lundi 30 novembre 2015

Il a fallu d’une phrase dans le dernier rapport du CNDH sur la parité pour raviver la tension autour des droits universels des femmes. Surtout ceux qui ont trait à des questions à Caractère religieux. C’est notamment le cas de l’épineux sujet de l’égalité en héritage. Le droit successoral marocain, basé sur la charia, est pointé du doigt par les organisations féministes, qui estiment que les femmes sont lésées par rapport aux hommes en matière de répartition de l’héritage. Le CNDH a joué son rôle en remettant cette question au cœur du débat, même si cela a dérangé les conservateurs qui ont crié au scandale. Certains ont même estimé que le CNDH ne devait pas se mêler de ces questions à caractère religieux, qui sont plutôt du ressort d’autres institutions comme le Conseil supérieur des oulémas. Néanmoins, la recommandation du CNDH a eu le mérite de créer un débat national autour de cette question, la meilleure manière de mener les combats sociaux. Le Maroc avait vécu la même confrontation entre modernistes et conservateurs au début des années 2000, à l’occasion de la réforme de la Moudawana. Il a fallu un arbitrage royal pour mettre en place une nouvelle loi, qui a fait l’objet de consensus. Aujourd’hui, un processus similaire semble être en marche. Et l’appel du CNDH semble avoir de plus en plus de soutien. Dans son dernier rapport sur la parité, le Conseil présidé par Driss El Yazami, a glissé une phrase qui a eu l’effet d’une bombe. «Amender le code de la famille de manière à accorder aux femmes les mêmes droits dans la formation du mariage, dans sa dissolution, dans les relations avec les enfants et en matière successorale, en conformité avec l’article 19 de la Constitution et l’article 16 de la CEDEF». Cette recommandation a suscité une levée de boucliers, qui s’est focalisée uniquement sur la question de l’héritage, laissant entendre que les autres aspects évoqués peuvent faire l’objet d’une réforme qui ne suscitera pas de résistance. Or, la question successorale constitue un facteur décisif dans la marche vers la parité. Surtout qu’aujourd’hui, «la législation successorale inégalitaire participe à la vulnérabilité des femmes et à leur pauvreté. De plus, la pratique du Habous ainsi que les règles régissant les terres collectives participent à déposséder les femmes de leurs droits à la terre ou à la succession», selon le Conseil national des droits de l’Homme.
La répartition égalitaire de l’héritage, de même que les autres règles liées au mariage, au divorce, à la maternité, au travail… sont des droits universels reconnus au profit des femmes. Et le Maroc, qui a relevé ses réserves relatives à la convention de la CEDEF, est appelé à harmoniser sa législation avec ses principales dispositions. Or, ce chantier traîne encore, selon le CNDH. Car, «le Maroc a maintenu sa déclaration interprétative concernant l’article 2, qui condamne la discrimination à l’égard des femmes et qui appelle à l’engagement des Etats à l’éliminer sans retard». Or, cet article est «considéré par le comité CEDEF comme étant essentiel aux objectifs de la convention».
Par ailleurs, le CNDH pointe d’autres contraintes qui empêchent les femmes marocaines de jouir pleinement de leurs droits universels. Par exemple, «la mère ne peut accéder à la tutelle légale sur ses enfants mineurs que sous certaines conditions très restrictives», même si elle est tenue par une responsabilité matérielle en cas d’incapacité du père. Il faut également signaler d’autres manquements, notamment au niveau du code de la nationalité. Une réforme en 2007 avait permis aux femmes de transmettre la nationalité à leurs enfants. Toutefois, elles n’ont pas le droit de la transmettre à leurs conjoints, comme c’est le cas pour les hommes qui peuvent faire des démarches pour naturaliser leurs épouses étrangères.

Ce qui reste à faire

Le CNDH n’y va pas par quatre chemins pour souligner les mesures à même de garantir la protection des droits universels des femmes. En tête, la nécessité du «retrait des déclarations interprétatives de la CEDEF et la garantie d’une large diffusion de cette convention auprès des magistrats et leur incitation à prendre en considération ses normes et dispositions». Le Conseil appelle également à «amender le code de la famille de manière à accorder aux femmes les mêmes droits dans la formation du mariage, sa dissolution et dans les relations avec les enfants, en conformité avec l’article 19 de la Constitution et l’article 16 de la CEDEF». Le renforcement du cadre juridique garantissant les droits des femmes passe également par «la promulgation d’une loi spécifique de lutte contre les violences à leur égard, en conformité avec les normes internationales, ainsi que la ratification de la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe».

M. A. M.



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• Message royal pour la Palestine
Le Souverain a adressé un message au président du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée le 29 novembre. Le Roi y déplore l’absence de toute évolution concrète de la question palestinienne plus de 24 ans après le début des négociations de règlement pacifique entre Palestiniens et Israéliens. Le Souverain appelle la communauté internationale à œuvrer à la réactivation du processus de paix à travers des négociations sérieuses et sincères, selon un calendrier défini, et sur la base des principes de la légalité et des résolutions pertinentes des Nations unies. F.Fa• Le gouvernement veut s’attaquer au chômage
Le gouvernement va renforcer l’action de l’Anapec pour résorber le chômage. Le plan de développement de l’agence sur la période 2016-2020 prévoit la formation de plus de 500.000 chômeurs pour leur donner plus de chance d’accéder à un job. D’autres actions, notamment l’intégration de 445.000 chercheurs d’emplois, l’accompagnement de 20.000 bénéficiaires des programmes d’auto-emploi, seront menées sur la période. L’agence va favoriser la création de 10.000 TPE et coopératives. Le conseil d’administration de l’Anapec qui s’est réuni, vendredi dernier, sous la présidence du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, espère la signature du contrat-programme 2016-2020 avant fin 2015. En attendant, le plan de développement et le budget 2016 ont été approuvés par les administrateurs. F.Fa• Benkirane chez les conseillers
Le chef de gouvernement se rendra demain mardi à la Chambre des conseillers, dans le cadre des questions de politique générale, conformément à l’article 10 de la Constitution. Le thème choisi concerne la protection sociale. Le gouvernement de Abdelilah Benkirane est minoritaire dans cette chambre, présidée par l’un de ses adversaires les plus farouches, Abdelhakim Benchamach, également président du Conseil national du PAM, le Parlement du parti. M.C.

Etudes en journalisme et communication:
Ouverture internationale pour l’ESJC

L’Ecole Supérieure de Journalisme et de Communication (ESJC) vient de conclure un partenariat avec l’école Blanquerna de Barcelone (relevant de l’Université Ramon Lull). L’accord, le premier du genre entre le Maroc et l’Espagne pour les études en journalisme, va porter notamment sur les partages d’expériences entre les deux établissements et va permettre l’échange d’enseignants et étudiants dans les domaines des études en journalisme, en communication audiovisuelle, publicité ou encore les relations publiques et/ou internationales. Le partenariat intègre également le volet de la coopération scientifique et académique. Outre le choix de l’ESJC pour la partie Médias, Blanquerna a également signé un partenariat avec l’EGE (Ecole de gouvernance économique) pour le volet Relations internationales.

• AWB opérationnel au Canada et en Suisse
Le groupe bancaire élargit son spectre d’intervention. Il s’implante dans deux nouveaux pays, le Canada et la Suisse, à travers des bureaux de représentation. Ceux-ci sont établis à Montréal et à Genève. Le groupe bancaire aux 7,6 millions de clients opère dans 23 pays. F.Fa• AWB équipe l’Iscae en carte bancaire
A travers sa fondation, Attijariwafa bank et l’Iscae ont signé une convention de partenariat pour la mise en place de la carte universitaire «Carte Jamiati» au profit des étudiants dans le cadre de la modernisation du système universitaire marocain. Le déploiement a été effectué dans un premier temps à Casablanca avant d’être généralisé par la suite à l’échelle du groupe Iscae (Rabat et Fès). Cette carte qui est destinée aux étudiants et au corps professoral et administratif des universités publiques et privées offre plusieurs services via des bornes interactives telles que les demandes d’attestation, l’emprunt des livres, l’accès aux programmes… M.A.B.• Colorado augmente son capital
Le spécialiste de la peinture va procéder à une augmentation de capital par incorporation des réserves et attribution d’actions gratuites. Il va à cet effet émettre plus de 3 millions actions d’une valeur nominale de 10 DH. L’opération se déroulera du 9 décembre 2015 au 8 janvier 2016 après le détachement des droits d’attribution le 4 décembre. La livraison des actions nouvelles est fixée au 18 janvier. Suite à l’opération, le capital social sera porté à 120,8 millions de DH. F.Fa• Une enquête sur les écoles privées
L’inspection générale de l’Education nationale vient de finaliser une grande enquête sur les écoles privées. Le but en est de relever tous les dysfonctionnements du secteur (non-respect des normes et lois, notes du contrôle continu, recrutement des profs, transport scolaire,…). Les résultats n’ont pas encore été dévoilés. «Exécution des lois, évaluation et contrôle, ce sont les principaux problèmes rencontrés au niveau des écoles privées», reconnaît le ministre de l’Education nationale, Rachid Benmokhtar. A.Na• Débat public sur les archives privées
Ce sera une première. Archives du Maroc organise ce lundi un débat autour des archives privées, afin de célébrer la Journée nationale des archives. L’institution en charge de la coordination du programme de gestion des archives des services de l’Etat y invite des experts marocains et étrangers. Un hommage sera également rendu aux personnes ayant partagé leurs archives privées. A.Na• Agadir marche pour le climat
Surfrider Foundation Maroc a organisé ce dimanche à Agadir l’événement «Agadir marche pour le climat». Cette marche symbolique a pour but de mobiliser les citoyens de la destination balnéaire et de sensibiliser le public, de même que les élus locaux, à la thématique du changement climatique. F.N.• Casablanca et Amsterdam coopèrent
Une délégation d’Amsterdam, menée par le maire de la ville Eberhard van der Laan, vient d’achever une visite de 3 jours à Casablanca (du 26 au 28 novembre). Au programme des officiels néerlandais figurait une rencontre avec leurs homologues du Conseil de la ville de Casablanca et une visite de plusieurs chantiers (le Grand théâtre, l’église Sacré-Cœur…). Rappelons que les villes de Casablanca et Amsterdam ont signé en novembre 2014 une convention de coopération pour l’exploitation du Grand théâtre, la réhabilitation de la cathédrale Sacré-Cœur et le réaménagement du complexe Mohammed V. Les deux villes coopèrent également dans les domaines culturel et sportif ainsi que la préservation du patrimoine et la gestion des déchets. A.E.• «L’orchestre des aveugles» primé à Carthage
C’est la consécration pour le dernier long métrage de Mohamed Mouftakir «L’orchestre des aveugles» qui a remporté le Tanit d’or, samedi 28 novembre, lors de la 26e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Le film polémique «Much loved» de Nabil Ayouch, qui a suscité beaucoup d’engouement à Tunis, a quant à lui remporté le meilleur prix du jury. A.B.   
 
 



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Mc Donald’s Maroc soutient activement les enfants membres de l’association SOS Villages d’enfants depuis 13 ans. C’est pour sensibiliser le grand public sur les nombreuses actions réalisées par le groupe et pour donner ainsi une visibilité à ces jeunes que la franchise vient de lancer la caravane du cœur. Une caravane comprenant cinq vidéos  revenant sur les principales réalisations du groupe au profit des bénéficiaires de l’organisme.
La caravane du cœur, habillée spécialement à cet effet, comprend ainsi cinq capsules vidéo permettant de dresser le bilan sur les différentes actions menées par Mc Donald’s au cours des 13 dernières années. Objectif: donner un moyen aux orphelins de l’association, âgés de 2 mois à 18 ans, de se faire connaître. L’on apprend ainsi que le groupe parraine au jour d’aujourd’hui près de 193 enfants. Un parrainage qui prend en charge la scolarité, les frais de santé ainsi que l’achat de vêtements, souligne Ouassila El Bakkali, Manager communication institutionnelle du groupe. La caravane informe aussi les visiteurs de la construction de deux maisons, l’une dans le village d’enfants SOS d’El Jadida et une autre à Agadir. Autre réalisation et non des moindres, la création de classes de musique au niveau de tous les villages SOS.  
Depuis 2004, l’entreprise finance ainsi l’achat d’instruments de musique mais prend également en charge les honoraires des enseignants qui assurent les cours de musique au sein de ces villages. L’on y apprend également que le groupe a récolté pas moins de 3 millions de DH à travers des urnes installées dans ses restaurants et qu’il offre chaque année près de 20 stages rémunérés aux jeunes âgés de plus de 18 ans afin de faciliter leur insertion professionnelle.
Les capsules projetées sont également présentes sur un site web créé spécialement à cette occasion et dont chaque «partage» sur les réseaux sociaux rapportera des bénéfices qui serviront à financer l’achat d’un appartement pour héberger des jeunes à la recherche d’un logement. Chaque internaute qui partagera l’une de ces vidéos permettra à Mc Donald’s de reverser 10 DH à l’association. Objectif: récolter 300.000 DH en l’espace de quatre mois, explique Driss El Alami, directeur général du groupe. Un moyen concret, efficace et original de redonner le sourire à ces enfants dans le besoin.
K. A.
 



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A J-1 du lancement des travaux de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21), tout Paris est mobilisé pour accueillir 138 chefs d’Etat, 20.000 délégués internationaux, experts, consultants, représentants d’ONG et de la société civile… Le contexte sécuritaire plaide en faveur d’une vigilance maximale. Plus de 150.000 agents des forces de sécurité et militaires seront mobilisés pour sécuriser le Sommet mondial sur le climat. Pour verrouiller le dispositif sécuritaire, plusieurs évènements, traditionnellement organisés en marge de la conférence par la société civile, ont été annulés. C’est le cas notamment de la «Grande marche pour le climat». Ceci dit, Paris parie sur le consensus, le plus large possible, sur le dossier climat. Une «alliance sur le climat» devrait permettre de maintenir la température moyenne de la planète au-dessous de 2 °C, par rapport aux niveaux pré-industriels. Le consensus devra se décliner autour de quatre objectifs.

D’abord, «la négociation d’un accord universel» qui fixe des règles et mécanismes incitatifs. L’enjeu étant de relever progressivement l’ambition de respecter la limite de moins 2 degrés. «Sur ce volet, quelques signaux positifs sont déjà affichés par les pays les plus industrialisés», explique Marjorie Thomas, 2e conseiller à l’ambassade de France, en charge des questions climatiques. L’experte fait allusion au dernier Sommet franco-chinois Economie et Climat, tenu en début de ce mois, en préparation à la COP21. L’Empire du Milieu, un géant industriel qui pèse à lui seul 22% des émissions de GES, s’est en effet déclaré favorable au principe du maintien – ou, mieux, du renforcement – des engagements de la communauté internationale sur la lutte contre le réchauffement climatique. La position de la Chine a beaucoup évolué ces temps-ci. «L’enjeu est d’avoir absolument la Chine, et les Etats-Unis (ndlr: 13,5% des émissions de GES dans le monde), dans la même cause. Nous ne pouvons pas avoir 35% des émissions en dehors des négociations. C’est tout un travail de conviction et de persuasion à mener», explique Jean-François Girault, ambassadeur de France à Rabat.
Autre enjeu majeur de la COP21: la présentation par tous les Etats de leurs contributions nationales (INDC). 167 Etats ont déjà déposé leurs contributions, soit 91% des émissions de gaz à effet de serre (GES). «C’est un score qui est déjà très remarquable», commente Jean-François Girault. La France a souhaité mettre tous les atouts de son côté et créer un effet d’entraînement pour aboutir à un accord contraignant.
At last but not least: le financement. Sur ce registre, l’objectif est de mobiliser quelque 100 milliards de dollars par an (près de 78 milliards d’euros), à partir de 2020.

L’appel de Tanger

L’Appel de Tanger, lancé le 20 septembre dernier par le Maroc (0,19% des émissions de GES) et la France (1% des émissions de GES), intervient dans ce contexte. Le Maroc, partenaire privilégié de la COP21) devra accueillir la COP22, à Marrakech en 2016. L’Accord de Paris devra baliser le terrain au Maroc, censé mettre à exécution les résolutions de la COP21.

Téléchargé le document intégral « Les Cahiers de l’Emergence » sous format PDF

S. F.



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Deux jours après l’intervention de Driss Jettou devant la Commission du contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, dans laquelle il a pointé les ratés de la gestion déléguée (voir notre édition du vendredi 27 novembre), le Conseil économique, social et environnemental, a présenté un projet d’avis sur le même sujet.
Le Conseil présidé par Nizar Baraka s’est penché sur ce dossier qui suscite la polémique depuis quelques années, suite à une saisine du président de la Chambre des représentants, datant du 15 avril dernier.
Au niveau des points positifs, le Conseil estime que «la gestion déléguée a contribué à réaliser des avancées sur les plans de l’équipement en infrastructures, du développement des investissements et de l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers». A cela s’ajoute «la professionnalisation des secteurs dans lesquels ont été scellés des contrats de gestion déléguée, favorisant l’émergence d’un secteur privé plus dynamique et plus efficace». Cependant, si le rapport du CESE souligne ces avantages de la pratique de la gestion déléguée au Maroc, il pointe également une série de dysfonctionnements, qui nécessitent une refonte du modèle adopté. Surtout que ces défaillances dans la mise en œuvre ont plombé les résultats escomptés. En effet, le projet d’avis pointe «l’existence de manquements et d’insuffisances de la part des délégataires en termes d’exécution des contrats, à cause du non respect des cahiers des charges». En clair, les délégataires «ne respectent pas leurs engagements d’investissement». Pire, «ils ne s’acquittent pas totalement de leurs obligations de rendre un service public de qualité». Les dysfonctionnements s’étendent à d’autres domaines comme «la gestion du fonds des travaux qui est souvent utilisé à des fins non-conformes à son objet». En effet, dans certains cas, «les participations collectées par les délégataires ne sont pas toujours versées intégralement au fonds». Dans d’autres, «les versements sont souvent réalisés avec des retards par rapport aux délais contractuels».
Le document élaboré par le CESE met également l’accent sur l’existence de conflits d’intérêts, dus notamment au «développement du phénomène de filialisation et d’intégration verticale de certaines activités». Du côté de l’autorité délégante, «les prérogatives du comité de suivi ne sont pas pleinement exercées, notamment en matière d’examen des projets de marchés, de contrats, de conventions». De même, «les services de contrôle ne disposent pas des ressources leur permettant d’assurer leur rôle». D’autant plus que le service permanent de contrôle, «n’est pas totalement indépendant du délégataire».
Globalement, le CESE considère que «le modèle de la gestion déléguée se heurte à des carences importantes en termes de planification et d’expression des besoins par l’autorité délégante». Ceci est dû notamment aux faiblesses des collectivités territoriales, «insuffisamment outillées en compétences et en profils qualifiés». D’ailleurs, le rapport du Conseil de Baraka ne manque pas d’épingler les autorités délégantes. Celles-ci «ne respectent pas souvent leurs engagements, notamment en matière de paiement de leurs dettes dans les délais, ou de mobilisation du foncier nécessaire à la réalisation des investissements».

Choisir le modèle approprié

La refonte du modèle adopté au Maroc dans le domaine de la gestion déléguée passe par une série de mesures législatives mais également opérationnelles. Il s’agit notamment de l’urgence d’adopter la Charte nationale du service public, prévue par l’article 157 de la Constitution. Le CESE appelle également à «introduire l’obligation d’études préalables sur le mode de gestion du service public, afin de choisir le plus approprié, tout en définissant son périmètre d’application, sa durée et ses performances». Il s’agit aussi de «mettre en place une réglementation globale, harmonisée et cohérente de la commande publique», parallèlement à l’élaboration d’études sur l’évolution des besoins et les programmes d’investissements nécessaires à leur réalisation. Et pour éviter les accidents de parcours, le CESE insiste sur la nécessité de «préserver les mécanismes de maintien de l’équilibre financier du contrat de gestion déléguée, en tenant compte de la juste rémunération du délégataire».

M. A. M.



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C’est la grande désillusion pour le gouvernement français. Alors qu’il tablait sur une seconde baisse consécutive du chômage, les derniers chiffres de fin octobre empruntent le chemin inverse. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité, est en hausse sur un mois de 1,2%, après une baisse en septembre. Pôle Emploi a recensé 42.000  chômeurs de plus qu’un mois plus tôt. C’est la plus forte hausse enregistrée depuis septembre 2013 (+1,6%). Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A aura donc progressé de 3,7% (+128.400 demandeurs d’emploi).L’augmentation provient en partie de personnes déjà inscrites à Pôle emploi et qui exerçaient une activité réduite (catégories B et C). Au total, fin octobre 2015, le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues s’élève à 5,8 millions, soit 283.000 personnes de plus.

Volatilité du marché du travail

Toutes catégories d’âge sont touchées sauf les moins de 25 ans dont l’emploi est dynamisé par le dispositif d’ «emploi d’avenir». Les 50 ans ou plus sont ceux qui pâtissent le plus de la hausse du chômage, avec +1,5% en un mois, soit 12.700 chômeurs de plus et +9,2% sur un an (74.500 inscrits supplémentaires). Les 25-49 ans, eux, accusent une augmentation de 1,4% par rapport à septembre (+29.300 demandeurs en plus).
En nombre absolu, toutes catégories d’âge et de sexe confondues, ce sont les hommes de 25 à 49 ans qui sont les plus touchés par la remontée du chômage en octobre (14.700 demandeurs de plus qu’en septembre 2015). A l’opposé, les hommes de moins de 25 ans sont les seuls à profiter d’une baisse du chômage ce mois-ci.
Le ministère du Travail a reconnu que la forte hausse du nombre de chômeurs en octobre n’était pas «satisfaisante», tout en tablant sur une baisse du chômage à partir de 2016.
Les économistes pointent la grande volatilité du marché du travail induite par une période de reprise, avec des créations d’emplois mais principalement des contrats courts, CDD ou intérim. Mais le chômage de longue durée s’est également accentué, surtout avec la crise. « Les entrées dans le chômage ont augmenté tandis que les sorties bénéficient en priorité aux récents demandeurs d’emploi depuis peu », explique l’Insee dans sa dernière note. Les populations qui ont le plus souffert de l’aggravation de ce phénomène entre 2008 et 2013 sont représentées généralement par les ouvriers, employés, jeunes, personnes sans diplôme, parents isolés, habitants des zones urbaines sensibles et immigrés. Selon les dernières estimations de l’Insee, l’économie française a commencé à redémarrer au troisième trimestre (+0,3% de croissance) après avoir stagné au cours des trois mois précédents. Une reprise qui semble peu suffisante pour créer des emplois. Outre la croissance, le gouvernement compte sur la réforme du Code du travail pour améliorer la compétitivité des entreprises et favoriser l’emploi. Les autorités misent beaucoup également sur les effets du pacte de responsabilité.
A.Lo



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Occasion ratée pour les quatre grandes centrales syndicales.

Mehdi LAHDIDI
 



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Webhelp entame un nouveau virage. Le groupe français spécialisé dans la relation client a annoncé un accord avec la société américaine de capital-investissement KKR, dans le cadre de la cession de la participation de 60% détenue par le fonds britannique Charterhouse. Conseillée par UBS, HSBC et Yris CF, la firme aurait misé un peu plus d’1 milliard d’euros. Cette opération fait donc de Webhelp la quatrième plus grosse opération de rachat (LBO) de l’année en France.
Les termes de la transaction et notamment la répartition du capital entre les différents actionnaires avant et après l’opération n’ont pas été rendus publics. Mais elle devrait être finalisée au premier trimestre 2016. Même si, à l’issue de cet accord, la part des deux blocs est proche en répartition du capital, ce sont les dirigeants de l’opérateur de centres d’appel et de relations clients qui prendront le contrôle de la société aux côtés du groupe d’investissement.
Détenu majoritairement depuis 2011 par Charterhouse, Webhelp (qui détient 4 centres d’appels au Maroc) a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 528,6 millions d’euros. La société a décidé au second semestre de relever son objectif de revenus pour 2015 à 650 millions d’euros (contre 575 millions auparavant). Et ce après  avoir acquis récemment les sociétés On Line en Italie et Perry & Knorr en Allemagne. Justement, l’entreprise germanique a été rebaptisée «Webhelp Dach» son premier centre d’appels à Dortmund.
Le lancement de cette entité aurait ainsi nécessité un investissement de 10 millions d’euros pour une plateforme de 2.500 mètres carrés. L’opérateur espère également créer environ 60 emplois sur le court terme et 250 d’ici fin 2016.
Avec son nouvel actionnaire, l’ambition est de devenir un leader mondial, en suivant les traces de son concurrent, le français Teleperformance, qui est valorisé à plus de 4 milliards d’euros.
A. Lo
 



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L’Espace Expressions CDG abrite jusqu’au 18 décembre une exposition de photographies mettant en lumière l’interculturel et la diversité à travers le monde. Organisée en partenariat avec l’ambassade d’Autriche, «Photographes amateurs du monde: regard sur l’autre» est une exposition itinérante qui a déjà été présentée en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, en Macédoine, en Croatie et en Argentine. L’exposition intervient également dans le cadre d’un concept annuel à travers lequel la Fondation CDG invite un pays ami. La particularité de cette année étant que l’Autriche ne présentera pas les œuvres d’artistes autrichiens mais des photographies d’artistes amateurs sélectionnés par un jury de connaisseurs en art photographique.
 «Nous avons accueilli cette exposition avec beaucoup de passion. Pour la première fois, l’Espace Expressions CDG accueille des photographes amateurs à travers le monde suite à un concours initié par le ministère fédéral autrichien en charge du dialogue social», souligne Dina Naciri, directrice générale de la Fondation CDG.
L’exposition propose de faire un regard sur la diversité culturelle à travers plusieurs pays dont les photographes peuvent également représenter une autre nation que la leur. L’objectif premier étant de favoriser «le dialogue interculturel qui a été pendant des années une priorité de la politique culturelle étrangère autrichienne», comme l’a souligné Wolfgang Angerholzer, ambassadeur d’Autriche au Maroc. Chacune de ses photographies illustre les maintes facettes du dialogue telles que la diversité d’opinions, l’interprétation et la compréhension mutuelle. Du Chili, en passant par le Japon, la Tunisie ou encore la Belgique, chaque photographie est une invitation au voyage qui interroge et interpelle. Chaque escale photographique est un brassage culturel chargé d’émotion. A travers une  scénographie où les photographies dialoguent entre elles, l’exposition laisse découvrir également un dialogue social, religieux, naturel…
L’Espace Expressions CDG a ainsi inauguré tout un circuit artistique national. C’est aussi le point de départ de cette exposition itinérante qui se déplacera dans plusieurs villes avant d’être présentée dans d’autres pays africains et arabes. La prochaine escale est prévue pour Oujda.
Aïda BOUAZZA



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FRAM retrouve une seconde vie. Le voyagiste toulousain va être cédé pour environ 10 millions d’euros à la société Voyages Invest et sa filiale Phoenix (Karavel-Promovacances). C’est le tribunal de commerce de Toulouse qui a dû trancher entre trois repreneurs potentiels en désignant le fonds LBO France, qui détient 76% de Karavel-Promovacances, spécialisé dans la vente de séjours sur internet. Il était en concurrence avec deux autres candidats Docte Gestio et le groupe NG Travel. Mais Karavel Promovacances, le groupe était soutenu par Marie-Christine Chaubet, actionnaire à 40% de Fram ainsi que par d’autres actionnaires. Au moment de présenter son dossier, Karavel Promovacances avait expliqué préparer une enveloppe d’environ 40 millions d’euros pour le rachat. Il en a fallu quatre fois moins pour emporter la mise.
Le repreneur gardera 429 salariés en CDI sur 650 en France, ainsi que l’ensemble des CDD. Mais rien n’a encore été décidé pour les 700 autres salariés à l’étranger de Fram placé en redressement judiciaire depuis le 30 octobre. Dans son projet de reprise, Karavel Promovacances avait annoncé vouloir reprendre les trois quarts des effectifs de Fram, soit environ 630 postes.  Le groupe, leader de la vente de voyages sur internet, avait par ailleurs indiqué souhaiter conserver 35 des 50 agences de voyage actuellement détenues en propre par Fram.
Karavel Promovacances affiche clairement ses ambitions après la reprise de FRAM. Son objectif est de créer un des pôles leaders du voyage organisé en France, fort de 1.100 salariés. Le voyagiste espère réaliser 700 millions d’euros de chiffre d’affaires et atteindre un réseau d’une centaine d’agences.
En 2014, le chiffre d’affaires consolidé de Fram ressort à 373 millions d’euros, en retrait de 8% par rapport à 2013. Une baisse due principalement à la délocalisation de  son offre. Touché de plein fouet par le printemps arabe, le groupe a dû se séparer de plusieurs unités hôtelières en Tunisie. Le voyagiste a procédé également à la cession de ses actifs au Maroc dont quatre hôtels il y a encore quelques mois.



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Voici l’intégralité du discours du roi Mohammed VI qui a été lu par le prince Moulay Rachid, son Altesse souffrant d’une extinction de voix le 30 novembre. Un discours fort et engagé pour la réussite de la COP21 sachant que l’an prochain le Maroc sera l’organisateur à Marrakech de la COP 22. Le Roi évoque l’importance majeure du sommet de Paris et la menace planétaire qu’inflige le dérèglement climatique.


Le Président Hollande accueille sa Majesté Mohammed IV à la COP21 le 30 novembre 2015 à Paris.

“Louange à Dieu. Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Excellences, Mesdames, Messieurs,

Le rendez-vous qui est le nôtre aujourd’hui à Paris, n’est pas et ne peut plus être celui des Sommets et des Conférences que la Communauté des Nations inscrit régulièrement dans l’agenda des relations internationales. Il ne le sera pas, et vous me permettrez de vous le dire aussi directement, car la Conférence de Paris et celle que mon pays se propose d’accueillir dans un an à Marrakech, seront d’abord les conférences fondatrices du futur que nous avons le devoir et la responsabilité de léguer à nos enfants.

Le Prince Moulaay Rachid prononce le discours du roi du Maroc à la COP21

Nos enfants que nous ne voulons pas voir privés des forêts, des océans, des rivages et de toutes ces ressources naturelles emblématiques du patrimoine le plus précieux de notre humanité.

Un patrimoine aujourd’hui mis en équation parce que la communauté internationale n’aura pas su ou voulu se mobiliser à temps, pour se donner les moyens de mieux maitriser son propre destin.

La prise de conscience collective qui est la nôtre désormais, celle des effets dévastateurs pour la planète du réchauffement climatique, celle de l’urgence de mettre en cohérence les mots et les actes.

L’enjeu de nos discussions n’est ni idéologique, ni diplomatique, ni même économique au sens conventionnel de nos débats et de nos rencontres antérieures.

Chacun sait maintenant que la menace est planétaire et qu’aucune nation, aucune région, aucun continent n’échappera aux conséquences du dérèglement climatique.

Le temps du doute et du scepticisme n’est plus permis, pas plus que ne le sera désormais l’alibi des fausses priorités pour une Communauté des Nations, qui pendant trop longtemps a accepté de tourner le dos au devenir et à l’avenir de tous ses enfants.

Longtemps, nous avons voulu ne pas voir. Longtemps, trop longtemps, nous avons retardé le moment de la conscience. Nous avons joué avec des hypothèses qui se sont révélées autant de faux fuyants.

Mais la réalité est là. Les glaces qui fondent. Les mers et les océans qui montent. Les rivages peu à peu rongés. Les ressources en eau raréfiées, des productions agricoles menacées. Et des inondations, de plus en plus meurtrières, succédant à des sècheresses qui désolent tout autant.

C’est pour cette raison que J’ai délibérément choisi de ne pas verser dans une analyse technique ou un discours savant, tout en rendant hommage aux scientifiques et experts qui font autorité en la matière.

Pour que l’unanimité, qui n’est pas facilement et immédiatement réalisable dans ce domaine, ne devienne un élément rédhibitoire qui justifierait la frilosité des uns et les illusions nées de l’immobilisme des autres, il faut construire, avec patience, ambition et détermination sur ce qui est possible et accessible. Seules l’efficacité de l’action et la tangibilité des résultats vaincront les résistances et les réticences.

C’est dans cette perspective, celle du réalisme, de l’anticipation et de l’action que Je voudrais évoquer ici la stratégie que le Royaume du Maroc met en œuvre depuis plus d’un demi-siècle.

À commencer par l’eau, source de vie et obsession quotidienne et vitale pour chaque marocain. Que serait devenu le Maroc, à cet égard, sans la politique des barrages, choix pionnier et visionnaire mis en œuvre depuis le début des années 60 par Notre Auguste Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu Le garde en Sa Sainte Miséricorde.

Conscient de l’importance de cet acquis structurel et central pour l’avenir du Maroc, Nous avons veillé à son renforcement, ce qui a permis au Royaume de se doter de 140 grands barrages classés, dont près du tiers ont été construits au cours des 15 dernières années.

Grâce à cette politique, le Maroc fait face aux effets de la sècheresse, alors que dans certains pays développés un simple retard saisonnier dans les pluies suscite une alerte qualifiée de sècheresse exceptionnelle et aiguë.

L’engagement du Royaume s’est également traduit par le développement des bassins-versants, qui permettent de canaliser l’eau, sans détruire ni déstabiliser les écosystèmes.

Le Maroc a en outre mis en place et défendu, non sans difficultés, lors des négociations avec ses partenaires, une politique de pêche responsable pour protéger ses ressources halieutiques.

Depuis la prise de conscience de l’urgence climatique à Rio en 1992, le Royaume a résolument inscrit sa politique volontariste en matière de développement durable et de protection de l’environnement, dans l’effort global de la Communauté internationale, à travers une série de réformes constitutionnelles, législatives, institutionnelles et règlementaires.

La Charte de l’Environnement, le Plan Maroc Vert, le Plan d’Investissement Vert, l’interdiction des OGM et la récente loi sur les déchets plastiques, sont autant d’expressions de cette mobilisation et de cette cohérence.

Plus récemment enfin, nourri par la même démarche qui privilégie le long terme, le Royaume du Maroc est devenu l’un des acteurs majeurs de la transition énergétique dans le monde et plus particulièrement sur le Continent africain.

C’est ainsi que l’objectif de 42 % qui avait été fixé pour la part des énergies renouvelables, dans la réponse à apporter à nos besoins en 2020, a récemment été porté à 52 % à l’horizon 2030. Par son caractère ambitieux et substantiel, la contribution prévue déterminée du Maroc à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, confirme cette démarche avant-gardiste du Royaume.

Fort de cet engagement irréversible, le Maroc se porte candidat à l’organisation à Marrakech, en 2016, de la COP 22.

C’est là le sens de l’Appel de Tanger que j’ai lancé, conjointement, avec Son Excellence le Président François Hollande, le 20 septembre dernier, confirmant ainsi l’engagement de travailler, la main dans la main, pour la réussite de ces rendez-vous déterminants pour notre destinée future.

Les étapes doivent, en effet, s’enchainer et la route sera longue, car des habitudes sont à changer, des priorités sont à définir, des technologies sont à inventer, des bilans, réguliers, doivent être acceptés.

La crise climatique est l’ultime injustice qui frappe les plus vulnérables et les effets du changement climatique concernent autant, sinon plus, les pays en développement, surtout les Etats d’Afrique et d’Amérique Latine les moins avancés ainsi que les petits Etats insulaires.

La sonnerie de l’alarme a été entendue, même par les plus sourds. La prise de conscience est générale. Certes, ces pays avancent, mais chacun à son rythme, chacun avec sa stratégie originale. Ils avancent en traçant leur chemin au milieu de contraintes qu’il n’est pas possible d’ignorer. Et d’abord la nécessité d’offrir à leurs populations des niveaux de vie corrects.

Est-il équitable de plaider pour la frugalité quand on a déjà tout ? Mais quand on a peu, est-ce un crime contre la planète de vouloir plus ? Est-il pertinent de qualifier de “durable” un développement qui laisse dans la pauvreté une majorité d’êtres humains ? Est-il légitime que les prescriptions pour la protection du climat soient dictées par ceux qui sont les premiers responsables du réchauffement de l’atmosphère ?

Le Continent africain mérite une attention particulière. Un continent qui partout s’éveille et se découvre et prend confiance. C’est donc en Afrique, continent de l’avenir que se jouera l’avenir de notre planète.

Dans ce contexte, la promotion des transferts de technologies et la mobilisation des financements, en priorité en faveur des pays en développement, sont fondamentales et prenons garde à ce que ces pays n’aient pas à choisir entre le progrès de leur économie et la protection de l’environnement.

Leur engagement dans le combat contre les effets des changements climatiques doit également tenir compte du modèle de développement et des habitudes des individus dans chaque pays.

Ainsi, dans les pays du Nord, le mode de vie et les habitudes de consommation de produits cosmétiques ou alimentaires par exemple, créent de grandes quantités de déchets non dégradables. Au même titre, dans les pays en développement, la lutte contre les sacs en plastique, par exemple, constitue un véritable défi. Les gens ne pensent pas à détruire ces sacs, mais plutôt à les remplir, pour subvenir à leurs besoins. Il s’agit là d’une question d’éducation.

C’est pourquoi, dans un cas comme dans l’autre, une règlementation contraignante est nécessaire.

De même, la lutte contre les déchets ne doit pas être synonyme de techno-phobie, d’un rejet du progrès ou d’un retour vers l’âge de pierre. Bien au contraire, les avancées technologiques devraient être utilisées efficacement afin de limiter l’impact du réchauffement climatique.

Un consensus international authentique et inclusif s’impose et passe nécessairement par notre soutien à une appropriation effective de l’Action Climat par les pays en développement.

La conférence de Paris nous offre l’opportunité de consolider un instrument juridique global, opérationnel, équilibré et universel, qui permettra de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés Celsius et de tendre vers une économie décarbonée.

Je voudrais conclure en souhaitant le plus grand succès à cette Conférence et en remerciant le Président François Hollande et la France, pour leur engagement et leur mobilisation, pour faire de la COP 21, le rendez-vous réussi de l’histoire et de l’espoir.

Le maintien et le succès de cette Conférence constituent le plus grand hommage que l’on pourrait rendre aux Françaises et aux Français meurtris par le terrorisme abject. C’est la meilleure réponse à l’obscurantisme et aux ennemis de l’humanité.



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Paris – SM le Roi Mohammed VI a adressé, lundi, une allocution à la 21ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques, qui se tient à Paris.
Le Roi adresse une allocution devant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques
 Voici le texte intégral de l’allocution royale dont lecture a été donnée, lors de la séance inaugurale de cette conférence, par SAR le Prince Moulay Rachid, en présence de SM le Roi Mohammed VI :.

‘’Louange à Dieu. Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons...



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Décès de l'écrivaine et sociologue marocaine, Fatima Mernissi
Rabat - La célèbre écrivaine et sociologue marocaine, Fatima Mernissi, est décédée lundi matin à Rabat à l'âge de 75 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.

La défunte sera inhumée lundi après la prière d'Al Asr au cimetière Sidi Messaoud à Hay Ryad (Rabat).



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Le Maroc salue la Déclaration internationale conjointe de soutien à un gouvernement d'entente nationale en Libye
Rabat – Suite à la Déclaration internationale conjointe, rendue publique le 27 novembre 2015, le Royaume du Maroc salue cette initiative qui loue la déclaration signée par la majorité des membres de la Chambre des représentants libyenne portant sur le soutien du gouvernement d’entente nationale et enregistre également l’appui de la majorité des membres du Congrès général national (CGN) libyen à ce gouvernement issu du dialogue de Skhirat.

Dans un communiqué du ministère de...



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JCC-2015: Le film marocain
Rabat - Le film marocain "L'Orchestre des aveugles" de Mohamed Mouftakir a remporté le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2015), qui ont pris fin samedi soir à Tunis.



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Tinghir : Aucun risque ou danger après le déversement d'une boue composée de résidus de traitement de minerais de la mine de Tiouit
Rabat - Les analyses et les prélèvements des eaux et du sol effectués suite au déversement d'une boue composée de résidus de traitement de minerais de la mine de Tiouit n'ont révélé aucun risque ou danger et la situation sur le terrain reste suivie en temps réel, indique dimanche un communiqué de la société exploitant la mine de Tiouit à la commune d'Ikniouen (Province de Tinghir).

"Suite à la destruction partielle de la digue du bassin de stockage des rejets miniers de la min...



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Montréal – “Polisario : L’identité d’un front”, un film documentaire du réalisateur Hassan El Bouharrouti, qui retrace l’histoire du conflit factice autour du Sahara marocain et met à nu l’implication avérée de l’Algérie dans l’enlisement de ce différend régional monté de toutes pièces, a été projeté dimanche soir à la prestigieuse Université de Montréal devant de nombreux membres de la communauté marocaine, d’étudiants, d’intellectuels et d’acteurs associatifs marocains et canadiens.

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dimanche 29 novembre 2015

L'horreur ! attentats de Paris exploités à des fins politiciennes. Un bal des hypocrites
On n'y peut rien, et nous français solidaires des familles meurtries et blessées dans leur chair , nous nous y attendions ! Les attentats de Paris sont devenus, malheureusement le thème de prédilection de politiciens français qui usent et abusent, sans respect pour les morts, les blessés et leurs familles et proches, de ces attentats qui ont frappé la France et son peuple dans toutes ses composantes, sans distinction de couleur, de race, de religion ou d'origine mais aussi tous les étranger...



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Deux continents pour une rencontre qui se veut pragmatique. Celle du Sommet sino-african des entrepreneurs qui poursuit ses travaux à Marrakech et qui accueille le gotha du monde des affaires marocain, africain et chinois. Cet événement qui se veut une nouvelle étape dans les relations d’affaires sino-africaines est co-organisé par le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et les groupes. Le ministère de Moulay Hafid Elalamy a été avant-gardiste avec son plan d’accélération industrielle qui compte parmi ses chantiers stratégiques le raffermissement du partenariat économique Maroc-Chine, et l’attractivité des IDE chinois au Maroc. Ce plan propose également de renforcer et de décliner la vocation africaine du Maroc «avec le souci constant d’agir dans le sens d’une meilleure intégration régionale interafricaine, et de création de valeur partagée», indique Elalamy. Pour le ministre de l’Industrie, le recentrage stratégique actuel de la Chine sur sa consommation domestique, et son pendant en termes d’externalisation de millions d’emplois chinois dans le monde, constitue une formidable opportunité et doit profiter à l’Afrique et à son ambition de réaliser sa révolution industrielle. Avec des coûts de production et de main-d’œuvre augmentant régulièrement, les compagnies chinoises recherchent de plus en plus à relocaliser leur production à l’étranger et particulièrement en Afrique. On estime à près de 85 millions le nombre d’emplois que cette délocalisation peut créer et l’Afrique peut en drainer une partie, espère Elalamy. C’est donc un tout nouveau paradigme que l’on espère des relations sino-africaines, davantage tournée vers les besoins des populations locales auxquels il est très loin de l’exploitation des matières premières. Elalamy insiste sur la compensation industrielle. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français aussi. «Aujourd’hui, le savoir-faire chinois peut être un véritable tournant pour le développement africain». Carlos Lopes, secrétaire général de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, a lui aussi insisté sur la co-localisation qui peut être bénéfique aussi bien pour la Chine que pour l’Afrique. Il cite l’exemple du secteur du textile mexicain -qui tout comme le Maroc d’ailleurs- avait perdu des milliers d’emplois à cause des délocalisations en Chine. Cependant, la montée des coûts de la main-d’œuvre et des salaires en Chine a rendu cette industrie mexicaine à nouveau compétitive. Au Maroc par exemple, l’on constate déjà des prémices de ces changements dans le secteur du textile qui reste ouvert à tous les investisseurs, rappelle Mustapha Sajid, président de l’Amith. «La Chine n’est pas un concurrent mais un partenaire», insiste-t-il. Othman Benjelloun, le PDG de BMCE Bank et BMCE Bank of Africa, suggère que les communautés financières chinoise et africaine donnent l’exemple à travers des initiatives fortes et symboliques pouvant aller jusqu’à des prises de participation capitalistiques. «Casa Finance City qui accueille des co-entreprises maroco-chinoises peut donner l’opportunité d’affiner une stratégie proprement africaine». Premier partenaire économique du continent africain, la Chine est aussi l’acteur qui progresse le plus dans le continent. Dans ce contexte où se dessinent de nouvelles géographies de croissance, de nouvelles relations commerciales et d’investissement, le temps paraît plus propice que jamais pour que le partenariat économique sino-africain puisse davantage se positionner en tant que partenariat de référence. Cette volonté existe depuis longtemps, rappelle Cheng Tao, ancien ambassadeur de Chine au Maroc et vice- président de l’institut politique étrangère de la Chine. En effet, elle a été institutionnalisée à Pékin, en octobre 2000 lors du Forume sur la coopération sino-africaine .

Volumes énormes

Les volumes commerciaux entre la Chine et l’Afrique sont passés de 10 milliards de dollars en 2000 à 220 milliards en 2014 et pourrait approcher les 300 milliards de dollars en 2015. Les IDE chinois en Afrique ont connu un taux de croissance annuel moyen de plus de 20%. A la fin de l’année 2014, ces IDE étaient de 30 milliards de dollars, soit près de 60 fois le volume des investissements en 2000 (500 millions de dollars), selon les données statistiques officielles de la Chine. Et aujourd’hui, les pays africains souhaitent davantage plus que des échanges, de la transformation.

Badra BERRISSOULE



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«Non, l’automobile est une véritable industrie ayant permis le développement d’un éco-système, avec la production  de câbles électriques, d’autres équipements,…». La réplique de Mohamed Boussaid mercredi, dans sa réponse aux critiques des membres de la Commission des finances de la Chambre des conseillers, semble viser Aziz Benazzouz, le chef du groupe parlementaire du PAM, qui avait réduit l’industrie automobile et aéronautique à une activité de montage de pièces. Pour convaincre, le ministre a rappelé que l’automobile est devenue le plus grand secteur exportateur, dépassant de loin les phosphates. Ainsi, il a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards de DH en 2014. Cette année, le cap de 50 milliards de DH d’exportation sera dépassé. Les prévisions pour 2020 tablent sur 120 milliards de DH. Avec l’arrivée de Peugeot Citroën PSA, le taux d’intégration industrielle des voitures passera de 40 à 80% et devra employer 1.500 ingénieurs et techniciens de qualité supérieure, a indiqué le ministre. Sur ce point comme sur d’autres, les parlementaires n’ont pas le droit de commenter les propos de Mohamed Boussaid. Et pour cause, selon le règlement intérieur de la Chambre des conseillers, la réponse du ministre ne fait pas l’objet de débat.
Sur le manque de convergence des stratégies sectorielles, le ministre a affirmé que «les stratégies sectorielles n’étaient pas une marque déposée du gouvernement», comme cela a été évoqué par certains parlementaires. Le gouvernement a plutôt capitalisé  sur ce qui a été accompli auparavant tout en poursuivant la réalisation des objectifs escomptés en termes de diversification de l’offre productive et du renforcement du positionnement du Maroc au niveau des chaînes de valeurs internationales.  Les résultats obtenus en matière d’encouragement de l’offre et d’exploitation des marges en matière de demande traduisent clairement la pertinence des choix du gouvernement, a-t-il ajouté.
«Ces choix ont permis de provoquer un changement profond dans la structure de l’économie nationale, qui s’illustre par la réduction de la part du secteur agricole  dans le PIB de 15,4% au cours de 1990-1999 vers 12,7% durant la période de 2000-2014», selon Boussaid. Et cela face au renforcement d’autres secteurs dans l’industrie et les services, en raison de l’efficacité des stratégies sectorielles. C’est ce qui explique que le taux de croissance est plus lié que par le passé au PIB non agricole.
La réforme de la loi organique de Finances (LOF), qui entre en vigueur en janvier prochain, a été également au cœur des interventions des conseillers. On avait soulevé la question de la pédagogie dans la mise en œuvre et la nécessité de coupler la logique des moyens à celle des objectifs et des indicateurs de performance dans la préparation du projet de loi de Finances de 2016. Pour Mohamed Boussaid, le gouvernement a anticipé sur la réforme en lançant deux expériences pilotes avec 9 départements ministériels pour les lois de Finances de 2014 et 2015. L’approche de résultats a été suivie dans la préparation des budgets. Cette phase expérimentale a été étendue à 16 départements ministériels qui représentent 43% de l’enveloppe d’investissement du budget pour 2016. On compte notamment les ministères de l’Agriculture, l’Equipement, l’Education nationale, la Santé, la Justice et l’Enseignement supérieur.

Répartition des investissements

Plusieurs conseillers ont critiqué le taux de réalisation des investissements publics, jugé faible. Mohamed Boussaid voit les choses autrement. Pour lui, la réalisation des investissements du budget général a augmenté pour passer de 59% en 2012 à 68% en 2014. Il prévoit un taux de 70% d’ici la fin de cette année. De même, les crédits de report ont été réduits de 21 milliards de DH en 2013 à 17 milliards cette année avec l’espoir d’atteindre 16 milliards de DH en 2016. Au niveau du «déséquilibre prétendu» des investissements au niveau régional, le ministre a estimé qu’il faut prendre en considération l’impact des grands projets structurants qui profitent à tout le monde. Ceux-ci permettent d’atténuer le désenclavement des différentes régions et de renforcer les infrastructures logistiques.  Par exemple, les chantiers d’autoroute permettent d’assurer la connectivité entre le nord et le sud du Royaume. De même pour les grands ports comme celui de Tanger Med qui permet la commercialisation des produits en provenance de toutes les régions.

M. C.



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L’Office national marocain du tourisme (ONMT) sera au pavillon du Maroc de l’exposition Solutions COP21 (du 4 au 10 décembre 2015). Le stand du Royaume mettra en lumière les initiatives lancées dans le cadre de la stratégie nationale du pays en termes de développement  durable, sous le prisme du tourisme. Parmi les thématiques qui seront exposées : les grands projets d’aménagement urbain tels que développés à Rabat et à Casablanca, les Eco resorts, les énergies de demain (solaire, éolienne), la préservation des patrimoines matériel et immatériel et les acteurs engagés issus de la société civile et de la jeunesse.  Le tourisme durable est une des orientations stratégiques du Royaume depuis 2011. Cette politique fait du tourisme un élément moteur du développement durable, à travers la valorisation de la culture, de l’environnement, de l’authenticité et de l’identité du pays.
 



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Le gouvernement français lance une offensive contre les mauvais payeurs, ces entreprises qui ne respectent pas les délais de paiement. Elles seront désormais dénoncées publiquement. Le «Name and Shame» qui consiste à publier les noms des entreprises coupables vient d’être appliqué pour la première fois. En effet, cinq entreprises ont été sanctionnées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (http://ift.tt/1iRReui) pour leurs retards de paiement envers les fournisseurs. SFR et Numéricable, les deux filiales d’Altice, ont écopé d’une amende de 375.000 euros et Airbus Helicopters. Paul Prédault (groupe Financière Turenne Lafayette) payera 100.000 euros et le groupe de BTP Comasud, 87.900 euros.  Ces sanctions ne sont pas encore définitives et peuvent faire l’objet de recours contentieux. Depuis le début de l’année, les services de Bercy ont mené près de 2.250 contrôles et prononcé 110 sanctions. Le montant total d’amendes est estimé à 3,5 millions d’euros.
Pour améliorer la situation en France, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, a fait le bilan des mesures et présenté de nouvelles réformes sur le sujet.■ Contrôles et sanctions: La loi consommation a mis en place de nouvelles sanctions en cas de non-respect des délais de paiement. Elles peuvent prendre la forme d’amendes administratives, jusqu’à 75.000 euros pour les personnes physiques et 375.000 euros pour les personnes morales. Emmanuel Macron a renforcé le dispositif de sanction, avec un plafond par amende porté à 2 millions d’euros, la possibilité de prononcer et d’exécuter cumulativement plusieurs amendes contre les entreprises auteurs de multiples manquements, ainsi que la publication de toutes les sanctions.■ Des mesures pour plus de transparence: La bonne information sur les délais de paiement des entreprises constitue un outil crucial pour améliorer la confiance et fluidifier les relations au sein des filières économiques. Les nouvelles réformes concerneront ainsi la publication des retards de paiement dans le rapport de gestion. Ces informations feront l’objet d’une attestation des commissaires aux comptes.■ L’Etat réglera en 30 jours: Le gouvernement a généralisé à 30 jours le délai de paiement pour la commande publique (hors hôpitaux et entreprises publiques). Il s’est engagé à réduire ces délais à 20 jours d’ici 2017. De plus, la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a étendu le champ de contrôle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes aux entreprises publiques. Elles pourront désormais être sanctionnées, au même titre que les entreprises privées.■ Création d’une médiation des entreprises: Dans la mesure où le non-respect des engagements ou du cadre légal a les mêmes conséquences pour les donneurs d’ordre publics ou privés, Emmanuel Macron a décidé la fusion de la médiation inter-entreprises et de la médiation des marchés publics. Elles formeront une seule structure: la médiation des entreprises, interlocuteur unique en matière de médiation des relations clients/fournisseurs. En parallèle, l’Observatoire des délais de paiement sera relancé. Son rapport annuel sera également enrichi de données sur les délais de paiement de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur hospitalier.■ 15 milliards d’euros en souffrance: Un tiers des entreprises est touché à l’heure actuelle par des retards de paiement. Un vrai frein à la bonne marche de l’économie et un danger pour la survie des TPE-PME, chez qui ces retards représentent 15 milliards d’euros de ressources non mobilisables. La loi consommation et la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques ont toutes deux renforcé le cadre légal en matière de délais de paiement.

Ailleurs en Europe

Fatim-Zahra TOHRY



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■ Le record du monde de Rubik’s Cube à 14 ans!
Le champion du monde de rapidité de Rubik’s Cube est âgé de … 14 ans. Au championnat du monde qui s’est déroulé il y a quelques jours à Clarksville, dans le Maryland aux Etats-Unis, un jeune américain âgé de 14 ans et répondant au nom de Lucas Etter a manipulé le cube à une vitesse folle, le tournant et le retournant rapidement entre ses mains. Puis, au bout de 4,9 secondes, il bondit de sa chaise surexcité, imité de suite par celui qui le chronomètre. 4,9 secondes, c’est 34 centièmes de mieux que Collin Burns, son prédécesseur, qui a résolu le casse-tête en 5,25 secondes.

■ Douste-Blazy s’improvise médecin accoucheur dans un avion
Une petite fille a vu le jour il y a quelques jours à bord d’un avion d’Air France qui assurait la liaison N’Djamena-Paris avec pour médecin accoucheur… l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy. La maman et le bébé sont en bonne santé. La petite fille est née au dessus de l’Algérie, environ deux heures avant l’arrivée du vol AF 559 peu après 10h à Paris-Roissy Charles de Gaulle.
La maman a été assistée par une sage femme et un médecin qui n’est autre que l’ancien ministre UMP Philippe Douste-Blazy, cardiologue de formation et actuellement l’un des secrétaires généraux-adjoints des Nations Unies, qui rentrait d’une conférence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aucune limite n’est imposée aux femmes enceintes pour voyager à bord d’un avion chez Air France et l’équipage est formé pour pouvoir prêter assistance en cas de besoin.■ Un chant de Noël au Sénat pour dénoncer les hausses d’impôts
A quelques semaines des fêtes de fin d’année, l’esprit de Noël commence progressivement à s’installer et ce jusque dans les parlements. Ainsi, en Australie, un sénateur a visiblement été très affecté, allant jusqu’à entonner un chant de Noël pour protester contre la politique gouvernementale. Il s’agit en fait de David Leyonhjelm, un pur libertarien souhaitant se débarrasser au maximum de la présence de l’Etat et qui avait choisi de s’attaquer à la réforme fiscale menée dans le pays… en entonnant un texte de protestation récité au rythme de «Twelve days of christmas». C’est comme si un député des Républicains venait protester contre la loi Macron en chantonnant sur l’air de «Petit papa Noël».
 



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«Les donneurs d’ordre ont un rôle essentiel à jouer dans la promotion de la responsabilité sociale et environnementale dans le tissu économique», relève Rachid Belkahia, associé gérant de «Associés en Gouvernance Maroc», invité à la 2ème édition des rencontres internationales de la RSO.
Au-delà des enjeux de compétitivité, un véritable écosystème industriel devrait inclure des comportements éthiques. Les cahiers de charge de sélection de prestataires ou de sous-traitants serviraient ainsi de relais en intégrant des clauses spécifiques. Par exemple, pour lutter contre le travail au noir, certains grands chargeurs dans l’industrie ou la distribution des produits pétroliers, exigent de leurs prestataires la preuve de la déclaration des salariés à la CNSS et du paiement des cotisations de prévoyance sociale (assurance maladie, accident de travail, retraite, etc). Mais ces cas là ne sont pas nombreux.

Les gains du passage au pipeline pour l’OCP : 900 millions

de tonnes de CO2 évités. Le coût de transport de la roche

est passé de dix à un dollar la tonne

L’impulsion de la responsabilité sociale requiert l’engagement des organes de décision et d’orientation, notamment le conseil d’administration. «La RSO c’est d’abord une affaire de top management et concerne toutes les parties prenantes», rappelle Fouad Benseddik, directeur général de Vigeo Maroc. Une gouvernance éthique implique aussi un traitement équitable des actionnaires minoritaires et étrangers, de la cohésion du capital humain et le respect des engagements vis-à-vis de sous-traitants. Sur ce dernier point, les grandes entreprises ne sont pas toujours exemplaires. Les délais de paiement trop longs imposés aux petites entreprises sont une des principales causes de mortalité de ces structures.
Du côté des industriels, les efforts consentis en matière de respect de l’environnement sont probants. Le cas du groupe OCP est édifiant à cet égard. Le basculement du transport du phosphate du chemin de fer au pipeline a engendré une économie de 900 millions de tonnes de CO2 et fait gagner 4 millions de m3 d’eau à l’office. Et les retombées en termes de rentabilité pour le groupe sont tout aussi spectaculaires. Le coût de transport de la roche est passé de dix à un dollar la tonne. «Ce qui s’est présenté comme contrainte au départ pour l’entreprise s’est avéré être un avantage compétitif très appréciable», avance Mohamed Soual, économiste en chef, conseiller de l’OCP.
Managem, l’une des rares entreprises minières à traiter l’intégralité de ses déchets miniers, dispose de 10 certifications ISO 14001 au niveau de ses unités de production, et qui font l’objet en permanence d’audits dont le but est de vérifier la conformité du processus industriel avec les exigences de la norme. Cosumar a pour sa part mis en place un baromètre qui mesure le taux de satisfaction des agriculteurs pour se rapprocher davantage des cultivateurs. L’unique groupe sucrier au Maroc a pu ainsi réduire entre 2006 et 2015 sa consommation d’énergie et d’eau de respectivement 27 et 76%. Dans l’approche de la performance d’une entreprise, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance constituent les trois piliers de l’analyse extra-financière.

A. I. L.
 



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Petite séance à la Bourse de Casablanca jeudi. L’indice vedette du marché recule de 0,15% à 9.108,93 points. La baisse des indices sectoriels banques et immobilier a été partiellement compensée par la hausse de celui des télécommunications ou encore des assurances. Le Madex, le baromètre des valeurs les plus liquides fait quasiment du surplace. Il enregistre une toute petite baisse de 0,03% à 7.435,50 points. Les indices Ftse ont évolué en rang dispersé.
Les performances annuelles ressortent à -5,31% pour le Masi et -5,19% pour le Madex. A la clôture, la capitalisation s’établit à 459 milliards de DH.
Au palmarès, Afriquia Gaz enregistre la plus forte baisse du marché après un repli de 5,97% à 2.285 DH. Snep abandonne 5,51% à 100,40 DH. Contre-performance également pour Crédit du Maroc qui se déleste de 2,35% à 415 DH. Elle creuse ses pertes depuis le début de l’année à plus de 29%. La filiale du groupe français Crédit Agricole vient de publier un bénéfice net en forte baisse au 30 septembre.
A l’autre bout du classement, Oulmès s’apprécie de 5,99% à 923,20 DH. Managem gagne 5,58% à 908 DH. Dans des proportions similaires, Label Vie améliore son cours de 5,31% à 1.190 DH.
Au terme de la séance, les transactions se sont limitées à 58 millions de DH. Brasseries du Maroc a été la valeur la plus liquide de la séance. Elle a drainé un flux de 11,4 millions de DH. Total Maroc et BCP complètent le podium avec respectivement 10,1 et 9 millions de DH.
F. Fa
 



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Bonne nouvelle pour les jeunes filles en âge de scolarisation d’Al Hoceïma. Quatre nouveaux internats sont entrés en service lors de cette rentrée scolaire dans les communes de Zerkat, Bni Ghemil, Zaouiat Sidi Abdelkader et Larbaa Taourirt, dans la province d’Al Hoceïma. Un total de 560 élèves dont majoritairement des filles devront profiter de ces installations réalisés par l’Agence de développement des provinces du nord (ADPN).
L’objectif attendu de ce programme est la lutte contre le phénomène d’abandon scolaire des élèves, en particulier les filles en milieu rural, et ce par l’amélioration des conditions de scolarité en facilitant l’accès des élèves en situation de précarité aux établissements scolaires à travers l’hébergement in situ. L’éloignement, mais aussi l’enclavement de certains douars rend difficile pour les élèves de certaines localités l’accomplissement d’une tâche banale et quotidienne qu’est se rendre à l’école. Ces internats devront de la sorte permettre aux écoliers de pouvoir poursuivre leurs études dans les collèges et lycées de la région. D’ailleurs, c’est l’une des principales causes de l’abandon scolaire des jeunes filles qui se trouvent privées de pouvoir terminer leur scolarité. Chaque internat est constitué de bureaux administratifs, d’un foyer de l’étudiant, d’une infirmerie, un réfectoire, une salle de prière, des dortoirs, des douches et sanitaires en plus de l’aménagement extérieur avec clôture. Le programme a été réalisé en partenariat avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation et les communes  concernées. Le coût global de ce programme s’élève à environ 21,6 millions de dirhams financés par l’APDN qui s’est chargé des études et du Fonds saoudien pour le développement qui s’est chargé des travaux. Il s’agit pour l’Agence d’une pierre supplémentaire dans la mise en place de sa vision stratégique pour le développement du secteur éducatif au nord du Royaume, à travers la réalisation des équipements sociaux de base, particulièrement en milieu rural. Ces réalisations viennent s’ajouter au programme de constructions scolaires composé de dix établissements (collèges, lycées et internat) au niveau de la province d’Al Hoceïma (Zerkat, Targuist, Tabarant, Taghzout, Zaouiat Sidi Abdelkader, Bni Boufrah, à Aït Youssef ou Ali et la commune d’Al Hoceïma), réalisé par l’APDN pour un montant global de 87,5 millions de dirhams environ, dont le financement a été aussi assuré par le Fonds saoudien pour le développement.

De notre correspondant,
Ali ABJIOU
 



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La course à la promotion a bel et bien été lancée. A l’approche de la fin d’année, les importateurs distributeurs se concurrencent parfois férocement. A qui vendra le plus. Il en résulte des opérations marketing, de remises et d’offres spéciales (crédit sans intérêts, accessoires offerts) chocs. D’ailleurs les promotions atteignent plus de 40.000 DH. Tout est fait pour écouler le maximum de stocks. Il semblerait que novembre n’a pas été un bon mois. Il ne reste donc guère que le mois de décembre et les prix pour rattraper le retard, et ce au grand bonheur du client. Ceci dit, ces opérations ne sont pas bénéfiques pour le marché car elles seraient destructrices de valeur. Et pour cause, la cible reste la même. L’assiette n’est pas élargie bien au contraire. La seule chose qui se passe dans ces cas c’est que les gens montent en gamme.
Aujourd’hui, l’enjeu est de s’inscrire dans une croissance par rapport à l’exercice 2014 dans une conjoncture, le moins que l’on puisse dire, difficile où les acheteurs reportent généralement leurs achats. Ceci étant, au sein de l’association des importateurs, la confiance reste de mise puisqu’ils assurent que les ventes du marché vont s’accroitre cette année. Elles se situeraient entre 125.000 et 127.000 véhicules cette année. Ces performances restent, cependant, bien en deçà des prévisions des opérateurs d’il y a 7-8 ans. Les espérances portaient alors sur un volume de vente annuel de 200.000 unités fin 2015.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation commerciale du marché. D’abord le manque de visibilité économique qui reporte sine die l’acte d’achat auprès des ménages. Ensuite, l’effet décompensation des produits pétroliers lancé par le gouvernement Benkirane n’a fait qu’amplifier davantage les reports d’achat. Celle-ci sera accompagnée dès le premier décembre de la libéralisation complète des prix. Ce qui ne manquera pas d’impacter davantage les différentes motorisations en particulier l’essence.
A cela s’ajoute, la concurrence de l’informel qui n’arrange pas non plus la situation. La prolifération de garagistes VO qui importent même du neuf! Un circuit parallèle qui recourt à des subterfuges (sous-déclarations, trafic sur les caractéristiques techniques à l’homologation…). Plus étrange encore, ce type de commerce contourne aisément la taxe sur le luxe dont s’acquittent les concessions structurées, en plus de la TVA. Ce sont ainsi quelque 10 milliards de DH qui sont versés chaque année par la profession à l’Etat sous forme d’impôts. Le secteur emploie plus de 150.000 personnes.
Autre frein à l’achat, la taxe de luxe. Cette taxation (5%) qui concerne les voitures dont le prix démarre à partir de 400.000 DH hors taxe avec un plafond de 20% pour les véhicules de plus de 1 million de DH a créé un nivellement vers le bas du marché. Selon plusieurs professionnels, cette taxe a conduit à une mévente des modèles compris entre 600.000 et 800.000 DH. Pour contrecarrer cette mesure, la majorité des importateurs prennent carrément en charge une partie de la taxe (entre 33 et 50%). Certains vont même jusqu’à la supporter totalement. Tout est fait pour attirer les clients dans les concessions.

Le luxe se maintient bien tout de même

La Maroc s’affirme davantage comme nouvelle terre d’accueil pour la commercialisation de véhicules de luxe sur le continent africain. Cela confirme ainsi l’intérêt grandissant des grands constructeurs automobiles de luxe pour ce marché. Le dernier en date à avoir intégré le marché n’est autre que Bentley, la prestigieuse firme britannique. Le Hermès de l’automobile envisage de se frayer une place de choix sur ce segment, en particulier à travers son modèle SUV Bentayga qui fait déjà fureur avant même son introduction au Maroc. Il faut dire que les ambitions de Bentley sont de taille sur ce marché qui est déjà marqué par la présence de Ferrari et Maserati. Nous n’attendons plus Aston Martin qui avait annoncé son intérêt avant de se rétracter.

Téléchargé le document intégral « Les Cahiers de l’Emergence » sous format PDF

M.A.B.



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«La violence envers les femmes est la violation la plus honteuse des droits de l’homme et la plus répandue», soulignait Kofi Annan en 1999 lors de la conférence «World free of violence against woman» (Un monde sans violence contre les femmes). Une quinzaine d’années plus tard ce problème urgent de santé publique demeure en constante augmentation à travers le monde et le Maroc n’y a pas échappé (près de 3,7 millions de femmes ont subi un acte de violence conjugale selon l’enquête HCP sur la prévalence de 2011). Le constat est désolant. De plus en plus de femmes brisent le silence, partagent leur douleur, ce qu’elles subissent au quotidien. Des actes innommables subis par leur conjoint qui ont des conséquences lourdes et des séquelles à vie sur leur santé si celles-ci ne meurent pas sous les coups de leur conjoint (1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son mari dans le monde !) ou se suicident. Cette violence entraîne également des coûts économiques importants en dehors des services sanitaires, juridiques… Sans oublier les coûts sociaux.                                                                  
«Le nombre d’écoute est sans nul doute en augmentation. Maintenant,  est-ce que les femmes ont plus de facilité à dénoncer leur mari? Ou y a-t-il une augmentation de la violence conjugale ? Nous ne pouvons pas évaluer cela, nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses en l’absence d’une deuxième enquête de prévalence», précise Saïda Drissi,  vice-présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) et coordinatrice nationale du Réseau Anaruz des centres d’écoute  pour femmes  victimes des violences.
Mounia est écoutante au centre Nejma à Rabat. Pour ce faire, elle doit être juriste et a dû recevoir plusieurs formations, notamment sur les techniques d’écoute, de plaidoyer, de communication… En plus des appels téléphoniques, elle reçoit également des mails et des visites sur place. Des dizaines de victimes l’appellent par jour. Pour la majorité, elles sont issues de milieux défavorisés, sans emploi, n’ayant donc pas les moyens d’avoir un avocat. Ce qui ne veut pas dire que ce sont ces femmes-là uniquement qui subissent une violence conjugale qui touche toutes les couches sociales. «La plupart d’entre elles, pour ne pas dire toutes, nous contactent après avoir tenté la réconciliation avec leur conjoint à plusieurs reprises. Elles ont souvent déjà été en justice», précise l’écoutante. La violence conjugale est protéiforme. Elle peut être physique, verbale, psychologique (transversal à toute et s’intensifie en fonction du type de violence), économique, sociale (ex: viol conjugal) mais aussi institutionnelle (mariage forcé, mariage des mineurs, polygamie, répudiation, déchéance du droit de garde…). Mounia constate que le problème le plus récurrent demeure celui de la violence physique. Bien que ce type de violence soit visible et accompagné d’un certificat médical, les associations restent prisonnières des définitions pénales qui exigent pour la sanction des moyens de preuve précis. Selon le code pénal, en cas d’absence de témoins, comme c’est le plus souvent le cas, l’affaire est classée et le crime reste impuni. Ces violences sont commises dans des conditions privées difficiles à prouver. Le centre d’écoute conseille, oriente les victimes. Malheureusement il n’y a pas de coordination entre les différents acteurs. Ce qui ne facilite pas le suivi, pas de traçabilité ni de retour d’information. Fatima A. de Kalaat Megouna (21 ans), s’est marié à l’âge de 19 ans, femme au foyer. Depuis un an, elle subit les coups de son mari qui la frappe avec un tuyau, et l’enferme dans une pièce. Les causes de cette violence sont diverses. Elle survient lorsqu’elle demande à aller voir sa famille ou encore lorsqu’elle lui demande d’apporter des provisions. Comme dans la plupart des cas, Fatima a pris son mal en patience avant de contacter le centre d’écoute. Après avoir déposé plainte, son mari est relâché suite à l’audience après avoir payé une caution de 2.000 DH. Sauf que son mari a été jusqu’à la menacer de mort faute de témoignage. Aujourd’hui, Fatima veut divorcer, et ne demande rien en retour. Le tribunal lui demande de pardonner mais elle ne lui fait plus confiance.
Zahra K. de Skhirat (27 ans), 2 enfants de 5 et 7 ans, femme au foyer. Son mari est de nature violente avec tout le monde, au travail, avec la famille. Elle subit la violence verbale et physique de son époux depuis le début de son mariage. Zahra a porté plainte contre son mari, mais ne souhaite pas divorcer à cause des enfants. Si elle se résigne, c’est aussi parce qu’elle dépend de lui financièrement. Malgré le fait que cet homme soit reconnu comme violent de tous, personne ne souhaite témoigner contre lui. Pour Zahra, son mari tient à elle. La victime met tout sur la nervosité de son mari et dit qu’il regrette ses actes à chaque fois. L’audience se tiendra fin décembre et Zahra nourrit encore l’espoir que son mari change un jour.

Comment lutter contre ce fléau.

Parmi les recommandations émises par la société civile pour atténuer ce phénomène:
- Informer et sensibiliser le public à ce fléau en multipliant les initiatives de prévention;
- Appuyer les centres d’écoute qui disposent de moyens très faibles pour faire face aux demandes;
- Réformer la Moudawana car elle contient encore de nombreuses failles juridiques, mariages des mineures, polygamie, tutelle matrimoniale, la déchéance de la garde des enfants…;
- Mener une enquête de prévalence (la dernière a été faite en 2011);
- Projet de loi sur les violences faites aux femmes.

A. B.



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samedi 28 novembre 2015

Rabat - La Radio MFM a confirmé sa position, selon son expression, "de première radio généraliste du Maroc", selon les résultats de la 14ème vague de mesure d'audience Radio réalisée entre juillet et septembre 2015 par le Centre Interprofessionnel de mesure d'audience Radio (CIRAD).
MFM,
MFM est "la première radio généraliste du Maroc" avec 11,75 pc d'audience cumulée devant Al Idaa Al Watania (10,41pc), indique un communiqu...



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Salé: Des peines allant de 2 à 4 ans de prison ferme à l'encontre de quatre accusés dont deux femmes poursuivis pour des faits liés au terrorisme
Salé - La Chambre criminelle de 1er degré chargée des affaires de terrorisme près l'annexe de la Cour d'appel de Salé a prononcé, jeudi soir, des peines allant de 2 à 4 ans de prison ferme à l'encontre de quatre individus, dont deux femmes, poursuivis, dans des affaires distinctes, pour des faits liés au terrorisme.

Dans une première affaire, un prévenu de nationalité marocaine né en Belgique a écopé de 4 ans d...



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Londres - La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé vendredi avoir mobilisé avec la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) 126 millions d'euros pour la réalisation du parc éolien Khalladi près de Tanger, soutenu aussi par le Fonds pour les technologies propres (FTP).
Un investissement de 126 millions d'euros de la BERD et de la BMCE pour un parc éolien au Maroc
Ce parc éolien de 120 MW constitue le premier projet privé financé par la BERD dans le domaine des énergie...



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Rabat - La Radio méditerranée internationale (Médi1) est la première radio au Maroc en termes d'audience, selon les résultats de la 14ème vague de mesure d'audience Radio, réalisée entre juillet et septembre 2015 par le Centre interprofessionnel de mesure d'audience Radio (CIRAD).
Médi1, première radio au Maroc en termes d'audience
Médi1 est "la première radio au Maroc" avec une audience cumulée de 12,42 pc (+6 pc) et 3,3 millions d'auditeurs quotidiennement (+200.00...



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Casablanca - "Ma cuisine marocaine" est l'intitulé du nouvel ouvrage de Mina El Glaoui qui vient de paraître aux éditions "Senso Unico".
Publié avec le soutien de la Fondation Jardin Majorelle, cet ouvrage, en deux tomes: "Les Belles Heures" et "Livre des Recettes", rend hommage à l'art culinaire marocain.

Le "Livre des Recettes" est une réédition, entièrement revisitée et illustrée par les pastels de Tah...



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Arrestation à Oujda de deux Turcs et un complice marocain impliqués dans le piratage de communications téléphoniques d'un opérateur national
Rabat - Les services de sécurité à Oujda ont arrêté jeudi deux ressortissants turcs ainsi que leur complice marocain impliqués dans le piratage de communications téléphoniques d'un opérateur national, en utilisant des équipements techniques développés, indique vendredi un communiqué du ministère de l'Intérieur.

L'enquête a démontré que les deux ressortissants turcs sont des partisans de l'organisation dite "Eta...



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New York : Le journal quotidien américain, The Napa Valley Register, , estime que le Maroc est l’illustration ‘’du côté le plus libérale de la culture musulmane’’.
The Napa Valley Register: ‘Le Maroc est le seul pays musulman à produire du vin casher’
En effet, le journal américain, The Napa Valley Register, en activité depuis 1863 et basé dans le comté de Napa en Californie, a indiqué que le Maroc, producteur de vins de classe mondiale, est de loin, le pays musulman qui illustre un côté ‘libérale’ dans la culture musulmane.

Citant u...



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New York : L’Amérique a découvert la célébrissime voiture allemande, la Volkswagen Coccinelle, grâce à un Souiri. Bestseller mondial elle était, sa carrière commerciale en Amérique elle l’a doit à un businessman marocain.
Victor Elmaleh, le marocain souiri qui a ramené la 1ere VW Coccinelle en Amérique
En effet, c’est un importateur marocain qui a fait le bonheur de la firme automobile allemande, Volkswagen, sur le marché automobile américain, en lui permettant de réussir une success-story commerciale inédite.

Il s’agit selon les quotidien...



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Sahara marocain : du nouveau semble se dessiner en Algérie
A en croire les dernières déclarations de dirigeants politiques, et pas des moindres, le soutien des responsables algériens au pouvoir en Algérie au polisario est une grave erreur qui a nuit au développement économique et social et met en péril la sécurité de leur pays.
Une nouvelle donne, qu'il convient de souligner, car un tabou sur cette question de l'intégrité territoriale marocaine est, peut être en train de voler en éclat.
En effet, l'icône du Parti des Travailleur...



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Madrid : L’Espagne lance un programme de prévention de la radicalisation, ‘Real Instituto Elcano’ estime que cette initiative ne pourrait réussir sans l’aide du Maroc.
Real Elcano: L’Espagne doit demander l’aide du Maroc pour gérer ‘son Islam’
Le gouvernement espagnol et plus particulièrement le Partido Popular de Marinao Rajoy,  pourrait-il se défaire de sa peur du Maroc et lui remettre les clés de la gestion religieuse de l’Islam en Espagne ?

Répond, oui, ‘Real Instituto Elcano’, l’un de...



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vendredi 27 novembre 2015

Casablanca - Le Groupe Attijariwafabank à travers sa Fondation et le groupe ISCAE ont signé une convention de partenariat pour la mise en place de la carte universitaire "Carte Jamiati " au profit des étudiants du groupe ISCAE et ce, dans le cadre de la modernisation du système universitaire marocain.
Déploiement de la carte universitaire
Le déploiement a été effectué, dans un premier temps, à Casablanca avant d'être généralisé par la suite à l'échelle du groupe ISCAE à Rabat et à Fès, soulignent les signataires dans u...



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Démantèlement d'un réseau criminel actif dans les agressions physiques et vol avec usage de violence à Salé, Témara, Bouznika et Casablanca
Rabat - Les services de police de Salé ont procédé, jeudi, au démantèlement d'un réseau criminel spécialisé dans les agressions physiques et le vol avec usage de violence, après l'arrestation de sept suspects âgés entre 18 et 22 ans, dont un ayant plusieurs antécédents judiciaires. 

Un communiqué de la préfecture de police de Rabat précise vendredi que les investigations ont montré que les mis en cause sont impliqués dans plusieurs actes de vol avec usage de violence...



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Rabat - Quinze longs métrages, accordant une large place aux jeunes et à la diversité, sont programmés dans le cadre de la compétition officielle du 15-ème Festival international du film de Marrakech qui aura lieu du 4 au 12 décembre 2015.
Quinze longs métrages, célébrant les jeunes et la diversité, à la compétition officielle du 15ème Festival du film de Marrakech
"S'il y a en effet un fil rouge qui relie les films de la compétition c'est l'ouverture sur les jeunes cinéastes qui ont fait l'événement cette année, ou attiré l'attention des critiques et des cinéphiles", indique la Fondation du Festival de Marrakec...



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Trois grands noms du cinéma international assureront les masterclasses de l’édition 2015 du festival de Marrakech.
Les masterclasses du #FIFM2015 , Trois maîtres et une mème passion
Abbas Kiarostami, l’un des maîtres incontestés du cinéma iranien et auteur mondialement reconnu. Il fut récompensé dans les plus grands festivals : Palme d’or à Cannes pour le Goût de la cerise ; Prix spécial du jury à Venise pour Le vent nous emportera... Grand ami de Marrakech, le festival lui avait rendu hommage en 2005, animant par la même occasion u...



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Le festival de Marrakech a officialisé sa sélection officielle à travers ses différentes composantes : la compétition officielle, les films hors compétition, la section coup de cœur et la compétition Cinécoles. C’est ainsi que la compétition officielle de l’édition 2015 compte quinze longs métrages ; une première constatation, elle maintient le cap, choisi depuis quelques années, en jouant la carte de la diversité et de la recherche de jeunes de talents.
La sélection officielle du Festival International du Film de Marrakech s’affiche
S’il y a en effet u...



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FIFM 2015 : 15 longs métrages à la compétition officielle
#FESTIVAL_INTERNATIONAL_DU_FILM_DE_MARRAKECH : LA COMPETITION OFFICIELLE DE L'EDITION 2015 (4 - 12 DECEMBRE) COMPTE 15 LONGS METRAGES (CP)



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Madrid - La coopération entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la lutte antiterroriste est "extrêmement efficace", a affirmé le directeur général de la police nationale espagnole, Ignacio Cosido.
La coopération "excellente et efficace" entre les deux pays voisins s'étend au domaine de la lutte contre l'immigration illégale et les réseaux de trafic d'êtres humains, a souligné M. Cosido dans des déclarations relayées jeudi par les médias espagnols. 

Le directeu...



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Rabat - Les services préfectoraux de la police judiciaire de Meknès ont procédé, jeudi, à l'arrestation de deux individus pour leur implication présumée dans un incendie volontaire déclenché au niveau d'un appartement, ainsi qu'un homicide volontaire avec mise en scène du cadavre.
Un communiqué de la préfecture de police de Meknès indique que les mis en cause, deux étudiants dont l'un relevant d'un institut de formation professionnelle et l'autre de niveau universitaire (âgés de 20 e...



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