus de poisson que les bateaux somaliens. Ces pêcheurs étrangers ciblent les poissons les plus lucratifs qu’offrent nos mers, laissant leurs homologues somaliens se livrer une concurrence autour de poissons à moindre valeur commerciale.
Plus grave encore, et toujours d’après ce rapport, ces navires étrangers contribueraient à la surpêche de nos populations d’espadons, de vivaneaux, de marlins et de requins. Les chalutiers de fond étrangers pratiquent une pêche irresponsable et agissent en toute impunité, traînant de lourds filets qui raclent les fonds marins, et qui endommagent une impressionnante superficie de 120.000 kilomètres carrés d’habitat marin précieux. Les dégâts engendrés sont si considérables que même si la pêche au chalut cessait aujourd’hui, il faudrait à cette région de nombreuses années pour se reconstituer.
Ce pillage qui frappe notre écosystème marin s’opère malgré d’importants progrès accomplis par la Somalie ces 18 derniers mois en direction d’une meilleure gestion de son espace maritime. En juin 2014, mon gouvernement revendiquait au nom de la Somalie une zone économique exclusive (ZEE) de 200 milles nautiques, conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. En décembre dernier, nous promulguions une loi régissant la pêche en Somalie, interdisant expressément la pêche au chalut. Cette législation inédite a pour objectifs l’amélioration du contrôle des débarquements de poisson, la mise en œuvre d’une approche de supervision de la pêche soucieuse des écosystèmes et visant une gestion globale de la région, ainsi que la protection des espèces de poisson menacées ou en voie d’extinction.

Réinvestir les recettes dans

de meilleures infrastructures

Mais malgré tous les progrès accomplis dans le renforcement de notre gestion domestique de la pêche, nous manquons de capacités nécessaires à la surveillance de nos vastes mers. La communauté internationale pourrait considérablement faire la différence dans ce domaine, en appuyant mon gouvernement dans la surveillance et le contrôle de la ZEE somalienne, ainsi qu’en améliorant le partage des renseignements cruciaux que collectent les patrouilles navales internationales.

« Exploiter irresponsablement l’écosystème »

La pêche dans les eaux somaliennes ne doit pas rester un marché ouvert à tous, au sein duquel de lointains navires étrangers continueraient d’exploiter irresponsablement l’écosystème. J’appelle la communauté internationale à nouer une collaboration auprès de mon gouvernement, afin de mettre un terme une bonne fois pour toutes à la pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée) dans les eaux de Somalie. Un tel accomplissement permettrait d’améliorer la sécurité maritime et de promouvoir un secteur national dynamique autour de la pêche, pour le bien de tous les Somaliens.

Traduit de l’anglais par Martin Morel
Copyright: Project Syndicate, 2015.http://ift.tt/o9QZHt



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Une voix faible au bout de la ligne! Le Pr. Maâti Monjib est en grève de la faim depuis le 6 octobre, soit 24 jours. Pour quel motif? «Depuis plus d’un an, je suis sous surveillance policière jour et nuit, harcelé avec ma famille et victime d’une campagne de dénigrement..», rétorque le président de Freedom Now et membre du bureau exécutif de l’Association marocaine de journalisme d’investigation (AMJI) créée avec la vague du «Printemps arabe». Ces deux  groupements associatifs semblent ne pas être en odeur de sainteté avec les autorités.

Le cas Mansouri, un tournant

Toujours est-il que les intimidations récurrentes prennent un tournant particulièrement inquiétant, «le jour où je reçois des menaces par téléphone: “Daech va s’occuper de toi”», rapporte l’historien. Nous sommes le 13 juillet 2014. A partir de cette date, les appels anonymes et menaçants se multiplient.
Une nuit de septembre à 22 heures 15mn. «Une Golf noir s’arrête. Trois colosses débarquent. Ils tabassent à sang Hicham Mansouri. La caméra d’un hôtel a enregistré l’agression mais..», témoigne péniblement l’auteur de «Monarchie marocaine et lutte pour le pouvoir».
Responsable de projet chez l’AMJI, les péripéties du jeune Hicham Mansouri ne s’arrêtent pas là. Il est condamné fin mars 2015 à dix mois de prison ferme dans une affaire de «complicité d’adultère». Mâati Monjib publie dans la foulée un article sur Orient XXI, «Traquenards et calomnies contre les dissidents au Maroc». Et n’hésite pas dans ses déclarations aux médias de parler de «procès politique visant à affaiblir une association» qui milite pour les droits humains et le droit d’accès à l’information. Reporters sans frontière entre en ligne et dénonce en avril 2015 «les irrégularités du procès». International Media Support  prend également position.
L’histoire continue. L’universitaire sera interdit de quitter le territoire le 16 septembre 2015. C’est la police des frontières qui le lui annonce à l’aéroport Mohamed V de Casablanca. Le Pr Monjib était en partance à Barcelone pour un congrès ayant pour thème «Historical changes». «Un agent m’apprends que je suis recherché pour ‘’menace à la sécurité de l’Etat’’.
L’interdiction de quitter le territoire est intervenue sur ordre du parquet», poursuit notre interlocuteur avec sa voix  fébrile. Vu la gravité des charges, «pourquoi ne m’attends pas interpellé immédiatement?», s’interroge le président de Freedom Now. Il considère cet épisode comme la preuve «d’un harcèlement incessant». Tout en étant convaincu que ses écrits et ses prises de position en faveur des droits humains et des libertés individuelles y sont pour beaucoup. Le gréviste ne souhaite qu’une chose: «Circuler librement dans mon pays et à l’étranger».

«Tout le monde se terre»

Avant l’agression de Hicham Mansouri le 24 septembre par des «inconnus» (voir ci-contre), les bâtonniers Abderrahmane Benameur et Abderrahim Jamai ainsi que Me Abdelaziz Nouaydi adressent une mise en demeure au procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat. Datée du 10 septembre 2015, «les avocats attirent l’attention du parquet sur les pressions que subissent Maâti Monjib et Abed Samad Aït Aycha et Hicham Mansouri», selon un communiqué de Freedom Now. En principe, une protection judiciaire devait leur être assurée.
Les personnes citées s’activent dans l’Association marocaine des journalistes d’investigation (AMJI). L’Economiste a tenté vainement de joindre des anciens membres, telle que l’ex-présidente démissionnaire Maria Moukrim, ou actuels de l’AMJI (comme Rachid Tarik et Abed Samad Aït Aycha). Ils ont soit suspendus les appels, changé de coordonnées.. «Par crainte, tout le monde préfère se terrer», rapporte une source.

Faiçal FAQUIHI
 



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Le quatrième trimestre a été un excellent cru pour Apple. La firme à la pomme a annoncé des résultats financiers record au terme de son exercice fiscal 2015, clos le 26 septembre dernier. Pour le quatrième trimestre de l’exercice, son chiffre d’affaires ressort à 51,5 milliards de dollars, en progression de 22,3%.
Cette croissance doit beaucoup à l’i Phone 6 qui s’est écoulé à 48 millions d’exemplaires à l’issue du dernier trimestre. Mais elle est également générée par les ventes de l’Apple Watch conjuguées aux performances historiques du Mac et des services après-vente. Le résultat net trimestriel s’est apprécié de 31% pour s’établir à 11,1 milliards de dollars. C’est presque la masse salariale de la fonction publique prévue en 2016 au Maroc (106 milliards de DH).
«L’exercice fiscal 2015 aura été le meilleur de toute l’histoire d’Apple, avec un chiffre d’affaires en hausse de 28% qui avoisine les 234 milliards de dollars» avait déclaré Tim Cook, CEO d’Apple, lors de l’annonce des résultats. Cela représente en effet plus de 2 fois le PIB du Maroc.
D’autant plus qu’aucune société n’avait engrangé des profits annuels aussi conséquents. Le record était détenu par Exxon Mobil qui avait enregistré 50,24 milliards de dollars lors de l’exercice 2008.
Cette performance rarissime s’opère dans un secteur très compétitif où les profits sont en général faibles et les innovations sont permanentes.
Les résultats record d’Apple pour le quatrième trimestre ont généré une croissance des bénéfices par action de 38% et un cash flow opérationnel de 13,5 milliards de dollars. «Nous avons redistribué 17 milliards de dollars aux actionnaires au cours du trimestre via des rachats d’actions et le versement de dividendes», fait savoir Luca Maestri, directeur administratif et financier d’Apple.
Dans l’attente d’une décision de la banque centrale américaine quant à la remontée des taux, la publication des réalisations trimestrielles a été très bien accueillie sur les marchés financiers. Au terme d’une séance caractérisée par une volatilité accrue, les indices S&P500 et Dow Jones ont clôturé sur une légère baisse respectivement de 0,26% et 0,24%.
Apple montre que malgré le ralentissement de l’activité en Chine, son deuxième marché, il demeure à fort potentiel de croissance.
Apple se fixe comme objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 75,5 milliards de dollars pour le premier trimestre 2016. Les prévisions fournies par le groupe laissent apparaître un taux de marge brut autour de 39%.
A.I.L



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L’industrie reste la  grande oubliée des stratégies locales de Marrakech.



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Les  professionnels de l’immobilier montent le ton et fustigent  la gestion urbaine qui fait défaut à la cité ocre. Si  le secteur immobilier  dans la ville a pu faire face à la crise conjoncturelle «seul et sans aucun accompagnement», insiste Adil Bouhaja, président de l’Association des promoteurs immobiliers, l’absence de stratégie claire pour Marrakech risque de le freiner. «Il est anormal qu’une ville de cette taille opère avec des documents caducs et que toutes les tentatives pour réaliser un Sdau et surtout un plan d’aménagement soient vouées à l’échec». Le Sdau  était censé donner naissance à un plan d’aménagement (PA) de Marrakech qui opère depuis 10 ans sans documents de référence. Cette absence de documents de référence a eu pour conséquence une incohérence urbanistique: des quartiers industriels transformés en résidentiel, des industries qui s’implantent dans des sites qui ne leur sont pas dédiés, un foncier de plus en plus cher.  Auprès de l’agence urbaine, c’est un autre discours. «Même en l’absence du Sdau, nous continuons de travailler sur les principaux documents et les études sectorielles préalables à son élaboration», indiquent ses managers. L’agence aurait doté 61 communes sur l’ensemble de son champ d’action de documents d’urbanisme et va bientôt passer à l’homologation. Mais le cœur de la ville, lui, est toujours sans document urbanistique et les instances (conseil de la ville, agence urbaine, ministère de tutelle) se renvoient la responsabilité. En attendant, c’est à coups de dérogations que tout s’opère dans ces quartiers, sans aucune visibilité pour les opérateurs, déplore Bouhaja. Les constructions autorisées sur la route de Safi en sont le parfait exemple, avancent les promoteurs. D’autres décisions restent tout autant incompréhensibles à leurs yeux comme le développement de la zone de Azouzia  à 4 kilomètres de Tamansourt, projet de ville satellite et pour lequel l’Etat a investi plusieurs milliards de DH. «Créer une zone concurrente qui nécessite également des investissements hors site  a contribué à l’échec de la nouvelle ville satellite», déplore Bouhaja. Les professionnels déplorent également l’inscription des quartiers Rouidat, Sidi Abbad, Nfis ou encore Daoudiat comme zones jaunes où il est interdit de construire des immeubles alors que le plan d’aménagement initial -de 1996- autorise un R+5.  En l’absence d’un plan stratégique de développement fixant les besoins et définissant une vraie mixité urbaine, la crise internationale n’est devenue qu’un alibi, «même sans elle, on allait générer notre propre récession», estime cet autre opérateur de la place.  L’autre constat à Marrakech est la lenteur des procédures.  Ici, ce sont les délais d’instruction des dossiers qui pénalisent les projets. «Ils traînent en moyenne huit mois dans les bureaux, mais cela peut monter jusqu’à deux ans, alors que le secteur souffre déjà. Ces lenteurs administratives peuvent aller jusqu’à créer des situations critiques», dénoncent les professionnels. Le fameux règlement général de la construction (RGC), une des recommandations du Comité national de l’environnement des affaires, adopté et publié au BO  en 2014, devait justement réduire les délais, améliorer l’image du Maroc à l’international et rassurer les investisseurs étrangers.  Sur le terrain, des arrondissements l’adoptent et ont créé des guichets uniques en panne alors que pour d’autres, cette question n’est même pas à l’ordre du jour.  L’Association des promoteurs immobiliers de Marrakech souhaite donc plus de transparence et une vision plus claire. Sans vouloir être une caisse de résonance des doléances, elle souhaite aller de l’avant et réitère sa proposition pour la création d’un observatoire régional de l’immobilier.  Un outil qui fournira des indicateurs actualisés pour plus de transparence et produira un reporting sur les ventes, l’achat, les prix, la localisation/zoning, les terrains/superficie… en mettant l’accent sur les flux des transactions… Les professionnels se disent prêts à fournir ces informations. Quid des autres instances?

Côté prix

Les promoteurs s’accrochent à l’espoir d’une reprise rapide.  Pour eux, il n’y aura pas de nouvelles baisses mais une stagnation des prix. «Le foncier a été acquis au prix fort et il sera difficile d’aller au-delà des corrections actuelles», poursuit notre opérateur. On est actuellement au creux de la vague et les prix offerts aujourd’hui sont raisonnables et abordables, mais ne peuvent être plus bas.  Pour continuer à vendre, certains promoteurs ont fait le choix d’adapter leurs produits à la clientèle marocaine, en modifiant la surface, le concept, les prix. Les promoteurs qui ont fait ce choix-là commencent aujourd’hui à s’en sortir. Mais l’adaptation des produits n’est pas toujours possible.

Badra BERRISSOULE
 



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Le moral des patrons est au plus bas pour le deuxième trimestre consécutif. Selon la dernière enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib, les industriels jugent le climat des affaires défavorable. Seuls 2% des chefs d’entreprise interrogés soutiennent le contraire. Plusieurs facteurs expliquent ce spleen: la faiblesse de la demande, l’accentuation de la concurrence, le coût élevé des intrants et les difficultés d’accès au financement. Tous ces facteurs ont constitué des obstacles au développement de la production. Hormis, les industries agroalimentaires qui ont jugé l’accès au financement facile et quasi normal, toutes les autres branches ont un avis contraire. Sur les huit premiers mois, le rythme du crédit bancaire s’est stabilisé à 2,3%. La transition entre les deuxièmes et troisièmes trimestres passant généralement par des hauts et des bas, n’améliore guère les performances. Entre l’aggravation de la baisse des crédits de trésorerie et le ralentissement des crédits à la consommation et à l’équipement, les industriels évoluent en eaux troubles. Tenant compte de ces évolutions, même la prévision de BAM relative à la progression du crédit pour 2015 a été révisée à la baisse à près de 3%.
Les patrons interrogés ont également pointé du doigt la hausse du coût de crédit et qui, selon les résultats de l’enquête, a concerné pratiquement l’ensemble des branches, surtout les industries chimiques-parachimiques ainsi que l’électrique et électronique. Les difficultés de recouvrement et la baisse des ventes pèsent par ailleurs toujours aussi lourd sur la situation de trésorerie.
Quant aux dépenses d’investissement, les chefs d’entreprise témoignent de leur hausse par rapport au trimestre dernier. Seules les activités du textile et cuir, ont emprunté le chemin inverse impacté par la branche industrie de l’habillement et des fourrures. En revanche, le cuir et la chaussure ont connu une hausse des dépenses d’investissement contre une stagnation pour l’industrie textile. Les opérateurs de ce secteur ne s’attendent guère à un changement des mœurs durant les mois suivants. Contrairement aux autres industries qui prévoient le renforcement de leurs dépenses d’investissement à court terme.
A.Lo



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Rabat - Des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire ainsi que des médecins internes et résidents ont observé, mercredi devant le siège du ministère de la Santé, un sit-in, suivi d'une marche pour exprimer notamment leur rejet du service médical obligatoire.
Service médical obligatoire: Mouvement de protestation à Rabat des étudiants en médecine
Ce mouvement de protestation, le deuxième du genre, est organisé à l'appel de la Commission nationale des médecins internes et résidents (CNMIR) et la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) pou...



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Amsterdam - Le Maroc a été choisi pour accueillir la prochaine la Conférence internationale des commissaires à la protection des données et de la vie privée, une rencontre dédiée au renforcement de la coopération entre les différents acteurs internationaux dans ce domaine.
Le Maroc, hôte de la 38-ème conférence internationale des Commissaires à la Protection des Données et de la Vie Privée
L'annonce a été faite lors de la 37-ème conférence internationale des Commissaires à la Protection des Données et de la Vie Privée qui se tient actuellement à Amsterdam, aux Pays-Bas (26-29 octobre) avec l...



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Autoroute coupée ce jeudi entre Berrechid et Settat en direction de Marrakech a cause d'un accident (ADM)



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Le blogueur saoudien Raef Badaoui, emprisonné et condamné à la flagellation dans son pays pour "insulte" envers l'islam, a obtenu jeudi le Prix Sakharov pour la liberté d'expression, décerné par le Parlement européen, selon des sources parlementaires.

Animateur du site internet Liberal Saudi Network, Raef Badaoui a été choisi par les chefs de file des groupes politiques du Parlement comme lauréat 2015 de cette prestigieuse récompense, parfois considérée comme l'équivalen...



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Rabat - Voici les prévisions météorologiques pour la journée du jeudi 29 octobre 2015 et la nuit suivante, établies par la Direction de la météorologie nationale:
Prévisions météorologiques pour la journée du jeudi 29 octobre 2015 et la nuit suivante
- Nuages bas côtiers la nuit et tôt la matinée avec risque de formations brumeuses, notamment près des côtes centre et sud.

- Temps stable avec ciel clair à peu nuageux sur le Royaume.

- Vent faible à modéré de secteur est sur le sud et le sud-est et faible de secteur nord en général ailleurs...



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Rabat, - Voici le texte intégral du Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, devant le 3ème Sommet du Forum Inde-Afrique qui a ouvert ses travaux jeudi à New Delhi :
Texte intégral du Discours prononcé par le Roi devant le 3ème Sommet du Forum Inde-Afrique
"Louange à Dieu Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons. 

Excellence Monsieur le Premier Ministre de la République de l’Inde Excellences, Mesdames, Messieurs, Il M’est agréable d’exprimer tout d’abord ma profonde joie de participer aux travaux du 3ème Somme...



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Rabat - La vérification des droits et obligations des copropriétaires et la maîtrise des procédures des litiges relatifs à la copropriété sont les principales nouveautés du projet de loi N 106.12 modifiant et complétant la loi N 18.00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis.
La vérification des droits et obligations des copropriétaires et la maîtrise des procédures des litiges, nouveautés du projet de loi sur le statut de la copropriété des immeubles bâtis
Le projet de loi, présenté mercredi par le ministre de l'Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits d...



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Bruxelles - La Commission européenne n'a pas l'intention d'établir au Maghreb des centres d'accueil pour demandeurs d'asile dans l'UE, a affirmé le commissaire européen en charge de la Migration et des affaires intérieures Dimitris Avramopoulos.
L'UE n'a pas l'intention d'établir des
L'UE n'envisage pas la mise en place de "centres d'asile" au Maroc, en Tunisie, en Libye ou dans un autre pays voisin pour traiter les demandes d'asile dans l'UE en dehors du territoire européen, a assuré M. Avramopoulos, en réponse à une questio...



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Londres : L’ONG internationale basée à Londres a décrié ‘l’opacité’ et ‘la prolifération de la corruption’, au sein de l’écrasante majorité des armées d’Afrique du Nord et du Moyen orient.
Transparency International: Ces armées arabes corrompues qui favorisent le terrorisme
En effet, dans un rapport dont publication a été faite, aujourd’hui jeudi 29 octobre, à Londres, Transparency International a déclaré que la faiblesse que les ‘‘armées arabes’’ éprouvent face à des groupes terroristes locaux ou transnationaux comme daech, est explicable par l...



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New York : L’ONG internationale Freedom House a publié aujourd’hui son rapport 2015, sur l’état des libertés d’expression sur internet dans le monde.
Liberté d'expressions sur Internet – Une minime amélioration au Maroc selon ‘Freedom House’
En effet, dans son rapport intitulé tout simplement ‘FREEDOM ON THE NET 2015’, Freedom House a

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Paris : La présence en Inde, du Roi Mohammed VI, au sommet ‘Afrique Inde’ qui se tiendra, au niveau des chefs d’Etats, demain 29 octobre, aurait été très bénéfiques aux entreprises marocaines.
IAFS 2015 - Le Maroc star à New-Delhi, selon un magazine français
Le Roi Mohammed VI, qui se trouve actuellement en Inde, pour le sommet du Forum Inde – Afrique (IAFS) à New Delhi, a donné une grande visibilité aux entreprises marocaines, au point que le Maroc se serait distingué comme Star de ce forum d’importance avec ce géant asiatique.

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mercredi 28 octobre 2015

Bernard Liagre et Yann Tribes deux professionnels émérites des antiquités, de l’art et des livres anciens ont créé Artingis à Tanger il y a cinq ans. Très actifs et curieux ce sont de véritables découvreurs de talents et promoteurs de valeurs sûres. A cette occasion exposition de Mostapha Ben Malek jusqu’au 20 novembre.


Pour Bernard et Yann, le 20 octobre 2015 est une date un peu spéciale. Installée à Tanger depuis octobre 2010, la galerie Artingis fête son cinquième anniversaire. L’espace, connu pour son concept original mariant objets d’art, tableaux, livres anciens sur le Maroc, a soufflé ses 5 bougies le mardi 20 octobre.

La galerie Artingis a beaucoup évolué depuis ses débuts, en proposant notamment une importante collection de livres anciens et documents sur Tanger et le Maroc.

L’enseigne s’enorgueillit également de belles collaborations à travers des expositions d’artistes et créateurs, avec le peintre et conteur Mohamed Mrabet, le sculpteur de bijoux Luc Baille, les peintres et sculpteurs : Tomek, Anuar Khalifi, Claudine Suret Canale, Franck Béroard, Evelyne Postic, Tarik Farssi, Abdel Jalil Saouli, Driss Bakkioui, Anouchka d’Anna : les photographes Jean-Pierre Loubat et Joseph Caprio, entre autres…

Des évènements particuliers ont eu lieu à la galerie, comme la présentation du recueil de poèmes de Fatéma Chahid, qui nous a donné le bonheur de déclamer sa poésie, « Tanger Free Culture » en présence de Mohamed Ben Allal, de Mohamed Mrabet et de Driss Bakkioui, tous trois tangérois de souche, qui ont fusionnés leurs talents, et aussi pour la 1ère fois, la bande dessinée s’expose à Tanger chez Artingis, avec les d’œuvres originales de 6 jeunes créateurs de talent, issus de l’Institut National des Beaux Arts de Tétouan. Cette vitrine de la BD, a donné lieu à la parution d’un ouvrage sur la bande dessinée, édité par la galerie.

Pendant ces cinq années Artingis a collaboré à de nombreuses expositions, le « Salon International de Tanger des Livres et des Arts », le Festival de la BD à Tétouan, le « Le Colloque à Tanger », expositions à la Bibliothèque polonaise de Paris et à la Bibliothèque nationale de Rabat, participation aux Nuit des Galeries, collaboration avec l’Ecole du Détroit, avec une exposition de tableaux de Mohamed Mrabet, suivis de conférences avec les élèves et parents d’élèves etc.

Yann Tribes et Bernard Liagre, remercient les artistes qui leur ont fait confiance depuis 5 ans et qui accompagnent toujours la galerie, leurs remerciements vont aussi, aux passionnés d’art, pour leur fidélité et leur enthousiasme.

A l’occasion de ce cinquième anniversaire, on pourra découvrir une sélection d’œuvres de l’artiste peintre Mustapha Ben Malek, qui proposera une trentaine de tableaux, triptyque et sculptures.

A propos de Mostapha Ben Malek


Né en 1977 dans la région d’Essaouira Ben Malek commence à peindre dès l’âge de 12 ans, Il nous a séduits par son travail.

Artiste singulier au carrefour de l’Art Brut et de l’Art Populaire comme au croisement des cultures arabes, berbères et africaines. Ses créations spontanées, immédiates, ont la fraîcheur de la vie et de la musique.

Peinture ethnique, tribale, ou naïve, la puissance créatrice du geste, imaginaire débridé, éclat jubilatoire des couleurs caractérisent ses œuvres d’un réel halluciné aux couleurs vives où la nature, les personnages et les animaux sont pris dans une mouvance délirante.

L’art Singulier dont la spontanéité ne connaît pas de frontières, offre une communication immédiate entre les œuvres et la sensibilité de chacun.

Galerie Artingis
11 rue Khalid Ibn Oualid (ex. rue Velázquez)
Tanger – Maroc
Tel: +212 (0) 5 39 33 04 25



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• Les projets de fusions-acquisitions au plus haut
Selon une récente étude du cabinet conseil et d’audit EY, 59% des entreprises ont des projets d’acquisitions dans les douze prochains mois, ce qui représente la proportion la plus élevée de la décennie. Des opérations soutenues par les programmes de rachats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE). A l’échelle mondiale, les Etats-Unis arrivent en tête devant le Royaume-Uni, suivi par la Chine et l’Inde, ces deux derniers pays restant attractifs malgré les incertitudes sur leur économie.• FRAM va déposer le bilan
Le voyagiste français déposera son bilan jeudi et convoquera le même jour un comité d’entreprise extraordinaire (CEE). L’offre de reprise du conglomérat chinois HNA pour un montant de 7 millions d’euros n’a pas pu se concrétiser. La seule proposition encore sur la table est celle de Karavel-Promovacances. Celui-ci prévoit une offre de reprise du voyagiste toulousain en «cession express», à la barre du tribunal. Karavel, spécialiste de vente de séjours en ligne, est détenu à 75% par le fonds LBO France. Très implanté dans le bassin méditerranéen (y compris au Maroc), le tour-opérateur toulousain a subi de plein fouet les conséquences du printemps arabe et tente depuis de se redresser. Fram avait annoncé en juin dernier avoir engagé un processus d’ouverture de son capital afin d’assurer sa pérennité et celle de son réseau d’agences intégré et de sa filiale low-cost Plein Vent. Le capital de Fram est actuellement détenu à 80% par deux membres de la famille fondatrice, en conflit depuis des années.
 



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Un pas de plus pour la démocratisation de l’art vient d’être franchi. Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), a signé lundi une convention avec Mohammed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF. Ce partenariat donne aux clients de l’Office, détenteurs de cartes d’abonnement, le droit de bénéficier de tarifs réduits sur les billets d’entrée au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (40 DH). Ils n’auront ainsi qu’à présenter  des cartes d’abonnement de train en cours de validité pour profiter des réductions de 50% pour les cartes jeunes et familles (avec gratuité pour les enfants) et de 25% pour les autres cartes. L’objectif est d’ouvrir davantage le Musée à de nouvelles catégories de visiteurs éventuellement découragés par le prix du ticket d’entrée.
Il ne s’agit là que d’une première étape pour la démocratisation de l’art. «Nos équipes et celles de l’ONCF vont réfléchir à d’autres façons pour attirer le maximum de visiteurs au Musée. Nous pensons surtout à offrir des gratuités à des enfants issus de quartiers défavorisés de toutes les régions», explique Mehdi Qotbi. L’objectif est de faire profiter à cette catégorie de la journée de gratuité du Musée programmée le vendredi.
L’ONCF et la FNM veulent aller plus loin dans leur alliance. «Nous réfléchissons à faire venir le Musée au sein des gares», indique pour sa part Mohammed Rabie Khlie. L’idée est d’organiser des expositions et des animations au sein des moyennes et grandes gares du réseau de l’Office. Le but étant de rendre les stations de train plus agréables pour les usagers, tout en faisant la promotion du Musée.
D’autres conventions devront suivre pour renforcer ce partenariat et étendre ces avantages à d’autres cibles de voyageurs comme les groupes scolaires ou les collaborateurs des deux institutions.
La signature couronne ainsi une semaine de festivité du premier anniversaire du Musée Mohammed VI de l’art moderne et contemporain. Parmi les partenariats importants qu’a scellés la FNM figure le protocole d’accord signé avec l’Université Mohammed V-Rabat afin de mettre en place des programmes conjoints de formation, de recherche-développement et en particulier la création d’un master spécialisé en muséologie et en muséographie/scénographie (Cf. L’Economiste du mardi 20 octobre 2015).
Depuis son ouverture, en octobre 2014, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain a drainé un total de 163.188 visiteurs étrangers et marocains, dont une importante partie est composée d’élèves.
Mehdi LAHDIDI
 



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Le calendrier tracé par le Souverain pour la restauration des monuments historiques (MH) de la ville de Fès est respecté et tous les chantiers seront finalisés dans les délais. C’est ce qu’affirment les responsables de l’Agence de développement et de réhabilitation de la médina (Ader-Fès), en charge de la maîtrise d’ouvrage des travaux.
Pour eux, l’impulsion donnée à ce programme lors de la visite royale, il y a tout juste un an (novembre 2014), a permis de résoudre tous les problèmes financiers. Mieux encore, les chantiers foisonnent et l’impact est retentissant. «La sauvegarde de la médina de Fès a atteint sa vitesse de croisière», indique Fouad Serrhini, directeur de l’Ader. «75% des travaux sont déjà réalisés, 15 sur les 26 projets lancés sont achevés et tous les autres projets en cours de réalisation seront finalisés à fin 2015», affirme-t-il.
Pour ceux qui veulent les visiter, les 15 monuments restaurés sont les ponts Khrachfiyine et Terrafine, les borjs Sidi Bounafae, Boutouil et Neffara, la bibliothèque Quaraouiyine, le mausolée Sidi Harazem, les murailles de Bab Makina, de jnan Drader, le foundouk Achich, les tanneries d’Ain Azliten, de Sidi Moussa et la première tranche de Dar Dbagh Chouara, outre les medersas de Sbaiyine et de Seffarine. Pour assurer la pérennisation du patrimoine matériel et immatériel de la médina et de son legs historique vieux de 12 siècles, le programme de la refondation de la médina a bénéficié de près de 700 millions de DH. Il a démarré avec la réhabilitation du mausolée de Moulay Idriss, fondateur de la ville de Fès et du Royaume du Maroc, ainsi que la refonte de l’Université Al Quaraouiyine.
Signalons que le Souverain vient de nommer à sa tête Amal Jallal, un ancien président de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah et ex-wali de la région Fès-Boulemane. Jallal est un grand militant associatif. Il est membre du bureau exécutif de la prestigieuse Association Fès-Saïss, qui grâce au soutien de son fondateur, Mohamed Kabbaj, conduit de nombreuses opérations caritatives et culturelles un peu partout au Maroc.  
Sa nomination à la tête de la plus ancienne université du monde arabe (créée il y a 11 siècles et demi) intervient suite à la promulgation du Dahir portant réorganisation de l’Université Al Quaraouiyine, afin de voir l’université Al Quaraouiyine, retrouver son rayonnement d’antan.  et le rôle leader qui lui était dévolu depuis sa création et s’ériger en une institution scientifique de référence dispensant une formation spécialisée de qualité en sciences de la religion, de l’histoire de la pensée et de la civilisation islamique. Et c’est cette vision qui est voulue, et approuvée en haut lieu, pour que Fès puisse retrouver son âme, «presque perdue». 

Etat d’avancement

Pour rappel, lors d’une visite de suivi de chantiers lancés par ses soins en mars 2013, le Roi a constaté un net retard sur le calendrier prévisionnel qui lui avait été présenté. C’était le 5 novembre 2014. Le Souverain avait alors donné ses hautes instructions pour que le chantier soit finalisé en décembre 2015. Du coup, le rythme s’est accéléré et les fonds ont été débloqués par les différents partenaires. A cet égard, une nouvelle enveloppe de 100 millions de DH devrait être accordée au chantier de la restauration incessamment. Y participe notamment le ministère de l’Habitat. Concernant le traitement du bâti menaçant ruine, les interventions de l’Ader se font sur un tissu vivant auprès des familles généralement pauvres et avec des problèmes d’ordre juridique et social. A ce jour, près de 1.000 opérations lancées sont entamées. Elles se déclinent en aides de confortement, en interventions urgentes et en opérations de démolition.

De notre correspondant,
Youness SAAD ALAMI



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Après avoir hésité en début de séance, le Masi clôture dans le rouge. Dès l’ouverture, l’indice vedette s’engage dans un trend baissier. Il évolue ensuite suivant une longue phase de consolidation avant de se positionner dans le rouge.  Au coup de cloche final, le Masi décroche de 0,43% à 8.979,63 points. Le baromètre des valeurs les plus liquides cède 0,48% à 7.335 points. Les contre-performances annuelles des deux indices principaux se portent à -6,66% pour le Masi et -6,47% pour le Madex. Les indices Ftse se sont également établis en territoire négatif. Le Morocco 15 perd 0,17%. Le Morocco All-liquid décroît de 0,42%. La capitalisation globale s’élève à 452 milliards de DH.
Le flux volumétrique de la séance atteint 46 millions de DH. BMCE a été la valeur la plus échangée de la cote avec 13 millions de DH. Suivi par Attijariwafa bank qui s’est négocié à hauteur de 9,2 millions de DH. Addoha  enregistre 7,8 millions de DH.
Au palmarès, Taslif s’envole de 5,99% à 42,81 DH. IB Maroc grimpe de 5,97% à 109,15 DH. Label Vie s’apprécie de 5,50% à 1.190 DH. BMCI s’accroît de 3,39% à 549 DH. Taqa Maroc avance de 1,78% à 573 DH.
A l’inverse, Stroc Industrie plonge de 6% à 45,12 DH. Minière Touissit chute de 5,98% à 1.006 DH. Risma se déprécie de 5,98% à 144,70 DH. Sonasid  cède 5,81% à 550 DH. Jet Contractors décroît de 5,41% à 175 DH.
A.I.L.
 



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Les relations entre le Maroc et l’Inde sont au beau fixe. Rabat et New Delhi sont liées par plus de 20 accords de coopération. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint 11,5 milliards de DH en 2014.
Pour booster ces échanges, un mémorandum d’entente pour le renforcement du volet économique vient d’être signé à New Delhi entre la CGEM et la Fédération des chambres de commerce et d’industrie de l’Inde. C’était en marge du troisième sommet du Forum Inde-Afrique qui se poursuit jusqu’au 29 octobre sous le thème «Partenaires dans la progression: Vers un agenda de développement dynamique et transformateur».
Pas moins d’une cinquantaine de grands groupes et PME marocains  prennent part à ce sommet. Ces secteurs ont été sélectionnés sur la base de la «Banque de projets en Afrique» développée par Maroc Export. L’idée est de construire un partenariat tripartite «Maroc-Inde-Afrique».
L’Inde est l’un des principaux clients du Royaume notamment pour les phosphates et dérivés, en plus des minerais, des produits semi-finis et des produits chimiques. Le groupe OCP est associé dans une entreprise commune avec la société Imacid (Indo Maroc Phosphore SA) implantée à Jorf Lasfar. Issue de l’accord entre l’OCP, Chambal Fertilizer and Chemicals et Tata Chemicals, cette joint-venture compte sur une capacité de 430.000 tonnes/an.
Les importations du Maroc en provenance de l’Inde sont aussi diverses:  coton, fibres industrielles, équipements des transports et produits pharmaceutiques. Les équipements agricoles, les produits chimiques et les épices sont concernés aussi.
La balance commerciale entre les deux pays est excédentaire au profit du Maroc. Ceci en raison du volume de ses exportations en acide phosphorique et du phosphate de roche. L’OCP revendique une capacité annuelle d’extraction de roche phosphatée de 32,4 millions de tonnes en 2014, soit 33% de part de marché dans le commerce mondial.  En plus de la valorisation du phosphate, l’autre exemple de cette dynamique de coopération entre le Maroc et l’Inde, le groupe Tata Motors a investi 225 millions de DH dans le secteur automobile. Il s’agit principalement d’un projet de montage et d’assemblage d’autobus et d’autocars à Casablanca. D’autres projets conjoints ont vu le jour notamment dans le secteur pharmaceutique. En effet, le projet de joint-venture entre Cooper Pharma, The pharmaceutical institute (PHI) et la filiale britannique du géant indien Cipla, cible à produire au Maroc des médicaments dédiés aux maladies respiratoires et neurologiques.
Pour nombre d’experts, l’Afrique se veut un pont pour les ambitions indiennes.  Le Premier ministre indien Narendra Modi chercherait d’autres remparts pour accroître l’influence de son pays sur le continent.
La forte participation des pays du continent africain atteste des relations privilégiées existant entre l’Inde et l’Afrique. Leur volume des échanges commerciaux s’est multiplié 20 fois au cours des 15 dernières années et a doublé durant les deux dernières années, atteignant 72 milliards de dollars au titre de la période 2014-2015, selon des chiffres communiqués par la ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj. L’Inde a approuvé durant la dernière décennie près de 9 milliards de dollars pour le financement de près de 140 projets dans plus de 40 pays d’Afrique. Nouvelles technologies, hydrocarbures, agriculture, industrie et textile… sont autant de secteurs où opèrent les firmes indiennes sur le continent africain.
Présent à New Delhi, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Mohammed Abbou, a tenu à rappeler que le groupe OCP et le gouvernement du Gabon ont lancé un projet de partenariat pour l’utilisation du gaz du Gabon et les phosphates du Maroc dans la production d’engrais destinés à l’agriculture en Afrique.

Le Roi attendu au sommet

Le Souverain participera ce jeudi au 3e Sommet du Forum Inde-Afrique. L’événement sera l’occasion pour les pays participants de définir une feuille de route prenant en compte les mutations et les défis actuels d’ordre politiques, économiques, environnementaux, technologiques et sécuritaires. Outre la réunion au niveau des experts et celle des ministres des Affaires étrangères de l’Inde et de l’Afrique, une réunion au sommet est prévue le 29 octobre. Elle rassemblera les chefs d’Etat et de gouvernement des pays participants.

Fatim-Zahra TOHRY



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Les patrons de la coalition gouvernementale devaient se mettre d’accord lundi sur tout, avant d’entamer l’examen du projet de budget au sein de la Commission des finances prévue mercredi. L’ambiance était plutôt détendue entre les blagues du chef du gouvernement et les éclats de rire des autres patrons de la majorité. Tout le monde attendait le traitement de la crise déclenchée jeudi dernier par Benkirane au Conseil de gouvernement autour du Fonds de développement rural (FDR) et du bras de fer engagé avec deux de ses ministres Rnistes (Aziz Akhannouch et Mohamed  Boussaïd) . Au cœur de la crispation, la question de l’article 30 qui stipule que le ministre de l’Agriculture est l’ordonnateur du FDR a été soigneusement évacuée. «Personne ne l’a abordée», note un ministre présent à la rencontre. Pour des responsables politiques, cette affaire va dans le sens de l’apaisement. Pour convaincre, ils citent Abdelilah Benkirane qui a mis en avant «le comportement exemplaire de tous les ministres». Pour lui, cette dernière année législative appelle à faire le bilan. «Nous avons réussi et nous nous dirigeons vers la fin d’un mandat positif. Les citoyens éprouvent de nouveau un intérêt à la politique», a noté le chef du gouvernement.
Les autres chefs des partis de la majorité ont insisté sur la solidité de la coalition gouvernementale. Ils ont répété en chœur que la majorité termine son mandat sans rencontrer des problèmes. Mais ces assurances ainsi que les gratifications du chef de gouvernement lancées à ses ministres ne semblent pas avoir convaincu Mohamed Boussaïd qui a évité de saluer Benkirane. Au moment de la prise de parole, des responsables de la majorité semblaient nourrir des ambiguïtés. Nabil Benabdallah a décliné l’invitation de Benkirane à prendre la parole en premier, après l’exposé du ministre de l’Economie et des Finances. «Je ne connais pas beaucoup le contenu de la loi de Finances». Mohand Laenser, patron du MP, a pour sa part fait valoir sa démission du gouvernement à la suite de son élection à la tête de la présidence de la région de Fès-Meknès. «Je n’ai pas étudié dans les détails les dispositions de la loi de Finances».
Qu’importe, Anis Birrou, qui représentait le président du RNI en déplacement en Inde, a tiré la sonnette d’alarme contre la tentation de baisser la garde à la fin du mandat. Et pour cause, les responsables politiques donnent l’impression d’avoir en tête les prochaines élections législatives. «Nous sommes responsables jusqu’à la dernière minute et la mobilisation doit être permanente», a-t-il dit. En outre, il ne veut pas qu’une formation cherche à tirer la couverture de son côté. Les résultats positifs enregistrés par ce gouvernement sur notamment la compensation, le chômage,… peuvent être revendiqués par l’ensemble des partis de la majorité. Le RNI y est pour quelque chose. Le ministre des MRE et des Affaires de la migration rappelle que la responsabilité est d’élever le niveau du débat pour accrocher les citoyens.

M. C.



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• BMCE Bank et Maroc Export s’allient
Le groupe BMCE Bank, implanté dans une vingtaine de pays africains, et Maroc Export sont à l’origine d’une nouvelle initiative «African Business Connect» pour développer le commerce avec l’Afrique. Des missions B2B, B2C ou encore des rencontres commerciales seront organisées régulièrement dans différents pays. Il s’agira de rencontres sur mesure, assurent les deux partenaires. Dakar va abriter la première mission les 12 et 13 novembre (Agro-industrie et textile). Des entreprises du BTP et des représentants d’industries métallurgiques, mécaniques et électroniques se retrouveront à Bamako les 16 et 17 du même mois. Le premier rendez-vous (12 novembre) coïncidera avec l’inauguration de la 1re édition du festival du Maroc à Dakar. F.Fa

• IT: Devoxx arrive au Maroc
Devoxx Morocco: l’une des plus grandes conférences technologiques d’Afrique est prévue le 16 novembre à Casablanca. Tables rondes, ateliers pratiques, conférences… auront lieu 3 jours durant. La quatrième édition, 1re du genre en Afrique, devrait accueillir 1.500 personnes. S.E.• Etudiants en médecine: Un nouveau round de négociations
Aucune suspension, ni annulation n’est prévue concernant le service sanitaire. C’est en tout cas ce qui a été décidé suite à une réunion tenue le lundi 26 octobre entre les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et les représentants des étudiants en médecine. Ces derniers ont décidé de maintenir la marche nationale d’aujourd’hui. S.E.  • Débat autour de la spoliation foncière
Un reportage sur la spoliation foncière est programmé jeudi 29 octobre sur 2M. Son émission «Grand Angle» revient sur certains dossiers et le mode opératoire des spoliateurs. La diffusion du magazine est prévue à 22 heures au Maroc et à 23 heures en France. Les malfrats recourent à des noms fictifs ou de personnes décédées (cf. L’Economiste du 1er août 2011). L’association des victimes (marocaines et étrangères) Droit et justice au Maroc a d’ailleurs adressé une lettre ouverte à ce sujet au Souverain et au président de la République française (voir nos enquêtes du 31 juillet et 17 août 2015). F.F.• Les franchisés de Méditel se rebiffent
Près de 280 franchisés, liés aux 5 distributeurs de Méditel montent au créneau. En cause: la révision du contrat qui les lie depuis une quinzaine d’années aux distributeurs agréés. Les opérateurs s’apprêtent d’ailleurs à lancer «le syndicat national des franchisés Méditel» pour défendre leurs intérêts. A.E.• Roaming : Méditel lance des promos sur l’Espagne
Après la France, Méditel étend sa promotion roaming de cette fin d’année à l’Espagne. Ce qui permet aux abonnés de l’opérateur de recevoir des appels et SMS gratuitement, d’appeler et d’envoyer des SMS au tarif national, mais surtout de bénéficier de prix attractifs sur l’internet. Cette  offre roaming  est déclinée pour les déplacements personnels ou professionnels en Espagne durant la période allant du 27 octobre au 31 décembre 2015. A.R.• Maroc Start-Up Cup: 8 semi-finalistes  
Le championnat des start-up a rassemblé 60 entreprises et a mobilisé une sélection de 50 mentors/jury nationaux et internationaux. Au total, 8 start-up marocaines ont été sélectionnées pour participer à la finale qui se tiendra en janvier 2016. Go Mobile, Mschool, Allo-oustad, Speed Job, Quickdil, Applijob, Maroket et Educationcm sont les entreprises qualifiées. A.R.• Diamantine sacrée meilleure franchise
L’entreprise de prêt-à-porter Diamantine vient d’être désignée meilleure marque de franchise marocaine», lors du «Mena Franchise Awards for Excellence in Franchising» tenu à Dubaï. Diamantine dispose aujourd’hui d’un réseau de plus de 100 points de vente dans le monde, dont 3 aux Emirats arabes unis. A.At• Des véhicules de collection pour la Marche verte
A la veille de la commémoration du 40e anniversaire de la Marche verte, la Fédération royale marocaine des véhicules d’époque organise, du 4 au 7 novembre, une caravane des voitures d’époque. A.R.• Traitement des déchets: Ecoval primée
La filiale du groupe Holcim s’est vu décerner le Prix spécial de la 7e édition du salon Pollutec. Une récompense qui vient primer sa plateforme de déchets industriels, qui traite d’ailleurs plus de 20.000 tonnes de déchets/an. S.E.• Héritage: L’ADFM soutient le CNDH
 L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) s’élève contre la limitation  du débat soulevé par le rapport à la seule question de l’héritage. Pour l’association, cela constitue «une manipulation de l’opinion publique pour occulter les constats du Conseil sur les retards inexpliqués des réformes» et «la volonté de régression quant aux acquis en matière de droits des femmes». M.L.• Coran: Grand rassemblement d’experts à Casablanca
Du 28 au 29 octobre à Casablanca, des théologiens vont se réunir pour débattre des différentes approches  d’étude du Coran. Nacer Soulaiman Al Omar, président du Conseil mondial des instances d’exégèse du Coran, le ministre des Affaires islamiques et des Habous, Ahmed Taoufic, le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, et le doyen de l’Université Hassan II, Driss  Mansouri, participent à l’événement où sont conviés des conférenciers du Maroc, du Yémen,  d’Arabie saoudite, de Libye, d’Egypte et de Syrie..  F.F.
 



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Au moment où la majorité gouvernementale mobilise ses troupes pour soutenir le projet de loi de Finances 2016, les partis de l’opposition continuent d’affûter leurs armes pour barrer la route au dernier texte du mandat de l’équipe de Abdelilah Benkirane. En effet, les dirigeants de formations de l’opposition n’ont pas la langue dans leur poche. Ils n’ont pas hésité à démonter le projet présenté par Mohamed Boussaïd devant les deux Chambres du Parlement il y a une semaine. C’est le cas notamment pour les responsables de l’USFP, comme Habib El Malki, qui a estimé qu’il est nécessaire de «faire le point sur le bilan du gouvernement». Le président de la commission administrative de l’USFP ne fait pas dans la dentelle. Pour lui, «le gouvernement a failli à ses engagements et a réalisé un bilan très limité».
D’ailleurs, «le gouvernement devait présenter une lecture de ses performances depuis 2012 dans le cadre de la préparation de ce projet de budget. Or, il a choisi la politique de fuite en avant et le recours aux solutions de facilité», a-t-il ajouté. Dans les détails, les dirigeants de l’USFP considèrent que «ce projet de loi de Finances reste marqué par l’approche classique, basée sur une programmation sectorielle en l’absence d’une vision stratégique globale». Même son de cloche chez Ahmed El Aakel, professeur universitaire, qui a mis l’accent sur «la logique sectorielle segmentée adoptée par le gouvernement». Ce qui impacte négativement l’efficience de l’action de l’Etat.
D’ailleurs, El Malki a mis en avant «la contradiction entre les grands montants mobilisés pour les investissements publics et les faibles répercussions sur l’activité économique et sur l’emploi». Ce qui renvoie à «des dysfonctionnements structurels qui nous poussent à nous interroger sur la crédibilité des chiffres présentés par le gouvernement», a-t-il dit. D’autres défaillances sont également relevées au niveau des investissements dans la mesure où «des secteurs vitaux bénéficient de budgets faibles», a noté El Aakel. Parallèlement, «nous constatons une faiblesse dans la gouvernance de la mise en œuvre des projets. Ce qui limite le taux de réalisation des investissements», a-t-il dit. Ce professeur universitaire a aussi mis l’accent sur «la répartition géographique inéquitable des investissements. Près de 68% des montants mobilisés bénéficient à deux régions, à savoir Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra. Le président de la commission administrative de l’USFP a également pointé un manque de maturité économique au niveau de l’approche du gouvernement. Car, «la logique économique ne peut pas admettre que l’objectif de résorption du déficit budgétaire à 3,5% puisse être réalisé avec un taux de croissance prévu à seulement 3%». Pire, «ce projet de budget participera à l’appauvrissement de la population, car il recourt à des sources de financement faciles. Il s’agit de la hausse des impôts, notamment des produits destinés au grand public, comme l’habitat social, les produits alimentaires et le transport ferroviaire. Cela, parallèlement à la diminution des dépenses de subvention», a estimé El Malki. Ce qui «renforce davantage le manque de confiance entre le gouvernement, les citoyens et les opérateurs économiques», a-t-il ajouté. De son côté, Driss El Fina, professeur à l’Insea, a indiqué que «le projet de budget 2016 repose en grande partie sur les recettes fiscales, qui devront couvrir 75% des dépenses publiques». «Le gouvernement a introduit durant les dernières années près de 63 mesures fiscales qui n’ont pas permis d’augmenter le niveau des montants perçus», a-t-il avancé.

Urgence d’un nouveau modèle de développement

Pour le président de la commission administrative de l’USFP, «le gouvernement est dépourvu d’une vision prospective. Surtout qu’il est temps de mettre en place un nouveau modèle de développement, après l’essoufflement du cadre actuel. Ce dernier n’a pas permis de poser des bases économiques solides, favorisant un taux de croissance qui varie entre 4 et 5%». Ce qui se traduit par «une gestion biaisée dans la mesure où elle n’est pas basée sur une évaluation du cumul des lois de Finances précédentes», a estimé Ahmed El Aakel.

M. A. M.

Les réserves des entreprises

«Il n’y a pas d’austérité, mais on ne voit pas non plus de politique de relance», assène Abdelkader Boukhris qui interpellait le ministère des Finances lors d’un débat organisé avant-hier par nos confrères du mensuel Economie et Entreprise. Le président de la Commission fiscale reconnaît certes au gouvernement de l’avoir «entendue sur les TVA sur les marges et sur les investissements». Les demandes de la CGEM n’ont pas été toutes exaucées. Boukhris a regretté d’avoir obtenu «l’IS proportionnel alors que nous avions demandé le progressif». Cependant, le deuxième sentiment relève de la déception: «Nous avons demandé l’IS progressif et nous avons obtenu le proportionnel. Déception également  sur «la fiscalité de groupe». Par ailleurs, sur les délais de prescription en matière de déclaration d’impôt que le gouvernement compte faire passer pour certains cas de 4 à 10 ans, les inquiétudes sont, sans surprise, manifestes. La CGEM souhaite que «le dispositif soit encadré pour éviter les dérapages». Le directeur des impôts Omar Faraj se veut rassurant: «La période de 4 ans est faite pour les entreprises qui font leurs déclarations. Celles qui ne le font pas, doivent être sanctionnées». Avec la CGEM, «nous allons procéder à la revue du code général des impôts. Et toutes les dispositions qui peuvent donner lieu à plusieurs interprétations n’auront pas lieu d’être. L’idée est d’arriver à une seule lecture», a noté le DG des impôts. D’autres attentes  portent sur les impératifs de visibilité. Les entreprises ont besoin d’investir mais «ne veulent pas être embêtées sur les autorisations. Les walis et les maires sont sensibles à cette question. Mais en bas, il y a beaucoup d’entraves. Nous souhaitons que le gouvernement donne davantage de signaux en faveur de l’investissement», a-t-il indiqué.o
M. C.
 



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