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mercredi 30 septembre 2015
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M. Gal est lauréat de l'Ecole supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon, et titulaire d'un master spécialisé en logistique industrielle à l'ESSEC.
En 2011, il avai...
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Suite à ces incidents, une cellule de crise a été mise en place au niveau d...
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Selon un communiqué de la DGSN, "cett...
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- Zoubir Atika, née le 01/01/1963 - Fès.
- Abdelouahed Khezraoui - Sidi Kacem.
- Saâdia Ryad - Sidi Bernoussi.
- Malika Messadi - Sidi Bernoussi.
- Fatima Moutib - Sidi Bernoussi.
- El Mahjoub Khayrat - Sid...
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"Louange à Dieu, Paix et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Excellence, Monsieur Barak Obama, Président des Etats Unis d'Amérique...
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mardi 29 septembre 2015
Cette décision américaine intervient, selo...
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C’est le syndicat français des tour-opérateurs Seto qui en a fait annonce aujourd’hui mardi 29 septembre.
Selon le Seto, les trois pays, dont les secteur...
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L’opération d’influence est destinée à être menée sur deux fronts, diplomatiqu...
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La décision a été prise suite à une enquête de la chambre d'instruction du comité sur les conditions d'attribution de l'organisation du Mondial 2018 en Russie et 2022 au Qatar, précise cette instance de la FIFA dans un communiqué.
Jack Warner, qu...
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Ce qui saute aux yeux à première vue et étonne à la fois dans l...
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L'annonce par les responsables de la société IKEA d'une nouvelle date d'inauguratio...
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Mohamed Bouchnak, qui était l'un des membres distingués de la formation Frère Bouchnak, sera inhumé mardi à Oujda.
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Selon le journal londonien, Ra...
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lundi 28 septembre 2015
La Banque africaine de développement (BAD) décortique les acquis de la centrale thermo-solaire d’Ain Beni Mathar. D’un investissement global de 4,6 milliards de DH, le bailleur est le plus gros contributeur au financement de ce projet (pour environ 3,8 milliards de DH). Mise en service depuis 2010, la centrale a été cofinancée par l’Instituto de Credito Official d’Espagne (ICO), le Fonds mondial pour l’environnement (GEF) et l’ONEE. Le site affiche aujourd’hui une production électrique supplémentaire de 3.500 G Wh injectée dans le réseau électrique interconnecté. Les 470 MW de capacité installée -dont 20 MW de solaire- ont permis au Maroc d’éviter l’importation d’un volume annuel de 12.000 tonnes de fioul. Un soulagement non négligeable pour la facture énergétique nationale. De plus, en plein contexte de préparation de la participation du Maroc à la prochaine COP 21 à Paris, la centrale dresse aussi un bilan carbone à ravir le département de l’Environnement.
L’activité de la centrale a en effet permis d’éviter un cumul de quelque 5.000 tonnes d’émissions de CO2 sur les cinq dernières années, en comparaison à une centrale fonctionnant uniquement au gaz. Le projet a aussi mené à la création de 500 emplois directs et indirects, dont une bonne partie – 250 postes – est occupée par des ressources locales.
Un écosystème industriel de PME et PMI s’est aussi progressivement constitué autour du site, selon le rapport de l’institution financière. «Les activités des petites entreprises locales ont ainsi été stimulées et des emplois indirects créés (alimentation, transport et logement). Des PME locales ont assuré des services d’assistance, qui ont permis de développer les activités industrielles régionales», explique-t-on auprès de la banque de développement.
Le bailleur tire, toutefois, plusieurs leçons de cette expérience, sachant qu’il vient aussi de s’engager sur les projets Noor I, II et III du complexe de Ouarzazate développés par l’Agence marocaine du solaire (Masen). Les experts de la BAD insistent surtout sur l’efficacité des procédures de passation des marchés afférents au développement de centrales solaires, «afin d’éviter les retards». Lancé en mars 2008, ce n’est effectivement qu’en 2010 que la centrale entrera en service. Rappelons que le marché a été confié à un consortium d’entreprises mené par le groupe espagnol Abengoa. Les experts de la BAD soulignent aussi «la nécessité de familiariser et former les fonctionnaires des agences d’exécution et des ministères sur les règles et procédures régissant la passation des marchés», le décaissement et l’audit des projets de la banque ainsi que la gestion axée sur les résultats. Des actions sont déjà planifiées dans le cadre des nouveaux projets de Masen.
Safall FALL
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Ces derniers temps, tout le monde focalise son attention sur les perspectives macroéconomiques en Chine. On se pose la question: où ira l’économie chinoise? Ma réponse est claire: Elle va bien et entre dans une «nouvelle normalité», une ère de restructuration et de croissance stable.
Actuellement, l’économie chinoise connaît un développement régulier dans son ensemble. Pendant le semestre passé, la croissance du PIB de la Chine a atteint la prévision de 7%, un rythme relativement élevé par rapport aux autres grandes économies du monde, et a contribué à hauteur de quelque 30% à celle de l’économie mondiale. D’autant plus que cette croissance a été réalisée sur la base d’une taille économique importante dépassant 10.000 milliards de dollars américains, et qu’un taux de 7% génère déjà 700 milliards de dollars américains pour toute l’année, une performance meilleure que celle réalisée au moment d’une croissance de 10%.
Pour bien voir la conjoncture économique de la Chine, il convient aussi, et surtout de prendre en considération le rôle d’entraînement joué par la transformation structurelle et l’approfondissement de la réforme sur la croissance. Soucieux d’améliorer la qualité et la rentabilité du développement économique, le gouvernement chinois a fait de la création d’entreprises et de l’innovation de nouveaux moteurs de la croissance.
10.000 créations d’entreprises par jour!
Et depuis l’année dernière, le changement a été très positif avec l’apparition de quelque 10.000 nouvelles entreprises par jour et une structure économique plus équilibrée. Actuellement, la consommation représente plus de 60% du PIB chinois, les services comptent pour 50% de l’économie nationale, et le secteur des hautes et nouvelles technologies a crû de 10%.
La réforme des entreprises publiques progresse avec un objectif bien ciblé, celui d’établir des systèmes plus rationnels en matière de gestion des actifs, d’entreprises modernes, d’exploitation du marché et de répartition des capitaux d’Etat, ce qui favorisera l’optimisation de la structure et la croissance économique.
Certes, touché par la chute des prix des matières premières et des bulk stock sur le marché international depuis début 2015, le volume des échanges commerciaux de la Chine, calculé en valeur des marchandises, a connu une légère baisse. Mais le commerce extérieur ne s’est pas rétréci à en juger par la quantité des exportations et importations qui a demeuré dans l’ensemble stable.
Les statistiques des sept premiers mois de l’année révèlent même une hausse des achats du pétrole brut et des produits raffinés.
Quant aux fluctuations récentes de la monnaie chinoise et des cours boursiers, elles relèvent d’un auto-ajustement dans le cadre d’un mécanisme du marché. On n’a donc pas à s’en inquiéter. Car sans fondement pour une dépréciation continue vu la croissance relativement rapide et stable de l’économie de la Chine, ses réserves de change abondantes et ses multiples outils de régulation, le yuan restera relativement stable à un niveau rationnel et équilibré. Et les fonds levés sur les places ne représentent que 5% des financements non bancaires, et les actifs boursiers, pas plus de 15% des biens des ménages, alors que fin mars dernier, l’épargne des ménages chinois s’est élevée à 1.800 milliards de dollars américains, soit une proportion de 50% de leur revenu disponible.
Chine-Afrique: «Stratégies convergentes»
La «nouvelle normalité» ne compromettra pas l’investissement de la Chine en Afrique. Partageant des stratégies de développement hautement convergentes et disposant d’atouts particuliers, la Chine et l’Afrique ont à renforcer leur coopération en vue d’un développement partagé. Les pays africains cherchent à accélérer leur industrialisation et modernisation, et la Chine, en plein chantier pour la restructuration de son économie et la montée en gamme de ses industries, dispose de fonds, de technologies, d’équipements et de capacités de production. A cela s’ajoutent encore
le Fonds de la Route de la Soie de 40 milliards de dollars américains créé par le gouvernement chinois, sincèrement animé d’une volonté politique d’aider les pays africains à réaliser leur auto-développement, ainsi que le Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui aura lieu à la fin de cette année. Autant d’opportunités à saisir pour le développement de la coopération sino-africaine.
Maroc: base industrielle solide
Fort d’une stabilité sociale, d’une base industrielle solide et d’une position géographique favorable, le Maroc représente aujourd’hui un partenaire important pour la Chine dans le développement de sa coopération avec les pays africains et arabes.
La Chine a lancé l’initiative de «la Ceinture et la Route» alors que le Maroc oeuvre pour la concrétisation de son «Plan d’accélération industrielle pour la période 2014-2020». Ma mission est donc de faire mieux connaître l’environnement d’affaires marocain à davantage de sociétés chinoises et de les encourager à investir plus au Maroc. Je suis convaincu que les efforts conjugués feront de la coopération sino-marocaine un modèle de la coopération Chine-Afrique et de la coopération Chine-pays arabes.
J’espère que les amis de tous les milieux marocains pourront avoir une connaissance plus complète et plus objective de l’économie chinoise, rester confiants en ses belles perspectives et saisir les opportunités offertes par le développement de la Chine, en vue d’une coopération renforcée entre la Chine et le Maroc.
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• Grâce royale au profit de 343 personnes
A l’occasion de Aïd Al-Adha, le Souverain a accordé sa grâce à 343 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Parmi elles, 283 détenus et 60 bénéficiaires en liberté.• Le deuxième aéroport de Marrakech en PPP
Side Zouine, à 35 km au sud de Marrakech, accueillera le deuxième aéroport de la ville. Le terrain de 4.000 hectares dont une partie appartient au Domaine de l’Etat, offre la possibilité de construire au moins 2 pistes indépendantes. Pour ce projet, le schéma de financement sera différent. Le ministère de l’Equipement vient de lancer l’appel d’offres pour l’étude d’évaluation préalable de la réalisation et l’exploitation du nouvel aéroport dans le cadre d’un partenariat public-privé. K.M.• Eau et assainissement: 817 millions de DH de la BEI
Un contrat de prêt d’un montant de 817 millions de DH (75 millions d’euros) sera signé aujourd’hui, lundi 28 septembre, à Rabat, entre Driss Azami El Idrissi, ministre chargé du Budget, et Román Escolano, vice-président de la Banque européenne d’investissement. Ce prêt financera le programme d’alimentation en eau potable et d’assainissement. K.M.• CFC: 3e centre mondial à fort potentiel
Dans son dernier rapport semestriel, GFCI confirme le fort potentiel de Casablanca Finance City. Il place, d’ailleurs, CFC au 3e rang sur les 15 centres financiers susceptibles de devenir les plus importants, juste derrière Singapore et Shanghai. Ce rapport du GFCI constitue, pour rappel, un baromètre pour les multinationales dans le choix de l’emplacement de leurs nouvelles filiales dans le monde. M.A.B.• Bond de 12 places pour CFC au GFCI
Casablanca Finance City fait encore un bond dans le classement des principaux centres financiers dans le monde (GFCI). En 6 mois, la place financière de Casablanca gagne 12 places pour se classer à la 44e position mondiale. A l’échelle continentale, CFC assoit sa position de second rang après Johannesburg, elle qui n’a intégré le classement semestriel GFCI de Z-Yen, think tank de la City de Londres, qu’en mars 2014 à la 62e place (sur 83). M.A.B.• Pèlerinage: 3 morts marocains parmi les 770
Le drame de la bousculade à Mina aurait fait trois morts parmi les pèlerins marocains, une femme et deux hommes. Six blessés ont été également recensés. Mais l’opération de recherche d’autres portés disparus se poursuit en coordination avec les autorités saoudiennes. A noter que l’identification des victimes s’avère compliquée en raison de l’ampleur du drame. Le dernier bilan fait état de 770 décès et de près d’un millier de blessés. A.G.• Auto-entrepreneur: Les TPE en colère
La Confédération des TPE-PME se pose des questions sur le pilotage des inscriptions au registre national des auto-entrepreneurs, lancées il y a quelques jours. La liste des activités proposées sur le site dédié aux inscriptions (https://rn.ae.gov.ma/) serait incomplète, créant la confusion chez les postulants qui se croient automatiquement exclus du statut. Les procédures d’inscription sont également jugées trop simplistes et ne permettant pas de s’assurer du sérieux des demandes. «Le seul objectif affiché est celui d’inscrire 10.000 candidats d’ici fin octobre, y compris via Facebook, mais pas de sensibiliser ou d’accompagner les vrais porteurs de projets», déplore la Confédération. A.Na• … «Istitmar-Croissance» aussi déçoit
Les TPE déplorent aussi que le programme Istitmar-Croissance de l’ANPME soit lancé «au mauvais moment», à la fin de l’été et à l’indifférence générale. Le programme, dédié à soutenir les investissements des entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 10 millions de DH, était très attendu. Mais il ne laisse que peu de temps pour préparer les dossiers de candidature, le dernier délai étant le 30 octobre 2015. A.Na • Nomination des membres de la Commission PPP
Un arrêté du ministère de l’Economie et des Finances nomme les membres de la Commission pour le partenariat public privé (PPP) et leurs suppléants. Mohamed Samir Tazi en est le président. Il dirige le département des Etablissements publics et de la privatisation du ministère des Finances. Jamal Ramadan est désigné comme suppléant du président. Les autres membres de la Commission PPP sont Abderrahim El Hafidi (ministère de l’Energie) et Mohamed Hajroune comme suppléant. Latifa Chihabi (ministère de l’Industrie). En cas d’absence, c’est Watika El Khalfi qui la remplace. Mohamed Ouhssein du ministère de l’Agriculture et Abderrahim Benyassine (remplaçant). Faouzi Lakjaâ et Najat Sahir représentent les Finances. La liste des hauts fonctionnaires nommés a été publiée au BO daté du 21 septembre 2015. F.F. • Exploration pétrolière: signature d’un accord avec Shell
L’Office national des hydrocarbures et des mines vient de signer un contrat de reconnaissance avec la société pétrolière Shell. Le contrat vise la zone onshore «Issouka» située au nord-est du Maroc. K. M.• Record de trafic dans les aéroports en août
Avec 1,9 million de passagers en août, les aéroports du Maroc ont enregistré un record de fréquentation sur les dix dernières années. L’évolution a été particulièrement forte pour les aéroports de Fès (17,74%), Tanger (12,6%), Essaouira (26,2%) et Al Hoceima (19,5%). L’aéroport Mohammed V a accueilli 938.228 passagers, soit une augmentation de 2,18% comparativement au mois d’août 2014. A fin août, le trafic passagers a atteint 11,7 millions de personnes (+1,43%) par rapport à la même période de 2014. K. M.• Jus: Valencia cible les jeunes
La société Agrojus, qui commercialise la marque Valencia, vient de mettre sur le marché des bouteilles de 250 ml. Doté d’un bouchon, le nouveau produit cible les jeunes et comporte plusieurs déclinaisons. Commercialisé à 4 DH, il ambitionne de grignoter des parts de marché aux cannettes de boissons gazeuses. H.E.• 60 architectes marocains au Marmomacc
Une soixantaine d’architectes marocains se rendront à Vérone à l’occasion du salon Marmomacc (exposition de marbre, pierre et technologie de conception). La 50e édition, qui se déroulera du 30 septembre au 2 octobre, verra la participation de l’Ordre des architectes de Rabat et de la Chambre de commerce italienne au Maroc. S.E.• Tanger: Un deuxième centre d’addictologie en chantier
Le Roi a donné le coup d’envoi des travaux d’un deuxième centre d’addictologie à Tanger, la semaine dernière. Ce futur centre lancé par la Fondation Mohamed V s’étendra sur un terrain de 1.000 m2 et nécessitera un investissement de 5 millions de dirhams. Le futur centre dispensera une palette de soins allant de la prévention à l’accompagnement. A.A.
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Entre les velléités militaires et la volonté, déclarée, de trouver une issue politique rapide à la crise syrienne – sous la pression d’une autre crise, celle des migrants – les Occidentaux tergiversent encore sur la bonne approche à adopter. La France a lancé hier, dimanche 27 septembre, ses premiers raids aériens en Syrie. «Notre pays confirme ainsi son engagement résolu à lutter contre la menace terroriste que constitue Daesh», a indiqué l’Elysée pour justifier cette intervention. Les autorités françaises affirment vouloir protéger les populations civiles contre toutes les formes de violence, «celles de Daesh et des autres groupes terroristes, mais aussi contre les bombardements meurtriers de Bachar El Assad». L’Elysée souligne, tout de même, «l’urgence de la mise en place d’une solution politique» dans ce pays, quitte à accueillir le leader syrien à la table des négociations.
En effet, le récent renforcement de la présence militaire russe en Syrie a bien pesé sur la balance. Assez, en tout cas, pour influer sur la position des Occidentaux sur le dossier syrien. Il faut dire que les actes posés par Moscou en Syrie ont de quoi alarmer: une quinzaine d’avions-cargos, plusieurs avions de combat, des systèmes de défense aérienne et des équipements militaires modernes, dont une partie confiée à l’armée syrienne. Ce n’est pas tout. La Russie compte aussi, de son côté, prendre l’initiative de bâtir une coalition élargie comprenant l’armée d’Assad pour combattre Daesh. Le sujet sera au menu d’une rencontre, ce lundi à New York, avec le président américain Barack Obama. Une cellule de coordination en matière de renseignement et de sécurité avec la Russie, l’Iran et la Syrie de Bachar El Assad est déjà mise en place à Bagdad, en Irak.
Russie-Iran: L’axe incontournable
Cette nouvelle donne militaire, provoquée par la Russie, pousse la coalition occidentale à s’imposer une solution de négociation à la crise syrienne, incluant le régime El Assad. C’est en tout cas ce qui ressort des discussions de coulisses à la 70e Assemblée générale de l’ONU qui a démarré hier. Les Etats-Unis ont d’ailleurs présenté, en marge de cette réunion largement dominée par le dossier syrien, une nouvelle approche. L’initiative, encore en gestation, pourrait rassembler la Russie, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar. Les Américains n’ont pas hésité à partager cette proposition avec l’Iran, un acteur incontournable dans le conflit syrien et un des principaux alliés au régime El Assad. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a en effet rencontré samedi son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. «Je considère que cette semaine offre une bonne chance pour de nombreux pays de jouer un rôle important en vue de résoudre certaines crises très difficiles du Moyen-Orient», a déclaré le chef de la diplomatie américaine à l’issue de cette réunion. Il faut dire que le rapprochement entamé entre les Etats-Unis et l’Iran depuis l’accord sur le nucléaire iranien offre une bonne aubaine à l’Administration Obama pour discuter avec le géant chiite. Rappelons que le conflit syrien, qui dure depuis plus de quatre ans, a fait 250.000 morts et 11,6 millions de déplacés et réfugiés.o
Safall FALL
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Après les deux baisses successives du taux directeur en 2014, Bank Al-Maghrib s’abstiendra de toute manipulation cette année. Abdellatif Jouahri, le gouverneur de la Banque centrale, a fermé la porte à un nouvel assouplissement monétaire après le maintien du taux directeur à 2,5% au terme du conseil du 22 septembre.
Depuis décembre 2014, le contexte a beaucoup évolué et ne plaide pas pour une révision du taux-mère. La croissance a retrouvé un peu de vigueur et sera de 4,6% en fin d’année selon les prévisions de la Banque centrale, soit pratiquement le double de l’année dernière. L’inflation a également accéléré. Elle a été de 1,7% en août après avoir atteint un pic de 2,4% en juillet. Cela nous met aux antipodes de la désinflation enregistrée en 2014: hausse moyenne de 0,4% des prix à la consommation.
Cependant, certains observateurs espéraient un nouveau coup de pouce de la Banque centrale pour relancer le crédit et par ricochet, peut-être la croissance des activités non agricoles. «Il ne faut pas faire jouer au taux directeur le rôle qu’il n’a pas», a insisté le gouverneur de BAM. Les deux dernières baisses n’ont pas eu l’effet escompté sur l’investissement des entreprises. Le message de la Banque centrale est claire: «La politique monétaire ne peut pas être le seul remède, ni l’unique excitant de l’économie».
La demande de crédit des entreprises reste toujours molle, mais «il y a aussi un problème d’offre» concède le wali de BAM. Les établissements de crédit ont resserré le robinet pour la promotion immobilière. Idem dans le tourisme: «Les banques y ont mangé du bouillon», caricature Jouahri. La progression du crédit s’est limitée à 2,3% en juillet. En valeur réelle, elle s’approche de zéro en tenant compte d’une inflation de 1,8% en moyenne depuis le début de l’année. Même si le crédit interentreprises constitue une part importante dans le financement des sociétés, il y a tout de même quelque chose qui s’est rompu. Il faudra entre autres rétablir la confiance des opérateurs pour qu’ils relancent les investissements.
Aujourd’hui, ils sont moins enclins à se projeter sur un horizon long. Le comportement des chefs d’entreprise suscite de nombreuses interrogations sur le contenu de la croissance. La performance du PIB non agricole au premier trimestre est moins consistante qu’à la même période en 2014. Le rythme est plus soutenu pour la composante agricole – 12% contre une baisse de 1,6% – mais la Banque centrale s’inquiète de la qualité de cette croissance. Malgré une campagne céréalière record, le secteur primaire a créé quatre fois moins d’emplois sur les trois premiers mois de 2015 comparé à l’année dernière. D’avril à juin, l’agriculture a même enregistré 58.000 pertes d’emplois contre seulement 7.000 une année plus tôt. Cette situation tranche avec l’historique. De plus, la capacité du secteur agricole à tirer les autres branches d’activité vers le haut s’est beaucoup amoindrie, constate BAM. «Ce sont des phénomènes nouveaux qui méritent une analyse plus approfondie pour en connaître les causes», note Jouahri. Sur les perspectives économiques, le gouverneur a un avis plutôt mitigé: «Je suis un peu plus pessimiste qu’optimiste de par mes responsabilités. Je préfère avoir une bonne surprise qu’une mauvaise».
D’une certaine manière, il y a urgence à mettre en œuvre des réformes. La conjoncture internationale – l’effondrement du prix du pétrole, la baisse des prix des matières premières agricoles et la bonne tenue des exportations – ouvre des brèches dans lesquelles il faudra s’infiltrer.
Malgré le sentiment de morosité et d’incertitude qui plane sur l’économie, «le Maroc reste une destination invraisemblable. Sur le plan politique, il est une exception dans la région Mena et continue d’attirer de grands groupes», tient à rassurer le wali de Bank Al-Maghrib. Preuve en est, il va accueillir deux mastodontes du secteur financier international. La banque britannique HSBC et Bank of China vont s’installer à Casablanca Finance City. Exim Bank of China a également obtenu l’agrément pour l’ouverture d’un bureau de représentation à Rabat.
F. Fa.
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Coface maintient sa notation au Maroc. Elle crédite le pays d’une double A 4. Cela veut dire que le risque pays et l’évaluation du climat des affaires sont convenables. Mieux, l’assureur crédit anticipe une embellie en 2015. Selon son appréciation, tous les indicateurs économiques s’améliorent. En Afrique du Nord, le Maroc fait plutôt l’exception. Pour de multiples raisons, les économies algérienne, tunisienne et égyptienne sont dans la tourmente. Certes, le voisin de l’Est est noté A4 pour le risque pays mais il n’est crédité que de la note B pour l’environnement des affaires. Cette dernière évaluation traduit un risque de paiement «assez élevé». Elle s’explique par la forte dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures conjuguée aux problèmes d’utilisation de cette rente. S’ajoutent également le poids excessif du secteur public et la lourdeur bureaucratique. Sans oublier les faiblesses du secteur financier. La baisse des cours des hydrocarbures affecte de plein fouet l’économie algérienne. Celle-ci en dépend pour près de 40% de son PIB. Les autres activités devraient également subir les contrecoups du repli des cours du brut en raison de la réduction des investissements publics.
La Tunisie n’est pas bien lotie. Elle est doublement notée B. Risque assez élevé aussi bien en ce qui concerne l’évaluation de l’économie du pays que de son climat des affaires. C’est que le secteur touristique, principale activité après l’agriculture, reste confronté aux problèmes politico-sécuritaires. Les déprogrammations TO pleuvent à Tunis. Le pays de la révolution du Jasmin enregistre également un taux de chômage élevé et de fortes inégalités sociales. Au bas de l’échelle des pays de l’Afrique du Nord, figure bien évidemment la Libye, avec un risque très élevé sur toute la ligne. Néanmoins, l’Egypte est tout proche. Le risque pays est jugé «élevé» et celui du climat des affaires est «assez élevé».
Système bancaire, le plus
développé d’Afrique
Au chapitre des points forts, l’Egypte dispose d’un potentiel touristique indéniable, d’une dette publique gérable et du soutien financier des monarchies du Golfe et des pays occidentaux. Mais ses faiblesses demeurent le chômage, la pauvreté d’une grande masse de la population (40%), du niveau assez bas des réserves de changes et le creusement des déficits jumeaux.
A l’opposé, le Maroc se distingue par un climat des affaires en amélioration constante. Selon l’assureur crédit, les réformes se poursuivent mais des efforts sont nécessaires en matière de simplification des procédures administratives et de l’accès au foncier.
Quant au système bancaire, le plus développé d’Afrique (hors Afrique du Sud), il demeure suffisamment capitalisé et rentable. Et Coface se félicite «du paiement correct ainsi que des taux de recouvrement satisfaisants. Toutefois, le financement des TPE/PME reste problématique car elles n’ont qu’un accès limité au crédit bancaire.
En 2015, la croissance devrait accélérer grâce aux bonnes performances du secteur agricole dont la valeur ajoutée devrait être appréciée de 16,1% au 3e trimestre. Les exportations continueraient leur progression, portée par l’augmentation de la demande adressée au Maroc conséquence de la reprise constatée en Europe. Cette demande concerne en particulier les produits agricoles et agroalimentaires et la construction automobile. La demande domestique aurait poursuivi la tendance haussière observée lors des deux premiers trimestres 2015 favorisée par une faible inflation (1,9%).
La formation brute de capital fixe devrait enregistrer une hausse de 1,2% au deuxième trimestre 2015 attribuable à un redressement de l’investissement industriel et à une augmentation du crédit accordé aux biens d’équipements. Le secteur non agricole devrait montrer des signes d’amélioration au troisième trimestre 2015 grâce à un raffermissement de la production industrielle et des activités tertiaires. Le secteur du BTP devrait également amorcer une légère reprise.
Toutefois, la Coface estime que «les subventions demeurent un fardeau pour les finances publiques, mais leur diminution graduelle sur les produits énergétiques, entamée en 2012, permettra de réduire de nouveau le déficit budgétaire en 2015.
Le creusement du déficit du compte courant a amené le pays à s’endetter. Seulement, l’endettement public est pour l’essentiel. Et la part externe est remboursable à des conditions concessionnelles, donc avantageuses.
Le compte courant devrait se résorber en partie en 2015. La prévision du Coface le situe à 3,3% du PIB contre 2,8% par la Banque centrale. (Voir l’édition du mercredi 23 septembre). Dans cette perspective, le Maroc n’aura pas recours à la ligne de précaution et de liquidité du FMI. Pour Coface, «le pays dispose désormais d’une capacité accrue de résistance à une crise de change». Alors qu’en juillet dernier, le FMI avait confirmé la reconduction de cette ligne sur deux ans mais sur la base d’un montant de 5 milliards de DH au lieu de 6 milliards auparavant.
Le poids des émergents
Pour la quatrième année consécutive, la croissance mondiale ne passera pas la barre des 3%. En début d’année, ce niveau paraissait optimal. Des politiques monétaires expansionnistes, la chute du prix du pétrole ou encore des budgets moins resserrés devaient permettre son accélération. Mais il n’en a rien été. A qui la faute? «Aux émergents principalement», estime la Coface.
La Russie et le Brésil sont en récession profonde, tandis que l’activité ralentit plus fortement que prévu en Chine et ne décolle ni en Afrique du Sud ni en Turquie. Et beaucoup de pays exportateurs de matières premières sont à la peine. Dans ce contexte, les devises émergentes se déprécient fortement face au dollar. Maigre consolation : l’Inde, seul grand émergent à ne pas décevoir, avec une croissance supérieure à 7% en 2015 et l’année prochaine. Dans ce contexte, Coface revoit à la baisse plusieurs évaluations pays dans le monde émergent et notamment en Amérique latine, qui sera en récession cette année : Brésil, Equateur, Chili, Trinité-et-Tobago. Le niveau de risque augmente aussi en Malaisie, en Tunisie et en Arménie. A l’inverse, une perspective positive est placée sur l’évaluation de la Hongrie, symbole d’une Europe centrale qui profite de la timide reprise en zone euro.
A. G.
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A deux mois de l’entrée en vigueur de la libéralisation des prix des produits pétroliers, le ministère de l’Energie veut mettre à niveau l’arsenal juridique sur la disponibilité, la qualité, la fraude et les responsabilités des opérateurs.
L’avant-projet de loi soumis à la consultation publique renforce les missions de contrôle du ministère de l’Energie sur la qualité des produits pétroliers liquides, le raffinage, l’importation, le stockage, le transport et le réseau de vente.
Un arrêté décrira la procédure d’échantillonnage ainsi que les modalités d’application du contrôle par des agents du ministère ou des organismes externes délégués. Le département de l’Energie compte non seulement standardiser le processus de contrôle, mais accréditer également des laboratoires d’analyse pour l’évaluation de la qualité des produits pétroliers liquides.
Les agents chargés du contrôle auront libre accès à tous les sites: raffineries, centres emplisseurs, stockages portuaires des importateurs ainsi qu’aux dépôts de stockage. Pareil pour les moyens de transport et les stations-services des distributeurs. Ces agents pourraient aussi recourir à l’assistance de l’autorité publique lors de l’exercice de leur fonction.
Le renforcement du contrôle sera accompagné d’un durcissement des sanctions. Celles-ci peuvent aller d’une amende à la suspension provisoire ou définitive de l’agrément de l’opérateur qui s’aventurerait à mettre sur le marché des produits qui ne répondent pas aux normes.
Ainsi, en cas de non-conformité d’un hydrocarbure raffiné, le détenteur de la marque du point de vente concerné s’expose à une amende de 50.000 à 75.000 dirhams. A la première récidive, l’amende passe à 100.000 et pourrait atteindre 150.000 dirhams et une suspension de l’autorisation d’exploitation du point de vente pour une durée maximale de 30 jours pourrait être décidée. A la prochaine «infraction», le contrevenant risque le retrait définitif de l’autorisation d’exploitation du point de vente.
Le raffineur et l’importateur sont également sanctionnés en cas de fraude sur la qualité des produits: une amende de 250.000 à 400.000 dirhams est prévue. En cas de première récidive, elle passe à 500.000 et peut aller jusqu’à 800.000 dirhams. Une deuxième récidive alourdirait la sanction financière puisque l’amende pourrait atteindre un million de dirhams, voire même 1,5 million de dirhams. Le retrait définitif de l’agrément de raffinage ou d’importation n’est prononcé que dans le cas d’une troisième récidive.
Après la réception du procès-verbal d’analyse du laboratoire agréé, le ministre de l’Energie saisit le procureur du Roi. Ce dernier dispose d’un délai maximum de 15 jours pour valider «la saisie conservatoire». Si le tribunal confirme la non-conformité du produit, l’opérateur (raffineur, importateur ou distributeur) doit soit l’exporter, soit le retraiter au sein d’une raffinerie.
La requête peut également émaner d’une personne, physique ou morale, qui aurait des soupçons sur la qualité d’un hydrocarbure. Il doit justifier son approvisionnement par un bon d’achat indiquant la date et l’heure de cette opération. Dans ce cas de figure, le ministre de l’Energie doit procéder, sans délai, à un échantillonnage de ce produit au niveau du point de vente dans lequel le requérant se serait approvisionné et le tenir informer de la suite accordée à sa requête.
Le refus de vendre sera sanctionné
L’avant-projet de loi prévoit également des sanctions si les produits raffinés ne sont pas disponibles dans les dépôts de stockage, les stations-services ou de remplissage. Le distributeur dont dépend la station ou son gérant est passible d’une amende de 5 dirhams par litre en fonction de sa capacité de stockage. En cas de récidive, l’amende passe à 10 dirhams par litre et peut aller jusqu’à 15 dirhams si la même «infraction» est commise au bout de 12 mois. L’opérateur risque aussi de perdre l’autorisation d’exploitation de la station. Les mêmes sanctions s’appliqueraient au gérant d’une station-service ou d’une station de remplissage qui refuserait de vendre les produits au consommateur. Le ministère de l’Energie prévoit aussi des sanctions à l’encontre de tout raffineur ou importateur qui exporterait des hydrocarbures raffinés provoquant des perturbations d’approvisionnement du marché. L’amende serait de 10.000 dirhams par tonne exportée.
Par ailleurs, le projet oblige les sociétés de distribution des produits pétroliers liquides à transporter les produits par leurs propres moyens ou par l’intermédiaire d’un transporteur autorisé par l’administration. Un contrat de transport conclu avec ces sociétés doit être conclu. Des sanctions sont également prévues à l’encontre de tout distributeur de produits pétroliers liquides qui approvisionnerait , par ses propres moyens ou par un intermédiaire, une station autre que celles sous sa marque.
Khadija MASMOUDI
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Un sérieux coup de pouce pour le secteur de la santé à Tanger. Le Centre hospitalier universitaire (CHU) qui devra entrer en service en 2017 constituera un véritable bond en avant en matière de soins hospitaliers au niveau de la Région de Tanger. Ce secteur, pourtant vital, a pendant longtemps concentré l’essentiel des critiques des citoyens et des associations. Avec ce CHU, dont les travaux ont été lancés la semaine dernière par le Roi, cette infrastructure hospitalière complétera un dispositif en cours d’installation qui comptera sous peu un centre d’oncologie et une faculté de médecine regroupés dans un site unique dans la commune de Gzenaya à quelques kilomètres du centre-ville de Tanger.
L’investissement prévu atteindra 2,33 milliards de DH financés par le Fonds qatari pour le développement. Le Centre sera réalisé sur une superficie de 23 hectares dont 90.000 m2 couverts, sur un terrain contigu à l’hôpital d’oncologie (en cours de réalisation) et bordé au nord-est par la future faculté de médecine et de pharmacie.
Il aura une capacité de 771 lits avec différentes spécialités dont notamment un pôle “mère-enfant”, un pôle médico-chirurgical, un bloc opératoire comportant plusieurs salles ainsi qu’une aile dédiée aux grands brûlés. Il disposera aussi d’un laboratoire central, d’une unité de télémédecine, de services de formation, ainsi que d’autres dépendances administratives et techniques. Cet hôpital qualifié par le ministère de la santé d’hôpital «de troisième génération» (au regard des compétences et personnels qui vont y exercer, de la qualité des prestations qu’il offrira et des équipements médico-techniques de haute qualité et de technologie avancée dont il disposera), se veut un élément pour le renforcement des services de santé de base et de leur rapprochement des citoyens.
Le CHU de Tanger sera aussi doté d’un héliport pour l’accueil des urgences transportées dans le cadre du dispositif mobile d’urgence, le SAMU qui sera implanté à Tanger.
Entre autres particularités, ce CHU sera aussi le premier à disposer d’un service de télémédecine, à savoir le traitement médical à distance. Il disposera également d’un véritable centre de simulation thermo-équipé qui permettra à l’ensemble des professionnels de pratiquer sur des mannequins avant toute intervention réelle. La mise en place de cet établissement intervient dans le cadre du programme Tanger Métropole. Ce dernier prévoit, dans le cadre de la Santé, la mise en place de 4 nouveaux
dispensaires en plus de la remise à niveau de 6 centres de santé. L’hôpital
Mohammed V, le plus important de la ville, sera réhabilité et un nouvel établissement dédié aux urgences sera mis en place.
De notre correspondant, Ali ABJIOU
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L’activité de Groupon Maroc est bel et bien terminée. L’annonce a été faite via le site marocain de vente en ligne. Le géant américain met ainsi fin à 7 ans d’exercice. Il s’agissait pourtant d’une bonne affaire au départ. De près de 13,4 millions de DH de chiffre d’affaires en 2012, Groupon Maroc a enregistré une évolution de 9,8 millions de DH, passant ainsi à 23,2 millions de DH en 2013. En 5 ans, la société est devenue bénéficiaire. Après un déficit de près de 226.000 DH en 2012, elle enregistre un résultat net de 4 millions de DH un an plus tard. Contacté par L’Economiste, le management de Groupon Maroc n’a pour autant pas souhaité répondre. Si au niveau national les dirigeants restent muets, la direction mondiale est bien plus loquace. 1.100 emplois seront supprimés dans 7 pays dont le Maroc. Le groupe parle d’une volonté de concentrer ses ressources et rationaliser ses opérations internationales. «Nous avons besoin de focaliser notre énergie (…) sur moins de pays», explique Rich Williams, directeur d’exploitation de l’entreprise. Le concept est simple, coiffeurs, restaurateurs, commerçants en tous genres peuvent proposer une offre en promotion dans leur établissement. L’entreprise, quant à elle, perçoit un pourcentage sur l’offre. Le passage par un site de deal permet aux prestataires de payer un affichage sur le web, moins onéreux que les publicités habituelles, car lorsque le deal n’enregistrait pas de vente, l’affichage restait gratuit. «Le deal en soi reste une offre limitée dans le temps et dans la prestation», explique Marian Savan, managing directeur de Kaymu, site de vente en ligne. Si Groupon réalisait le gros de son chiffre d’affaires par la vente de services et de voyages, tous les bons avaient une date de péremption. De plus, contrairement à beaucoup d’autres sites en ligne, l’entreprise proposait très souvent un packaging. La tendance de e-commerce semble pencher davantage vers l’offre de produits spécifiques, répondant aux attentes des consommateurs. Le concept du grossiste en ligne prend de l’ampleur et fait de l’ombre aux sites de deals, dans la tourmente. Bastian Moreau, directeur général de Jumia.ma, avait déjà annoncé, il y a plus d’un mois, se positionner en termes de prix: «La tendance est de proposer les meilleurs prix sur toutes les catégories de produits. Ce n’est plus du tout un concept de deal, mais un concept d’accès au meilleur prix». De plus, une consommatrice avoue volontiers avoir contribué à la chute de Groupon: «J’allais souvent chez les prestataires sans passer par le site pour prendre un bon». Une entrave connue par tous les sites de deals. Et pourtant, ce n’est pas mine d’avoir essayé. Groupon Maroc avait une équipe chargée du contrôle, qui téléphonait aux prestataires, se faisant passer pour un client potentiel, afin de tester leur engagement. De plus, il ne s’agissait pas que d’une entreprise focalisée sur le Maroc, mais d’une plateforme tournée vers l’Europe et le Moyen-Orient. Le service clientèle, l’équipe de rédaction et d’infographie notamment, réalisaient des prestations pour plusieurs pays européens et du Golfe.
Sabrina EL-FAÏZ
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Comment réussir une fusion sans heurts des deux anciennes régions de Rabat et celle du Gharb. C’est le grand défi à relever par Abdessamad Sekkal, élu dernièrement président de la nouvelle région Rabat-Salé-Kénitra. Il s’agit d’un chantier de grande envergure qui s’inscrit dans le cadre du projet de la régionalisation avancée prévue par la Constitution de 2011, rappelle le nouveau président, lors de la cérémonie de passation des consignes avec Abdelkébir Berkia, l’ex-président de la région de Rabat. Une pareille cérémonie est prévue la semaine prochaine à Kénitra avec le président sortant de la région du Gharb. Après on doit passer au travail pour activer la réorganisation et la création des nouveaux organes exécutifs de la nouvelle région prévus par la loi organique 111-14 relative aux régions. Il s’agit notamment de l’administration ainsi que la création de l’agence régionale d’exécution des projets. Au menu aussi l’élaboration du schéma régional d’aménagement des territoires. On doit également se pencher pour activer la préparation du programme de développement régional pour les 6 prochaines années qui devrait être prêt au plus tard au début 2016, signale Sekkal. Ce dernier rappelle que le cadre législatif actuel a largement élargi les compétences confiées aux régions qu’on peut considérer comme des mini-gouvernements. «Par ce programme, on va essayer de mobiliser les potentialités de la région pour renforcer son développement, ce qui va permettre de réduire les disparités entre les zones urbaines et le monde rural», indique le nouveau président. Ce dernier tient à rappeler que ce travail sera mené en concertation avec les autorités et les différents acteurs sociaux et économiques de la nouvelle région qui s’étend jusqu’à Sidi Kacem. Rappelons qu’outre sa vocation agricole, cette région ambitionne de se positionner comme un nouveau pôle économique spécialisé notamment dans les services et les métiers de l’offshoring (Technopolis à Rabat) et celui de l’automobile au niveau de la nouvelle zone industrielle de Kénitra. Sans oublier le projet de grande envergure concernant la construction du port atlantique. Il s’agit donc d’une région disposant de tous les atouts lui permettant de réussir son développement. Egalement, elle se distingue par rapport aux autres régions par une majorité politique homogène dirigée par le PJD. En plus de la région, ce parti est également à la tête des mairies des grandes villes (Rabat-Salé-Kénitra-Témara) et la majorité de leurs arrondissements. Notons par ailleurs que pour accompagner le développement des nouvelles régions, le gouvernement doit activer la réorganisation et la fusion de ses services régionaux comme les CRI, les académies de l’enseignement, les directions régionales de la santé, de l’agriculture, la culture…
Noureddine EL AISSI
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Décédés :
1- Abdelkader Staghfirou, né le 01 - 01 - 1951 (Beni Mellal).
2- Hilali Fatna, née le 01 - 01 - 1952 (Beni Mellal).
3- Zoubir Mohamed, né le 09 - 06 - 1984 (Marrakech - résident en Arabie saoudite).
4- Fatima Benkhadim, née le 06...
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Ces averses orageuses intéresseront les zones de Taza, Boulmane, Taourirt, Guercif, Ifrane, Jerada, Berkane, Saïdia, Oujda, Figuig, Midelt, Errachidia, Khénifra, Ouarzazate, Al Haouz, Taroudant et Tata, précise la même source.
Des averse...
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La fouille d...
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- Iran: 169 morts et 298 disparus
- Egypte: 55 morts
- Indonésie: 41 morts
- Inde: 35 morts
...
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samedi 26 septembre 2015
Un précédent bilan faisait état de trois morts et de dix blessés parmi les pèlerins.
Le ministère indique que les équipes sur place continuent leurs efforts pour localiser et identifier l'ensemble des victimes algériennes.
Suite à ces incidents, une cellule de crise a été mise en place au niveau de c...
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Un précédent bilan du drame faisait état d'au moins 717 morts et 805 blessés.
Le ministre saoudien de la Santé a attribué la bousculade meurtrière à Mina au manque de discipline des pèlerins qui ont tendance, selon lui, à ignorer les instructions de...
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«L’éditeur est un 3e œil nécessaire» qui «conseille l’auteur» sans violer l’œuvre, s’accorde à dire le jury du Prix littéraire La Mamounia. Sa présidente, Christine Orban, évoque «ce suivi éditorial qui manque parfois à certains auteurs». Fautes de syntaxe, erreurs d’orthographe, redondances, descriptions inutiles.. Un florilège de cas depuis la création du prix en 2010.
«Certains livres (de la sélection) qu’on a aimé, manque de ce regard extérieur», poursuit la présidente. Tout est dit ou presque. Surtout lorsque l’un des romanciers du jury confie, et sans citer de nom, que «deux ouvrages ne méritaient pas de figurer sur la liste». Pourquoi l’ont-ils été? «C’est la première fois qu’on fait une présélection (5 romans sur 20)», reconnaît publiquement Karima Yatribi, professeur de littérature ayant rejoint le jury de La Mamounia en 2015. Ce qui fait dire aussi à une éditrice et ancienne de l’équipe qu’elle «attend encore plus de transparence dans la sélection». Un prix littéraire «imparfait mais nécessaire à la vie culturelle et aux jeunes auteurs», récusent d’autres. Et ils ont raison de ne pas cracher dans la soupe! D’où aussi le message d’encouragement adressé par le jury aux bons éditeurs.
L’essentiel est que les imperfections de forme révèlent un état des lieux insoupçonnés sur le marché du livre domestique. Et que les distinctions littéraires reflètent en partie. Des éditeurs de toute taille économique participent via leurs auteurs aux compétitions. Français et Marocains pour la plupart. Certaines maisons d’édition locales sont reconnues dans le milieu: Le Fennec, la Croisée des chemins, Marsam.. Victimes elles-mêmes de pratiques anticoncurrentielles «ignorées», avoue un professionnel. Les marchands de papier profitent ainsi d’un rapport de force économique qui leur est favorable. Impression de livres souvent à compte d’auteurs (pas de risque commercial donc), vente en catimini, diffusion d’œuvres à l’insu de leurs rédacteurs, achat de droits à des sommes dérisoires, contrats déséquilibrés.. Sans oublier ceux qui ne remplissent pas leur cahier des charges en matière de distribution et de marketing. Une réalité qui retentit négativement sur certains ouvrages qui se disqualifient d’office d’une distinction. Et ce au regard de leur qualité très discutable: impression, couverture, coquilles..
N’y a-t-il pas là une concurrence déloyale dont les auteurs payent indirectement le tribut?
La question de L’Economiste agace le jury de La Mamounia qui se sent injustement visé. Ce n’est pas notre intention. Sa présidente nous a pourtant tendu la perche pour rebondir sur une «situation objective d’inégalité», renchérit en aparté Marc Reynebeau, historien et chroniqueur littéraire au quotidien belge, «De Standaard». Une situation qui fait beaucoup de mal au secteur, aux auteurs, lecteurs-consommateurs et vrais éditeurs. La grosse panne du livre trouve aussi sa cause dans l’usurpation d’identité (voir encadré). N’y a-t-il pas des marchands de papier qui se font passer pour éditeur Y compris dans les prix littéraires.
Un secteur faiblard
Selon les statistiques disponibles, le chiffre d’affaires de l’édition et de l’imprimerie s’élevait à 3,52 milliards de DH en 2011, soit moins de 2% du chiffre d’affaires du secteur industriel. «Il englobe toutes les unités, y compris celles du livre scolaire qui constitue une marge importante pour les maisons d’édition», selon le ministère de la Culture (cf. L’Economiste du 14 mai 2013). Les performances du livre culturel sont beaucoup plus modestes: 3.000 titres publiés au Maroc contre près de 68.000 en France. L’exportation de ce produit culturel reste très faiblarde: 6 millions de DH en 2011 contre 1,16 milliard d’importation.
F. F.
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La Bourse de Casablanca s’en sort finalement bien au terme de cette séance. Le Masi a clôturé la journée en hausse de 0,32% à 9.116,65 points. Il affiche une perte annuelle de 5,23%. Le baromètre des valeurs les plus liquides réduit sa contre-performance annuelle à 4,83%. Il boucle à 7.464,11 points après avoir réalisé 0,40%. De leur côté, les indices Ftse ont suivi la même trajectoire. Le Morocco 15 gagne 0,57%. Le Morocco All Liquid s’adjuge 0,54%. La capitalisation du marché recule à 466 milliards de DH.
Les échanges sur le marché central se sont limités à 63 millions de DH. BCP a été la valeur la plus active de la séance avec un flux de 22 millions de DH. Cosumar a été le second principal animateur du marché avec un volume de 18 millions de DH. Label’Vie complète le podium des valeurs les plus liquides avec ses 8 millions de DH d’échanges. Côté variations, CDM décroche de 5,99% à 460 DH, en dépit de l’annonce de son partenariat avec Asmex. Disway qui affiche des résultats semestriels en forte hausse, abandonne 5,35% à 206 DH. Résidences Dar Saada suit la même tendance avec une perte de 5,25% à 141,6 DH. CIH pâtit de la baisse de ses bénéfices semestriels et se rétracte de 4,58% à 285,30 DH. Agma-Lahlou Tazi recule de 2,92% à 2.427 DH.
A l’inverse, CMT se bonifie de 6% à 1.060 DH profite de la bonne tenue de ses résultats semestriels. Fait de la journée, Alliances frôle la réservation à la hausse pour s’améliorer de 6% à 49,82 DH. Salafin s’adjuge 5,99% à 710 DH. Snep gagne 5,92% à 111,80 DH. Risma progresse de 5,43% à 166 DH.
M. A. B.
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Moscou n’a pas fini de se renforcer militairement en Syrie, plus spécialement sur
«Le drôle de jeu de M. Poutine»
… «Le 28 septembre, à l’ONU, le président russe proposera une « sainte alliance » contre l’Etat islamique en Syrie. Il suggère un front commun qui regrouperait la Russie et le régime de Bachar Al-Assad, son protégé, les Occidentaux et leurs alliés arabes… La sagesse commande de répondre à cette proposition avec la plus extrême prudence… L’avenir ne se construira pas avec un chef de clan barbare rejeté par une majorité de la population et l’ensemble du monde arabe. Les Occidentaux concèdent que M. Al-Assad peut figurer dans un régime de transition; à M. Poutine, s’il est sérieux, de favoriser son départ. Toute la question est de savoir si le Kremlin fait du maintien au pouvoir du président syrien une question de principe. Si les priorités de Barack Obama en Syrie sont plus illisibles que jamais, le drôle de jeu de Vladimir Poutine n’est pas beaucoup plus clair».
Editorial du quotidien Le Monde, 18 septembre 2015, extraits
———————————————–
(1) Le SU-25 ou Soukhoï SU-25 est un monoplace d’appui feu rapproché qui date des années 1970, le SU-30 est un chasseur biplace polyvalent, dont le premier vol eut lieu en 1992. Les Russes invitent l’Inde à se porter acquéreur du SU-30, au lieu et place du Rafale.
(2) Hafez el-Assad, né en 1930, demeure à la tête de la Syrie jusqu’à sa mort en 2000. Son fils Bachar lui succède.
(3) «L’Armée de la conquête» est une coalition militaire formée en mars 2015, composée de plusieurs factions rebelles, très active dans le gouvernorat d’Idlib, voire dans ceux d’Hama et de Lattaquié. Cet ensemble est soutenu par l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie.
(4) Voir Laure Mandeville, «Moscou pousse Washington à changer de pied en Syrie», Le Figaro, 21 septembre 2015.
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Une sélection d’artistes toujours aussi pointue. La David Bloch Gallery est connue pour promouvoir l’art contemporain en général, et le street art en particulier. Un tout nouvel artiste résident vient de rejoindre les grands noms de la discipline régulièrement exposés. Il s’agit du prolifique parisien Swiz, attaché aux compositions géométriques et sémantiques, aujourd’hui associées au courant «graffuturiste». Comme beaucoup d’autres, il apprend le métier sur le terrain et non à l’école, passant du graffiti à la peinture. L’artiste développe une esthétique de la déconstruction, privilégiant les lettrages animés d’une certaine complexité, voire d’une notion de cryptage. De la rue à l’atelier, il s’inspire de l’organisation géométrique des villes occidentales pour réaliser des compositions autour d’une structure, qu’elle soit alphabétique, architecturale, figurative ou non. Swiz fait partie de l’actuelle exposition «Sensitive Eye», dédiée à l’Op Art, jusqu’au 19 octobre 2015. Inspiré des pointillistes, cubistes et autres futuristes de la première moitié du X Xe siècle, l’Art Optique connaît la gloire dans les années 1960. En donnant à voir différents jeux de mouvement, de lumière et d’équilibre, l’Op Art explore la dynamique de la vision et la fiabilité de l’œil. Il joue sur les illusions et les perceptions, plaçant le spectateur au centre d’expériences sensorielles nouvelles. Une exposition collective qui réunit des références internationales en la matière, comme l’artiste français Sébastien Preschoux, LEK, nouveau lauréat de la Villa Medicis à Rome, ou Morran Ben Lahcen, acteur désormais incontournable de la scène contemporaine marocaine. Autre nouvelle recrue de la galerie pour ce Group Show, le très prometteur Arthur Dorval, dont les «éclosions géométriques» s’invitent pour la première fois au Maroc.
Dès le 23 octobre, jusqu’au 22 novembre 2015, Mist réinvestit la David Bloch Gallery pour son troisième Solo Show à Marrakech. Placé dans le top cinq mondial des artistes urbains contemporains, le Français est considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs traceurs de lettrage de graffiiti «wild style» en Europe, et plébiscité à l’occasion d’expositions évènements où ses œuvres côtoient celles d’autres avant-gardistes de renommée internationale comme Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat.
De notre correspondante,
Stéphanie JACOB
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La plupart des partis avaient convié les journalistes à leurs sièges le 4 septembre au soir pour rencontrer leurs états-majors. En arrivant cette nuit-là au siège du PAM à Rabat, je m’attendais à de joyeuses festivités. Deux heures avant quand les résultats étaient encore trop partiels pour conclure, les militants et les chefs du PAM avaient préparé un buffet, loué les services d’un traiteur qui avait dressé les tables. Mais voilà, ils étaient largement en tête, plus qu’ils ne l’espéraient peut-être. Mais pas de fête chez le tracteur.. Au contraire, l’ambiance des mauvais jours. Pas un seul responsable pour commenter le taux de participation et les premiers résultats qui ont commencé à tomber. Rien à se mettre sous la dent, quelques journalistes et photographes présents s’ennuyaient autour d’un café, en attendant un quelconque responsable qui n’arrive pas.
Sauf qu’au même moment, une réunion des dirigeants de l’opposition était convoquée au siège de l’USFP. Autour de Driss Lachgar, Ilyas Omari, Mustapha Bakkoury et Hamid Chabat. Ils étaient surpris par l’irruption de journalistes dans le bureau du premier secrétaire. A voir la mine défaite de Chabat et ses critiques contre le ministère de l’Intérieur, on a vite compris que le secrétaire général de l’Istiqlal venait d’essuyer un échec personnel, avec la perte de son fief électoral, la ville de Fès. D’ailleurs, il avait chargé le gouvernement qui aurait radié des listes électorales 6.000 électeurs istiqlaliens. Une atteinte à la démocratie et aux libertés, le gouvernement doit assumer ses responsabilités, a-t-il dit. Driss Lachgar lui emboîte le pas, en rappelant les ravages de l’argent dans ces élections. «On ne s’est pas contenté d’acheter des voix mais des listes entières», a-t-il dit. Pour contrecarrer ces pratiques, il ne compte pas contester devant la justice mais «le faire politiquement». Dans un salon attenant au bureau de Driss Lachgar, des membres du bureau politique de l’USFP «ne comprenaient pas ce qui leur arrivait. Partout, le PJD est en tête alors que nos listes sont défaites», reconnaît l’un d’entre eux.
Visiblement, le PAM a été contaminé par ses alliés de l’opposition. Si Ilyas Omari est resté discret, Mustapha Bakkoury s’est, en revanche, laissé aller en mettant en avant «les violations commises le jour du scrutin». «Des plaintes seront déposées», a-t-il promis, devant une nuée de micros qu’il n’attendait pas. «Après la fin des élections, le parti procédera à l’évaluation et prendra les décisions qui s’imposent». Incontestablement, vers 22h30, au siège de l’USFP, Mustapha Bakkoury ignorait que son parti était en tête des élections communales du 4 septembre.
Au siège du PJD, l’ambiance est différente. Déjà à l’approche de la villa qui fait l’angle dans le quartier des Orangers, difficile de trouver une place pour stationner tellement les visiteurs ont pris d’assaut le siège. Le service d’ordre est organisé. Le parti suivait les élections via la mobilisation d’équipes autour de 24 ordinateurs dans une grande salle qui interceptaient les résultats des membres des bureaux de votes du PJD à travers le pays. Ici, les responsables du parti sont présents mais inaccessibles à cette heure-ci. Les journalistes marocains et la presse étrangère accréditée, sont accueillis au rez-de-chaussée par des militants. Certains, triés au volet en fonction de la proximité, sont discrètement acheminés vers le premier étage. Abdelilah Benkirane, entouré de ses lieutenants, y compris quelques ministres, suivait le déroulement des opérations à partir de la salle de réunion du Secrétariat général du parti, située au premier étage. C’est après la sortie du ministre de l’Intérieur annonçant les résultats partiels vers 1h30 du matin qui plaçaient le PAM en tête du classement, suivi de l’Istiqlal et du PJD que le chef du gouvernement est descendu au rez-de-chaussée pour faire une déclaration sur la neutralité de l’administration.
Le PPS pas en grande forme
Un tour du côté du siège du PPS, l’ambiance n’est pas non plus à la fête. Pourtant, le parti a planté une grande tente caïdale et un écran géant sur le parking en face du siège. Pas grand monde, des militants éparpillés. Du premier coup d’œil, Nabil Benabdallah n’est pas dans sa grande forme. Pendu à son téléphone portable, il suit de manière traditionnelle, les résultats de ses camarades dans les circonscriptions. Et quand il raccroche, il peste contre les écarts entre les listes du PJD et celles des autres partis qui laissent très peu de places aux candidats de son parti. Il reprend la discussion avant que le manège du téléphone qui sonne ne reprenne.
Mohamed CHAOUI
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«Une passion marocaine» est le titre choisi à l’exposition-vente de la collection d’art islamique de Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, organisée par la maison de vente française Artcurial. Dans les salons du Palace Es Saadi de Marrakech, les enchères sont prévues le 31 octobre 2015. L’occasion d’admirer ou d’acquérir des pièces rares, qui étaient exposées dans le Musée du Jardin Majorelle avant sa rénovation en 2011, avant de laisser place à l’art berbère. Au total, 180 objets d’art marocain, entre céramiques, tissages, bijoux, armes et éléments d’architecture. A cette riche sélection, s’ajoutent une trentaine d’œuvres orientalistes et les 20 pièces de mobilier de la collection personnelle du couple, créées par le célèbre architecte décorateur, Bill Willis. Cette première vente au Maroc est une véritable aubaine pour les collectionneurs avec des estimations allant de 300 à 30.000 €. La plus haute enchère est réservée à une porte de mosquée à deux vantaux d’époque 17ème siècle estimée entre 20.000 et 30.000 €, la pièce phare des éléments de boiseries et d’architecture qui étaient intégrés au décor du Musée du Jardin Majorelle.Les initiés pourront également acquérir un ensemble de céramiques particulièrement intéressant, comprenant quelques pièces de Fès datant du 17ème et du 18ème siècle, une vingtaine de ceintures de Fès, en lampas de soie et fils d’or, de plus de 2 mètres de long, estimées entre 700 et 4.000 € pour celle datant de la fin du 17ème siècle. Mais aussi, des bijoux provenant d’Inde, du Turkestan, du Tibet ou du Maroc, et des manuscrits dont un Coran incomplet de 27 pages sur papier datant du 14ème/15ème siècle, estimé entre 6.000 et 8.000 €.Au profit de la Fondation Jardin Majorelle, l’argent ainsi récolté permettra en partie le financement du futur Musée Yves Saint Laurent, qui ouvrira dans le nouvel espace culturel à proximité du jardin en 2017. Mais aussi, l’embellissement des jardins, qui ont accueilli l’année dernière quelque 800.000 visiteurs, et la poursuite des actions culturelles, éducatives et sociales que la Fondation soutient au Maroc depuis sa création en 2011.
«African Spirit»
En marge de l’événement, une exposition des œuvres de la collection African Spirit sera présentée à Marrakech du 29 octobre au 1er novembre 2015, avant sa mise en vente le 9 novembre 2015 à Paris. Il s’agit là d’une trentaine d’œuvres d’une valeur totale estimée à 1,8 million d’euros, mettant à l’honneur l’Afrique dans des styles de peinture variés et avec un sens développé de l’esthétisme. Des tableaux peints entre 1880 et 1950 par certains des plus grands noms des artistes africanistes, notamment Jacques Majorelle, représenté dans cette vente par 11 œuvres, mais aussi Alexandre Iacovleff, Anna Quinquaud, Floris Jespers, Arsène Matton et André Hallet.
De notre correspondante,
Stéphanie JACOB
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L’association Injaz Al Maghrib vient d’organiser la finale de sa compétition nationale de meilleure jeune entreprise. Cette 8e édition a fait concourir 161 micro-entreprises issues de 12 villes. Seuls 7 projets sont retenus au niveau de l’université, 11viennent des lycées et 6 dans la catégorie mobilité.
L’édition 2015 a été remportée par Useforfait de la faculté des sciences juridiques et sociales de Souissi qui a développé une plateforme permettant de convertir les minutes ou heures non consommées d’un forfait téléphonique en bons d’achat. Du côté des lycées, c’est l’établissement Moulay Youssef (Rabat) qui a décroché la 1re place du podium grâce à la conception d’un chargeur intégrant trois différentes sources d’alimentation: 2 renouvelables et 1 électrique. Guard My Ride a pour sa part remporté le trophée mobilité. Créé par l’Université Mohammed V, ce concept a permis le développement d’un détecteur de tout type de mouvement ou de déplacement en voiture. A ces prix, s’ajoute le coup de cœur du public qui a porté son choix sur les Amis créateurs du lycée Torres de Tanger. Le projet de la jeune entreprise porte sur la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique à l’aide d’une bicyclette. Ces lauréats représenteront le Maroc lors de la compétition internationale organisée dans un des 14 pays de la région Mena, membres du réseau Injaz Al Arab. Cette compétition se tiendra les 24 et 25 novembre. Cet événement est tiré de Company Program. Un dispositif conçu à la base par Junior Achievement (une association d’insertion professionnelle née en 1919 aux USA) et adapté au contexte marocain par Injaz Al Maghrib. L’objectif est que des lycéens et des étudiants puissent créer et gérer des «junior-entreprises».
Durant 16 séances de 2h/semaine, un encadrant issu du monde de l’entreprise aborde avec ses élèves tout le cycle de vie d’une entreprise: création de l’identité visuelle, conception du produit ou service, étude de faisabilité, business plan, placement des actions de la société, production, commercialisation ou encore liquidation de l’entreprise en fin d’année scolaire.
A.At
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