mardi 25 août 2015

Déormais, les startups internationales trouveront leur source d’inspiration à Taghazout. The Blue House est un nouveau concept dont l’objectif est de permettre à des startups de trouver l’inspiration et stimuler leur créativité. Porté par Aline Mayard, journaliste spécialisée dans l’entreprenariat pour Wamda, il démarrera à la mi-septembre.
Plus de 2.500 espaces de coworking existent un peu partout dans le monde aujourd’hui. Ce modèle qui cartonne tire son succès du développement du mode de travail «indépendant». Le principe est d’offrir à la fois des lieux de travail et de relaxation dans des endroits inhabituels pour des travailleurs indépendants (développeurs, concepteurs, architectes du Web, blogueurs, …). Il existe également le modèle «Coworking Camps» qui organise des séjours ponctuels. The Blue House est une formule à part. Dédié exclusivement aux startups, TBH développe des programmes et une méthodologie adaptés à ce profil. Il s’agit de sélectionner les participants et créer la bonne atmosphère pour que ceux-ci tirent le meilleur de leurs rencontres.
Le concept veut joindre l’utile à l’agréable en permettant aux participants venant des quatre coins du monde de se retirer dans un lieu paisible et calme. Bien sûr, il ne s’agit pas de prendre des vacances. Lors du séjour, les participants ont l’occasion de procéder à des rencontres, d’échanger des idées et remettre en question leur manière de travailler. Trois programmes seront lancés officiellement à la rentrée. «La résidence» est un séjour de 10 jours, incluant travail et discussion avec une sélection de startups internationales. Les «offsites», sont des programmes privés sur mesure pour des groupes de 10 à 100 personnes. Enfin, «les retraites» s’étalant sur trois jours et offrant l’opportunité de réaliser des rencontres et des échanges avec des personnes «fascinantes», sélectionnées en amont par le staff.
Deux expériences pilotes ont permis à The Blue House de mettre à l’essai le concept dans des maisons en location saisonnière à Taghazout, avec des profils variés (design, économie collaborative, éducation..).
L’idée du Blue House est venue de l’expérience de voyage de la fondatrice. S’en sont suivies des rencontres avec des startups anglaises et américaines qui avaient séjourné à Taghazout.
Une grande partie du programme repose sur la communication et le partage d’idées entre participants. La sélection est donc cruciale. Pour autant, il n’y a pas de critères trop exigeants. Il suffit que les participants aient le bon état d’esprit, qu’ils aient envie de partager, de prendre du recul et qu’ils soient «sympathiques».

Du crowdfunding pour démarrer

Afin d’effectuer les travaux nécessaires et d’équiper et meubler la maison, The Blue House a besoin de lever entre 20.000 et 50.000 euros. Une opération de crowdfunding sera lancée ce 25 août auprès de la communauté cible du programme. Les personnes contribuant à cette campagne de financement recevront des contreparties proportionnelles à leurs dons, comme des t-shirts conçus par un artiste marocain ou un spot VIP dans l’un des programmes. TBH fera appel également à des sponsors pour couvrir certains coûts.

Sabrina BELHOUARI
 



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