Tayyip Erdogan est un homme heureux. Lui, l’islamiste turc désavoué par les urnes,
Avalanche de justifications
De nombreuses voix se sont élevées en Europe pour dénoncer le cadeau électoral fait par l’UE à Erdogan. Ce qui a provoqué une avalanche de justifications et de contorsions pour signifier que les Européens n’ont pas cédé à ce chantage turc.
Après la visite d’Angela Merkel à Ankara, le Premier ministre français Manuel Valls a pris la parole pour recadrer cette relation européenne avec la Turquie. Sur son processus d’adhésion, il se veut catégorique: «L’issue de ces négociations est ouverte, la question de l’adhésion turque reste une perspective de long terme qui devra, le moment venu, être approuvée par le peuple français. (..) Donc il ne peut y avoir aucun marchandage, aucun chantage mais la nécessité d’une aide à la Turquie (..) Notre intérêt commun est de poursuivre le dialogue engagé depuis plusieurs années maintenant et de la soutenir dans l’effort qu’elle fournit actuellement pour l’accueil des réfugiés syriens. Car si nous ne soutenons pas la Turquie et d’autres pays, le Liban et la Jordanie, nous savons que la crise des réfugiés que nous connaissons en Europe sera encore plus dramatique et plus grave».
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