dimanche 21 septembre 2014

Samira El Ayachi a présenté son livre dernièrement: Quarante jours après ma mort à la librairie les insolites de Tanger.

Il est d’usage de dire qu’un mort met quarante jours pour quitter définitivement le monde des vivants et entrer dans le royaume de l’au-delà. C’est à partir de ce postulat spirituel que Samira El Ayachi, talentueuse femme de lettres, a réalisé une double prouesse : écrire une narration au masculin en adoptant une voix « post-mortem ». Son narrateur, donc, est bel et bien mort, mais il a la capacité d’entendre ce qui se dit autour de lui. Il sait d’ores et déjà qu’il va devoir subir dans la maison de famille à Fès, entouré des siens, quarante jours de coups bas, révélations douteuses sur sa vie, mesquineries et autres confessions. Malgré son titre, voilà un roman riche de vie, de rebondissements, souvent drôle dans sa brusquerie, essentiellement poétique grâce à une écriture parfaitement maîtrisée. Et c’est toute une saga familiale marocaine qui se met en scène avec ses fonctionnements secrets et ancestraux, et que l’auteur Samira El Ayachi bouscule avec finesse.


Extrait


« Je suis mort. A présent que je suis mort, je peux les laisser me dire. Je n’avais invité personne. Pourtant, ils sont tous venus en nombre se presser autour de ma dépouille. J’espère être resté beau, et que les filles me pleurent longtemps. Je sais que, parmi mes hôtes, certains ont fait le déplacement de très loin pour l’occasion. Il est vrai que j’ai cédé à l’appel de la mort dans des circonstances pour le moins étonnantes. Je comprends leur hébétude. Leur trépignement. Leur folle envie d’accourir. De pencher leur tronc sur mon cadavre. De s’agripper à ce qu’il leur reste de tangible. Une carcasse. Un assemblage d’os et de chair froide. Un bloc de sang en stagnation dans des veines dures. Ils viennent vérifier de leurs yeux ce qui se raconte. Ils pourront attester à leur tour qu’il n’y a là aucun doute. Ni rêve ni cauchemar. J’ai bel et bien pris sur leur vie une longueur d’avance. Celle de la mort. »






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jeudi 18 septembre 2014

C’est toute une équipe qui fait fonctionner le quotidien des 5 jours de Tanjazz dont le PC est le bureau du Festival véritable ruche bourdonnante qui oeuvre quasiment 24h sur 24. Bien évidemment tout commence des mois avant avec la programmation et l’organisation générale de Tanjazz orchestrées par Philippe Lorin, le fondateur et directeur artistique, Isabelle Lorin, la co-fondatrice et Nacer Amiar, le directeur du festival.



Philippe Lorin, Isabelle Lorin et Nacer Amiar





L’équipe du “bureau du festival” composé d’une quinzaine de personnes est animée par Silvia Coarelli, une main de fer dans un gant de velours, qui jongle en permanence entre ordinateur, téléphone, briefings, débriefings, contrôle des équipes, lancement des actions et gestion de tous les imprévus… Elle supervise les accueils des artistes et techniciens, les résa de billets et d’hôtels, les transports, la nourriture des équipes…



Chaque mission spécifique est confiée à un responsable et à une équipe qu’il faut animer et contrôler: accompagnement des artistes par des stagiaires d’école de tourisme et de commerce, gestion des transports, assurer la relation avec les médias marocains et étrangers, organisation des navettes entre les différents lieux et hôtels, gestionnaires des loges, billetterie, contrôles d’accès au spectacle, consigne des instruments et du matériel, relations avec les fournisseurs et partenaires…


Mettons en lumière ces artistes de l’ombre en leur rendant hommage et en mettant un nom sur leur visage…



Silvia Coarelli, coordinatrice générale de Tanjazz (assise) avec une stagiaire




Silvia jongle en permanence entre ordinateur, téléphone et réunions... Rien ne lui échappe...




Hajar assistante de Silvia et coordinatrice des relations presse. Avec elle rien n'est insoluble...




Hanane la gardienne des lieux et des clés. Presque du 24 sur 24 et toujours avec le sourire...





Naïma, fabrication des badges d’accès pour le personnel et les artistes, une patience infinie…





Youssef, coordination, transports terrestres. Avec lui, personne n'est oublié en chemin...





Bureau du festival avec Mohamed de dos…




Mohamed, intendance générale et patron des chauffeurs, un vrai maestro pour Tanjazz…




Camila, réalisation des fameux badges d'accès. Une stagiaire venue d'Italie...




Beatriz, coordonne les médias espagnols et bien d'autres choses...




Georgette, responsable de l'accès au Bistro des Artistes. Pas de badge, pas de miam miam...




Cathy, coatching et animation des étudiants accompagnateurs. Attention à leur note de stage...




Yassine, assistant transport et logistique de terrain. Du sur mesure...




Medhi, approvisionnement, transport d'appoint et logistique terrain. Toujours on time...




Anna, l’intraitable responsable des accès et du contrôle. Avec elle rien ne passe… Elle n’a pas l’air comme ça…





Ca rigole aussi au bureau du festival. Une petite blague d'Anna...




Rendez-vous en 2015 pour la 16e édition de Tanjazz…


Paul Brichet






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samedi 6 septembre 2014


“Etre Ici” est le thème de la première édition d’un parcours artistique et d’une rencontre inédite entre des artistes, des lieux et des publics à Tanger.


Cet événement culturel est au diapason d’une ville qui inspire les artistes qui seront mis en lien avec un patrimoine architectural chargé d’histoire. La découverte, prétexte à l’échange artistique et au dialogue, est au coeur de cette manifestation gratuite et ouverte à toutes et tous qui se déroulera le 21 septembre à Tanger.


1 journée, 16 lieux, 30 artistes


6 lieux emblématiques du patrimoine architectural tangérois ouvriront exceptionnellement leurs portes le temps d’une journée, le temps d’une rencontre entre un artiste et le public.


Près de 30 artistes de la scène marocaine: peintres, pho­tographes, sculpteurs, plasticiens, vidéastes, stylistes, comédiens, musiciens, écrivains, poètes… ont accepté de s’emparer des lieux, territoires éphémères et riches de sens, pour donner à voir leur processus de création autour du “Etre Ici”.


Un parcours de découverte de 16 lieux chargés d’histoire


- La Maison Jnan Kaptan


- Le Palais Akaaboune


- La prison du Mechouar


- La Synagogue


- La Villa Mimi Carpe


- Le Consulat de France




Un parcours à la rencontre d’une scène artistique en action


Les artistes investissent les lieux pour s’exprimer tout le long de la journée suivant leur discipline, leur perception et interprétation faisant de chaque lieu une scène artistique vivante : performances picturales, tableaux mouvants, vidéos et installations photos interactives, installations plastiques, lectures, chant et musique… offrant au public leur propre lecture artistique des lieux du parcours.



Parmi les artistes: Amina Rezki, Franck Paglieri, Stéphanie Gaou, Philippe Guiguet-Bologne, Omar Mahfoudi...




ABDELGHANI FENNANE, écrivain, poète, Marrakech


ABDELHADI EL RHARBI,musicien, compositeur, Tanger


ABDELHADI SA’iD, écrivain, poète, Rabat


ABDELKRIM OUAZZANI, plasticien, Tétouan


AMAL AVOUCH, comédienne, Casablanca


AMEL SOUAID, comédienne, Tanger


AMINA REZKI, peintre, Bruxelles


ARTSI IFRACH, styliste, Marrakech


AURELE ANDREWS BENMEJDOUB, photographe, vidéaste, Casablanca


BEN ALI, peintre, Essaouira


FATEMA CHAHID, poète, écrivain, Casablanca


FRANCK PAGLIERI, photographe, peintre, Tanger


IHSAN R’MIKI, chanteuse, Marrakech


ITAF BENJELLOUN, sculpteur, Tanger


KARIM ALAOUI, sculpteur, Casablanca


LAILA HIDA, photographe, Marrakech


LUCIANA FINA, réalisatrice, Lisbonne


MALEK, chanteur, compositeur, Casablanca


MOHAMED BENYAICH, peintre, Tétouan


MOUAD ABOULHANA, artiste urbain, Tanger


MOUNAT CHARRAT, plasticienne, Casablanca


OMAR MAHFOUDI, peintre, vidéaste, Tanger


PHILIPPE GUIGUET BOLOGNE, auteur, Tanger


RACHID KHALESS, poète, Rabat


SAMIRA EL AYACHI, écrivain, Lille


STEPHANIE GAOU, auteur, Tanger


ZOUBEIR BENBOUCHTA, écrivain, dramaturge, Tanger



Cet événement est organisé par l’association “SSILATE” dont l’ambition est de favoriser les rencontres et les échanges entre les publics et le monde culturel, artistique, patrimonial, social et environne­mental du Maroc. Leur moteur est l’envie de s’ancrer et de s’impliquer dans le tissu culturel de leur ville. C’est aussi l’envie de diffuser une énergie collective entre eux et autour d’eux.


Contact


ANNE CHAPLAIN, 06 99 49 39 01, ssilate@gmail.com


ZHOR BAKKALI, 06 48 52 53 43, zbakkali@yahoo.fr






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vendredi 5 septembre 2014

Dans “Dessins en voyage”, la lyonnaise Evelyne Postic traite le fantastique par un trait fin, sur et très imaginatif qui s’étale sur la feuille pour nous raconter l’histoire des entrailles de son sujet. Elle interpénètre les mondes du vivant et la matière.



Un nuage adoucit le ciel, dessin d'Evelyne Postic



“Evelyne Postic nous projette dans le magma de la création, dans la protubérance de la vie, dans la mécanique quantique, dans les viscères et les artères génératrices et matérialise les liens chimiques, organiques, énergétiques et inconnus entre tous les liens vivants.


Car tout est dans tout, tout s’emboîte, tout est relié, et selon l’angle de vision, la forme change de fonction ou de nature : les narines de l’un peuvent être le nombril d’un autre ; la fleur, ou la flore fleurit dans les intestins, sur la tête ou sur les membres, elle transforme l’humain en arbre, elle symbolise le sexe féminin, elle est un sourire.”


Exposition Evelyne Postic du 13 septembre au 11 octobre à la Galerie Conil de Tanger


GALERIE CONIL

7, rue du Palmier et 35, rue des Almohades

Petit Socco – Tanger

Ouvert tous les jours – 11h à 13h30 et 16h à 19h30

+212 6 55 64 10 14/ 6 51 23 98 28

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jeudi 4 septembre 2014

Pour la rentrée Photo Loft présente pour la deuxième fois le photographe parisien Julien Dumas avec sa série “Lost in …” lors d’une expo du 4 septembre au 18 octobre.


En 2012, la galerie avait montré sa série “None Ethnie”, qui avait déjà fasciné beaucoup de monde.


Photo Loft a accompagné Julien Dumas durant ces deux dernières années et est d’autant plus ravi de pouvoir exposer cette série tant attendue.



La série “Lost in…” est présentée sous des formats inédits, des tirages uniques, spécialement pour l’exposition de Tanger.


Des images fortes et cinématographiques dans lesquelles chacun peut créer sa propre histoire. Laissez vous emporter par votre imagination.


Vernissage le jeudi 04 septembre à partir de 19h00.


MA


Photo Loft

115, avenue Mohamed Ben Abdellah,

8ème étage, N° 32, Tanger

photoloft-tanger.com – contact@photoloft-tanger.com


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Du 10 au 14 septembre 2014, 15 éme édition de Tanjazz…



Concha Buika et Cécile Mc Lorin en guest star de Tanjazz 2014



Ce n’est pas rien de créer de toute pièce un festival de Jazz et de tenir la promesse dans le temps!

Pendant toutes ces années Tanjazz n’a cessé d’évoluer, de progresser, de s’améliorer avec une programmation riche et éclectique faites à la fois de valeurs sures, de découvertes et de jeunes talents…


Pour la quinzième édition, sur le thème “Légendes d’hier et de demain”, Philippe Lorin nous propose de revisiter des légendes comme Duke Ellington, Cab Calloway, Nina Simone ou encore les Beatles (Macca et Lennon jouaient du jazz avant de devenir Beatles). On écoutera également les légendes de demain, parmi elles, des divas à ne pas rater, Concha Buika, Cécile Mc Lorin (non elle n’est pas parente avec Philippe Lorin…), Lilian Boutté… tout un programme.


Que de chemin parcouru du petit amphithéâtre des débuts à la Mendoubia au coeur de Tanger (Grand Socco) au grandiose Palais des Institutions Italiennes (Palais Moulay Hafid) qui vibrera pendant 5 jours au tempo de Tanjazz.



Tanjazz a une double vocation: grand public et gratuite avec la scène BMCI Ville de la place Oujda qui s’adresse à toute la population tangéroise et pour les aficionados du jazz au Palais avec deux scènes: BMCI et Renault, le Tanjazz club, le Tanjazz pub, le podium du Bistro des artistes offrent un large choix et une riche programmation de 20h à 1h30 du matin. Sans oublier les animations de rue et le fameux Tanjazz des enfants avec entrée gratuite le dimanche 14 septembre au Palais de 14h30 à 17h… De quoi quoi satisfaire tous les goûts musicaux.


Superbe ambiance dans ce Palais magique où un public très éclectique se côtoie agréablement de lieu en lieu. Tout est au rendez pour satisfaire le plaisir de la musique et des sens de chacun avec une restauration sur place au Bistro des artistes (menu à 100 DH), cuisine Thai avec Tom Yam, le restaurant gastronomique de Ayyoub el Ouadi le célèbre Chef de Tanger, les fantastiques hamburgers à l’oeuf et des bars pour se rafraichir avec de délicieux cocktails sans alcool.


Et maintenant découvrez le programme complet de Tanjazz du 10 au 14 septembre 2014


Autour des nombreux concerts, des animations avec des cours de Rock et de Boogie-Woogie gratuits chez Tabadoul de 18h30 à 20 h, des projections gratuites de 11h à 13 h pour revivre les grands moments du Jazz à la Fondation Elisa Chimenti, le Happy Hour au Zanzi’bar à l’hôtel du Golf – Andalucia à 19h…



Pour tout savoir sur Tanjazz 2014 et réserver ses billets: http://ift.tt/1rrTfp9






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mercredi 3 septembre 2014

Tabadoul signifie en arabe « échange »



Ce nouvel espace polyvalent est destiné à promouvoir les artistes contemporains et les échanges culturels entre Tanger, le Maroc, l’Europe et le reste du monde. Tabadoul est donc une scène, une tribune, un lieu d’expression qui engage débat et confrontation d’idées, aux croisements des langages artistiques et des diverses pratiques du savoir. Avec une programmation résolument tournée vers la création contemporaine, Tabadoul a pour vocation d’être une structure au service des arts.



Tabadoul plateforme culturelle

19 rue Magellan – 90000 Tanger

Tél. +212 5 39 37 19 78

Mob. +212 6 41 16 16 47

info@tabadoul.org

www.tabadoul.org






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Tanger l’internationale, ville de partage et de tolérance bascule dans la violence sanguinaire et le racisme le plus primaire. On n’est pas en Amérique, ni à Gaza! Quel déshonneur pour Tanger.


Des attaques sanglantes à l’arme blanche ont eu lieu dans le quartier Boukhalef à Tanger, où vivent majoritairement des Noirs subsahariens sans-papiers, candidats à l’immigration en Europe. Témoignages de migrants sous le choc…



Des Noirs africains manifestent dans les rues de Tanger pour dénoncer la violence dont ils sont victimes. Photo de Yassine Lachiri pour Tanja 24.com



Les attaques sont survenues vendredi 29 août, dans quartier Boukhalef à la sortie de Tanger, expliquent plusieurs témoins contactés par France 24. Si les assaillants n’ont pas été identifiés, les personnes ciblées sont toutes des Noirs africains, la plupart sans papiers. Quatorze d’entre eux ont été blessés, selon les rapports de la police de Tanger. Un Sénégalais a par ailleurs été retrouvé égorgé à proximité des lieux de l’attaque. Sur une vidéo amateur publiée sur Facebook, on le voit allongé par terre sans vie, dans une flaque de sang.



Une vidéo diffusée sur Facebook montre le ressortissant sénégalais sans vie baignant dans une flaque de sang. Photo Yassine Lachiri pour Tanja24.com



FRANCE 24






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