L’élevage camelin constitue la principale source de revenu de 70% des populations du Sud. C’est la raison pour laquelle la Fondation OCP Phosboucraâ développe un dispositif d’accompagnement en faveur de 600 petits éleveurs des trois régions du Sud, à savoir Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab. L’une des actions destinées aux bénéficiaires de ce programme est la première édition de la Caravane agricole de Phosboucraâ 2015 lancée par la Fondation en trois étapes. Après une première étape à Laâyoune, samedi 17 octobre, la région de Dakhla a accueilli le week-end dernier la deuxième étape qui sera suivie, dimanche prochain, de celle de Guelmim.
L’événement, qui a attiré de nombreux éleveurs locaux, a pour objectif de partager avec les éleveurs et les agriculteurs l’expérience des différents intervenants du secteur. Des séances d’information ont été organisées sur l’alimentation des dromadaires, la santé animale et la reproduction.
La démarche consiste à effectuer des présentations didactiques, animées par des experts agronomes et vétérinaires, sur les bonnes pratiques de conduite des élevages camelins et les meilleurs usages en matière d’alimentation des dromadaires. Des conseils sont également prodigués pour préserver le cheptel et améliorer la reproduction. Ce qui permettra aux éleveurs d’augmenter leurs revenus et de relever le niveau de vie de leur famille.
«La Caravane agricole est une continuité de celle organisée par OCP Group à travers les autres régions du Maroc. Elle a pour objectif d’aider les éleveurs à améliorer et valoriser leurs produits, à développer la chaîne de valeurs et à créer des groupements d’intérêt économique autour du camelin», explique Hajbouha Zoubeir, vice-présidente de la Fondation Phosboucraâ. L’Onssa, partie prenante de la Caravane, est d’ailleurs en train de procéder à la vaccination du cheptel. C’est l’une des premières mesures que le ministère de l’Agriculture développe pour améliorer l’accès de la production cameline au circuit commercial.
Selon les dernières estimations, le cheptel camelin est estimé à 196.500 individus, dont 92% vivent dans les trois régions du Sud. La persistance du phénomène de la transhumance rend difficile l’établissement de statistiques précises. Le programme d’identification du cheptel, lancé en février dernier par le ministère de l’Agriculture, devrait permettre d’avoir une estimation précise du cheptel camelin et d’assurer son suivi sanitaire.
Le Maroc possède trois races de dromadaires. Guerzni est de petite taille et produit une faible quantité de lait. Le Marmouri est de taille moyenne et assure une bonne production laitière. Il y a également la race Khouari.
L’élevage du dromadaire joue un rôle important dans l’économie des régions sahariennes et présahariennes. Il représente également une forte charge culturelle dans leur patrimoine. Le dromadaire est élevé pour la production de lait, de viande, de laine et son utilisation comme moyen de transport.
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