mercredi 27 mai 2020

Du nouveau pour l’usine Re­nault à Tanger. Selon les dernières informations, le site industriel im­planté à Melloussa renouvellera une partie de la gamme de modèles fabri­qués. En fait, il s’agit de la première révision du Dokker et du Sandero, les deux modèles phares de l’usine tangé­roise.

– Dokker et Lodgy dans un pre­mier temps, mais aussi Sandero
– Le Dokker changera de nom dans certains marchés
– Redémarrage progressif des chaînes sous la menace du covid
tanger-experience - le web magazine de Tanger - Renault renouvelle ses modèles

Le Dokker, l’utilitaire lancé en 2012 est l’un des premiers à ouvrir le bal. Sa calandre et ses feux arrières seront modernisés dans le style du Duster 2. Il pourrait même changer de nom dans certains marchés et être proposé en tant que Kangoo Express 2, en remplace­ment de l’actuel. Une hypothèse qui n’est pas à écarter, le modèle actuel étant commercialisé en Argentine sous ce nom. La Lodgy, qui garde le statut de premier modèle à avoir été fabri­qué dans l’usine de Renault à Tanger, bénéficiera lui aussi de cette cure de jouvence car il partage de nombreux éléments avec le Dokker, son cousin.

Outre le Dokker, une nouvelle itéra­tion de la star sans conteste, la Sandero est prévue. Elle se basera sur le même code graphique lancé avec la Duster 2 mais avec une calandre plus typée. Elle devra arriver, selon les prévisions au courant de 2021. Les futurs modèles pourraient être présentés lors du mon­dial de l’automobile, tenu habituelle­ment en septembre à Paris ou dans le salon de l’Auto de Genève, en mars prochain, en fonction de l’évolution de la pandémie du covid. L’usine fabrique, en plus le Logan MCV, un break utili­taire destiné à divers marchés et dont la production est en train de prendre.

A noter que la saga de Renault à Tanger démarre en 2007 avec l’an­nonce en grandes pompes du choix de Tanger pour l’implantation sur 314 hectares d’une usine «verte» sans rejets ni pollution. Sa construction démarre en 2008 avec un investissement total de 1,1 milliard d’euros, un peu plus de 12 milliards de DH pour être inaugurée en février 2012. Au premier modèle fabri­qué, la Lodgy, se sont rajoutés d’autres comme l’utilitaire Dokker ou la nou­velle Sandero et tout dernièrement, la Logan MCV. Sa production annuelle dépasse les 300.000 véhicules par an.

L’usine a surfé sur la vague de l’em­bellie économique dont profitait son principal marché, l’Europe et certains pays d’Amérique et d’Afrique vers les­quels l’usine exporte, même si l’avenir est actuellement plein d’incertitudes. Renault Tanger fournit aussi d’autres unités de production du groupe avec des éléments préfabriqués de Lodgy et de Sandero qui sont montés dans des pays comme l’Inde, la Russie ou l’Argentine.

Un redémarrage sous le signe de la prudence

Renault Tanger constitue le deuxième site le plus important pour la fabrication des modèles sous la marque Dacia, après Pitesti en Roumanie. En termes de volume, elle assure, en temps normal, selon Renault, plus de 10% de la production totale de ce constructeur dans le monde. La crise du covid n’a pas épargné le constructeur et son site tangérois a été obligé d’arrêter la production durant plus d’un mois. L’usine a repris graduellement depuis le 28 avril dernier en appliquant un vaste plan de sécurité pour éviter les contagions avec distancia­tion, caméras de détection de température corporelle et une large campagne de sensibilisation du personnel. Ce dernier subit depuis quelques jours une campagne de dépistage massif pour détecter les cas positifs et éviter l’arrêt des chaînes.

Ali ABJIOU de L’Economiste



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Des professionnels du tourisme ont examiné, lros d’une visioconférence, les perspectives du secteur dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima après la crise du coronavirus. Vers le nord du Maroc, en avant toute…

tanger-experience - le web magazine de Tanger - Tourisme après le CovidInitiée en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région et le Conseil régional du tourisme (CRT), les participants se sont arrêtés sur l’impact économique et social de la pandémie sur le secteur au Maroc, notant qu’environ 750.000 personnes sont employées directement par ce secteur qui génère un revenu de plus de 75 MMDH par an.

À cette occasion, la présidente du Conseil régional du tourisme, Rkia Alaoui, a indiqué que la pandémie du coronavirus risque de se poursuivre jusqu’à la saison estivale, expliquant que le CRT a élaboré une stratégie en trois axes pour faire face à l’impact de cette pandémie, à savoir la gestion de la crise, l’identification des priorités et le maintien de la réalisation des objectifs à long terme.

Concernant les priorités, la responsable a rappelé que le comité des CRT a élaboré un programme intégré (promotion, formation, transport, taxes …) qui a été présenté au ministère du Tourisme, aux autorités et à l’Office national marocain du tourisme (ONMT) aux niveaux régional et national afin de déterminer les perspectives et soutenir le secteur avant la saison estivale.

Afin de faire face aux répercussions de la pandémie, il est impératif de revoir l’action du Conseil régional du tourisme pour se focaliser sur les touristes nationaux, a-t-elle mis en avant, expliquant que 65% des touristes Marocains ont exprimé leur préférence pour la destination Nord, qui pourrait constituer une alternative pour les professionnels du secteur, étant donné que le total des dépenses des touristes marocains à l’étranger s’élèvent à 20 MMDH par an.

Une campagne de promotion et de communication sera annoncée prochainement dans le but de renforcer l’attrait touristique de cette région, de mettre en avant les mesures prises pour accueillir les touristes nationaux et de mieux faire connaître les différentes provinces et préfectures de la région, a-t-elle mis en exergue, soulignant l’importance d’inciter les Marocains à consommer les produits du pays.

Quant au troisième axe, elle a relevé l’importance de maintenir les objectifs majeurs du schéma touristique régional à moyen et long termes, à savoir la promotion du tourisme de croisière, la création d’une nouvelle génération d’outils pour l’action touristique et le lancement d’un système numérique pour le CRT.

De son côté, le délégué régional du tourisme, Saad Abassi, a fait savoir que le secteur du tourisme dans le monde a été fortement affecté par la baisse des recettes estimée entre 20% et 30%, soit une perte de 300 à 400 milliards de dollars en 2020, relevant également une baisse des différents indicateurs du secteur du tourisme au Maroc.

Évoquant les mesures prises par le ministère du Tourisme pour soutenir les agences de voyage, les hôtels et les guides, M. Abassi a estimé que les mesures à court terme devraient se focaliser sur la promotion du tourisme local et la diversification des offres, appelant les Marocains à redécouvrir le charme du Royaume et ses atouts touristiques, en plus de la conjugaison des efforts pour attirer les touristes internationaux après la levée des restrictions de voyage.

Selon L’Opinion



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dimanche 24 mai 2020

Un communiqué du ministère précise que les Nadirs et les délégués des Affaires islamiques à travers le Royaume ainsi que les unités des Forces armées royales associées à l’observation ont confirmé, samedi 29 Ramadan 1441 de l’hégire, après la prière d’Al Maghrib, avoir observé le croissant lunaire annonçant le début du mois de Chawwal .

Le 1ᵉʳ Chawwal 1441, jour de l’Aïd Al Fitr marquant la fin du Ramadan, correspond donc au dimanche 24 mai 2020.

tanger-experience - le web magazine de Tanger - fête de l'Aïd 2020

 

Aussi appelée « fête sucrée », on fait honneur durant cette fête aux desserts une fois la prière du matin accomplie. Ftour, zlabia, cornes de gazelles ou encore chebakia sans oublier les dattes fourrées à la pâte d’amande, toutes ces denrées seront dégustées pour cette célébration. Fête du pardon et de la paix, elle peut durer jusqu’à trois jours. La tradition veut qu’à cette occasion le pratiquant s’acquitte du zakat (l’aumône destinée aux plus démunis) qui consiste au don de quatre fois le contenu de deux mains réunies de nourriture.

A quoi correspond exactement la date de l’Aïd el-Fitr ?
L’Aïd el-Fitr marque la fin du ramadan : sa date est en réalité celle du premier du mois suivant celui du ramadan. La date est déterminée par la traditionnelle observation lunaire de la « Nuit du doute » / « Nuit de l’annonce », comme c’est le cas pour chaque fin de mois du calendrier lunaire musulman.
C’est la Grande mosquée de Paris qui abrite les observations lunaires de début et de fin du mois du ramadan. Si un croissant de Lune est observé, alors la fin du ramadan intervient le soir-même, sinon, il faut attendre un jour de plus.

Quels sont les messages de bonne fête de l’Aïd el-Fitr ?
Comment souhaiter l’Aïd el-Fitr ? Le site spécialisé Assabile.com propose différentes formules aux musulmans et aux non-musulmans pour se souhaiter une bonne fête de l’Aïd el-Fitr à la fin du mois sacré de jeûne des fidèles. Voici une sélection de ces messages :

« Aïd Moubarak Saïd »
« Aïd Moubarak Saïd, que Dieu accepte votre jeûne et vos prières ».
« Aïd Moubarak Saïd à vous et à toute votre famille, que Dieu vous bénisse et exauce vos vœux les plus chers ».
« Aïd Moubarak, meilleurs vœux de santé et de bonheur ».

Aspects religieux de l’Aïd el-Fitr : comment se déclinent prière et « zakat al-Fitr » ?
Egalement nommé « Aïd el-Seghir », l’Aïd el-Fitr signifie « petite fête » en français. Cette célébration n’est pas « juste » un moyen de marquer la fin du jeûne du mois de ramadan, mais symbolise également pour les communautés musulmanes du monde entier un grand moment de partage, de paix et de joie. La fête de l’Aïd el-Fitr est ainsi l’occasion, habituellement, de grands repas en famille, cadeaux, visites aux proches… Lors de la célébration, les musulmans s’échangent aussi mutuellement le voeu d’ « Aïd Moubarak », « bonne fête de l’Aïd » en français. Six jours de jeûne supplémentaires sont traditionnellement pratiqués après la « fête de la rupture » qu’est l’Aïd el-Fitr : « les six jours de chawwal », du nom du mois qui suit celui de ramadan dans le calendrier « hégirien » (nom du calendrier musulman).

Avant la prière de l’Aïd, les musulmans doivent aussi avoir donné la Zakât al-fitr, l’aumône de fin de ramadan. Celle-ci peut s’offrir en nourriture ou en argent pour les personnes dans le besoin. La journée de l’Aïd el-Fitr est également spéciale de par sa prière matinale qui est spécifique. Selon le site spécialisé Al Kanz, cette prière matinale de l’Aïd el-Fitr a théoriquement lieu quand le soleil « s’élève au dessus de l’horizon de la longueur d’une lance » (soit environ trois mètres). Dans la pratique, les mosquées fixent elles-mêmes l’heure de la prière collective. L’Aïd el-Fitr est avant tout une journée importante sur le plan spirituel. Elle permet de revenir tirer les leçons de ce mois de jeûne, de faire le point sur les bonnes ou les mauvaises actions accomplies.

Bonnes fêtes de l’Aïd à tous mes amis Musulmans de Tanger.

Paul Brichet



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vendredi 1 mai 2020

Au temps du Covid-19, la Bressuiraise Camille Marigaux, journaliste dans une radio privée à Tanger, au Maroc, témoigne des conditions de son confinement.

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Camille Marigaux – Photo de Pierre Lecornu

Bressuire est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département des Deux-Sèvres au sein de la région Nouvelle-Aquitaine. Camille Marigaux est passée notamment par les rédactions de Bressuire, Thouars et Parthenay à « La Nouvelle République » à l’été 2015, la journaliste bressuiraise Camille Marigaux vit et travaille au royaume du Maroc depuis désormais deux ans.
« Je suis en poste dans une radio privée, Medi1, à Tanger, au nord du pays. Elle existe depuis presque 40 ans et possède également une chaîne de télévision. Jusqu’au confinement, décrété mi-mars, je faisais beaucoup de présentation et de production d’émissions, de magazines, de petites chroniques », explique celle qui a aussi travaillé pour le réseau France Bleu de Radio France, à Lille, notamment.

Couvre-feu général la nuit.

Mais depuis, ses habitudes de travail ont été chamboulées. « Avec mes collègues, nous faisons davantage de reportages sur le terrain. Nous parlons aussi beaucoup plus du Maroc alors que nous étions davantage orientés sur l’actualité internationale jusque-là. Ici aussi le confinement a des répercussions, sur la vie culturelle notamment, avec l’annulation de nombreux festivals de musique et de cinéma », témoigne Camille Marigaux dont les parents, Sophie et Jacques, vivent toujours à Bressuire.

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Au quotidien, un couvre-feu général est instauré dans les rues marocaines, de 19 h à 5 h du matin. « Il est très respecté et il y a de fréquents contrôles de police. En tant que journaliste, je possède une dérogation pour me déplacer », souligne la jeune femme qui travaille au sein de l’équipe francophone de la radio composée d’une vingtaine de personnes. « Au début du confinement, les idées de sujets fusaient. Nous nous attachons à suivre les réseaux sociaux. En ce moment, il y a le ramadan. C’est un peu notre “ marronnier ” (dans le jargon des journalistes, un sujet d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible). Heureusement, nous pouvons aussi compter sur un large réseau de correspondants, un peu partout à travers le monde », rajoute-t-elle. Camille Marigaux a aussi pu rentrer en contact avec un certain nombre de Français qui se sont retrouvés bloqués au Maroc lorsque le confinement a démarré. Notamment le compagnon de Jean-Philippe Ferrault, papa d’une habitante de Cerizay qui avait lancé un appel à l’aide dans nos colonnes, fin mars. « Il y a aussi de nombreux Marocains coincés à l’étranger et rien n’est fait pour eux. Les frontières sont complètement fermées. »
Elle garde néanmoins le contact avec sa famille et des proches bressuirais. « Mon père aurait dû venir me voir et passer quelques jours au Maroc mais le confinement a été décrété pile à ce moment-là. J’en profite pour prendre des nouvelles d’amis et connaissances bressuirais que j’ai un peu perdus de vue. »
Actuellement en contrat à durée déterminée qui doit prendre fin en novembre, elle possède toutes ses chances d’être titularisée, selon elle. « Je me sens très bien au Maroc mais j’ai la bougeotte. J’ai prévu d’aller voir de la famille au Canada en fin d’année 2020 mais pour l’instant, cela reste incertain », dit Camille Marigaux qui a déjà vécu un an en Argentine et voyagé dans plusieurs pays dans le monde.
Au Maroc, qui compte 3.700 cas de Covid-19 pour 158 décès et 490 guérisons, le confinement est instauré jusqu’au 20 mai.

D’après La Nouvelle République.fr



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