samedi 15 décembre 2018

jeudi 6 décembre 2018

La Galerie Conil de Tanger présente les oeuvres de Gérard Testa. Une trentaine de sculptures, peintures et dessins, du 8 décembre 2018 au 8 janvier 2019.

Gérard Testa - Conil 2018

 

Nous avons interrogé Gérard Testa et recueilli quelques précisions sur son exposition à la galerie Conil de Tanger.

– Gérard Testa, quel est le thème de cette exposition à la galerie Conil de Tanger?

« Cette expo n’a pas de thème explicite, elle est basée sur la silhouette et l’être humain, il n’y a pas de début et il n’y a pas de fin… avec des grands personnages abstraits qui traversent l’espace à la verticale… Les sculptures et les dessins exposés chez Conil ont été réalisé spécialement pour cette exposition.

– Les supports font également partis de votre oeuvre, sur quoi travaillez vous?

Si l’homme dans son tracé totémique est au coeur de mon oeuvre, la lumière et la matière jouent beaucoup dans mes représentations… Pour les peintures j’aime utiliser un support brut: le sotex (feuille d’isolation que l’on trouve dans la toiture des maisons américaines) que je révèle au trichloréthylène pour le détourner de son usage et lui donner de la profondeur. Je calcine la matière sur les côtés pour ne pas passer directement du noir au clair…  Pour les sculptures, j’utilise du bois découpé, tout simple. Pour les dessins, le tracé est à l’huile sur des cartons bruts, d’emballage. Je n’utilise pas les produits classiques des beaux-arts. Je travaille comme ça depuis plus de 20 ans, j’aime beaucoup ces matières. »

Jusqu’à l’éblouissement, Gérard Testa se nourrit de la transparence et de la profondeur des lumières du sud, il partage sa vie entre Luberon en France, Oualidia et depuis peu à Tanger au Maroc. Mais qui dit lumière, dit aussi ombre… L’ombre d’une confidence

Sculpture de Gérard TestaVoici plus de quarante ans que Gérard Testa, le peintre comme le sculpteur, élabore une œuvre d’une rigueur infaillible, exclusivement consacrée à un art abstrait qui se régénère sans cesse pour retracer une trajectoire constamment tendue vers un aboutissement que, heureusement, il n’atteindra jamais. Se gardant de céder à cette déroutante prolifération de pratiques et de tendances qui marque l’art contemporain, l’artiste concentre sa création autour d’une peinture engagée en permanence dans une quête d’un absolu de pureté et de silence, maintenant comme ferment essentiel l’ordonnancement d’une géopoétique intime structurée dans un agencement toujours frontal. L’art de Testa est hostile aux effets mièvres et exempt de toute obligation d’hyperbole. Procédant du rêve ou de la mémoire, de l’autonome circulation du tracé ou de visions intentionnelles, chaque pièce, dessin, toile ou sculpture, est frappée d’une vibration tue, de flammes éteintes, de blessures pansées. C’est sans doute à la fois cette cohérence d’approche et cette ardeur contenue qui séduisent les nombreux collectionneurs de l’œuvre et interpellent les écrivains et les poètes. Une somme de textes témoigne de la capacité d’appel et de transcendance de cet art. Jean de Petit-Tresserve y voit « une formulation médiumnique », Jean Klépal « la vérification de souvenirs ou d’images mentales ». L’expressionnisme dédramatisé de l’œuvre est issu de confidences individuelles. D’où la propension de chaque tableau ou sculpture à contaminer le regard de sa profondeur méditative. Selon Souné Prolongeau-Wade, les peintures de Gérard Testa « nous conduisent au cœur de la solitude de l’homme ».

Peinture de Gérard TestaL’indéfectible intégrité de l’œuvre ne gomme pas les transitions entre les étapes de ce parcours impressionnant d’activité intense et de volonté de dépassement. Aux collages des années 80, des étalages de surfaces verticales heurtées de motifs indécis, succèdent des séries de toiles et de sculptures qui, écrit Jean Lacouture, consistent en un « assemblage de retenues passionnées », où peinture à l’huile et pastel se disputent les zones chromatiques d’une géométrie maitrisée. Les formes s’y échelonnent en un puzzle d’apparence sereine mais gravide d’événements à surgir. Elles ouvrent la voie aux peintures au fond noir que Testa, à partir de l’année 1994, compose au sotex et à la peinture à l’huile pendant une décennie. C’est, pour ma sensibilité et mon regard, la phase la plus puissante de l’art du peintre. Jean-Claude Roure ne manque pas de relever « le penchant pathétique » de ces toiles sombres et inquiétantes, où les motifs en beige et ocre figurent des silhouettes électrifiées, des êtres réduits en écorce aux contours tremblants. Les formes rectangulaires et ovales suggèrent des corps divisés, des parcelles d’humanité recousues de lambeaux de chair. Le motif supérieur donne souvent l’impression d’un visage trituré qui s’effile dans la nuit noire, épinglé à un buste ponctué d’ecchymoses et de chancres géants. Ce soupçon de tragédie n’est plus de mise dans les séries de cartons qui occupent la décennie suivante. Sur un fond gris, la couleur y disparaît au profit de lignes noires qui tournoient, s’emmêlent et se dénouent pour tisser des figures qui se dédoublent en une foule d’êtres dont ne subsiste que la trace d’une existence éphémère. Cette mélancolie tempérée culmine dans les derniers dessins et sculptures de l’artiste. Un tracé noir sur fond blanc érige des formes verticales traversées de hachures et de sutures, scindées en des blocs qui, dans un rythme bancal, se superposent comme des tours vulnérables mais d’une sobriété austère. C’est à la fois le propre et la force majeure de l’œuvre de Gérard Testa : contenir l’émotion pour n’en extraire que l’apparence, muer l’intériorité de l’homme en aspiration à un idéal d’équilibre et de silence.

Texte de Youssef Wahboun

GALERIE CONIL
35, rue des Almohades
Petit Socco – Tanger
Dessins de Gérard Testa

A propos de Gérard Testa.

Gérard TestaD’origine Franco Italienne, Gérard Testa est né en Auvergne en 1951.
Il débute dans le monde de l’art très jeune en 1965 en prenant des cours à l’académie Valery Larbaud avec Robert Mermet comme professeur, qui était le statuaire de Vichy, où Gérard a vécu dans son adolescence. Mermet a enseigné le dessin à Gérard qui lui a valu très jeune une première exposition à Vichy accrochée a côté de Bernard Buffet.
Après un passage à l’école des beaux-arts d’Aix-en-Provence, il s’installe en 1975 dans le Gard où lors d’une exposition il rencontre Claude Viallat qui lui fait découvrir la peinture américaine.
En 1979, il s’installe près du Luberon où il commence une période de collages avec des draps de récupération qu’il brûle à la cheminée, et rehaussés de blanc et de noir.
Après un voyage au Maroc en 1989, il revient pour une exposition qu’il prépare pour la galerie Johannes Schilling à Cologne en 1990, le catalogue est préfacé par Jean Lacouture, ami de l’artiste.
En 2001, Gérard Testa s’installe au Maroc. Il présente à Art Gallery Matisse à Marrakech en 2006 des travaux réalisés avec un matériau industriel qu’il révèle au trichloréthylène où le noir joue un rôle important. Il expose ensuite en 2010 aux Galeries nationales de Rabat.
Il vit aujourd’hui entre ses deux ateliers en France et au Maroc.


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mardi 4 décembre 2018

Good news! Les insolites s’agrandissent et inaugure un nouvel espace dédié aux expositions & au fonds bibliographique sur l’art. Année après année, la librairie les insolites de Tanger et sa fondatrice, Stéphanie Gaou, militent pour la culture et les livres. Découvrez le nouveau lieu et le programme du mois de décembre…

Librairie les insolites à Tanger

54 M2 + désormais 19 M2 supplémentaires pour vous offrir de l’INSOLITE. Au total 73 M2 pour célébrer littérature & art sur papier.

Depuis bientôt 9 ans, la librairie les insolites a nourri le paysage tangérois de son amour pour la photographie, les œuvres sur papier et les livres. En 9 ans, en effet, presque une centaine d’expositions d’artistes de tous horizons ont eu lieu sur les murs de la librairie. Pour n’en mentionner que quelques-uns, Hicham Gardaf, Anuar Khalifi, Antoine Arfaoui, Françoise Dorget, Michel Beine, Abdelmohcine Nakari, Taher Jaoui, Zakaria Aït Wakrim, Céline Villegas, Yacine Chouati, Denis Dailleux, Said Afifi, Aurèle Andrews Benmejdoub, Dominique Médard, Claris Garnier, Daniel Aron, Roland Beaufre, Aurore Claverie, etc… ont présenté (souvent pour la première fois en solo) leur travail.

stephanie-gaou-les insolitesPour cet hiver, la librairie peut s’enorgueillir d’un nouvel espace qui accueillera le fonds de la galerie, ainsi que toute la bibliographie d’art : livres de peinture, photographie contemporaine, ouvrages d’artistes, livrets numérotés, dessins sur papier, photographie ancienne de collection, collages, tirages exclusifs, photographie argentique ou numérique, estampes, etc. Les amoureux de l’art seront comblés et pourront désormais étoffer leur collection grâce aux conseils avisés et précieux de la créatrice du lieu, Stéphanie Gaou.

C’est également l’occasion de venir découvrir le travail d’un jeune génie de la photographie jusqu’au 17 décembre 2018, Hakim Benchekroun, dont le travail a déjà été montré à l’Institut du monde arabe à Paris, qui présente ici « Lost in Morocco », une série en noir et blanc d’une grande sobriété sur les lieux oubliés du Maroc.

les insolites
28, rue Khalid Ibn Oualid
90000 Tanger

Programme du mois de décembre aux insolites:

– Le 7 décembre 2018 19.00

Cette guerre n’était pas la nôtre. Rencontre / Dédicace avec Mhamed Lachkar

– Le 14 décembre 2018 19.00

La première année. Rencontre / Dédicace avec Jean-Michel Espitallier

– Le 15 décembre 2018 19.00

Literary night / Présentation du magazine LITER

– Le 21 décembre 2018 19.00

Le sujet évanoui, exposition. Marc Boisseuil

 

Et jusqu’au 17 décembre, l’exposition de Hakim Benchekroun

expo de Hakim Benchekroun aux insolites de Tanger



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mardi 20 novembre 2018

HISTOIRE DE TANGER : MAIS QUI ETAIT DONC ION PERDICARIS ?
by Rachid Boufous

L'histoire de Perdicaris

Vers 1887, un homme du nom de Ion Perdicaris vint s’installer à Tanger avec sa femme, Ellen Verley. Celle-ci atteinte de tuberculose, avait besoin d’être soignée au grand air.

Il construisit un petit château sur une propriété de 65 hectares au cœur de la foret Rmilate et y aménagea des chemins de promenade. Grand philanthrope, il a incontestablement, beaucoup aimé les Marocains et Tanger. D’origine grecque, Perdicaris était fils du consul américain en Grèce et héritier du richissime magnat du gaz.

Mais le 18 mai 1904, cet homme d’affaires américain et son beau-fils furent kidnappés par le brigand Raïssouli qui sévissait dans la région. L’année précédente, ce dernier avait également capturé le correspondant du Times, connu sous le nom de Walter Harris Thomson. Comme pour Harris, il exigea non seulement une rançon de 70.000$ en échange de sa libération, mais aussi certains avantages.

Histoire de Perdicaris

En plein campagne de réélection à la présidence américaine, Théodore Roosevelt surfa sur cet incident. Il inspira à John Hay, son Secrétaire d’Etat, cette phrase qui devint légendaire: “Perdicaris vivant ou Raissouli mort.” Dès le lendemain, le Président demanda au Sultan du Maroc de faire libérer Perdicaris. Il envoya 7 bateaux de la Marine de guerre qui demeurèrent en rade durant les pourparlers. Le 31 mai, la France offrit son assistance pour résoudre cette affaire.

Images de Perdicaris

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Le 24 juin 1904, après l’intercession du Cherif de Ouazzane, Raissouli obtint sa rançon et Perdicaris put enfin être libéré. Sain et sauf, il quittera le Maroc pour l’Angleterre où il mourut en 1925. Ce que l’on saura bien plus tard, c’est qu’en 1933, avec la publication de la biographie de John Hay, Ion Perdicaris n’était plus citoyen américain à l’époque de son enlèvement. Ion Perdicaris avait renoncé à sa nationalité américaine, 40 ans auparavant… et ça, le Président Théodore Roosevelt avait choisi de le taire.

Devenu pacha de Tanger comme il l’avait exigé au moment du chantage, Raissouli fut finalement destitué de son poste en 1906 et continua sa vie de brigand dans la Région de Tanger. Combattu par les forces du protectorat, il se réfugia dans le Rif central où il sera finalement capturé par les hommes de Abdelkrim Khattabi. Il décéda à Tamassint, dans le Rif, en 1925.

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Le film “le Lion et le Vent”, sorti en 1976 avec Sean Connery et Candice Bergen, s’est inspiré librement de ces événements tout en détournant beaucoup de faits historiques inexistants à l’époque..

Concernant la propriété de Perdicaris à Tanger, celle-ci fut récupérée par l’Etat marocain en 1958 et depuis, le parc est géré par la Direction Régionale des Eaux et des Forêts. L’historien Mohammed Temsamani a publié un ouvrage remarquable qui répertorie toutes les espèces de faune et de flore existantes à Perdicaris.

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Situé à 4km du cœur de Tanger, au sommet de la route de la vieille montagne, Le Parc Perdicaris est aujourd’hui un espace idyllique pour coureurs de fond et marcheurs inépuisables.

Publication issue du Site: http://enti.ma/

 



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dimanche 18 novembre 2018

Reliée à Casablanca par le premier TGV africain, la vieille cité populaire du Maroc a connu, en une quinzaine d’années, un développement spectaculaire.

Inauguration du TGV Marocain en novembre 2018

Al-Boraq, le premier TGV africain, inauguré jeudi en présence d’Emmanuel Macron, est la dernière touche royale apportée à la transformation de Tanger. Ce train place désormais la grande ville de la pointe nord du Maroc à une heure vingt de sa capitale politique (Rabat) et deux heures dix de sa capitale économique (Casablanca). Carrefour entre l’Atlantique et la Méditerranée et entre l’Europe et l’Afrique, objet de toutes les attentions de Mohammed VI depuis son accession au trône, en 1999, la cité a vécu une mue à marche forcée.

En dix ans, Tanger a changé de visage. La vieille ville de plus d’un million d’habitants, industrielle, décatie et vétuste, est devenue une station balnéaire avec sa corniche et son port tout neuf. Et véhicule aujourd’hui une image de quartier d’affaires.

«Depuis 2010, trois projets financés par le gouvernement, d’un investissement total d’un milliard d’euros, visent à mettre Tanger au niveau des villes européennes voisines», explique Ahmed Ettalhi, élu municipal du Parti de la justice et du développement (PJD, musulman et conservateur) et président de la commission de l’urbanisme. Amélioration de l’infrastructure routière, ajout de cinq hectares d’espaces verts, réhabilitation du port historique en port de plaisance et de pêche… Tanger se voit désormais en concurrente des villes espagnoles Málaga et Algésiras, qui lui font face de l’autre côté du détroit de Gibraltar. «Des voies et des tunnels ont été construits afin de résoudre les problèmes d’embouteillage. Mais une grande partie des quartiers périphériques n’ont pas bénéficié de ces infrastructures, alors que 60 % de la population vit dans des zones sous-équipées»,déplore l’élu local.

Croisière
Cet été, les touristes ont pu arpenter la marina. De nouveaux restaurants et hôtels commencent à s’installer et la plus grande fontaine d’eau éclairée du Maroc – 107 mètres de long – devrait bientôt y voir le jour. «Nous souhaitons classer les sites et monuments historiques de la ville afin d’être inscrits au patrimoine universel de l’Unesco», poursuit Ahmed Ettalhi. Tanger est l’une des villes les plus anciennes du Maroc, elle a été pendant mille cinq cents ans la capitale diplomatique du royaume. Cité cosmopolite, elle a attiré des artistes de tous horizons, Delacroix ou Matisse, et a été le repaire sulfureux et romantique des écrivains Paul Bowles, William S. Burroughs, Jean Genet ou Mohamed Choukri. «C’est pour l’instant la quatrième destination touristique du pays. Nous voulons dépasser Casablanca », annonce Ahmed Ettalhi, qui mise sur un boom du tourisme de croisière. Notre objectif est que la ville devienne une tête de ligne, c’est-à-dire un départ de croisière. Cela demande une augmentation de la capacité litière, ainsi que des liaisons aériennes à travers le monde». Entre janvier et septembre, les hôtels de Tanger ont cumulé plus d’un million de nuitées, soit 10 % de plus que l’année précédente.

Les ports de Tanger ville en 2018

La ville mise aussi sur le développement portuaire. Tanger Med vient de dépasser Port-Saïd, en Egypte, pour devenir le premier port à conteneurs d’Afrique. Les travaux de cette gigantesque zone de 1 000 hectares ont commencé en 2002. Quinze ans plus tard, les chiffres donnent le vertige, alors que le port s’est installé dans la région la plus pauvre du pays. Connexion avec 186 terminaux à travers le monde, 3,3 millions de conteneurs manutentionnés en 2017, transit de 7 millions de passagers, exportation d’un million de véhicules… Et le Maroc voit encore plus grand : l’ouverture de l’extension Tanger Med II, en janvier 2019, permettra de monter à 9 millions de conteneurs, avec l’ambition de devenir le premier port de Méditerranée. «Le trafic de transbordement de conteneurs connaît une croissance régulière au niveau du détroit de Gibraltar», explique Loubna Ghaleb, directrice stratégies de Tanger Med. Avec plus de 100 000 bateaux qui le traversent tous les ans, le détroit est le deuxième point de passage le plus fréquenté du commerce maritime mondial.

«Eoliennes»
Pour créer ce hub portuaire international, Tanger Med a implanté une zone industrielle afin de drainer de l’activité dans la région. «Mais cela reste une économie portuaire offshore, nuance Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime. Tanger Med n’est pas devenu une grande plateforme industrielle, seuls Renault-Nissan et Siemens se sont vraiment installés, pour les éoliennes.»

Eoliennes dans la région deTanger

Il y a aussi l’écosystème automobile. Avec 340 000 voitures Dacia – la marque bon marché de Renault – fabriquées chaque année, l’usine de Tanger est devenue le premier site du groupe en Afrique. Selon Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc, 90 % de cette production est exportée. Depuis 2014, la filière automobile est devenue le premier secteur d’exportation du royaume. Renault se veut le symbole de l’écosystème automobile développé au Maroc, qui cherche à attirer sous-traitants nationaux et internationaux, autour d’une usine locomotive. Le constructeur affirme avoir acheté pour un milliard d’euros de pièces produites au Maroc en 2017 et créé plus de 14 000 emplois chez ses fournisseurs. «Des métiers à forts enjeux et des technologies nouvelles», facteurs «d’intégration locale», a expliqué en mars le ministre du Commerce. Renault va bientôt devoir se frotter à son concurrent PSA, qui s’installe dans la même logique à Kénitra, à 200 kilomètres de là.

Théa Ollivier correspondance au Maroc – Libération



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samedi 17 novembre 2018

La compagnie Pompes & Macadam propose une pièce d’Hervé Guillemot « La coloc’ du brancardier » le vendredi 30 novembre à 19h30 à la salle Beckett de Tanger.

La coloc du brancardier

Robert, Slimane et Esteban, trois seniors aux revenus modestes, partagent depuis une dizaine d’années une colocation. Leur objectif est d’échapper soit au foyer de retraite, soit au centre de logement communautaire. Pour Esteban, la question ne se pose plus : il vient de décéder brutalement d’une crise cardiaque.
Un nouveau colocataire va donc arriver, envoyé par l’Agence d’État qui gère les questions de logement : Bruno, âgé de vingt-huit ans. Une perspective qui déplaît à Robert, auto-érigé colocataire-en-chef, de nature autoritaire et acariâtre, qui voit d’un mauvais oeil l’arrivée d’un jeune dans sa colocation. Et pourtant…

Par la compagnie Pompes & Macadam
Une pièce de Hervé Guillemot
Mise en scène : Charlotte Pradeilles
Régie : Alain Cascarino
Avec Deen Abboud, François Leviste et Hervé Guillemot

Salle Beckett de l’Institut français – Tanger
Visualiser la bande annonce de la pièce.



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La Comédie de Tanger avec le soutien de l’Institut Français de Tanger présente « La danse de l’Albatros », une comédie de Gérald Sibleyras, nominée aux Molières de 2017. Représentations à la salle Beckett les 23, 24, et 25 novembre.

Affiche de La danse de l'AlbatrosPhilippe Lorin, le metteur en scène précise: « La mise en scène va s’appliquer à bien « sculpter » la psychologie de chaque personnage et à mettre en valeur un texte d’une grande drôlerie ».
Les acteurs: Jean Claude Sussfeld dans le rôle de Thierry,  Pascale Jullien interprète la jeune Judith, Marc Richli est Gilles l’ami de toujours de Julien et Meriem Benachenhou est Françoise la soeur…

Le Pitch >Thierry zoologiste spécialiste des espèces en voie de disparition s’est installé à la campagne avec Judith qui a 25 ans de moins que lui.

Il reçoit sa sœur Françoise et Gilles un ami de toujours.

Ce couple les renvoie à leur propre vieillissement, mais aussi à leurs angoisses les plus enfouies. Thierry en vient à son tour à traverser une véritable crise existentielle.

On est tous prévenu qu’on va mourir, pas qu’on va vieillir !

Mais, rassurez-vous c’est une comédie !

Salle Beckett
Tanger

A propos de Gérald Sibleyras

Gerald Sibleyras

Né en 1961, Gérald Sibleyras a été chroniqueur à France Inter de 1996 à 1999. Il y rencontre Jean Dell, avec lequel il écrit sa première pièce : Le Béret de la tortue en 2001, puis Un petit jeu sans conséquence qui obtient neuf nominations aux Molières en 2003 et est remontée au Théâtre de Paris en 2015 . Ils signent aussi Une heure et demie de retard, une comédie créée au Théâtre des Mathurins, et Vive Bouchon, à l’affiche du Théâtre Michel. Gérald Sibleyras a également écrit Le Vent des peupliers, créé au Théâtre Montparnasse, qui a obtenu quatre nominations aux Molières dont celle du meilleur auteur et remporte le Laurence Olivier Award. Dans ce même théâtre, La Danse de l’albatros, mise en scène par Patrice Kerbrat, a été nominée aux Molières 2007 pour le Molière du meilleur auteur francophone vivant et le Molière du meilleur second rôle.
Il adapte la pièce de David Lodge : Pensées secrètes, mise en scène par Christophe Lidon avec Samuel Labarthe et Isabelle Carré, et collabore à l’adaptation française de Novecento avec André Dussollier, spectacles joués au Théâtre Montparnasse.

Patrice Kerbrat

 

 



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dimanche 11 novembre 2018

jeudi 8 novembre 2018

Pour la cinquième et dernière année, le pianiste et improvisateur Jean-François Zygel sera à Tanger le 19 novembre 2018 pour explorer et décortiquer une œuvre du répertoire classique pour la rendre accessible à tous. Il s’attaque cette fois à la monumentale Symphonie n°3 de Beethoven, qui sera interprétée par les musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, dirigés par Maxime Tortelier.

Jean-François Zygel

Le cycle À la rencontre d’une œuvre est une série de concerts commentés au cours desquels le pianiste et compositeur Jean-François Zygel emmène le public au cœur des œuvres. Qu’est-ce qu’une symphonie ? Quel est le rôle de chaque instrument dans un orchestre ? Qu’est-ce qu’une variation ? Un thème ? Jean-François Zygel nous donne les clefs d’écoute d’une grande œuvre du répertoire symphonique. Aux côtés de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, pour la cinquième et dernière année, le célèbre pianiste et improvisateur décompose les œuvres avec humour et les contextualise pour mieux les éclairer.

Cette année, Jean-François Zygel et l’Orchestre Philharmonique du Maroc guident le public dans l’extraordinaire Symphonie Héroïque de Beethoven. Élan, émotion, énergie, surprise, contraste, enthousiasme, recueillement, vigueur, impétuosité… les mots ne manquent pas pour illustrer cette symphonie, un tournant dans l’histoire de la musique.

L’Orchestre Philharmonique du Maroc interprétera ce monument de la musique classique sous la direction de Maxime Tortelier, qui fut l’élève de Jean-François Zygel au Conservatoire de Paris. Du maître à l’élève, de Beethoven au public, l’Orchestre Philharmonique du Maroc vivra du 19 au 26 novembre prochains sous le signe de la transmission et du partage tout au long de cette tournée dans quatre villes du royaume.

Des concerts aussi instructifs que divertissants, grâce aux trésors d’imagination et d’éloquence que déploiera notre infatigable explorateur du répertoire symphonique !

Jean-François Zygel, piano et commentaires / Maxime Tortelier, direction

Tanger, Centre culturel Ahmed Boukmakh Lundi 19 novembre – 20h

Billets: Librairie des Colonnes, Hit Voyages, Centre Boukmakh
190 Dhs – 110 Dhs  et 50 Dhs pour les étudiants – Vente en ligne : opm.ticket.ma

Comment se passe un concert « A la découverte d’une oeuvre ».

Grâce à son art d’unir le verbe et la musique, Jean-François Zygel explore et commente le détail des œuvres interprétées par l’orchestre. Il éclaire le public sur la structure de l’œuvre, le guide à travers les différents thèmes musicaux et décrypte avec vous les procédés quasi théâtraux du compositeur. Donnant toutes les clefs d’écoute de l’œuvre, son contexte historique et biographique, Jean-François Zygel permet aux néophytes comme aux mélomanes avertis de comprendre et d’approfondir les œuvres incontournables du grand répertoire classique.

Autres villes de concerts:
Casablanca, Église Notre-Dame Jeudi 22 et vendredi 23 novembre – 20h
Marrakech, Théâtre Royal Dimanche 25 novembre – 19h
Rabat, Théâtre National Mohammed V Lundi 26 novembre – 20h

A propos de l’Orchestre Philharmonique du Maroc

Orchestre Philarmonique du Maroc

Créé en 1996, l’Orchestre Philharmonique du Maroc est composé de quatre-vingts musiciens professionnels. Chaque saison, l’Orchestre donne une cinquantaine de concerts, offrant ainsi à son public une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand répertoire symphonique à la musique contemporaine, en passant par l’opéra et la musique de chambre.

Cet ancrage dans le paysage culturel marocain a permis de donner ses lettres de noblesse à la profession de musicien.

L’Orchestre Philharmonique du Maroc a été reconnu association d’utilité publique et est devenu en 20 ans d’existence la référence en matière de musique classique au Maroc.

UN ORCHESTRE D’EXCELLENCE
Depuis ces 20 dernières années, l’Orchestre Philharmonique du Maroc a pu bénéficier d’un contact privilégié avec lesartistesetchefsd’orchestreinvités.Parmilesquels:EmmanuelleBertrand,Jean-ClaudeCasadesus,MarcCoppey, Abdel Rahman El Bacha, Victor Julien Laferrière, Laurent Korcia, Paul Meyer, Laurent Petitgirard ou encore Xavier Phillips qui, du bout de leurs doigts, archets ou baguettes, ont participé à la création d’une véritable identité musicale de l’Orchestre Philharmonique du Maroc. Aux côtés de son premier chef invité et conseiller artistique Olivier Holt, l’Orchestre explore aujourd’hui tous les répertoires, autant avec rigueur que passion.

UNE ACTION CULTURELLE RICHE ET ENGAGÉE
Une véritable ingénierie d’actions culturelles est développée par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, participant ainsi au rayonnement culturel d’un Maroc d’ouverture et de modernité. Que ce soit grâce à la création de son Concours International de Musique ou à ses productions d’opéra, l’Orchestre Philharmonique du Maroc entend rayonner à travers la scène culturelle internationale.
Toujours avec ce souci de diffuser les valeurs d’écoute et de tolérance qu’il porte, l’Orchestre est à l’origine de la création de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, réunissant des musiciens algériens, marocains et tunisiens autour de leur langage commun : la musique. Depuis 2016, l’Orchestre Philharmonique du Maroc crée son cycle Les Religions à l’Unisson qui rapproche sur une même scène des artistes issus des trois grandes religions monothéistes.

UN ORCHESTRE À LA PORTÉE DES PLUS JEUNES
En partenariat avec les Écoles Internationales de Musique et de Danse de Casablanca et de Rabat, l’Orchestre Philharmonique du Maroc dédie pour chaque série un ou plusieurs concerts à son jeune public. Grâce à ces concerts scolaires, commentés et adaptés aux enfants, l’Orchestre met la musique classique à la portée des plus jeunes.

UN ORCHESTRE PROCHE DE SON PUBLIC
Désireux de promouvoir la musique classique au Maroc et de la rendre accessible à tous, l’Orchestre Philharmonique du Maroc mène différentes actions de médiation auprès de son public. À l’occasion de ses concerts en plein air, de ses concerts commentés : À la Rencontre d’une œuvre, ou grâce à ses ateliers de préparation à l’écoute : les « Avant-Scènes », l’Orchestre invite son public au cœur des chefs-d’œuvre de la musique, lui permettant ainsi de se familiariser avec le langage musical classique et de décrypter les grandes œuvres du répertoire.

A propos de Jean-François Zygel

Jean-François ZygelTout pour l’improvisation ! Déjà petit, il inquiétait ses professeurs de musique, passant le plus clair de son temps à laisser son imagination vagabonder sur le clavier…

Après de longues études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il obtient dix premiers prix, Jean- François Zygel remporte en 1982 le premier prix du Concours international d’improvisation au piano de la Ville de Lyon. C’est le début d’une carrière singulière de concertiste improvisateur qui l’amènera à partager la scène avec des danseurs, des comédiens, des artistes de jazz, de la chanson ou des musiques du monde.

Nommé « artiste en résidence » pour la quatrième année consécutive à la Philharmonie Luxembourg, Jean-François Zygel donnera ainsi plus d’une centaine de concerts en France et à l’étranger au cours de la saison 2018-2019.

Jean-François Zygel est par ailleurs reconnu en France et à l’étranger comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert.

En 2014, Jean-François Zygel est invité à l’Elysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la Première Guerre mondiale.

En octobre 2015, il improvise en direct pendant six heures sur les images de la nouvelle version restaurée des Misérables d’Henri Fescourt (d’aprèsVictor Hugo) au Théâtre du Châtelet, performance réitérée l’année d’après au festival Musica de Strasbourg et en juillet 2018 au Festival international du Film de Jérusalem.

Pour la Cinémathèque française, il signe en 2016 les musiques de La Charrette fantôme de Victor Sjöström et de La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer et il met en musique L’Argent de Marcel L’Herbier (d’après Emile Zola) à Hanovre et à Hambourg.

Pour le chœur Spirito, il crée en 2017 un Requiem imaginaire en anglais, allemand, latin, slavon et araméen.

Jean-François Zygel a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano au Conservatoire de Paris, engageant de nombreux partenariats avec des institutions comme le Forum des Images, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française.

Il est également connu du grand public pour ses interventions à la télévision (Les Clefs de l’orchestre, La Boîte à musique, Zygel Académie) et à la radio (La Preuve par Z, France Inter), où il défend avec malice et passion son art de prédilection.

Son dernier album, L’Alchimiste, vient de paraître chez Sony.

A propos du chef d’orchestre Maxime Tortelier

Maxime TortelierLe talent du chef d’orchestre Maxime Tortelier, lauréat 2013/2014 de la Fondation Leverhulme, s’exprime sur la scène musicale internationale depuis qu’il s’est fait remarquer comme jeune chef associé de l’Orchestre Symphonique de Bournemouth. À la tête de cette formation, il s’est attiré les éloges d’une critique saluant volontiers son « charisme », sa « verve » et son « enthousiasme ».

Depuis, Maxime Tortelier est l’invité d’autres orchestres britanniques de premier plan : l’Orchestre d’Ulster, l’Orchestre Philharmonique de la BBC qui le réinvite aussitôt dans le cadre du festival des Proms de la BBC et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool. Londonien d’adoption, il réside néanmoins à Paris où l’Orchestre National de France l’invite à plusieurs reprises.Ailleurs en France, il dirige les orchestres de Bretagne, de Normandie et de Nouvelle Aquitaine (OCNA). Les opéras de Montpellier, Toulon et Saint-Etienne l’accueillent également pour des concerts symphoniques. Au-delà de cette implantation franco- britannique, il fait également ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Melbourne, ainsi que les Orchestres Philharmoniques de Luxembourg et de Monte-Carlo.

Toujours prêt à partager son enthousiasme avec les publics et les musiciens de demain, Maxime Tortelier mène de nombreuses activités avec les jeunes : outre ses multiples concerts jeunes publics,il est en résidence, deux étés de suite,avec le SouthWestYouth Orchestra et, plus récemment, avec le National Youth Orchestra of Scotland. Il fait également des débuts remarqués avec les jeunes professionnels du Southbank Sinfonia de Londres qui le réinvite dans la foulée, ainsi qu’avec le Sinfonietta de Lausanne. En France, il rejoint l’aventure Démos, vaste projet d’éducation musicale, en prenant la tête de l’Orchestre Démos – Lyon Métropole, en partenariat avec l’Orchestre National de Lyon qui l’invite à diriger pour la fête de la musique.

Ses débuts à la baguette remontent à 2009 avec l’Orchestre du Festival de Sofia, à l’Accademia Chigiana de Sienne où il étudie avec Gianluigi Gelmetti. Il est alors dans la classe de direction d’orchestre de Colin Metters à la Royal Academy of Music de Londres, où il reçoit également l’enseignement de chefs invités tels que David Zinman ou Leif Segerstam. Son Master à la Royal Academy a reçu le soutien de la Fondation Gordon. En 2012, il est demi-finaliste du concours Donatella Flick, et nommé « meilleur participant » à l’issue d’une masterclass avec le Baltimore Symphony Orchestra et Marin Alsop.

Issu d’une lignée de musiciens, Maxime Tortelier étudie le piano dès l’âge de cinq ans. Avant de se consacrer à la direction d’orchestre, il fait des études littéraires, entre à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, enseigne le français à l’université de Harvard et obtient l’agrégation d’Anglais. Il est également titulaire d’un Master de musicologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de plusieurs prix d’écriture au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.



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dimanche 28 octobre 2018

Yanne Tribes collectionne les livres anciens sur le Maroc et plus particulièrement sur Tanger depuis une trentaine d’années. Chez Artingis, qu’il anime avec Bernard Liagre, ils organisent jusqu’au 17 novembre « Une quinzaine du livre ancien et des vieux papiers ». Une mine de découvertes étonnantes sur la vie et l’histoire du Maroc et de la Cité du Détroit.

Quinzainne du livre ancien chez Artingis

Pendant cette Quinzaine, il propose une multitude de documents de toutes sortes parmi tout ce qui a été écrit, imprimé, dessiné, peint ou gravé sur Tanger et le Maroc : livres anciens, presse et cartes postales anciennes, estampes, réclames, gravures, chromos, affiches, objets cartonnés, photos…

Livres anciens de Yann Tribes

Galerie Artingis

Yann Tribes est un collectionneur dans l’âme. Sa passion commence avec les timbres qu’il récoltait sur les enveloppes que recevait sa brocanteuse de maman. Il s’intéresse aux lampes à pétrole, aux pièces de monnaie, aux baigneuses, aux échantillons de parfum… Puis depuis une trentaine d’années ce sont les livres anciens sur le Maroc et Tanger en particulier.

Il a également constitué une importante collection privée de plus de 600 cartes postales qui datent des années 1900 et qui nous racontent, principalement en noir et blanc, l’histoire de Tanger et son fantastique développement. On peut y voir la gare de Tanger ville et ses trains qui arrivent devant le port, les beaux hôtels du Tanger mythique, la grande poste actuelle en pleine campagne et petit à petit on voit se dessiner le Tanger contemporain…

Yann sillonne le Maroc et Tanger de fond en comble à la recherche de ses objets de passion. Il fait toutes les brocantes, connait par coeur les marchands de Casa Barata. Sa présence sur les salons du livre avec ses précieux documents en fait un spécialiste incontournable des livres anciens et des vieux papiers d’histoires si bien qu’aujourd’hui on vient lui proposer spontanément, vieux bouquins, cartes postales, étiquettes d’hôtel, vieilles revues, journaux d’hier, affiches anciennes, vieilles cartes… sa maison de Marshan recelle d’un stock impressionnant.

Cette fabuleuse collection nous raconte Tanger dans tous ses états…

A découvrir chez Artingis jusqu’au 17 novembre avec de belles pièces de 200 DH à 6000 DH.

Galerie Artingis
11 rue Khalid Ibn Oualid (ex. rue Velázquez)
Tanger – Maroc
Tel: +212 (0) 5 39 33 04 25

 

A propos de Yann Tribes

Yann Tribes, spécialiste du livre ancien sur Tanger

Yann Tribes, personnage délicat, discret, cultivé toujours pourvu d’un aimable sourire est un collectionneur dans l’âme depuis sa plus tendre enfance.Yann est né à Paris dans les années 60 où il passe son enfance. Muni d’un CAP d’ébéniste, il entame un compagnonnage du Tour de France qui l’emmène à Saint-Etienne, Perpignan, Rodez… Après son service militaire qu’il effectue à Commercy comme canonnier, il fera quelques années d’ébénisterie avant de s’intéresser aux vieux objets et aux antiquités qu’il vendra aux puces de Montreuil. Sa passion pour l’Art Déco et à l’Art Nouveau le mettra sur le chemin de Bernard Liagre qu’il rejoindra dans le site de Saint-Ouen. En 1995, il s’installe à Tanger où il séjournera au Mirage puis dans la maison de Marshan en 1999. Il va créer, avec Bernard Liagre, en 2010, la Galerie Artingis qui propose des objets anciens, des antiquités et organise des expositions de peintures, sculptures, bijoux et bien sûr de livres anciens sur le Maroc et Tanger.



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jeudi 11 octobre 2018

Le Festival du Film Français revient pour une deuxième édition en 2018 ! Il prendra ses quartiers à Casablanca, Marrakech, Meknès, Rabat, Tanger et Tétouan du 11 au 14 octobre 2018.
Le public pourra découvrir la programmation 2018 dans les salles de spectacle du réseau de l’Institut français du Maroc ainsi que dans des salles de cinéma mythiques, notamment le Cinéma Rif à Casablanca, le Ciné Atlas à Rabat, le Colisée à Marrakech, la Cinémathèque de Tanger ou encore le Cinéma Avenida à Tétouan.

L’affiche du festival dévoilée !
Lancé par l’Institut français du Maroc, le concours de création de l’affiche officielle de la 2e édition du Festival du Film Français a bénéficié d’une forte participation avec 46 propositions reçues de la part des étudiants des écoles partenaires du concours, Art’Com Sup de Rabat et Casablanca et l’École Supérieure des Arts Visuels de Marrakech. Les candidats devaient réaliser une création personnelle autour de la diversité et le modernisme du cinéma français.

 
Affiche Festival du Film Français 2018Et c’est le travail de Yacine Nidazi qui remporte les suffrages. Ce jeune étudiant d’ArtComSup à Rabat s’est inspiré des films d’amour comme « Masculin féminin » de Jean-Luc Godard, ou encore « La jalousie » de Philippe Garrel. Son illustration évoque la part romantique du cinéma français à travers la présence d’un couple, représenté par un réalisateur et une jeune actrice, baigné par la lumière du soleil couchant (rouge et jaune). Quelques accessoires retrouvés sur l’affiche sont un clin d’œil pour rappeler que le cinéma français s’invite au Maroc.

Au programme cette année
Avant-premières et projections en présence d’invités de renom, master-classes, séances scolaires, réalité virtuelle, ateliers et bien d’autres surprises !
> VENDREDI 12 OCTOBRE
– 20h00 : ALAD’2 • Cinémathèque de Tanger

> SAMEDI 13 OCTOBRE
– 18h00 : JOUEURS • Cinémathèque de Tanger
– 20h00 : I FEEL GOOD • Cinémathèque de Tanger

> DIMANCHE 14 OCTOBRE
– 17h00 : DILILI À PARIS • Cinémathèque de Tanger
– 20h00 : ROULEZ JEUNESSE • Cinémathèque de Tanger

Téléchargez ici le programme du FFF à Tanger

 



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mardi 9 octobre 2018

lundi 8 octobre 2018

vendredi 5 octobre 2018

Les voyageurs lyonnais vont pouvoir aller à Tanger plus facilement dés fin mars 2019. Air Arabia Maroc ouvrira une liaison directe entre l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry et la deuxième ville économique marocaine, Tanger lors de l’été prochain.

Vol Lyon Tanger direct

Air Arabia Maroc ouvrira une liaison directe entre l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry et l’aéroport Tanger Ibn-battota deux fois par semaine à compter du 31 mars 2019.

Le vol en A320 décollera de Tanger est prévu à 17h10 tous les lundi et jeudi et se posera à Lyon à 20h40. Le départ de Lyon sera programmé à 21h25 pour un atterrissage à Tanger à 22h50.

Lyon fourvièreUne excellente nouvelle pour tous les lyonnais qui séjournent régulièrement à Tanger-LyonTanger (dont je fais partie) on pense à nos amis de Dar Nour, Philippe C et Jean Olivier A, Bernard et Fabienne M, Jacques et Aline A sa maman, les amis des Nuits Sonores, Jean-Loup T, Thierry R, Bernard L, Guillaume T et Françesca L…

Deux autres liaisons

Air Arabia Maroc a également annoncé l’ouverture de deux autres liaisons bi-hebdomadaires (Lundi et Jeudi) à compter de fin mars 2019: Casablanca-Prague (Aller 14:50-19:40 / Retour 20:30-23:35) et Casablanca–Pise (Aller 07:00-11:00 / Retour 11:50-13-50.



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mercredi 3 octobre 2018

vendredi 28 septembre 2018

jeudi 27 septembre 2018

Tanjazoom, festival de cinéma social à Tanger, 7e édition du 27 au 29 septembre sur le thème: « L’avenir à l’écran » à la cinémathèque Rif.

Affiche Tanjazoom 2018

Tanjazoom est le premier festival de court métrage social organisé à Tanger par les 8 associations de jeunes membres du réseau Tanjazoom, en partenariat avec l’association Casal dels Infants. Les productions audiovisuelles en compétition sont des documentaires et des courts métrages portant sur des thématiques sociales réalisés par de jeunes amateurs de Tanger et d’ailleurs.

Crée en 2012, Tanjazoom est avant tout, un évènement annuel, éducatif et culturel permettant à des jeunes de quartiers périurbains et à des associations de mettre en valeur leur travail et leur réalité.
Le Tanjazoom propose une programmation variée qu’il enrichit chaque année par le biais des rencontres et des échanges suscités par les associations participantes et leurs partenaires autour de la formation, la
créativité et la sensibilisation des jeunes.

Quid du cinéma social?

A la frontière du documentaire et du divertissement, le « cinéma social » se définit par son utilité : il raconte un quotidien, s’empare de nouvelles façons de regarder le monde, dérange souvent aussi. Un film social est un film empreint de réalisme, un portrait de la société contemporaine, qui oblige le spectateur à réfléchir et à débattre.
Si l’objet du film est une condition de base, le cinéma social ajoute également une manière de tourner les images:choisir des caméras numériques légères, petites et maniables.
Le cinéma social veut donner une vision de la société. Le film social n’est donc pas un divertissement hors de la vie, mais une peinture du réel. L’amateurisme ou le semi-professionnalisme des participants permettent un équilibre des regards sur le monde. Leur façon de raconter le quotidien diffère. Les dialogues peuvent faire l’objet d’une improvisation.
Le cinéma social est un média, au sens où il est un support de l’information. C’est pourquoi, il est important de donner les moyens de produire et de diffuser ces films face à un public qui peut être d’âge, de milieux sociaux, de catégories professionnelles et de genres différents et variés.

Programme Tanjazoom 2018

Programme Tanjazoom 2018Visuel Tanjazoom 2018

Pour être en contact avec Tanjazoom:

– Site Internet : tanjazoom.net
– Page Facebook : Tanjazoom
– Par e-mail : coordination.rtz@gmail.com
– Par téléphone : 06 61 92 73.61/06 60 72 44 92


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vendredi 21 septembre 2018

Dans le cadre de sa Saison culturelle France-Maroc 2018, l’Institut français invite la Comédie-Française et son programme « Singulis », un exercice rare pour les acteurs de la Troupe : « le seul en scène ». Une occasion pour découvrir, à travers trois spectacles, des œuvres majeures de la littérature contemporaine. Rendez-vous dans plusieurs villes du Royaume et à Tanger le 26 septembre à 19h30, salle Beckett.

Festival Singulis

Laurent Natrella dans la peau d’un professeur dans « Chagrin d’école » de Daniel Pennac

Sociétaire de la Comédie-Française, Laurent Natrella a choisi d’adapter le livre Chagrin d’école de Daniel Pennac pour son « Singulis ». Cet essai autobiographique dresse avec humour  et tendresse un portrait du cancre, presque universel, profondément touchant, tant ses souffrances semblent irrémédiables. Le récit s’ouvre également sur l’échec que peut connaître l’enseignant, confronté pour sa part à des difficultés, voire une incapacité à faire progresser le dit-cancre.

Lui-même enseignant parallèlement à sa carrière d’acteur, Laurent Natrella s’empare dans le spectacle de ce témoignage qui offre une réflexion sur la pédagogie et qui nous renvoie sur les bancs de l’école. Son adaptation se concentre sur les réflexions de Pennac autour de l’enseignement. L’acteur se prend au jeu de la dimension ludique du texte et de la situation, entraînant le public dans une atmosphère intimiste pour offrir un véritable éloge de la transmission.

> Dates des représentations :

Tanger : mercredi 26 septembre à 19h30 à la Salle Beckett (Entrée libre, selon les places disponibles)

♦ Meknès : vendredi 28 septembre à 20h00 au Théâtre de l’Institut français

 

D’autres spectacles sont proposés dans le cade de Singulis au Maroc

> > Françoise Gillard interprète L’Événement d’Annie Ernaux

La comédienne Françoise Gillard prête sa voix au récit bouleversant d’Annie Ernaux L’Événement. Dans ce texte, Annie Ernaux raconte en détail et avec le recul de plusieurs décennies trois mois de sa vie dans les années 1960 : son avortement, alors interdit en France, abordant sans concession la question du féminin. Trois mois durant lesquels sa résolution se heurte aux préjugés, à la morale et à la violence. Un témoignage puissamment humain raconté avec justesse et élégance.

> Dates des représentations :

♦ Rabat : vendredi 21 septembre à 20h à la Salle Bahnini

♦ Casablanca : samedi 22 septembre à 20h30 au Théâtre 121

 

> Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient, ou quand Elliot Jenicot rend hommage à Raymond Devos

Elliot Jenicot, pensionnaire de la Comédie-Française, a réuni une quinzaine de monologues de Raymond Devos dans ce spectacle. Une interprétation sobre et très personnelle où le jeu  invite au voyage dans l’imaginaire, l’absurde et le non-sens. Le défi du comédien est de s’approprier les mots de ce grand humoriste belge et de se raconter lui-même, « je m’y raconte énormément. Il reflète ce que je pense, ce que j’observe, ce que je rêve d’être », nous dit Elliot Jenicot. Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient est un hommage vibrant à l’univers poétique intemporel de Devos dont les textes sont virtuoses, mais aussi intelligents, modernes et dénonciateurs.

> Dates des représentations :

♦ Agadir : jeudi 4 octobre à 19h30 à l’Institut français

♦ Marrakech : samedi 6 octobre à 20h au Théâtre Leïla Alaoui

https://if-maroc.org/tanger/

 



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mardi 18 septembre 2018

Cédric Abouchahla crée pour la première fois à Tanger un festival de Jazz OFF qui se déroulera du 20 au 23 septembre. Quelques questions pour mieux comprendre la genèse et l’ambition de ce nouvel événement musical.

Cédric Abouchahla cée Off Jazz

Quelques questions flash à Cédric Abouchahla à propos du Off Tanjazz

D’où vient votre intérêt pour la musique et le jazz ?
« De la Soul et de la Funk. J’écoutais énormément de Black American Music et c’est tout naturellement qu’un peu à la manière d’un aventurier  je voulais en savoir plus jusqu’à ce que je découvre Duke Ellington, Charlie Parker, Miles Davis puis un peu plus tard Lee Morgan Art Blakey, Monk, etc… »

Comment est né ce projet et depuis quand ? Je crois que vous êtes musicien ?
« Aussi loin que je me souvienne, c’est à un certain esprit du jazz et de la musique auquel je pense. La radio bien sûr, les clubs de jazz dans les films, les trompettistes musiciens nomades qui peuvent jouer partout mais aussi l’église protestante américaine avec leurs orchestres et leurs sections de cuivre. En France où mon père était pasteur, j’aimais regarder le pianiste à l’église. C’est d’ailleurs lui m’a appris le piano et m’a donné ma première trompette. Je me souviens aussi que je me cachais derrière la porte du salon de mon oncle et ma tante pendant qu’ils écoutaient Prince alors que j’étais censé dormir. »

Comment avez eu l’idée de ce Off Tanjazz ?
« Je voulais contribuer à l’organisation de Tanjazz et en améliorer la programmation que je trouve très répétitive d’année en année, sans tête d’affiche, présentant un aspect du jazz poussiéreux comme si le jazz était intouchable et défini alors que c’est précisément l’inverse : le jazz est un laboratoire vivant et en perpétuelle évolution.  C’est Stéphanie, ma compagne qui a eu l’idée du OFF et je l’ai proposé ensuite à Philippe Lorin qui était plutôt enthousiaste. »

Comme il n’y a pas de Off sans In, quels sont les liens avec Tanjazz et Philippe Lorin?
« Je connais Philippe depuis quelques années. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai eu la chance de faire une scène avec Magic Tarbouch à Tanjazz en 2013.  Je suis allé le voir et lui ai parlé de l’idée. Il était d’accord et m’a encouragé à la réaliser. »

Y a-t-il eu une collaboration avec Tanjazz pour le montage de cette manifestation?
« Philippe Lorin nous a mis en relation avec le groupe Circular Time qui a accepté de donner un concert pour cette première édition. Il nous a également fait une place dans son programme papier et sur le site internet de Tanjazz. Qu’il en soit ici encore remercié. »
off tanjazz-afficheComment avez-vous procédé pour la programmation et pour choisir les différents lieux ?
« Je suis allé rencontrer les artistes un par un et les ai convaincus de faire partie de cette première édition sauf pour Circular Time auprès de qui Philippe Lorin m’a introduit. Cette année, il ne faut surtout pas manquer Myles Sanko jeudi soir ou encore Joel Holmes qui sont des joyaux de la scène contemporaine, si talentueux et tellement accessible tant par leur personnalité que par leur musique. Il y a aussi Jihane Bougrine, de l’amour infusé par sa voix suave. Ne manquez pas non plus le Duo italo-brésilien, Daniel Raimondi et Lucas Sandoval, qui présente un répertoire bossa-nova. Enfin Steve Shehan et Steeve Brudey nous enlèveront pour un voyage spirituel et poétique. »

C’est curieux que des concerts du Off se superposent avec des concerts Tanjazz, c’est un peu contre productif en terme de complémentarité ?
« Non, car un OFF justement c’est de proposer un autre circuit d’événement pendant l’événement principal et pour qu’il y ait complémentarité, encore faut-il qu’il y ait répartition des rôles et soutien mutuel. Pour monter un OFF à partir de rien, il faut des soutiens matériels et financiers sans parler des appuis institutionnels et d’un réseau important. J’avais proposé à Philippe Lorin de rencontrer avec lui les sponsors de Tanjazz pour leur proposer l’idée du OFF et ainsi réaliser une véritable collaboration. Philippe Lorin a décliné ma proposition.

Je suis donc allé  chercher les sponsors un par un et le premier qui m’a dit oui c’est Raouf Benchedli (Directeur général du Hilton) que je remercie encore ici.  

C’est donc assez naturellement que j’ai été poussé à organiser un OFF où j’étais libre quant à la programmation ; celle-ci ayant été réalisée en fonction de la disponibilité des artistes et d’autres contraintes inhérentes à l’organisation d’un tel événement. »

> Propos reccueillis par Paul Brichet

A propose de Cédric Abouchahla

Cédric Abouchahla Arrivé à Tanger en 2012, j’enseigne l’économie, la sociologie et la philosophie au lycée ainsi que dans le supérieur. Passionné de Jazz et trompettiste à mes heures perdues, je me lance cette année dans l’organisation d’un OFF qui a pour but de faire découvrir le jazz différemment. Car si la musique doit rester simple et accessible, elle doit surtout nous emporter, nous transporter au-delà de nous-mêmes. J’ai aussi à cœur d’inviter certains artistes en lesquels je crois, que je suis depuis un certain moment et dont la musique ne m’a laissé indemne.



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jeudi 13 septembre 2018

Cédric Abouchahla est trompettiste à ses heures perdues et fou de jazz. Il créé du 20 au 23 septembre la première édition de: « Off Jazz » ou « Off Tanjazz » on ne sait pas trop bien… L’idée est de développer l’amour du jazz à Tanger, d’investir 6 nouveaux lieux, d’amplifier la 18e édition du festival Tanjazz mais 2 concerts du Off viennent concurrencer les concerts du In… Bienvenue cependant à cette nouvelle manifestation et rappelons qu’il n’y a pas de Off sans In…

off tanjazz-afficheOff Jazz, c’est 4 jours de groove, de soul et de jazz dans plusieurs lieux inspirants de Tanger. C’est un itinéraire en musique qui permet aux visiteurs de la ville de Tanger de vibrer à l’unisson avec des artistes venus de plusieurs horizons différents qui partagent tous une seule passion : procurer un plaisir intense à leur public tangérois.

Off Jazz lance sa première édition cette année du 20 au 23 septembre 2018 en collaboration avec le Festival Tanjazz. Créé par Cédric Abouchahla, résidant à Tanger depuis 6 ans, fou de jazz et trompettiste à ses heures perdues, l’idée de Off Jazz est de proposer aux aficionados de musique une programmation en journée ou en début de soirée qui leur permettront de se promener dans les rues de Tanger, d’en entrevoir les diverses facettes, tout en découvrant les artistes qui incarnent la nouvelle scène jazz contemporaine. Le soir, ils pourront bien sûr, retrouver la programmation de Tanjazz au Palais des Institutions Italiennes. Mais avant cela, les journées se dérouleront entièrement sous le signe de la musique.

Un brunch le dimanche sous le soleil en écoutant un big band qui groove ? Prendre un café en plein après-midi sur une terrasse piétonne aux sonorités jazzy ? Ecouter un crooner en admirant les étoiles ? Se laisser envoûter par une musique world sous le caoutchouc de la place de la Kasbah ?  Se la jouer lounge et chic dans un hôtel de luxe en admirant la baie ? Tout cela sera possible pour un public qui pourra flâner, se laisser entraîner dans plusieurs atmosphères particulières. Un public prêt à vivre une aventure différente : celle d’une proximité intime et directe avec les artistes, un véritable échange et pas seulement une scène trop distante. Des moments aussi unplugged, de ceux qui laissent une trace indélébile dans nos esprits.

Si vous aimez les années 60, la musique vintage, les arrangements au chic impeccable, la voix limpide et soul d’Otis Redding et les rythmiques british à la Amy Winehouse, vous serez conquis par Myles Sanko, star montante de la scène internationale. Si vous préférez la Bossa Nova et la musique populaire brésilienne, c’est le duo Lucas Sandoval & Daniele Raimondi qui vous transportera. Pour les branchés musique expérimentale Joël Holmes, compositeur et pianiste américain, génie des claviers vous surprendra. Pour les habitués de Tanjazz qui aiment le son qui fait danser, le groupe Circular Time avec une forte section rythmique au groove cuivré sera aussi de la partie. Si pour vous la musique est une expression sacrée, vous adorerez Steeve Shehan et ses percussions délirantes qui ont séduit les plus grands artistes. Si vous êtes conquis par les voix féminines, Jihane Bougrine et son trio sauront vous vous faire frissonner.

Les lieux-hôtes de Off Jazz pour cette année : Royal Hilton Rooftop (La terrasse) & Kas’bar, les insolites, Riad Mokhtar, Terrasse du Morocco Club & Boutique Salima Abdel-Wahab & Galerie Conil, Dar El Kasbah.

Découvrez la première édition Off Jazz et adhérez à un certain nouvel esprit : celui d’aimer écouter autrement.

Plus d’infos sur l’intégralité du programme de cette nouvelle manifestation sur la page facebook : OFF Tanjazz >  https://www.facebook.com/OFFTANJAZZ/

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mercredi 12 septembre 2018

Expo Amarcord chez Photo LoftExposition photographique « Amarcord »  de Yasmine Hatimi à la galerie Photo Loft du 13 septembre au 27 octobre.

Expo Amarcord chez Photo Loft

“Amarcord” signifie “Je me souviens” en dialecte italien … En effet mon travail porte sur le souvenir, la nostalgie, l’oubli, le passé tout simplement.

Je noue ainsi avec l’espace dans lequel je me trouve, une certaine relation que j’aime refléter dans mes photographies.

Je perçois ces photos comme des petites poésies, j’aime laisser le terrain à l’évocation.

Ce sont des images d’espaces et d’intérieurs qui, inconsciemment, reflètent mon âme intérieure…

Photo_60_400x400Yasmine Hatimi est née à Casablanca, où elle travaille aujourd’hui en tant que photographe. En 2004, elle a quitté Casablanca pour Madrid afin de poursuivre des études en cinématographie et en photographie. Après neuf ans, elle est retournée au Maroc avec l’intention de redécouvrir son pays à travers son travail photographique. Rêveuse éternelle, son travail se situe entre la mélancolie et la poésie, et cherche à transmettre une atmosphère inspirée par son univers interne.

Pour en savoir plus sur Yasmine Hatimi: http://www.yasminehatimi.com/

Vernissage jeudi 13 septembre à partir de 19h.

PL_Invitation_AG-17-recto-f*

Photo Loft
115 avenue Sidi Med Ben Abdellah
8ème étage, N° 32, Quartier Iberia
90 000 Tanger
Tél. : 06 41 45 66 40
contact@photoloft-tanger.com
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lundi 10 septembre 2018

Exposition « mon Maroc, my India » du photographe et designer Jaimal Odedra à voir chez Las Chicas  jusqu’au 2 octobre.

Mon Maroc, my india

Les images du photographe d’origine indienne Jaimal Odedra saisissent des impressions communes à l’Inde et au Maroc, où prennent formes et se déclinent ses expériences d’artiste et de voyageur.

Plutôt qu’un dualisme, Jaimal Odedra met en lumière les motifs partagés de deux cultures qu’il connaît intimement, à la recherche d’une forme de concordance. Scènes de la vie quotidienne et portraits anonymes, témoignent d’une approche intimiste que le photographe transmet subtilement au spectateur.

Jaimal OdedraJaimal Odedra (né en 1964) grandit à Londres, en Angleterre. Il est diplômé de la prestigieuse Royal College of Art. Basé à Bollywood comme directeur artistique pour des acteurs et réalisateurs de renom, Odedra poursuit une carrière de designer pour de nombreuses marques internationales en Europe, en Inde, au Maroc et aux Etats-Unis.



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