mardi 19 décembre 2017

Expérience inédite dans un pays musulman. Le centre commercial « Tanger City Mall », organise son premier marché de Noël à la marocaine et invite tous ses clients et visiteurs à venir profiter des offres exceptionnelles qui les attendent dans un espace consacré spécialement au marché de Noël, qui se déroulera jusqu’au 31 décembre.

Marché de Noël à Tanger City Mall

De la broderie à la haute couture traditionnelle marocaine et de la confiserie à l’épicerie fine, le marché de Noël sera l’occasion pour les visiteurs du centre de chiner de bonnes idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année.

Plusieurs exposants, opérant dans plusieurs domaines d’activités, seront présents lors de cette première édition du marché de Noël, afin de proposer des produits d’artisanat et de terroir marocain.

De l’épicerie fine avec la marque « La fine bouche », en passant par des produits du terroir et du goût exposés par « L’herboristerie Marrakech » et « Nabil Oyster » proposant des huitres fraiches de Dakhla.

Sans oublier la décoration et l’artisanat avec des artisans locaux tels « Dounia Broderie », « Bennis broderie », « L’antiquaire » et « Ghita déco ».

Des douceurs de saisons  à travers la marque « Pomme d’amour», des articles de vaisselle de la marque « Le prix c’est nous », de la vente de souvenirs traditionnels « Au coin des souvenirs » et enfin du textile Fashion à travers la marque « Priscilla » sont au rendez-vous pour satisfaire les envies des tangérois.

À propos de Tanger City Mall

Tanger City Mall

Très bien situé en plein cœur du nouveau quartier dynamique de la ville, à quelques minutes de la nouvelle gare LGV, Tanger City Mall est le premier centre commercial de la région, offrant un large choix d’activités de shopping, loisirs et fooding, notamment le premier cinéma Mégarama de Tanger.

Ce complexe commercial d’une superficie de 30 000 m2 s’étale sur 3 niveaux et allie mode, divertissement et restauration de choix à travers plus de 80 enseignes.

Tanger City Mall est intégré au sein du projet Tanger City Center, un complexe conçu dans une architecture avant-gardiste et répondant aux normes de qualité internationales, regroupant des résidences haut standing, un business center moderne et fonctionnel ainsi que deux hôtels Hilton 4 et 5 étoiles.

Découvrez toutes les marques présentes ainsi que les différents services proposés sur le site : http://ift.tt/2D7j2NQ

 



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lundi 18 décembre 2017

dimanche 17 décembre 2017

Nouvelle exposition à la Galerie Conil qui présente le travail de l’artiste Léonard Combier jusqu’au 14 janvier 2018. Des labyrinthes de détails complexes et colorés.

Leonard Combier expose chez Conil

Artiste autodidacte, Léonard Combier dessine partout, tout le temps, et ce depuis son plus jeune âge. Il a rapidement adopté un style personnel très reconnaissable: complexe, graphique et coloré. Les oeuvres de Léonard Combier doivent être regardées dans leur ensemble avant d’être explorées. Elles sont comme des labyrinthes de détails dans lesquels le spectateur est invité à se perdre. Un monde à part entière est alors à portée de regard. Ses tableaux sont d’une densité et d’une richesse surprenante. Humour noir et couleurs vives racontent des histoires, sexuelles, absurdes ou provocatrices, et mettent en scène une multitudes de petits personnages et de phrases qui surgissent partout. Ce souci du détail fait de l’univers psychédélique des toiles de Léonard un ensemble de mondes dans lesquels ils est amusant d’errer ou de se laisser emmener. Son travail de dessin et peinture ne provient pas d’un plan méticuleux mais plutôt d’une inspiration à laquelle il s’abandonne sans essayer de la contenir. C’est ce qui lui permet de produire des oeuvres originales et spontanées.

Exposition du 16 déc. 2017 au 14 janvier 2018

A propos de Léonard Combier

Léonard Combier sur sa table à dessin

Léonard Combier vit et travaille à Paris. Il a commencé à dessiner dès l’enfance sans jamais en faire ses études, et ne s’est jamais arrêté depuis. Il travaille principalement à l’acrylique et au Posca sur toile, et à l’encre sur papier. Au premier abord ses tableaux sont comme une gigantesque foire mais lorsque le spectateur s’approche, il s’enfonce progressivement dans l’œuvre pour aller au delà d’un premier plan évident et découvrir une infinité de détails cachés disséminés pour lui. Ce souci du détail, poussé à l’extrême, vise à faire en sorte que ses travaux se découvrent et s’explorent. Ils présentent une abondance de petits personnages et de petites phrases qui surgissent partout. Ces éléments se caractérisent par un certain humour noir et une sexualité assumée qui ne se veut jamais choquante, mais seulement irrévérencieuse.

Galerie Conil
7, rue du Palmier
35, rue des Almohades
Petit Socco – Tanger



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vendredi 15 décembre 2017

Vous n’avez pas pu voir « Migraaaants » fin novembre dernier ou vous voulez revoir la pièce de Matei Visniec adaptée par la Comédie de Tanger c’est très facile. Cliquez sur le lien ci dessous.

A PROPOS DE LA PIECE

Comment parler des migrants, errants désespérés de la guerre, de la terre et de la mer, alors que leur tragédie se prolonge, qu’elle ne trouve que des solutions partielles et qu’elle nourrit les discours les plus opposés ? Matéi Visniec, qui répond généralement (et somptueusement) à l’absurde par l’absurde et l’humour noir, prend le risque de saisir cette errance mortelle de centaines de milliers d’hommes avec ses armes théâtrales, fourbies avec son rire qui est des plus féroces. C’est une succession de scènes qui poussent la réalité jusqu’à son point maximum de ridicule et – parfois – d’insoutenable : défilent, en saynètes saccadées, des réfugiés embobinés par des passeurs et des capitaines au cœur malin en bandoulière, de charmantes vendeuses d’armes et de moyens de protection contre les envahisseurs, des hommes politiques cherchant à prôner la générosité à tout vent et à fermer en même temps les portes à double tour, des acheteurs d’organes et des trafiquants d’enfants, les errants avec un … Tous les malheureux qui croient que l’Europe et les Européens vont leur faire une place au chaud dans leur confort en euros tournent en ronde jusqu’à ce qu’on ne puisse plus croire à l’espoir, ni eux, ni nous les spectateurs..

NOTE DE L’AUTEUR

Cette pièce se veut une proposition pour une aventure artistique collective ayant comme but au moins une chose : casser l’indifférence.

Réfugiés : l’Europe se désintègre ; Réfugiés : la mort clinique de l’Europe. C’est avec des titres comme ceux-ci que journal Le Monde, mais aussi toute la presse européenne analysait, à la fin du mois de février 2016, le phénomène du flux migratoire. Grand changement d’attitude si on pense qu’en septembre 2015, suite à la mort, par noyade, en Mer Egée, d’un petit syrien d’origine kurde de 5 ans prénommé Aylan, toute la presse saluait la générosité avec laquelle l’Allemagne et surtout Mme Angela Merkel ouvrait les bras pour accueillir un million de réfugiés…

En l’espace de seulement cinq mois l’Europe a paniqué. Les responsables politiques mais aussi l’opinion publique ont compris que sur la planète, il y a environ 80 millions de personnes qui vivent dans des régions en guerre et qui ont le droit, en principe, de demander protection internationale, donc asile politique en Europe. Les frontières ont commencé à se refermer, le symbole du fil de fer barbelé a ressurgi des entrailles cauchemardesques de l’histoire.

L’Europe ne sait pas ce qui lui arrive, ne sait pas ce qu’elle doit faire, et la tentation est grande de renier ses valeurs (libre circulation, droits de l’homme, société ouverte, etc.) pour arrêter les millions de candidats à l’exil qui sont en route.

Question : Est-ce que le théâtre peut devenir un espace de débat sur ces sujets ?

Oui, c’est ma réponse, et c’est pour cela que j’ai ouvert ce chantier, c’est-à-dire l’écriture d’une pièce sur les migrants.

En tant que journaliste à Radio France Internationale je suis tout simplement « noyé » dans des informations et des reportages concernant les migrants. J’ai découvert moi-même, suite à mes voyages en Grèce, en Italie, en Hongrie ou en Grande Bretagne, certaines « réalités ». Mon intention est d’utiliser cette « matière » pour essayer de comprendre les motivations profondes d’une grande mutation humaine, culturelle et géopolitique.

Je suis convaincu qu’il ne s’agit pas tellement d’un « phénomène migratoire d’une ampleur sans précédent », mais d’une sorte de révolution de partage. Une gigantesque révolte passive se cache derrière ce mouvement (motivé aussi par l’instinct de survie).

Ces centaines de millions de gens rappellent aussi à l’Occident que son modèle économique, politique et culturel se mondialise mal. C’est un modèle qui fonctionne seulement sur un périmètre restreint de terre habitable, tandis que le reste de la planète assiste au « festin des privilégiés » en regardant seulement la télé…

C’est sûrement une injustice pour laquelle les inspirateurs de ce modèle, les Occidentaux, doivent aujourd’hui payer l’addition.

La révolution à laquelle on assiste, c’est celle du repartage de l’accès au bonheur dans le monde.

Mais le théâtre n’adopte ni le langage politique ni celui de la sociologie ou de la pédagogie pour faire son travail de compréhension, pour stimuler la réflexion et éventuellement éveiller les consciences.

Dans ma pièce modulaire je propose des scènes courtes et des situations dramatiques (inspirées de faits réels) où j’essaie de suggérer le grand dilemme moral dans lequel se trouve l’Europe.

L’année passée 10 000 enfants sont arrivés seuls en Europe où on a perdu leurs traces, un phénomène qui devrait inquiéter plus le monde civilisé et les gouvernements européens.

Par cette pièce, ce qui m’intéresse c’est autant parler de l’industrie du trafic des êtres humains que de la mécanique marchande du phénomène. Dans le monde des passeurs et des trafiquants tout a un prix, pour eux la détresse humaine est un filon aurifère à exploiter, c’est une source pratiquement inépuisable de profit.

Mais surtout j’ai envie de capter dans cette pièce le côté émotionnel et humain du phénomène.

C’est une tragédie de l’humanité qui se déroule devant nos yeux, digne du théâtre antique grec où l’homme se confrontait à la force implacable du destin.

J’ai voulu aussi, dans ce texte, dénoncer la « pensée politiquement correcte » qui a atteint les limites du supportable et de la décence mentale en Occident.

Se cacher derrière la pensée politiquement correcte afin d’éviter de voir les réalités de ce monde et d’assumer l’action, ce n’est plus pardonnable.

(…)

D’une certaine manière, je fais voyager le spectateur presque tout le temps, entre le Sinaï et la côte turque, entre l’Afrique et Birmingham, entre l’île de Lesbos et une capitale européenne dont je ne précise pas le nom. J’ai voulu écrire une pièce en mouvement, une pièce débat, une pièce qui dévoilent des pratiques inhumaines et qui pousse à la réflexion. Je ne suis pas, dans cette pièce, dans la position d’un juge. Je ne juge personne, je capte seulement des situations dramatiques qui m’ont ému et troublé en tant que journaliste. Et je les présente comme un puzzle théâtral qui a besoin d’un grand investissement de la part du metteur en scène, des comédiens et du public pour fonctionner… Cette pièce se veut une proposition pour une aventure artistique collective ayant comme but au moins une chose : casser l’indifférence.

 

LE PROJET DE LA COMEDIE DE TANGER

Ce projet se veut une proposition pour une aventure artistique collective ayant comme but au moins une chose : casser l’indifférence.

Il consiste en premier lieu à monter la pièce de Matei Visniec

Ce travail de la Comédie de Tanger sera mené en liaison avec l’auteur qui a été séduit par l’initiative et nous accorde l’autorisation de jouer sa pièce libre de droits d’auteur.

Cette pièce incorporera de vrais migrants (entre 20 et 30) recrutés sur place qui, au côté des comédiens, véhiculeront le message avec une force encore plus grande

Pour donner plus d’amplitude à la communication sur ce sujet sensible, nous proposons que là où nous pourrons présenter la pièce on puisse aussi:

  • Organiser avec le HCR un débat après le spectacle
  • Organiser une exposition de Photos
  • Organiser une conférence ou une projection
  • Présenter le livre « un si long chemin »

 Si possible, donc, consacrer quelques jours à ce sujet

Il va de soi que nous ne sommes capables que de prendre en charge le spectacle vivant.



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jeudi 14 décembre 2017

Le thème de l’immigration ressurgit encore à Tanger avec l’exposition photographique organisée par la librairie les insolites intitulée « Le Parcours » jusqu’au 13 janvier 2018.

Le Parcour, livre photogra^hique« Voie des Migrants » est une association créée depuis trois ans à Tanger par Youssef Mounchili dans laquelle il œuvre à soutenir les migrants africains de passage à Tanger. Youssef a parallèlement accompagné de nombreux migrants dans leur traversée en les photographiant dans leur quotidien dans des poses à l’esthétique classique.

Il leur rend hommage avec cette exposition et la publication de son premier livre, Le Parcours, dans lequel il transmet un message de ténacité et de vie. La librairie les insolites a collaboré à la publication de ce livre d’artiste (édité à 100 exemplaires).

Vernissage et dédicace le samedi 16 décembre 2017 | 19.00

L’exposition durera jusqu’au 13 janvier 2018

Librairie les insolites
28, rue Khalid Ibn Oualid
Tanger



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La librairie les insolites organise le 15 décembre une rencontre/dédicace lors de la présentation du premier roman de Victoire de Changy (éditions Autrement) « Une dose de douleur nécessaire ».

Victoire de Changy aux insolites de Tanger

Une dose de douleur nécessaireBruxelles, 2016. C’est l’histoire d’un homme marié qui rencontre une jeune femme nettement plus jeune que lui. C’est une histoire banale. Ils finissent par se voir de plus en plus, pendant quelques mois. Lumières éteintes, corps étreints. A force, elle s’attache à lui, lucidement, et implacablement. Dans ce huis-clos, Victoire de Changy questionne le désir et l’absence, en une écriture épurée et débrutie au scalpel.

Vous pourrez rencontrer Victoire de Changy et son livre le vendredi 15 décembre 2017 à 19.00 à la librairie les insolites.

Victoire de Changy, vingt-neuf ans et des poussières qu’elle observe, intègre, poétise, brode, imagine puis raconte tout ce qui l’entoure. Journaliste et auteur de littérature générale et de jeunesse, elle n’a jamais imaginé être autre chose que ce corps prolongation d’un crayon… Quand elle n’écrit pas ailleurs, elle partage sur son blog, victoiredechangy.be

Saluons Anne Marie Demtchenko de la société Jeblia qui parraine cette rencontre.

Librairie les insolites
28, rue Khalid Ibn Oualid
Tanger

 

 



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vendredi 1 décembre 2017

mercredi 29 novembre 2017

samedi 18 novembre 2017

La galerie Photo Loft de Tanger présente une exposition inédite de peinture intitulée « TREIZE  » de Ilias Selfati, 13 oeuvres, 13 aquarelles du 16 novembre au 23 décembre 2017 .

Expo Selfati au Loft de Tanger

Pour la première fois Ilias Selfati expose à Tanger et présente à la galerie Photo Loft la série « TREIZE », 13 aquarelles toutes récentes, pleines de symboles. Beaucoup de force et de sensibilité.

Ilias SelfatiSon travail présente l’ultime, le tout, le profond et la passion de l’engagement vis à vis de ses oeuvres. L’homme est libre et sans frontière, tout comme son travail, Madrid, Paris, New York aujourd’hui Tanger … Il a la main et l’intelligence du geste.

Né en 1967 à Tanger, le peintre Ilias Selfati est un artiste hors du commun, écorché vif, voyageur assoiffé, intelligent, acharné avec un indéniable talent.

Photo Loft
115 avenue Mohamed Ben Abdellah,
8ème étage, N° 32, 90 000 Tanger
contact@photoloft-tanger.com



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vendredi 17 novembre 2017

CNN et France 2 ont pu filmer une scène de vente aux enchères de migrants en Libye, dénonçant ainsi une pratique tout autant archaïque que choquante. La vidéo a soulevé maintes réactions et indignations à travers le monde, puisque l’esclavage a été banni il y’a bien longtemps. Retour sur une situation d’immigrés et de réfugiés déplorable.

Marché aux esclaves-Libye 2017

Une vidéo d’un marché d’esclaves dans une zone de passage pas loin de Tripoli en Libye, a choqué le monde. Les êtres humains sont vendus comme dans les films datant de plusieurs siècles, en vente aux enchères au plus offrant avec des prix allant de 400 à 750 dollars. CNN a pu dévoiler une vidéo filmée en caméra cachée où l’on arrive à distinguer un passeur de migrants en guise de « vendeur », vantant les mérites d’un mineur comme étant « fort et en bonne santé », de quoi plaire à ceux qui ont besoin de « quelqu’un pour creuser la terre ». Des répliques suivies par lancement des enchères, et de la remise de « l’esclave » à son « maître », comme s’il s’agissait d’un quelconque objet sans grande valeur, et non d’un être humain vivant sur la planète terre au 21ème siècle. #NOT4SALE

La vidéo a fait le tour du monde en quelques heures, créant une grosse fureur du côté des ONG et des défenseurs des droits de l’Homme, puisque la vidéo illustre clairement l’état critique et dramatique dans lequel se trouvent les migrants et réfugiés en Libye. D’ailleurs, la réaction de Zeid Ra’ad Al Hussein, haut-commissaire de l’ONU des droits de l’Homme ne s’est pas faite attendre, puisqu’il a fortement dénoncé les souffrances de ces migrants, en déclarant : « Je dénonce esclavage des temps modernes, puisqu’il constitue un outrage à la conscience de l’humanité (…) Les observateurs de l’ONU ont été choqués par ce qu’ils ont vu : des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants émaciés et traumatisés, empilés les uns sur les autres, enfermés dans des hangars et dépouillés de leur dignité. Mais aussi horrible soit-elle, la situation n’est cependant pas nouvelle. Début septembre, l’ONG Médecins sans frontières avait déjà demandé à ne plus renvoyer les migrants en Libye, jugeant qu’ils y étaient violés, torturés et soumis à l’esclavage (…) #Say_NO_2slavery   La communauté internationale ne peut pas continuer à fermer les yeux sur les horreurs inimaginables endurées par les migrants en Libye, et prétendre que la situation ne peut être réglée qu’en améliorant les conditions de détention ». La réaction des élites africaines se fait malheureusement attendre. L’union Africaine tarde à prendre des dispositions effectives.

A rappeler que des milliers d’immigrants et de réfugiés espèrent gagner l’Europe chaque année, afin d’échapper à la famine et aux guerres dans leurs pays. Ils espèrent naïvement une meilleure vie pour eux et leurs proches, mais finissent par se retrouver entre les mains de trafiquants d’êtres humains, sans aucune pitié ni merci. Zeid Ra’ad Al Hussein a aussi ajouté que : « La politique de l’Union Européenne ; consistant à aider les garde-côtes libyens à intercepter et renvoyer les migrants ; est inhumaine ». A rappeler que plus de 19.900 immigrés se sont retrouvés en Libye. Un nombre qui ne cesse d’augmenter, alors que les guerres et tensions en Afrique subsaharienne ne cessent de croître à leur tour.
Source : Lesinfos.ma

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jeudi 16 novembre 2017

lundi 13 novembre 2017

Dans le cadre des rencontres littéraires initiées par l’Institut français de Tanger et la librairie les insolites, Stéphanie Gaou animera une rencontre avec l’auteur Olivier Rohe le mercredi 15 novembre 2017 à partir de 19.00 à la Galerie Delacroix.

Olivier Rohe à Tanger le 15 novembre

Né à Beyrouth en 1972, Oliver Rohe habite à Paris. Il est l’auteur de trois romans « Défaut d’origine » et « Terrain vague », parus chez Allia en 2003 et 2005, « Un peuple en petit » publié chez Gallimard en 2009, et d’une fiction biographique sur Mikhaïl Kalachnikov, inventeur de l’AK-47 « Ma dernière création est un piège à taupes », éditions Inculte, 2012, Babel, 2015).
Membre fondateur du collectif Inculte, il écrit des pièces radiophoniques pour France Culture et collabore à plusieurs revues et magazines.

Dernière publication : « A fendre le coeur le plus dur » avec Jérôme Ferrari, éditions Inculte, 2015, Babel, 2017

Dans cette vidéo, Oliver Rohe évoque A fendre le coeur le plus dur, coécrit avec Jérôme Ferrari (Inculte Dernière Marge, octobre 2015). Entretien Jean-Philippe Cazier et Christine Marcandier, Diacritik

Le 15 novembre à la Galerie Delacroix de l’Institut français – Tanger

Pour connaitre les activités de l’institut Français de Tanger: http://ift.tt/2AG5APF

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Après quatre jours de débats et d’échanges, le Forum international MEDays 2017 qui s’est déroulé du 8 au 11 novembre 2017 a clôturé ses travaux par l’adoption de la 10e Déclaration de Tanger. Comprenant un ensemble de 14 recommandations, cette déclaration plaide la réalisation d’un partenariat euro-africain d’égal à égal qui respecte les principes de souveraineté et d’indépendance des États.

Medays 2017 à Tanger avec Alpha Condé, président de la Guinée

Seuls les États membres de l’ONU devraient participer au Sommet d’Abidjan

« Le chemin engagé doit être consolidé et poursuivi avec l’aide inconditionnelle et le soutien d’une Europe respectueuse d’un partenariat équilibré et rénové », peut-on lire dans le document. À cet effet, le forum MEDays appelle les organisateurs du sommet Union européenne-Afrique, prévu les 29 et 30 novembre à Abidjan, à prendre en considération le respect du format du Caire. Ce dernier garantissait aux États membres de l’ONU, et à eux-seuls uniquement, la participation au Sommet afin d’assurer un principe de cohérence entre ce dialogue multilatéral et les enceintes internationales en charge de la sécurité et du développement.

La Déclaration soutient également l’idée d’une réforme de l’Union africaine (UA) favorisant la coopération entre les deux institutions multilatérales, dans le prolongement des propositions de la future présidence rwandaise au service d’un cadre d’investissement cohérent et attractif pour les entreprises privées, et capable de générer de nouvelles initiatives institutionnelles particulièrement fortes sur les thématiques de l’éducation et de la santé.

De nouvelles forces de paix pour la gestion des conflits sur le continent

Il met, en outre, l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération sécuritaire à même de consolider un retour durable de la paix dans les zones de crises. « Cette coopération devra aider les différents États à réaliser une paix et une sécurité durables, à poser les jalons d’États solides, à instaurer des institutions responsables et à promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes », ajoute le texte. Dans ce cadre, la déclaration finale de Tanger relève l’impératif de garantir la présence d’unités africaines militaires terrestres, aériennes et navales sous l’autorité de l’UA sur le continent, en parallèle à la création de forces de paix dotées de capacités permanentes pour la prévention et la gestion des conflits. Cela permettra de s’engager sur une vision commune de la réforme des enceintes internationales notamment la réforme de l’ONU et la revalorisation du rôle de l’Afrique dans les différentes institutions internationales, principalement le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Une couverture sanitaire universelle en 2030

Au volet économique, la révolution digitale a été au centre des préoccupations. En ce sens, le partenariat UE-Afrique devra se doter des moyens de profiter pleinement de cette mutation technologique afin de susciter l’innovation et l’entrepreneuriat au service d’une économie plus solidaire et de services publics plus efficaces. Pour ce faire, la déclaration préconise la mise en place de fonds d’amorçage et d’un cadre réglementaire et fiscal attractifs pour les jeunes entreprises innovantes, ainsi que la promotion d’un pacte sur l’investissement des entreprises multinationales sur le continent africain en faveur de la transparence des contributions fiscales par pays.

La sécurité sanitaire a également été présente lors des discussions. Sur ce plan, le document appelle à l’établissement à l’horizon 2030 d’une couverture sanitaire universelle à travers le soutien aux réseaux d’associations et aux coalitions régionales de professionnels de la santé, ainsi qu’un plan continental de formation de personnels de santé et de référents de santé communautaires pour un modèle africain de la santé.

À noter que le Forum MEDays n’a pas manqué de souligner la faillite morale et opérationnelle de la gestion des migrations transfrontalières en Afrique ainsi qu’entre l’Europe et l’Afrique et les participants ont appelé à un engagement fort en faveur de la mobilité des personnes et de la garantie de leurs droits civils et politiques dans les États en réaffirmation des valeurs universelles qui les rassemblent. En ce sens, le Forum appelle l’UE et l’Afrique à combattre fermement tout type de criminalité en rapport avec le trafic d’êtres humains.

Pour rappel, la dixième édition des MEDays a connu la présence de plus de 3000 participants, 120 intervenants, 500 entrepreneurs et plus de 150 journalistes nationaux et internationaux ont été accrédités pour couvrir l’événement.

http://ift.tt/1Y7F2fN

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vendredi 3 novembre 2017

mardi 31 octobre 2017

Après l’ouverture de son magasin à Casablanca, IKEA a ouvert récemment un Pop-Up store à Tanger dans le centre commercial Socco Alto dont la locomotive est l’hypermarché Carrefour. Le Pop-Up store, une nouvelle façon de faire ses achats sur place ou sur internet et de se les faire livrer à domicile pour seulement 350 DH.

Ikea Pöp-Up store à Tanger

IKEA Pop-Up, c’est une autre manière de découvrir l’aménagement tout en jouant et en s’amusant. IKEA Pop-Up, installé à Socco Alto, à Tanger, offre une sélection unique de produits IKEA, des espaces de détente où les clients pourront déguster une tasse de café bio, ainsi que notre expérience spéciale de planification en réalité virtuelle.

Produits Ikea au Maroc

Vous venez au pop up store, un lieu très agréable avec des conseillers très sympa avec leur tablette Samsung pour vous guider et vous aider a choisir vos produits. Du conseil, de la gentillesse, de la compétence, pas de rentre dedans… Parmi une sélection de produits que vous pouvez acheter sur place, housses de coussin, bougies, petits meubles métalliques, couverts, plantes suspendues, luminaires… vous faites votre choix sur le catalogue et vous commander.

Zones livraison Ikea Tanger

Vos produits seront livrés chez vous pour 350 DH seulement.

Vous pourrez même faire monter vos produits si vous le souhaitez…

Ikea Popo-Up store Tanger
Socco Alto
Ouvert du lundi au dimanche de 10 h à 22 h

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On la surnomme souvent la perle nord-africaine. Et pour cause : avec ses rues colorées et ses terrasses somptueuses, Tanger est un bijou qui attire chaque année de nombreux touristes. Voici quelques bons plans pour passer un week-end inoubliable dans cette ville captivante du Maroc pour 133 € sans le voyage…

Week end à Tanger par TF1

François Xavier Ménage nous fait découvrir le Tanger d’aujourd’hui et quelques beaux lieux. Il nous fait partager de belles expériences: nuit à la maison d’hôtes l’Abyssin avec vue ses terrasses ensoleillées et passage au hammam à 24°, repas au Salon Bleu avec les saint-pierre sélectionnés par Jean Olivier du Dar Nour, concert et thé à la menthe au cercle de musique Andalouse, passage au marché des Tisserands pour acheter une belle Fouta ou rencontre avec un grand groupe de musique québécois qui prépare son nouvel album à Tanger sur le thème de la ville du détroit…

Découvrez le reportage >

Ce reportage est issu du journal télévisé de 13h weekend du samedi 28 octobre 2017 présenté par Audrey Crespo-Mara sur TF1.

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vendredi 27 octobre 2017

La librairie les insolites de Tanger organise une exposition de Dominique Médard qui présentera un travail de gravures et d’estampes intitulé: « Elle était une fois un multiple » du 28 octobre au 16 novembre.

Exposition Dominique Médard

Dominique Médard, artiste peintre et plasticienne, partage sa vie entre le Sud-Ouest de la France et La Marsa en Tunisie. Puisant son inspiration dans ses lectures (hommage à Jean Genet, Pierre Michon, etc.) et ses rencontres, elle trame un univers peuplé de femmes gorgées de soleil et de lectures aux rondeurs sensuelles, de chats indolents & alanguis. On dirait le Sud…

Elle présentera son travail de gravures et d’estampes « Elle était une fois un multiple » pour la première fois au Maroc, à la librairie les insolites.

Vernissage le 28.10.17 à partir de 19.00

Librairie les insolites
28, rue Khalid Ibn Oualid
Tanger

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jeudi 26 octobre 2017

La librairie les insolites de Tanger organise une exposition de Dominique Médard qui présentera un travail de gravures et d’estampes intitulé: « Elle était une fois un multiple » du 28 octobre au 16 novembre.

Exposition Dominique Médard

Dominique Médard, artiste peintre et plasticienne, partage sa vie entre le Sud-Ouest de la France et La Marsa en Tunisie. Puisant son inspiration dans ses lectures (hommage à Jean Genet, Pierre Michon, etc.) et ses rencontres, elle trame un univers peuplé de femmes gorgées de soleil et de lectures aux rondeurs sensuelles, de chats indolents & alanguis. On dirait le Sud…

Elle présentera son travail de gravures et d’estampes « Elle était une fois un multiple » pour la première fois au Maroc, à la librairie les insolites.

Vernissage le 28.10.17 à partir de 19.00

Librairie les insolites
28, rue Khalid Ibn Oualid
Tanger

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dimanche 22 octobre 2017

La Comédie de Tanger présente « Migraaants », une pièce de Matei Visniec, entièrement basée sur des faits réels et mise en scène par Philippe Lorin. Une première au Maroc et à Tanger les 28 et 29 novembre prochains.

Migraaants, pièce de Matei Viesniec

Cette pièce se veut une proposition pour une aventure artistique collective ayant comme but au moins une chose : casser l’indifférence.

Comment parler des migrants, errants désespérés de la guerre, de la terre et de la mer, alors que leur tragédie se prolonge, qu’elle ne trouve que des solutions partielles et qu’elle nourrit les discours les plus opposés ?

Matéi Visniec, qui répond généralement (et somptueusement) à l’absurde par l’absurde et l’humour noir, prend le risque de saisir cette errance mortelle de centaines de milliers d’hommes avec ses armes théâtrales, fourbies avec son rire qui est des plus féroces.

C’est une succession de scènes qui poussent la réalité jusqu’à son point maximum de ridicule et – parfois – d’insoutenable : défilent, en saynètes saccadées, des réfugiés embobinés par des passeurs et des capitaines au cœur malin en bandoulière, de charmantes vendeuses d’armes et de moyens de protection contre les envahisseurs, des hommes politiques cherchant à prôner la générosité à tout vent et à fermer en même temps les portes à double tour, des acheteurs d’organes et des trafiquants d’enfants,  …

La pièce sera présentée à l’Instituto Espagnol Severo Ochoa lors de deux soirées:
– Mardi 28 novembre à 20h, représentation réservée aux étudiants (Entrée libre)
– Mercredi 29 novembre à 20h, représentation publique en présence du Délégué du Haut-Commissariat aux Réfugiés

Avec le parrainage du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies et de la Fondation Heinrich Böll et l’appui de l’Institut Français de Tanger.

Par ordre d’entrée en scène: Patrick Lebre, Aurore Laloux, Mouna Fassi-Fihri, Widad Tizniti, Driss Mamoun, Sulayman Alaoui, Christiane Duffau, Michel Duffau, Marc Richli, Ugo Orlando, Jean-Claude Sussfeld, Mahmoud Ben Slimane, Salah Bouanani, Jérôme Guerin, Philippe Lorin, Roland Platel, Xavier Berthet, Laila Gori, Rabea Saber, Pascale Julien, Saad Ben Amar, Badr Ben Amar, Hajar Loulichki, Eric Parfait, Ibrahim Bah, Aissatou Barry.

Mise en scène: Philippe Lorin
Régie Générale: Roland Platel assisté de Mohammed Ben Ajiba
Programme et Affiche: Laila Salas

Entrée libre, sortie au chapeau au bénéfice des Migrants.

A propos de Matei Visniec

Matei VisniecNé au nord de la Roumanie, le 29 janvier 1956. Dans cette Roumanie communiste de Ceausescu, il découvre très vite dans la littérature un espace de liberté. Il se nourrit de Kafka, Dostoïevski, Camus, Beckett, Ionesco, Lautréamont… Il aime les surréalistes, les dadaïstes, les récits fantastiques, le théâtre de l’absurde et du grotesque, la poésie onirique et même le théâtre réaliste anglo-saxon, bref, tout sauf le réalisme socialiste.

Plus tard, parti à Bucarest pour étudier la philosophie, il devient très actif au sein de la génération 80 qui a bouleversé le paysage poétique et littéraire de la Roumanie de l’époque. Il croit en la résistance culturelle et en la capacité de la littérature de démolir le totalitarisme. Il croit surtout que le théâtre et la poésie peuvent dénoncer la manipulation des gens par les « grandes idées ».

Avant 1987 il s’affirme en Roumanie avec sa poésie épurée, lucide, écrite à l’acide. A partir de 1977 il commence à écrire aussi des pièces de théâtre qui circulent abondement dans le milieu littéraire, mais qui restent interdites de création.

Devenu auteur interdit, en septembre 1987, il quitte la Roumanie, arrive en France et demande asile politique. Il rédige, dans le sein de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales une thèse sur la résistance culturelle dans les pays de l’Europe de l’Est à l’époque communiste, mais commence aussi à écrire des pièces de théâtre en français. Entre 1988 et 1989 il travaille pour BBC, et à partir de 1990 pour Radio France Internationale.

Après un premier succès aux Journées des Auteurs organisées par le Théâtre les Célestins de Lyon, en 1991, avec sa pièce « Les Chevaux à la fenêtre », Matéi Visniec est découvert par de nombreuses compagnies et ses pièces sont jouées à Paris, Lyon, Avignon, Marseille, Toulouse, la Rochelle, Grenoble, Nancy, Nice, etc.

A ce jour, Matéi Visniec compte de nombreuses créations en France. Une trentaine de ses pièces écrites en français sont éditées (Lansman, Actes Sud-Papier, L’Harmattan, Espace d’un Instant, Crater).

Il a été à l’affiche dans une trentaine de pays dont Italie (Théâtre Piccolo de Milan), Grande Bretagne (Théâtre Young Vic de Londres), Pologne (Théâtre Stary de Cracovie), Turquie (Théâtre National d’Istanbul), Suède (Théâtre Royal de Stockholm), Allemagne (Théâtre Maxim Gorki de Berlin), Israël (Théâtre Karov de Tel Aviv), Etats-Unis (Théâtre Open Fist Company de Hollywood), Canada (Théâtre de la Veillé de Montréal), Japon (Théâtre Kaze de Tokyo)…

Il est devenu, depuis 1992, l’un des auteurs les plus joués au Festival d’Avignon (off) avec une quarantaine de créations. A Paris ses pièces ont été créées au Théâtre du Rond Point, au Studio des Champs Elysées, au Théâtre de l’Est Parisien, au Ciné13 Théâtre, au Théâtre International de Langue Française, au Théâtre du Guichet Montparnasse, au Théâtre de l’Opprimé…

En Roumanie, depuis la chute du communisme, Matéi Visniec est devenu l’auteur dramatique vivant le plus joué. Le Théâtre National de Bucarest a créé ses pièces « La Machine Tchékhov » et « L’histoire du communisme racontée aux malades mentaux ». Il est aussi l’auteur de trois romans édités en Roumanie.

 

 

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lundi 16 octobre 2017

Touhami Ennadre, artiste franco-marocain et photographe du noir, comme il se définit présentera sont travail sur: Cette nuit… à la Galerie Delacroix le mercredi 18 octobre à 19H.

Touhami Ennadre à la Galerie Delacroix

Le lendemain des attentats qui visèrent le 13 novembre 2015 à Paris une salle de spectacle appelée le Bataclan et plusieurs terrasses de café, Touhami Ennadre qu’on qualifie pour la commodité de photographe mais qui est en fait un artiste travaillant sur la lumière et les noirs et blancs partit « photographier » les émouvants reliquaires et petits autels de souvenirs que les habitants de Paris construisirent pour manifester leur douleur, rendre hommage aux victimes et essayer de surmonter le drame.
Thouami HennadreIl en tira une exceptionnelle série d’oeuvres sous le titre « Cette nuit ». On y voit les lumières percer doucement la nuit, des visages graves, une fraternité bouleversante par-delà les différences de générations, les origines ethniques et nationales, les cultures et les religions.
Touhami Ennadre et Yves Michaud parleront à deux voix de cette oeuvre magnifique.
Ce sera aussi l’occasion de revenir sur la totalité de l’oeuvre artistique de Touhami Ennadre qui est un des artistes français et marocains majeurs.

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vendredi 13 octobre 2017

jeudi 12 octobre 2017

Exposition d’affiches de film sur Tanger de la collection Jérôme Gras à la Galerie Conil-Volubilis de Tanger du 14 octobre au 4 novembre 2017.

Affiche de cinéma ancienne sur Tanger

Présentation d’affiches anciennes et originales de cinéma pour des films ayant Tanger pour sujet ou lieu de tournage. Elles ont pour la plupart été utilisées dans les salles de cinéma à l’époque de la sortie des films. Par conséquent les affiches sont en état d’usage très souvent pliées et toujours par l’imprimeur d’origine. Lorsqu’une affiche est entoilée, elle a été contrecollée sur une toile, elle-même recouverte d’un papier intermédiaire. Acte réalisé pour les musées à des fins de conservation.
Toutes les affiches sont garanties d’époque et issues de la c
ollection Jérôme Gras

Une affiche de film est une belle manière de raviver ses émotions de spectateur. Encadrée, sous verre ou mieux encore, entoilée, l’affiche est une oeuvre à part entière, qui a vécu sur une façade ou dans un hall de cinéma… le reflet d’une époque. L’affiche est donc originale et exclusivement issue de l’industrie du cinéma, à l’inverse, le poster en est une reproduction sans âme.

L’authenticité, la valeur d’une affiche, se définit grâce au titre du film, à l’imprimeur, son type d’impression, au distributeur, le n° de visa, etc.

Vernissage le samedi 14 octobre 2017 à partir de 16h suivi d’un concert à 18h en collaboration avec le Morocco Club et Salima Abdel Wahab.
Place du Tabor, Kasbah Tanger.

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mercredi 11 octobre 2017

Contact

La commune de Taghjijt (province de Guelmim) abritera, du 12 au 15 octobre, la foire régionale des dattes de la région de Guelmim-Oued Noun, placée sous le signe « Les oasis de Oued Noun, un héritage historique et humanitaire reliant le Maroc à l’Afrique ». Cette manifestation connaîtra la participation de 42 exposants représentant des associations et des coopératives locales et régionales oeuvrant dans des domaines liés à la phoeniciculture et à la production du miel, de l’huile d’argan, du henné et ses dérivés, des plantes médicinales et aromatiques, outre la confection d’habits traditionnels et du couscous, selon les organisateurs. La foire s’assigne pour objectifs de faire connaître les caractéristiques et les spécificités du patrimoine phoenicicole de la région de Guelmim-Oued Noun réputée pour la bonne qualité de ses dattes, en plus de la valorisation de la filière, la préservation du palmier dattier et la création d’une dynamique économique dans la région. Elle vise également à mettre en valeur la diversité culturelle propre aux oasis de Oued Noun et à contribuer à la préservation de l’environnement et à la lutte contre la désertification et toutes formes de pollution, ainsi que la promotion de la culture de gestion des ressources hydriques pour assurer la pérennité des oasis en tant que patrimoine humanitaire, civilisationnel et historique. La foire s’inscrit, de même, dans le cadre des efforts visant à encourager les activités génératrices de revenus, lutter contre la pauvreté, promouvoir le produit touristique local et faire connaître les différents modes de vie dans les oasis. Au programme de cette manifestation, figurent notamment des spectacles de fantasia, des soirées artistiques, des séances de divertissement et des ateliers de décoration au moyen de branches des palmiers dattiers.

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Les mélomanes qui ont embrassé l’ère post-CD au début des années 2000 vivent aujourd’hui un petit deuil….

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mardi 10 octobre 2017

lundi 9 octobre 2017

Le film slovène « Bonne chance, Orlo ! » de la réalisatrice Sara Kern, a remporté le Grand Prix de la 15e édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger.
Dans le court métrage de Sara Kern « Bonne chance, Orlo ! », un bébé est mort.
Orlo, 7 ans, voit ses parents être consumés par la douleur. Il veut que sa famille redevienne normale. Quand une occasion se présente, Orlo prend les choses en main. Mais, cela est plus compliqué qu’il ne l’imaginait…
bonne chance Orlo7541

Le film syrien « Mare Nostrum » d’Anas Khalaf et Rana Kazkaz a reçu le Prix spécial du jury, alors que celui de la réalisation est revenu au Tunisien Lotfi Achour pour son film « La laine sur le dos ».Le Prix du meilleur scénario a, quant à lui, été remis aux scénaristes grecs Natassa Xydi et Manos Papadakis pour leur film « Moins un ».L’acteur français Elie Njeim a remporté le Prix de la meilleure interprétation masculine pour sa performance dans le film « Salutations de l’Allemagne » d’Una Gunjak, alors que le Prix de la meilleure interprétation féminine est revenu à l’actrice française Flavie Delangle pour son rôle dans le film « Marlon » de Jessica Palud.

Affiche du festival court métrage de Tanger 2017Les mentions spéciales du jury de cette édition ont été attribuées aux films marocain « L’Appel » de Maria Kenzi Lahlou, macédonien « Combat pour la mort » d’Eleonora Veninova et grec « Petit poisson » de Chrisanthos Margonis.

Présidé par Ahmed El Housni, le jury de cette édition a regroupé Slovène Ana Lampret, Chiraz Bouzidi, Narjiss Nejjar, Antoine Le Bihan, Jacopo Chessa et Nour-Eddine Lakhmari.

Une cinquantaine de films représentant 22 pays méditerranéens, dont cinq court-métrages marocains, étaient en compétition dans le cadre de cette édition.

Rappelons, par ailleurs, que lors de l’ouverture du festival, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj, a affirmé que son département accorde une place de choix à la promotion de l’industrie cinématographique, en tant que pilier essentiel de l’industrie culturelle, et ce dans le cadre d’une politique publique visant à insuffler une nouvelle dynamique au cinéma national.
Après avoir rappelé l’adoption d’un projet de décret instituant une subvention pour les productions cinématographiques étrangères tournées au Maroc, M. Laâraj a indiqué que le ministère travaille actuellement sur deux projets de loi portant respectivement sur l’industrie cinématographique et la restructuration du Centre cinématographique marocain (CCM), l’objectif étant de renforcer le cadre juridique relatif au secteur eu égard à son rôle important dans le développement économique.Samedi 7 octobre à Tanger

A propos de Sara Kern

Sara Kern, cinéasteSara Kern, née en 1989 à Ljubljana en Slovénie, est diplômée en réalisation de l’AGRFT à Ljubljana. Pendant ses études, elle remporte plusieurs récompenses pour ses scénarios. Son film de fin d’études, Maks (2012), a été présenté à travers le monde et distribué au Japon. Sara a écrit des scénarios en freelance pour la télévision nationale slovène pendant des années. Elle développe actuellement son premier long métrage, Ivana.

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jeudi 14 septembre 2017

mercredi 13 septembre 2017

Nouvelle exposition et Dress code Bleu à porter pour fêter la première exposition à la Galerie Conil Kasbah le mercredi 13 septembre à partir de 18h.

infiniment-bleu

Vous êtes cordialement invités à venir voir la vie en Bleu, vêtu de bleu pour cet événement où 3 espaces se rassemblent pour vous proposer une soirée autour de la place du Tabor, à la Kasbah près du grand ficus.
18 h : Ouverture de la boutique Salima Abdel Wahab avec DJ JOAO (Faro-Portugal)
19 h : Exposition infiniment bleu et présentation  » passcorps  » avec le collectif Sineangulo à la galerie conil kasbah
20 h: Concert fusion Love’n’Live (Yaounde-Cameroun) / Jazzin Abdou  / Maalem Zouitiniand Son au café-terrasse du Morocco Club

terre-fertile

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mardi 12 septembre 2017

lundi 11 septembre 2017

jeudi 7 septembre 2017

mardi 5 septembre 2017

jeudi 31 août 2017

lundi 21 août 2017

mardi 8 août 2017

Réda Dalil, Leila Slimani, Abdellah Taïa et Mahi Binebine nous ont conseillé 8 livres à lire pendant les vacances. Voici la sélection de quatre écrivains marocains parmi les plus en vue.

Réda Dalil, prix de la Mamounia 2014 pour son roman « Le job »

REDA-DALIL

  • Article 353 du code pénal de Tanguy Viel. Aux éditions Minuit ( 2017)

« C’est un roman dépouillé d’affect, sans artifice, mais servi par une construction d’une efficacité folle. Le topo du livre est classique certes, mais l’auteur réussit ce tour de force d’exposer les petites faiblesses d’un homme, ses lâchetés, son incapacité à confronter son agresseur, mais aussi cette maudite capacité qu’a l’être humain à espérer, encore et toujours malgré l’évidence des faits. Rudement bien mené et écrit à la serpe, le roman se termine sur un intéressant coup de théâtre. »

L’article 353 du code pénal raconte le calvaire d’un ouvrier du finistère, victime comme la plupart des habitants de sa petite commune balnéaire d’un promoteur immobilier véreux. L’escroc fait miroiter des gains mirobolants aux petits retraités du village pour les soulager de leurs économies. Il est là, déambule et serre des mains tout au long du récit. Le temps passe, les résidences promises ne sortent pas de terre, cependant, personne, ni le maire grugé, ni les habitants de la localité spoliés ne réagissent.

  • Un fils parfait de Mathieu Ménégaux. Aux éditions Grasset ( 2017)

« Ce roman est dérangeant à plus d’un titre, mais écrit avec une étonnante placidité. Il rend compte du calvaire de femmes prises dans l’étau de pervers narcissiques doublés dans ce cas précis de prédateurs sexuels. Un livre dont on ressort vidés, amers, mais qui vaut largement les trois heures qu’on voudra bien lui consacrer. »

La vie conjugale de Daphné commence comme un conte de fées. Elle a trouvé l’homme parfait. Peu à peu, l’endorphine des débuts s’émousse sans pour autant que l’élan initial ne se dissipe. Les enfants arrivent et avec, l’installation mollassonne dans un quotidien bourgeois stéréotypé. Maxime est un père attentionné. Ses deux petites filles le vénèrent. Grâce au soutien de son mari, Daphné peut reprendre sa carrière de VRP dans une multinationale. Elle culpabilise de beaucoup voyager, mais se rassure par la présence de son mari auprès de ses deux filles. Sauf que l’homme parfait n’est que la façade Potemkine d’un monstre de la pire espèce.

Leila Slimani, prix Goncourt 2016 pour son roman « Chanson douce »

Leila Slimani conseille des livres pour l'été

  • Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie. Aux éditions Gallimard (2014)

« C’est une écrivaine nigériane extraordinaire qui a publié ce roman, ainsi que des textes sur le féminisme dans un recueil nommé We Should All Be Feminists. Des textes que je conseille aussi. »

Americanah raconte le vécu de Ifemelu, une Nigériane partie faire ses études aux Etats-Unis. Laissant son amour derrière elle, elle se rend compte de l’importance de sa couleur dans une Amérique raciste et discriminante. Le livre contient des passages drôles, qui viennent sortir le lecteur de la gravité de l’ensemble. Loin d’être politiquement correct, Americanah balaie le cliché que l’on peut avoir sur un immigrant.

  • Voici venir les rêveurs d’Imbolo Mbue. Aux éditions Belfond (2016)

« C’est une autre écrivaine d’origine africaine que j’aime beaucoup. Voici venir les rêveurs est un très beau texte. »

Voici venir les rêveurs s’intéresse également à la thématique de la migration. Il raconte l’histoire d’une famille camerounaise émigrée à New York. Un écrit sur le choc des cultures et les rêves qui s’évanouissent une fois arrivés sur la terre promise. Après l’idéalisation de la nouvelle vie vient l’ancrage dans la réalité, qui n’est pas toujours facile à vivre ou à assumer.

Abdellah Taïa, prix Flore 2010 pour son roman « Le jour du roi »

Abdellah Taïa nous conseille des livres pour l'été

  • Continents à la dérive de Russel Banks. Aux éditions Actes Sud (2016)

« C’est un roman qui m’a totalement bouleversé. Ce roman a été publié dans les années 80 par l’écrivain américain Russel Banks, et a été traduit en français fin 2016. C’est un livre qui évoque la migration et la poursuite d’un idéal qui se transforme en cauchemar. Des sujets d’actualité qui en font une oeuvre plus que jamais nécessaire. Banks frappe par le souffle romanesque qui traverse son livre de bout en bout. Une fois qu’on l’a en mains, on ne peut plus le lâcher, alors qu’il fait 500 pages. »

Continents à la dérive raconte deux histoires totalement indépendantes qui se croisent à un certain point du processus narratif. Il s’agit d’un Américain qui va décider de migrer avec sa famille à Miami afin de réaliser son rêve américain, puis d’une femme, de son garçon et de son nouveau qui vont fuir Haïti et tenter par tous les moyens d’atteindre les Etats-Unis. Au fil de ces deux parcours, ils découvrent une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas, celle de l’isolement affectif et de l’injustice.

  • Lettres portugaises de Gabriel Guilleragues. Aux éditions Menfycircle (1669)

« Cette oeuvre est tellement importante pour moi parce qu’elle parle d’amour, et ça me renvoie à ma jeunesse, lorsque je regardais des films égyptiens qui parlaient inévitablement d’amour. Ce recueil de lettres a cette capacité de trouver des mots simples et beaux qui parlent de ce sentiment, ça me rappelle les poèmes soufis mystiques de la fameuse Rabia Al-Adaouia. Lettres portugaises est un grand livre sur le courage que peut nous donner la foi d’aimer pour faire la guerre au monde entier. »

D’abord anonyme, Lettres portugaises a par la suite été considéré comme une oeuvre de fiction imaginée par Guilleragues. On y découvre cinq lettres d’une religieuse portugaise à un officier français. Ce dernier a tout fait pour la séduire, avant de l’abandonner une fois qu’elle est tombée amoureuse de lui. Tout au long des lettres, la religieuse se plaint de son abandon et relate la transformation progressive de ce qu’elle ressent suite à cette fin brutale. Une foi en l’amour qui laisse finalement place au désespoir.

Mahi Binebine, prix du Roman arabe 2010 pour son roman « Les étoiles de Sidi Moumen »

MAHI-BINEBINE-750

  • Mourir est un enchantement de Yasmine Chami. Aux éditions Actes Sud (2017)

« C’est le dernier roman que j’ai lu. C’est un très beau texte. C’est d’une préciosité rare. D’ailleurs, ce roman est sélectionné pour le prix du Roman arabe qui se tient en septembre et où je suis juré. Donc je vais le défendre! Yasmine Chami surprend par le fait qu’il n’y a pas un mot qui n’est pas à sa place. Ensuite, l’histoire est très importante. Yasmine Chami nous parle d’un Maroc qu’on ne veut pas trop nous montrer, celui des 30 dernières années. Elle nous met le nez dans le caca et elle le fait bien! »

Mourir est un enchantement est un roman très photographique. Il raconte l’histoire d’une quarantenaire marocaine souffrant d’une maladie inquiétante. Un état qui la plongera en toute nostalgie dans le passé à travers ses anciennes photos. Le roman revient notamment vers les années 70 du Maroc. L’occasion de relater ce Maroc d’antan à travers un prisme à la fois intime et politique, en évoquant la situation de la femme à l’époque.

  • La faim de Knut Hamsun. Aux éditions Biblio (2004)

« Ce roman fait partie des livres que je relis chaque année. C’est l’histoire d’un journaliste pigiste qui a faim et qui essaie de vendre ses écrits. C’est juste un chef d’oeuvre. Ce qui est fascinant, c’est la capacité de ce prix Nobel de littérature à publier des romans aussi humanistes, alors qu’il fricotait avec le nazisme. Il se faisait d’ailleurs inviter chez Hitler. C’est cette schizophrénie qui est fascinante chez lui. A tel point que lorsqu’on a voulu le juger pour ses liens avec le nazisme, on ne pouvait le faire en se basant sur ses écrits. Il a alors été interné dans un hôpital psychiatrique où il a écrit un superbe roman qui s’appelle Les sentiers où l’herbe pousse. »

On suit le quotidien d’un journaliste et écrivain précaire, entre changement de domiciles fréquents et nuits passées dans la rue. Son récit est façonné par les personnages qu’il rencontre au fil des pages. De sa précarité résultera une déchéance psychique progressive qui se révèle à travers des réactions excessives et inexpliquées. Notre journaliste anonyme finira néanmoins par trouver une issue.

8 livres à trouver dans les bonnes librairies de Tanger.

La Dépèche.MA

 

 

 

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« Le Pavillon de l’exil ». Exposition de Mounir Fatmi à la Galerie Delacroix de Tanger jusqu’au 15 août 2017.

Mounir Fatmi dans Le Pavillon de l'exil
«Je suis semblable à celui qui portait sa brique pour montrer au monde comment était sa maison.»
Bertold Brecht
On m’a souvent posé cette question : comment je me considère en tant qu’artiste ? Ma réponse a toujours été la même : je me considère comme un travailleur immigré. Mon travail consiste à examiner ce que c’est d’être un artiste, lorsqu’il se sent étranger à son propre contexte culturel, voire à son propre rôle.
«De l’exil, j’ai fabriqué des lunettes pour voir» : j’ai écrit cette phrase en 1998. Depuis, je me pose la question de l’exil, ou plus précisément, c’est la question de l’exil qui s’est toujours posée à moi. Ayant volontairement quitté le Maroc, j’ai vécu dès lors avec la conscience aiguë de la séparation, du déplacement, du poids de l’identité. J’ai inscrit alors ma démarche dans ce déplacement permanent en l’affirmant dans plusieurs œuvres et expositions personnelles, comme «l’Art de la guerre» (ADN Platform, Barcelone, 2014), «Permanent Exile» (MAMCO, Genève, 2015). D’autres expositions collectives comme «Art en Exil» à la Galerie Keitelman, Bruxelles, et « Escale 01 » au Musée des archives Nationals, à Paris.
Plus récemment, le projet « le Pavillon de l’Exil » a été montré à la Biennale de Venise, dans le Pavillon Tunisien.

De cette nécessité, de cette urgence permanente de penser l’exil, est né le projet du Pavillon de l’Exil, comme un projet itinérant, proposant une cartographie parallèle, une géographie libre d’expositions temporaires, sous la forme d’escales dans différents pays.
Le projet pose la question de l’exil comme un nouvel espace à réinventer, à repenser et finalement à investir. Il veut interroger de manière à la fois globale et spécifique les liens entre les différentes formes de déplacements, qu’il s’agisse de la situation du migrant travailleur, de l’expatrié, du réfugié ou encore de l’exilé de guerre, de catastrophes naturelles, de problèmes économiques, de persécutions politiques ou raciales.

Le Pavillon de l’Exil veut investir et franchir toutes les frontières, revisiter les expériences de l’exil et en réactiver les traces dans l’Histoire. Où commence l’exil et où se finit-il ? Sommes-nous tous égaux face au déplacement et à l’exil ? De qui sommes-nous les exilés ?
Mounir Fatmi

Galerie Delacroix de l’Institut français de Tanger
86, rue de la Liberté
90000 Tanger

Vidéo Le Pavillon de l’exil

 

A propos de Mounir Fatmi

Mounir Fatmi est né en 1970 à Tanger, il vit et travaille entre Paris et Tanger.

Mounir Fatmi à la Galerie Delacroix de Tanger
Mounir Fatmi construit des espaces et des jeux de langage. Son travail traite de la désacralisation de l’objet religieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Il s’intéresse spécialement à l’idée de la mort de l’objet de consommation. Cela peut s’appliquer à des machines photocopieurs, des câbles d’antennes, des cassettes VHS, une langue morte ou à un mouvement politique. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l’actuel de notre monde, ce qui survient dans l’accident et en révèle la structure. L’œuvre de mounir fatmi offre un regard sur le monde à partir d’un autre angle de vue, en refusant d’être aveuglé par les conventions.

Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Mamco, Genève, au Migros Museum für Gegenwarskunst, Zürich, au Musée Picasso, la guerre et la paix, Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d’art contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena, à la Fondation AK Bank d’Istanbul, au Museum Kunst Palast de Düsseldorf et au MMP+ de Marrakech.

Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New York, N.B.K., Berlin, MAXXI, Rome, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, Hayward Gallery, Londres, Art Gallery of Western Australia, au Victoria & Albert Museum à Londres et au Van Abbemuseum, Eindhoven.

Ces installations on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales, la 52ème, la 54ème et la 57ème Biennale de Venise, la 8ème Biennale de Sharjah, la 5éme et la 7éme biennale de Dakar, la 2ème Biennale de Séville, la 5ème Biennale de Gwangju, la 10ème Biennale de Lyon, la 5ème Triennale d’Auckland, Fotofest 2014 Houston et au 10ème Rencontres de Bamako.

Il a reçu plusieurs prix dont le prix de la Biennale du Caire, en 2010, le Uriöt prize, Amsterdam, ainsi que le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7ème Biennale de Dakar en 2006 et sélectionné pour le prix Jameel Prize, du Victoria & Albert Museum, Londres en 2013.

 

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