samedi 29 février 2020

  Buts d’Azaro  (1-0, 2e) et (2-0, 5e) Al Ettifaq – Abha (4-1) J20 – D1 (Arabie Saoudite) Participation marocaine : Oualid Azaro (86 minutes) – M’hamdi et  Atouchi (match complet du côté d’Abha) Ci-dessous la vidéo des buts :

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Un invité d’exception à Meknès. Pour sa 19e édition prévue du 20 au 25 mars, le Festival international du cinéma d’animation de Meknès (FICAM) accueille le réalisateur français Jérémy Clapin, auréolé du César du film d’animation ce 28 février à Paris, pour son film « J’ai perdu mon corps ». Une mosaïque sensorielle qui relate l’histoire d’une main qui part à la recherche de son corps.

Une consécration attendue, tant ce long-métrage, racheté par Netflix, avait déjà raflé le Grand prix de la Semaine de la critique au festival de Cannes en mai 2019 et le Cristal du long-métrage au festival international du film d’animation d’Annecy en juin de la même année.
En janvier 2020, cette adaptation du roman de Guillaume Laurant (publié en 2006 sous le titre « Happy Han », aux éditions Seuil) figurait également dans la short liste des Oscars, dans la catégorie meilleur film d’animation. La statuette est revenue, le 9 février, au quatrième volet de la saga  « Toy Story », de Josh Cooley, Mark Nielsen et Jonas Rivera.
Lors de cette 45e cérémonie mouvementée des Césars, marquée notamment par l’annonce du César de la meilleure réalisation pour Roman Polanski, « J’ai perdu mon corps » a également raflé le César de la meilleure musique originale, composée  par Dan Lévy, moitié du groupe The Dø. Une première dans le cinéma d’animation.
En 2019, le FICAM accueillait un autre César du film d’animation : Michel Ocelot, sacré pour son dernier long-métrage « Dilili à Paris », sorti en 2018, qu’il avait présenté en avant-première nationale à Meknès.
à lire aussiAnimation: Michel Ocelot face à ses films
Cette 19e édition du FICAM consacre l’Égypte comme invité d’honneur, pour célébrer les 85 ans du premier film d’animation égyptien et africain. Cet hommage à l’animation égyptienne se traduira à travers la projection du « Chevalier et la princesse », une rétrospective ainsi qu’une exposition dédiées aux trois frères Frenkel, et un panorama du film d’animation égyptien.
« Le chevalier et la princesse », premier long-métrage d’animation égyptien, ouvrira cette 19e édition du FICAM en présence de Bashir Eldik, scénariste et réalisateur égyptien, et Abbass Bin Alabass producteur saoudien du film au théâtre de l’Institut français de Meknès.



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Après une réduction initiale qui verrait le nombre de soldats descendre à 8.600 sous 135 jours après la signature de l’accord, les Etats-Unis et leurs alliés « achèveront le retrait des forces restantes en Afghanistan sous 14 mois« , précise la déclaration.
Le retrait des forces américaines d’Afghanistan est une revendication-clé des talibans, qui devront, en contrepartie, bannir tout acte de terrorisme depuis les territoires qu’ils contrôlent et entamer de véritables négociations de paix avec le gouvernement de Kaboul.
à lire aussiAfghanistan : une guerre pour rien ?
Par ailleurs, les talibans ont ordonné samedi la suspension de toutes leurs opérations militaires en Afghanistan. Cette décision intervient après une trêve partielle d’une semaine entre les talibans et les forces afghanes et américaines, durant laquelle le nombre d’attaques a très fortement diminué.
Il s’agit de la seconde interruption complète des attaques talibanes depuis le début du conflit fin 2001, après un cessez-le-feu de trois jours en 2018.
(Avec MAP)



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Selon l’Organisation mondiale de la santé, seuls trente-huit pays à travers le monde sont dotés d’une stratégie de prévention du suicide. Et le Maroc n’en fait malheureusement pas encore partie. Un projet en chantier depuis 2018 n’a pas encore abouti. Ses premiers axes ont été retenus et font l’objet de discussions et de consultations avec la société civile. Laquelle s’impatiente et déplore le retard pris à ce niveau par le pays. L’association «Sourire de Réda», très active sur ce dossier, tient à souligner «qu’il faut désormais élaborer une stratégie nationale afin de prévenir les passages à l’acte dont les suicides et tentatives, mais aussi les autres types de passages à l’acte que peuvent être les addictions, les troubles alimentaires ou comportementaux, la radicalisation… Si notre travail en tant qu’association a été de lever le tabou, la prévention ne peut se faire qu’avec tous les acteurs principaux nationaux».
En attendant l’adoption d’une stratégie de prévention du suicide, l’association mène campagne, depuis sa création en 2009, contre ce fléau afin de sensibiliser aussi bien les adultes que les jeunes. Cette année, et depuis le 3 février, elle a lancé sa campagne annuelle dont le message est «#Parle-t-on émotion». Deux semaines durant, cette campagne devra encourager les jeunes à parler de leurs problèmes afin de se faire aider par leur entourage. Le choix de ce message s’inscrit dans la continuité des deux dernières campagnes «Stop Silence» et «Ana M3ak». C’est une démarche progressive d’approche de l’ensemble de la société et particulièrement de la cible prioritaire de l’association «Sourire de Réda», notamment les jeunes. Ainsi, «Stop Silence», la première campagne les invitait à parler du suicide et à lever le voile sur ce tabou qui a endeuillé de nombreuses familles sans que celles-ci n’aient pu en parler en raison des pressions sociales et des considérations religieuses. Avec «Ana M3ak», un message de mise en confiance, l’association tendait la main aux jeunes pour leur signifier que leur entourage, parents, amis, voisins et enseignants sont présents et peuvent être sollicités en cas de mal-être. L’actuelle campagne va encore plus loin en invitant les jeunes à exprimer leurs émotions et à mettre un nom sur leurs souffrances afin de les dépasser et de se faire aider.
L’expression des souffrances est, selon Meryem Bahri, directrice de «Sourire de Réda», «importante, car il y a une confusion chez les jeunes au niveau de leurs émotions et ils n’arrivent pas exprimer leurs sentiments. C’est pour cela que nous avons organisé des ateliers avec des jeunes bénévoles qui nous ont aidés à comprendre les mots utilisés par les jeunes et mieux comprendre aussi leur état d’esprit».
Officiellement, on compte 1014 suicides au Maroc
L’actuelle campagne se focalise sur l’éducation émotionnelle des jeunes. Et pour cela, l’association «Sourire de Reda» expérimente un nouvel outil, «La roue des émotions». Celle-ci permettra aux jeunes de formuler huit émotions de base dans leur langage exprimé en «darija». Cette roue vise à fournir aux personnes souhaitant venir en aide aux jeunes en souffrance les outils nécessaires pour mettre des mots sur leurs ressentis et créer un langage accessible à tous. C’est grâce, d’une part, au travail des jeunes bénévoles et de leur connaissance du terrain, et, d’autre part, à sa plate-forme d’écoute que Stop Silence a pu mettre en place et expérimenter «La roue des émotions».
L’expression des sentiments et du ressenti permet aux jeunes de retrouver la sérénité et de s’éloigner des désirs de passer à l’acte. «En effet, le silence conduit forcément le jeune à l’isolement et au passage à l’acte qui peut se manifester par une violence envers lui-même, envers les autres, notamment une conduite à risques, un meurtre et l’étape ultime : le suicide», explique la directrice de l’association. Par ailleurs, cette roue pourra être utilisée pour faciliter la communication entre un adulte, notamment un parent, un enseignant ou un ami et un jeune en détresse. Le but, précise la directrice de l’association, est de connecter le jeune à son environnement et le pousser à identifier son mal-être et s’approprier ses sentiments et son ressenti afin de dépasser ses souffrances.
Souffrances qui ont conduit, selon le rapport annuel de l’Organisation mondiale de la santé, 1014 personnes à commettre l’irréparable. Une statistique, la seule et qui remonte à 2016, qui ne reflète pas du tout, selon l’association, la réalité du terrain, puisqu’elle ne concerne que les suicides déclarés. En réalité, le nombre de suicides est beaucoup plus important, sachant que plusieurs cas ne sont pas déclarés et donc non répertoriés par la police pour des raisons sociales et religieuses. L’absence de chiffres relatifs au suicide est aussi due à l’inexistence d’un registre des suicides sur lequel devraient être reportés régulièrement les suicides dans les diverses régions du pays. Un registre impliquant plusieurs départements, notamment les ministères de l’intérieur, de la santé et également la police.
Toujours selon le rapport de l’OMS, le suicide constitue, après les accidents de la circulation, la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Et c’est la deuxième cause de décès chez les jeunes filles, et la troisième chez les garçons. Ce rapport retient également que sur les 1014 suicides, 400 ont concerné des hommes et 613 des femmes. Globalement, le rapport de l’OMS conclut que le taux de suicide au Maroc est de 5,3 pour 100000 personnes. Avec 2,5 cas de décès par suicide pour 100 000 habitants, le Maroc a le plus faible taux de suicide dans le monde arabe, selon une cartographie de l’Organisation mondiale de la santé. Cependant, au niveau du Maghreb, le Royaume est au premier rang des pays maghrébins où les femmes se suicident plus que les hommes. Alors qu’en Algérie, ce sont 339 femmes qui se sont suicidées contre 960 hommes et en Tunisie, 132 femmes se sont donné la mort contre 250 hommes. Mondialement, le rapport retient que 79% des suicides ont lieu dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les pays à revenu élevé ont le taux le plus élevé (11,5% pour 100 000 habitants). Près de trois fois plus d’hommes que de femmes mettent fin à leurs jours dans les pays à revenu élevé, alors que dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les différences entre hommes et femmes sont plus ténues, note l’OMS dans son rapport.
Celle-ci précise par ailleurs que les méthodes de suicide les plus courantes sont la pendaison, l’auto-empoisonnement par les pesticides et enfin l’utilisation des armes à feu. Mais, de manière plus détaillée de l’analyse des moyens de suicide, on retiendra que les intoxications médicamenteuses, notamment des psychotropes ou bien des antibiotiques sont les plus courantes. Et ce sont les femmes qui recourent le plus à ces produits. Il y a ensuite les produits utilisés pour l’agriculture, les insecticides, les raticides ; l’ingestion des produits ménagers comme l’eau de javel ou l’acide. Par ailleurs, il y a également les chutes de hauteurs élevées ainsi que la défenestration. Enfin, on notera que durant ces dix dernières années, l’utilisation des armes à feu et l’immolation sont de plus en plus fréquentes.
Pour l’association, si le moyen de se suicider est accessible, il y a un plus grand risque de passer à l’acte. C’est pour cela, soulignent les responsables de «Sourire de Réda», qu’il est opportun et nécessaire de contrôler et réglementer la distribution de certains produits nocifs et dangereux afin de réduire le risque. Une mesure qui devrait être envisagée dans le cadre de la stratégie nationale de la prévention du suicide. Outre ces mesures, il faut également agir au niveau des populations concernées et en particulier les jeunes en adoptant des politiques de lutte contre l’alcoolisme et l’usage des drogues, de sensibilisation en milieu scolaire et de renforcement du dépistage et de la prise en charge des maladies mentales. L’association, à travers ses campagnes de sensibilisation, interpelle les pouvoirs publics, et particulièrement le ministère de la santé, pour mettre en place des mesures d’accompagnement en vue d’aider les jeunes, et les moins jeunes aussi, afin qu’ils ne se sentent pas seuls et abandonnés face à leurs problèmes….
Suicide : Questions à Meryem Bahri, Directrice de «Sourire de Réda»



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Ils sont venus, ils étaient tous là, à la conférence de lancement du programme Intelaka tenue lundi dernier et réunissant les différents acteurs et partenaires du programme.
En rupture avec les dispositifs précédents, le programme Intelaka veut s’ériger en véritable stratégie nationale en faveur de l’entrepreneuriat et des TPE, en se déployant sur tout le territoire national grâce au réseau bancaire et en faisant la part belle au monde rural. Le nouveau paradigme du programme est l’efficience recherchée à travers une étroite collaboration et la synergie de tous les acteurs, gouvernement, banques, représentants des régions, Caisse centrale de garantie, Centres régionaux d’investissements, Chambres de commerce, associations professionnelles.
Les ressources sont à la hauteur de l’ambition. Huit milliards de dirhams sur trois ans, telle est l’enveloppe allouée à ce chantier. Les banques assortissent les prêts sans garantie à un taux de 2% et 1,75% lorsqu’il s’agit du monde rural. Quant aux start-up, il leur est dédié un prêt amorçage sans intérêt plafonné a 50 000 dirhams ne nécessitant aucune garantie.
La Caisse marocaine de garantie intervient pour cautionner à hauteur de 80% les prêts dans la limite de 1 200 000 dirhams. Le programme s’adresse aux entreprises existantes depuis au maximum 5 ans, et dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 10 millions de dirhams, quelle que soit leur activité a l’exception du secteur immobilier. Jeunes porteurs de projets, professions libérales et exportateurs sont aussi la cible du programme.
L’engouement se ressent déjà. Les vannes de ce dispositif ont déjà été ouvertes et le flux du crédit a commencé à couler. Il sera renforcé par la mise en place d’une plateforme qui simplifiera les procédures et démarches. Les délais de réponses prévus sont de 48 heures.
Le programme ne s’arrête pas au financement. Un des maillons forts est l’accompagnement post création car la vallée de la mort guette les projets pendant les cinq premières années.
Les partenariats stratégiques avec certaines institutions ou associations professionnelles, comme l’OFPPT ou l’Ordre des experts comptables permettra une mobilisation de l’encadrement, de la formation, l’acquisition de savoir-faire dans le domaine du management. Le financement à lui seul n’étant pas le garant du succès d’un projet. Le quart des fonds consacrés à ce programme, soit 2 milliards de dirhams, seront dédiés au monde rural. Nous ne pouvons que nous réjouir de cet intérêt, mais imaginons qu’une campagne nationale pour booster l’entrepreneuriat féminin, renforcer le leadership des femmes menant à une plus grande participation dans la vie économique soit lancée avec la même envergure et ambition. Cela sachant que le potentiel féminin se trouve encore plus dans l’informel. Elle permettrait de déverrouiller les blocages culturels et agirait comme un véritable catalyseur du changement de la société. Aujourd’hui, le taux d’activité des femmes, en recul dans notre pays, se situe autour de 20%. Selon un rapport de la Société financière internationale un taux d’activité égal à celui des hommes permettrait d’augmenter le revenu par habitant de 50%.



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Située à proximité de la ville historique de Lixus (fondée en 1100 Av. J.-C. par les Phéniciens) ouverte désormais au public, la station Lixus Beach Resort est composée d’un hôtel de 253 chambres, d’un golf de 18 trous links (qui donne sur la mer), d’un club house et de 70 villas finis abandonnés. L’aménageur développeur Alliances qui devait réaliser à terme 7926 lits s’est retiré. L’hôtel (dont les murs appartiennent à SGTM) est commercialisé au même titre que le Golf par Atlantic Management Hotel (entreprise gérée par Othmane Chérif Alami) en contrat de location-gérance. L’hôtel s’est lancé le défi de rester ouvert toute l’année. «Nous ouvrons désormais toute l’année à pleine capacité l’été et 100 chambres pendant l’hiver. Le taux d’occupation atteint 30% pendant la basse saison et jusqu’à 100% pendant la saison estivale qui débute en juin et s’achève le 15 septembre», déclare Hamza Bouaffia, directeur général du Lixus Beach Resort. L’hôtel adopte une formule mixte ; all inclusive dédiée à la clientèle des TO internationaux, B&B, demi-pension et pension complète. «La clientèle slovaque arrive à l’hôtel via un vol charter opéré par Air Arabia qui atterrit à l’aéroport de Tanger. Nous avons également signé avec deux TO, un tchèque et un portugais. Néanmoins, la concrétisation de ces opérations bute sur la non-disponibilité et la cherté de l’aérien», dévoile M. Bouaffia qui déplore le manque de promotion de l’ONMT et d’accompagnement du ministère du tourisme pour la promotion de Lixus Beach Resort.
60% de la clientèle de la station est nationale
Pour Rkia Alaoui, directrice du CRT Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Larache fait partie des 8 provinces qui composent la région avec des produits touristiques complémentaires qui jouissent tous d’opérations de promotion.
«Dans notre plan d’action, toutes les régions sont concernées par la promotion. Larache fait partie des destinations qu’on présente lors de nos actions de promotion dans les salons internationaux…, suivant le produit auquel elle appartient, qu’il soit balnéaire, culturel, golfique ou d’arrière-pays. Le rôle du CRT est de présenter les outils de promotion de la région en mettant en avant tous ces produits», explique Mme Alaoui. Au niveau national, Lixus semble séduire la clientèle marocaine. Elle constitue, d’après le DG de l’hôtel, 60% de la clientèle totale et bénéficie de prix situés entre 800 DH/chambre en all inclusive en basse saison et 1 500 à 2500 DH en haute saison (selon la formule souhaitée). Pour le management, l’hôtel est difficilement rentable. Mais, cet été, la station Lixus sera plus accessible grâce à une bretelle d’autoroute qui reliera la station en 20 minutes. Si la deuxième phase (golf 9 trous et un deuxième hôtel) est toujours en attente, un projet immobilier sur un terrain de 14 ha sera réalisé par Thomas & Piron (ex-aménageur de la station). Il construira entre 200 et 400 appartements avec vue sur mer vendus à partir de 600 000 DH.
Larache attend toujours sa mise à niveau
Située à 14 km de la station, Larache demeure une petite ville qui vit de la pêche, de la production et de l’exportation des fruits rouges, de la contrebande (en perte de vitesse après la fermeture du passage frontalier de Bab Sebta). Un plan de développement de Larache annoncé en 2013 prévoyait la création de 39 projets de développement dans la ville pour 2,5 MMDH, de 19 projets à Ksar El Kébir pour 815 MDH et de 11 projets dans le milieu rural pour 1,4 MMDH. Il devait toucher l’ensemble des secteurs de l’économie locale tels que l’agroalimentaire, la pêche et le tourisme, sans omettre la qualification urbaine des villes de Larache et Ksar El Kébir et au désenclavement du monde rural.
«Ce projet est malheureusement bloqué depuis 7 ans, à cause des conflits entre élus de différents partis politiques dans l’attente d’une solution ou d’une intervention au plus haut niveau de l’Etat», déclare une source de la ville. Pour l’instant, cette ville conservatrice vit à un rythme lent et paisible, perturbé l’été par les nombreux estivants qui louent maisons et appartements pour profiter des plages de l’Atlantique nord et de ses environs. Outre ces projets futurs, inculquer la culture du tourisme et de l’hôtellerie à Larache est primordiale pour le développement du secteur dans la région. «Le développement de la formation touristique à travers la création d’une école d’hôtellerie et de tourisme à Larache est nécessaire pour inculquer la fibre touristique aux jeunes de la région», déclare M. Bouaffia.

Une action caritative du Rotary Club à LaracheLe séjour organisé du 14 au 16 février par Othmane Chérif Alami au Lixus Beach & Golf Resort a réuni plus de 200 membres du Rotary Club Mers Sultan Casablanca et Inner Whell (section femmes) et leurs familles. L’objectif est de réaliser une opération caritative dans la ville de Larache. Mohamed Raihani, président du Rotary Casablanca Mers Sultan, Abdelhak Mekouar, de la Fondation Rotary, Noureddine Hafsi, gouverneur du district 9010, et Said Nejjar, gouverneur district, étaient présents. L’association Raqada El Jadida pour le développement et la communication à Larache, qui accueille en son sein une école primaire et un espace préscolaire, a reçu des livres et des dictionnaires pour la bibliothèque ainsi que des friandises pour les enfants. L’accueil impressionnant des élèves de l’école et de leurs familles en chansons accompagnées de chorégraphies a ému les convives. La scolarisation des enfants reste primordiale pour les parents de situation modeste qui vivent essentiellement de la pêche. Rotary aide également à la reconstruction d’écoles et a déjà réalisé un espace préscolaire dans un bidonville de Casablanca. Cette action est un exemple parmi tant d’autres où la société civile peut se mobiliser afin d’aider les plus démunis dans des actions durables.

 



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Selon une source anonyme, on devra attendre encore une dizaine de jours avant la mise en service de ces bus qui devront renforcer la flotte vétuste, héritée de M’dina Bus. Pour précision, il reste encore 170 véhicules pour boucler le nombre de 400 bus d’occasion à mettre en circulation avant la fin du contrat temporaire signé par l’Etablissement de coopération intercommunale Al Baida et Alsa. A partir de fin 2020, 700 nouveaux bus devront remplacer toute la flotte existante. Pour mémoire, ce premier lot devait être mis en service en janvier dernier. Néanmoins, il était bloqué au niveau du port de Casablanca en attendant la signature d’une convention d’investissement entre Alsa et le gouvernement marocain. Conformément à la nouvelle réglementation des Centres régionaux d’investissements (CRI), cette convention devait avoir l’aval de la Commission régionale d’investissement de Casablanca-Settat et celle de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) avant qu’elle ne soit soumise pour approbation à la Commission nationale des investissements (CNI).



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  Le Raja de Casablanca s’est imposé, (2-0), à domicile, face aux congolais de Mazembe en 1/4 de finale aller de la Ligue des Champions d’Afrique. Le Raja a pris les devants grâce à une tête du congolais Ben Malango (1-0, 6e). L’ex-attaquant du TP Mazembe s’est abstenu de célébrer le but marqué contre ses …

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vendredi 28 février 2020

Perdre le Prix WTCR représente une réelle catastrophe économique pour Marrakech. Mais, outre les nombreux touristes et amateurs de course automobile qui ne se rendront plus dans la ville ocre à cette occasion, le véritable désastre revient à la zone de l’Agdal dont les hôtels avaient l’habitude d’enregistrer pas moins de 31.340 nuitées en seulement trois jours ! Les solutions de nos lecteurs pour éviter que le bateau ne coule pour de bon… (cf. notre édition du 19/02 /2020)  ■ Des prix plus compétitifs en EspagneLes touristes, qu’ils soient Marocains ou étrangers, préfèrent l’Espagne pour la plus grande diversité de ses attractions et pour ses prix autrement plus compétitifs que ceux de Marrakech.F.P.■ Miser sur le grand Théâtre pour rebondirLe théâtre royal de Marrakech constitue une véritable aubaine pour le touriste. C’est  en effet un établissement magnifique sur lequel le gouvernement devrait investir davantage. Pourtant, ses travaux de rénovation sont à l’arrêt depuis plus d’un an…Faute de moyens ou d’organisation?S.C.■ Des solutions pour faire redémarrer la machine!C’est vraiment désolant pour Marrakech de perdre l’organisation d’une compétition aussi énorme et cotée à l’international que le WTCR. Il est certain que les retombées financières sur l’économie seront considérables par la suite… De plus, la ville ocre a également échoué quant à l’organisation d’une autre manifestation intitulée «Capitale Africaine de la culture 2020». Le rendez-vous de la course automobile représentait un véritable coup de publicité pour la province tout en occasionnant de juteux profits pour les hôtels de la zone. Pour rattraper la situation, il faudrait dans un premier temps identifier en bonne et due forme les responsables de ces déboires. Qui sont-ils ? A-t-on engagé des poursuites contre ces derniers ? Par ailleurs, qu’a-t-on fait pour que cela ne se reproduise plus ? A-t-on prévu la tenue d’autres manifestations similaires susceptibles de compenser le manque à gagner du WTCR? Parallèlement à toutes ces interrogations essentielles, c’est toute la stratégie de développement de la ville qui doit être revue et corrigée en matière d’urbanisme, de circulation, de reboisement en espaces verts ou encore d’assainissement. Autre problème capital à régler, celui de la sécurité ! En effet, encore aujourd’hui, se balader de nuit à Marrakech demeure le meilleur moyen de se faire harceler ou pris d’assaut par des mendiants ou des pickpockets. Il ne faut pas non plus oublier de sensibiliser la population sur les bonnes pratiques d’hygiène, la ville étant régulièrement envahie par les détritus, les rats ou encore les cafards! Enfin, il me semble urgent de mettre fin à la prolifération de l’activité informelle dans la ville ocre. Chaque jour, des vendeurs à la sauvette et des marchands ambulants harcèlent les touristes et salissent l’image qu’ils ont de cette destination.T.T.                                                                              Paradis fiscaux: Le Maroc toujours dans la liste de l’UE!■ Tant que les mentalités ne changeront pas…Tant que les mentalités des Marocains ne changeront pas à l’égard de la fiscalité, nous resterons un paradis fiscal ! Seule solution pour changer la donne? Devenir plus cultivé dans ce domaine!E.O.■  Mauvaise foiApprendre que le Maroc constitue un paradis fiscal prête à sourire, surtout venant de l’Union Européenne. En effet, les pays de l’association possèdent des zones franches partout et l’on vient ensuite reprocher à notre nation d’encourager indirectement le développement de ses activités marchandes en employant des familles payant pour le coup leurs impôts et leurs charges sociales. C’est de la mauvaise foi à l’égard du Maroc, considéré comme un partenaire stratégique de cette organisation. Que l’UE fasse d’abord le ménage dans ses propres nations membres avant de crier au loup!I.L.■ Une question d’intérêt économique avant toutTout ceci s’explique par des intérêts purement économiques. Objectif : présenter des produits qui soient le plus compétitifs possible face à une concurrence acharnée.K.O.                                                                              Casa-propreté: Qui sont les vrais responsables?■ Horaires utopiquesLes horaires de collecte des déchets annoncés ne sont que pure utopie. Les camions des éboueurs tournent en effet à toutes les heures de la journée et bloquent bien souvent la circulation.A.M.■  La faute revient aux citoyens comme aux délégatairesLe comportement de certains citoyens rend la gestion des déchets délicate à Casablanca. Mais il faut dire que le délégataire se doit d’assumer entièrement sa responsabilité contractuelle! Ce qui signifie concrètement de couvrir tous les quartiers en bacs à ordure de qualité et en quantité suffisante tout en garantissant la fréquence des tournées nécessaires. Or, ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui! A titre d’exemple, le quartier résidentiel Al Wouroud à El Oulfa n’est pas desservi. Aussi, ses habitants utilisent régulièrement les bacs d’une résidence voisine pour «dépanner». Résultat ? Des odeurs nauséabondes et une grande quantité de moustiques… Nos élus doivent donc durcir le contrôle d’abord sur le délégataire. Puis ensuite doit venir les sanctions à l’égard des citoyens aux actes irrespectueux et maladroits.H.P.■ Il ne faut pas rêverLe jour où nos villes seront propres, nous aurons gagné tous les autres paris…I.J.■ Une saleté qui fait malheureusement partie du décorL’insalubrité à Casablanca représente un problème sérieux qui ne date pas d’aujourd’hui. L’on a beau changer les prestataires, le problème subsistera tant que les Casablancais continueront à faire preuve d’incivilité ! Cela est d’autant plus grave que ce paysage de saleté est devenu familier, au point que plus personne ne s’en offusque. En effet, les jeunes de la ville blanche ont depuis toujours connu leur ville dans cet état! Pourtant, dans les années 1970, Casablanca rivalisait en propreté avec des villes européennes. C’était l’époque où la métropole portait bien son nom! Pour revenir à un tel résultat, les autorités doivent lancer des campagnes de sensibilisation globales, avec des pics pendant la fête d’Al Adha et les vacances d’été. Elles devront s’étaler sur le moyen et long terme pour atteindre de réels résultats et impacter solidement le comportement des citoyens. Par ailleurs, la société civile et les autorités religieuses doivent aussi jouer un rôle de proximité, en passant notamment par les différentes associations de quartiers. En effet, la religion a cette capacité à pouvoir influer une grande partie de la population. Enfin, l’on peut aussi faire appel à une approche coercitive. Objectif : faire payer ménages et individus pour leur incivilité. Une démarche qui a déjà porté ses fruits à l’international. A titre d’exemple, Singapour!R.R. 



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A l’heure où nous mettions sous presse, le Parlement tunisien devait ac­corder hier mercredi sa confiance au nou­veau gouvernement. Celui-ci a été formé après quatre mois d’intenses négociations et doit s’atteler à d’importants dossiers socio-économiques en suspens.Dans le cas contraire, un second rejet après l’échec d’un premier cabinet en janvier ouvrirait la porte à la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) élue le 6 octobre et à des élections anticipées.A l’ouverture de la plénière devant 180 députés sur un total de 217 élus, le Premier ministre désigné Elyes Fakhfakh a affirmé que son gouvernement ambi­tionnait de «réaliser l’intérêt suprême de la Tunisie». Et de lister les priorités de son équipe: la lutte contre les actes cri­minels et terroristes, contre la hausse des prix, la pauvreté, la corruption, ainsi que la relance de l’économie et la création d’emplois.Rétablir un climat politique sain, ren­forcer le rôle de l’Etat et poursuivre la mise en place des institutions démocra­tiques manquantes figurent également dans son programme, a-t-il dit.La parole étant donnée à des dizaines de députés, le vote de confiance devrait in­tervenir dans la nuit de mercredi à jeudi. Le gouvernement est composé de 15 membres appartenant à des partis politiques et 17 autres présentés comme des personnalités indépendantes qui se voient confier notam­ment les ministères régaliens.Plus grande force au Parlement, le parti d’inspiration islamiste Ennahdha (54 députés) a obtenu six ministères. Même s’il n’a pas décroché les ministères qu’il convoitait, Ennahdha a affirmé dans un communiqué mardi soir qu’il voterait en faveur de ce cabinet.D’autres blocs parlementaires comme le Courant démocrate (22 sièges) et le Mouvement du peuple (16 sièges) ont manifesté également leur soutien au gou­vernement. Lequel doit obtenir la majorité absolue de 109 voix, au sein d’une Assem­blée particulièrement morcelée. Le parti libéral Qalb Tounes (38 sièges, 2e force dans l’ARP), de l’homme d’affaires Nabil Karoui, n’a pas été sollicité pour faire par­tie de ce gouvernement, et se pose ainsi dans l’opposition.Mais, a-t-il fait savoir après une réunion de son bureau, s’il y avait un risque que le gouvernement n’ob­tienne pas la majorité des voix et donc que l’assemblée soit dissoute, il déciderait alors d’approuver l’équipe de Fakhfakh. Ce vote intervient après un accord de dernière mi­nute le 19 février entre le président tunisien Kais Saied et Ennahdha.La gangrène du chômageEn janvier, un précédent gouvernement constitué sous la houlette d’Ennahdha avait échoué à obtenir la confiance des députés. La Tunisie est donc gérée depuis plus de quatre mois par le gouvernement sortant, ali­mentant un attentisme qui ralentit la vie publique et économique du pays. Le nouveau gouvernement devra notamment relancer les discussions avec les bailleurs de fonds, à commencer par le FMI dont le programme entamé en 2016 s’achève en avril/mai 2020. Quant aux Tunisiens, neuf ans après le Printemps arabe, ils attendent toujours un gouvernement démocratique à même de s’attaquer aux nombreux maux socio-économiques qui rongent leur pays. Si la sécurité s’est nettement améliorée après une série d’atten­tats, l’économie en berne ne permet pas de réduire un chômage dépassant les 15%, alors que l’inflation s’est stabilisée à plus de 6,5%.F. Z. T. avec agences 



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Le projet de réforme des retraites est entre les mains des députés de la majorité. Ils ont déserté l’hémicycle pendant une trentaine de minutes mardi en fin de soirée, pour protester contre «l’obstruction et une litanie d’amendements sans aucun intérêt des insoumis et des communistes».Les amendements concernés proposaient une série de changements de date pour l’entrée en vigueur des différentes transitions de la réforme. Trois semaines d’échanges dans l’hémicycle sont déjà programmées, jusqu’au 6 mars.Dans un communiqué, les députés MoDem se sont dits «prêts à apporter leur soutien au gouvernement s’il décide d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution, seule porte de sortie possible à ce blocage». Mais le texte soumis «doit être enrichi des avancées déjà discutées entre les partenaires sociaux et le gouvernement et d’amendements des députés», préviennent-ils.Le Premier ministre, Edouard Philippe, a laissé ouverte la possibilité de recourir à l’article 49.3 pour faire adopter sans vote le projet. 70 heures de débat n’ont permis d’adopter jusqu’à présent que le premier des 65 articles.Le recours à cet article, qui nécessite un feu vert du Conseil des ministres, permet au Premier ministre d’engager sa responsabilité sur un texte de loi et de le faire ainsi adopter sans vote du Parlement (hors mention de censure). «Notre objectif est d’adopter la réforme avant l’été», avait-il encore rappelé, soulignant qu’à cette fin, une adoption en première lecture est nécessaire en mars à l’Assemblée nationale.Le premier article voté lundi dernier vise à décliner les «principes généraux de la réforme et aussi à en fixer les objectifs sociaux et économiques». «La nation affirme son attachement à un système universel de retraite qui, par son caractère obligatoire et le choix d’un financement par répartition, exprime la solidarité entre les générations», soutient Edouard Philippe.L’article insiste notamment sur les objectifs d’équité, avec la garantie qu’un euro cotisé ouvre les mêmes droits pour tous, de lisibilité et de soutenabilité économique. «Sous réserve d’un âge minimum», le projet de loi instaure aussi une liberté de choix dans l’âge de départ à la retraite.Ce qui a suscité des critiques: «C’est l’exemple de la duplicité de ce texte» pour le communiste Pierre Dharréville, «l’alinéa le plus indécent» pour l’insoumis Eric Coquerel. «Si l’article 1er provoque autant de discussions, c’est qu’il est mal rédigé et vise à donner bonne conscience», a abondé Stéphane Viry (LR).Les députés ont légèrement retouché cet article. Ils y ont ajouté la prise en compte des aidants familiaux, du handicap et encore la garantie d’un niveau de vie digne pour les retraités.Le cas des enseignantsL’Assemblée nationale a par ailleurs ajouté symboliquement un nouvel article à la réforme des retraites pour garantir aux enseignants des revalorisations salariales. Une promesse que les oppositions jugent inconstitutionnelle, avec un risque juridique énorme. Cette hausse a été promise par le gouvernement pour assurer aux enseignants des pensions équivalentes à la situation actuelle.F. Z. T.



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La zone d’activité économique sera installée dans les environs de la région de Fnideq, là où l’effet collatéral de la fermeture de la frontière à la contrebande se fera le plus sentir (Ph. Maroc Tours)Une zone commerciale installée dans la région de Tétouan est en cours. Un appel d’offres pour la mise en place d’une zone d’activité économique dans les environs de Sebta vient d’être lancé. Il s’agit, selon des sources consultées par L’Economiste d’une zone qui sera dédiée au commerce mais aussi à des industries de transformation légères.Elle aura pour objectif, entre autres, de créer des postes de travail afin d’éponger le chômage qui risque d’augmenter en flèche avec le blocage au niveau de Bab Sebta. La zone s’étendra sur près de 90 hectares et le projet a pour maître d’ouvrage l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et Tanger Med Zones.L’investissement total pour ce projet n’a pas encore été annoncé, mais pour les travaux de terrassement et de voirie un budget de 91,5 millions de DH est prévu.  Le projet est lancé à la suite de la fermeture du commerce transfrontalier. Presque plus aucun échange commercial formel ou informel ne traverse Bab Sebta au grand dam des commerçants de Fnideq et de Tétouan dont la plupart travaillaient dans l’enclave.La nouvelle zone commerciale permettra d’offrir d’autres débouchés et alternatives. Il s’agit d’un palliatif pour compenser la perte d’emploi que de nombreux tétouanais vont subir avec la menace de l’abandon des travailleurs transfrontaliers que brandit depuis quelques jours le gouvernement autonome de Sebta.Elle viendra également en appui du dispositif d’importation pour le transit des marchandises issues de la ville de Sebta qui sera mis en place à travers le port de Tanger Med. Les Espagnols, soucieux de l’écoulement de leurs marchandises ont déjà annoncé la mise en place de procédures assouplies pour la réimportation et le ré-export de leurs produits vers le Maroc via Tanger Med, le seul port de la région habilité pour ce type d’opérations commerciales.De notre correspondant permanent, Ali ABJIOU 



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Voté en décembre 2017, le programme de développement régional (PDR) du territoire Fès-Meknès prévoit un ensemble de projets visant la promotion de la compétitivité économique de la région. D’un investissement prévisionnel de l’ordre de 33,8 milliards de DH, ce programme quinquennal table sur la réalisation de quelque 197 projets. Lesquels devraient chambouler la région et booster sa compétitivité. En attendant, plusieurs voix s’élèvent pour la concrétisation de chantiers d’envergure, à même d’assurer un bel avenir pour une circonscription de plus de 4 millions d’habitants. Décryptage.Tout porte à croire que les projets inscrits dans le PDR de Fès-Meknès connaîtraient une véritable impulsion. Chantiers de dédoublement de voies, barrages et projets hydrauliques, infrastructures culturelles et économiques et ZAI d’Aïn Chegag sont prévus. (Ph YSA) ■ Infrastructures, transport et mobilité… les prioritésVoilà 4 ans que Mohand Laenser a été élu à la tête du conseil régional Fès-Meknès. Le doyen des présidents de régions connaît très bien la situation de sa circonscription puisqu’il avait déjà présidé aux destinées de la région Fès-Boulemane, sous l’ancien découpage. L’ex-ministre de l’Intérieur est conscient également des difficultés de ce territoire, enclavé par rapport au littoral et peu attractif pour les investissements. Pour endiguer cette situation, le PDR a priorisé la transformation de la région en une région d’accueil attractive, principalement par l’amélioration de l’infrastructure, du transport (dédoublement des voies Fès-Taounate, et Fès-Ifrane) et de la mobilité, le développement de l’emploi et de la formation. La protection de l’environnement, le développement du milieu rural et le renforcement de l’aire métropolitaine Fès-Meknès, ne sont pas en reste. Etabli à l’issue d’une large opération de concertation, le pacte Etat-région vise aussi la consolidation et la mise en valeur des activités traditionnelles à fort potentiel de développement.■ Agriculture, tourisme et économie numérique aussiPrioritaire dans la vision du conseil régional, la promotion d’une agriculture intégrée se base sur une zone fertile constituée des plaines de Saïss, mais aussi le pré-rif, Fès, Meknès, El Hajeb, Boulemane et bien d’autres localités. Toutefois, pour doper les cultures, il faut rationaliser la gestion des ressources hydrauliques. En ce sens, la déclinaison régionale du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) 2020-2027 prévoit la réalisation de quatre grands barrages d’un coût global de 6,7 milliards de DH au niveau de la région Fès-Meknès. Ces barrages auront une capacité totale de 1,287 milliard m3. A noter que la capacité globale de stockage actuelle du bassin du Sebou s’élève à 5,549 milliards m3 et sera portée à plus de 8 milliards après l’achèvement des travaux de ces barrages. Par ailleurs, le développement du tourisme, l’appui à l’émergence de l’économie numérique et la modernisation et la diversification de l’artisanat, figurent également en priorité. Il en est de même pour l’appui aux activités et la diversification économique. Ce qui s’appuiera sur le développement du secteur industriel, la promotion de la logistique, le renforcement des services et bien sûr l’appui à l’économie numérique.■ Une zone d’accélération industrielle à l’étudeLe PDR de Fès-Meknès prévoit des projets identifiés couvrant l’ensemble des besoins de la région. Au total, 2.233 projets ont été identifiés pour un coût global de 46 milliards de DH. Pour les réaliser, des organes efficaces de pilotage et de suivi sont mis en œuvre. Ces organes veilleraient sur l’amélioration de l’attractivité régionale. Laquelle passerait également par la réalisation d’une zone d’accélération industrielle (ZAI) dans la localité d’Aïn Cheggag (Province de Sefrou). D’un investissement prévisionnel de 1,5 milliard de DH, ce projet qui sera déployé sur une superficie de 500ha, sera réalisé dans un délai de 3 ans. Le financement, quant à lui, sera pris en charge par le Conseil régional Fès-Meknès, les ministères de l’Intérieur, les Finances, l’Industrie et l’aménagement du territoire. Auparavant, il faut asseoir un modèle de développement territorial qui répond aux attentes et aux besoins de la région, conformément aux hautes orientations royales. Rappelons enfin qu’un protocole d’accord portant sur l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la ZAI Fès-Meknès a été signé le 16 octobre 2019. Cette zone prévoit une partie pour l’industrie du cuir, une cité universitaire et une zone franche à Ras El Ma. «Ce qui devrait assurer un bel avenir pour la région surtout grâce à l’implication effective du secteur privé», invite un haut responsable territorial.Des leviers de développementLe PDR entend contribuer à la réduction des disparités sur le terrain grâce à une nouvelle génération de projets. Lesquels permettront la création de richesses et de nouveaux emplois ainsi que la mise en place de nouveaux leviers de développement permettant d’améliorer le cadre de vie de la population. Dans cette optique, le projet de la ZAI d’Aïn Cheggag, à titre d’exemple, mise sur la bonne gouvernance du foncier collectif avec une planification urbaine «globale, inclusive, prospective et sociale», la mise en œuvre d’un chantier pour les zones logistique, universitaire, aéroportuaire, et industrielle. «Le tout devrait se faire dans une vision métropolitaine et durable», souhaitent les partenaires du projet. «Une fois livrée, cette zone devrait accueillir une partie de l’écosystème automobile et aéronautique à l’instar de Casablanca, Kénitra et Tanger. Pour séduire ces industries, il faut leur offrir des avantages compétitifs et comparatifs, notamment une prime à l’emploi et une imposition préférentielle… ce qui pourrait servir de locomotive pour les nouveaux entrants», concluent-ils.De notre correspondant permanent, Youness SAAD ALAMI 



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Traverser le désert marocain, dans le sillage des routes des caravanes, qui ont sillonné depuis des siècles les éten­dues du Sahara, entre champs de dunes, plaines caillouteuses des Hamada du sud, et anciennes cités… c’est ce que propose Kafila, un voyage fantastique qui s’étale sur 11 étapes du 1er mars au 31 mai 2020.La caravane démarre de Foum Zguid et traversera les routes caravanières en 11 étapes pour finir à Essaouira (Ph. Institut français du Maroc)Sur le modèle des caravanes d’autrefois, Kafila entend réactiver le lien du Sud au Nord, chemin des migrations ancestrales, des échanges commerciaux et parcours historique des savoirs et des cultures sur une idée de Jean-Pierre Datcharry, guide professionnel, porté par l’Institut fran­çais du Maroc en partenariat avec Désert et Montagne Maroc, le Centre Jacques Berque et l’Institut de recherche pour le développement, le projet mêle aventure et passion des grands espaces, à une pro­grammation scientifique et culturelle. Il s’agit, en fait, d’une caravane de dro­madaires, guidée par des professionnels amoureux des vastes espaces qui mènera des femmes et des hommes sur les che­mins allant du Sahara à l’océan.Elle traver­sera les étendues de sable du sud du Maroc, remontera la vallée du Drâa et ses palme­raies, aboutira à Ouarzazate au pied des montagnes, passera les cols de l’Atlas juste après la fonte des neiges, fera escale à Mar­rakech pour livrer ses richesses, et poussera enfin jusqu’à la côte, Essaouira, comme une libération finale.Au départ de Foum Z’guid, la caravane prendra la route accom­pagnée des chameliers, guides, chercheurs, scientifiques, écrivains, peintres et quelques voyageurs. Kafila traversera une partie du désert de dunes du Maroc jusqu’à Sidi Naji, puis remontera la vallée du Drâa, poursui­vra via Tamgroute jusqu’à Ouarzazate.Elle franchira l’Atlas pour atteindre Marrakech et la place Jemaa El Fna où elle s’attardera pour quelques jours de halte. La caravane reprendra la route des marabouts au pied de l’Atlas jusqu’à Essaouira, l’ancien Moga­dor et premier port maritime marchand de l’histoire du Royaume.Kafila accueillera en permanence plusieurs artistes en rési­dence de création et de recherche. Sélec­tionnés dans différentes disciplines et sur motivations, les artistes rendront compte à leur manière de cette expérience singu­lière, se nourrissant du voyage, des discus­sions avec les autres voyageurs, des ren­contres, des conférences, des spectacles et des paysages.Encadré par des guides professionnels, la caravane sera ponctuée par des escales culturelles et scientifiques (Ph. Institut français du Maroc)Chaque fois que la caravane s’arrêtera dans un village, une ville ou une agglomération, la halte sera l’occasion d’un événement ouvert à tous les publics. Conférences, rencontres, spectacles, pro­jections rythmeront les jours en écho à l’esprit ou au patrimoine des paysages tra­versés.Scientifiques, artistes et penseurs partageront leurs savoirs, leurs questions, leurs émotions et leurs regards sur le monde. Un véritable programme cultu­rel et scientifique se déroulera le long du parcours, d’abord destiné aux populations des territoires traversés et contribuant à une meilleure connaissance de leurs richesses.Conférence et initiation à l’observation des étoiles, rencontre sur la préservation et la valorisation du patrimoine paléontologique, archéologique et rupestre du Maroc, confé­rence sur l’architecture de terre au Maroc, ou encore échanges sur le premier homo sapiens découvert au Maroc, chacune des étapes sera ponctuée par des conférences, débats et rencontres liés à la thématique du désert.Côté activités culturelles, Kafila pro­pose des rencontres avec de jeunes musi­ciens du désert, des ateliers et spectacle de marionnettes pour les plus jeunes autour du roman de Saint-Exupery «Le Petit Prince», une projection de film documentaire sur les peuplements juifs au Maroc, visite de la Kasbah d’Aït Ben Haddou ou encore un concert de Mamadou Diabaté dans le cadre des Nuits du Ramadan.Le parcours en 11 étapesEncadré par des guides professionnels, la caravane sera ponctuée par des escales culturelles et scientifiques (Ph. Institut français du Maroc)Etape 1: Foum Zguid – Sidi Naji/Le grand désertEtape 2: Sidi Naji – Tamgroute/Les anciennes citées du désertEtape 3: Tamgroute – Tamnougalt/Vallée du Drâa et gravures rupestresEtape 4: Tamnougalt – Ouarzazate/L’eau source de vieEtape 5: Ouarzazate – Telouet/Paysages habités des contreforts de l’AtlasEtape 6: Telouet – Marrakech/Route historique des caravanes du Haut AtlasEtape 7: MarrakechEtape 8: Marrakech – Tamsloht/Halte caravanière et spiritualitéEtape 9: Tamsloht – Chichaoua/La route des maraboutsEtape 10: Chichaoua – Sidi Kaouki/La route des marabouts 2Étape 11: Sidi Kaouki – EssaouiraA.Bo 



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De passage au Maroc suite à l’invitation du cabinet Mazars pour intervenir lors de la 2e édition des Africa Talks, Hani Salem Sonbol, DG de l’ITFC a fait le point sur les interventions de l’institution qu’il dirige pour l’Afrique et le Maroc (Ph. ITFC) La Société islamique internationale pour le financement du commerce chargée entre autres de la promotion du business entre les pays de l’Organisation de la coopération islamique  (ITFC) dont le Maroc est membre qui est fortement active en Afrique entend accroître davantage son intervention dans les pays africains.Une des guests stars de la seconde édition de l’Africa Talks organisée par le cabinet Mazars mercredi 26 février, son directeur général, Hani Salem Sonbol a profité de son passage au Maroc pour faire le point sur le portfolio des engagements de la société qui est le bras armé du Trade Finance de la Banque islamique de développement (BID).Justement, ses engagements sur le continent dépassent 17,5 milliards de dollars dont 3 milliards de dollars au Maroc principalement dans le secteur privé. L’institution, comme le précise le CEO, ambitionne de restaurer la relation solide qui existait entre les pays arabes et africains et par la même favoriser le développement socio-économique de ces Etats. Justement, cela passe par la mise en place du programme «ponts commerciaux arabo-africains» qui vise à renforcer l’action de la banque dans la région qui a été lancée à partir du Maroc en 2017.«Nous nous sommes à vrai dire inspirés de la vision royale d’investir en Afrique», confie Hani Salem Sonbol qui est conscient que l’Afrique regorge toujours de nouveaux marchés. L’ITFC y est déjà très active dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture. «Nous disposons également des programmes de soutien au développement des PME et des exportations africaines».C’est dans ce cadre qu’elle s’est alliée en octobre 2019 avec OCP Africa pour le développement de l’agriculture dans le continent et ce à travers la formation des agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles, les analyses de sols et les conseils de fertilisation pour contribuer à l’augmentation des rendements agricoles, le soutien à l’innovation et la transformation digitalisée de l’agriculture, ou encore le renforcement des capacités et soutien aux jeunes pour un développement durable et inclusif.En fonction de leurs besoins, l’ITFC contribue à l’accompagnement des stratégies des différents pays. Elle soutient également des initiatives dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture. Plus globalement, elle veut laisser son empreinte sur le développement socio-économique des pays membres. A ce titre, l’ITFC encourage les initiatives des femmes et des jeunes.M.A.B.



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Après les Green Inno-Project et Green Inno-Boost, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) lance un nouveau programme de soutien à la recherche appliquée et à l’innovation. Il s’agit du «Inno-Espamaroc Energy », en partenariat cette fois-ci avec le Centre de développement technologique industriel de l’Espagne (CDTI).Le programme comprend un financement conjoint de projets collaboratifs, portés par les universités, institutions de recherche, entreprises et industries marocaines et espagnoles. L’objectif est de développer des solutions innovantes dans les domaines des énergies renouvelables et de leur intégration dans le réseau électrique, de l’efficacité énergétique, du nexus Eau/Énergie/Agriculture, des bâtiments verts, de la mobilité durable, du stockage de l’énergie, des réseaux intelligents et des villes de demain.Six projets ont été retenus dans le cadre d’un appel d’offres avec une enveloppe budgétaire totale 43,5 millions de DH. Ces projets impliquent huit universités et institutions de recherche marocaines, sept entreprises marocaines et six entreprises espagnoles, bénéficieront d’un financement bilatéral marocain (Iresen) et espagnol (CDTI).Ils ont comme finalité commune le développement de produits, procédés et services innovants, dans le domaine des technologies vertes, à fort potentiel pour le Maroc et pour le continent. Deux défis majeurs se posent à la recherche dans le domaine des énergies. Le premier porte sur le développement de matériaux pour la fabrication de panneaux à bas coût avec une performance dans le temps.L’autre point concerne le stockage de l’énergie notamment pour les batteries et l’optimisation dans les coûts. Fondé en 2011, pour accompagner la stratégie énergétique nationale à travers une recherche appliquée dans les domaines des énergies renouvelables et technologies vertes, Iresen soutient et accompagne les étudiants et doctorants.En plus du soutien financier, l’institut compte mettre en place plusieurs plateformes intégrant toute la chaîne de valeur de la R&D sur des sujets prioritaires dans le domaine des énergies renouvelables. Il en est ainsi du Green & smart building park, dédié aux bâtiments verts.L’Iresen lancera en cette année le «Water Energy Nexus» dédiée au dessalement, au traitement des eaux et Nexus eau-énergie. A rappeler que la première plateforme portée par Iresen est le Green energy park qui a vu le jour en 2017. Des défis continentaux pour les 6 projetsTanksun: Nouvelle conception de réservoir sécurisé à base de béton pour le stockage d’énergie thermique utilisant les sels fondusPartenaires : GEP / UM6P, Arraela, S.L. & Increscendo Consultores, S.LGesys: Développement d’une solution de stockage intelligent de l’énergie gravitationnellePartenaires: Université Internationale de Rabat, Al Akhawayn, ENSET Rabat, GEP / UM6P, Aiguasol, ElexpertCR-Seapi: Conception et réalisation d’une serre expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatiquePartenaires : FST Mohammédia / Univ Hassan II ; GEP / UM6P, IAV, Answaretech S.L, Cnesten, AraMobileVanabat: Développement d’une batterie au vanadium pour les systèmes de production d’énergie dans les climats chaudsPartenaires : Université EuroMed de Fès, Energy Storage Solutions, JET EnergyEnROptimizer: Développement d’un optimiseur d’énergie intelligentPartenaires : INPT ; MAScIR ; Constructions électriques appareillages de comptage (CEAC); Itera Tecnica S.LSMIF: Optimisation de coûts des services (utilities) et augmentation de la production moyennant une gestion intelligente par capteurs, IoT et traitement d’images dans le secteur agricolePartenaires : IAV, GEP / UM6P, Answaretech S.L., Olea Capital, Atlan SpaceBadra BERRISSOULE



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Le ministre de la Santé Osagie Ehanire a annoncé “un cas de coronavirus (Covid-19) dans l’État de Lagos. Ce cas qui a été confirmé le 27 février 2020 est le premier à être recensé au Nigeria depuis le début de l’épidémie”, a-t-il indiqué sur Twitter.
Pas de symptômes inquiétants
Le ministre a précisé qu’il s’agissait d’un Italien travaillant au Nigeria, où il est revenu depuis la ville italienne de Milan le 25 février. L’Italie est en Europe un des principaux foyers de contamination du coronavirus. “Le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants”, a assuré le ministre, en précisant qu’il était hospitalisé dans un centre spécialisé pour les maladies infectieuses de Lagos.
Il s’agit de la première contamination confirmée et officielle en Afrique subsaharienne, jusque-là apparemment préservée de l’épidémie mondiale. Le Nigeria, pays le plus peuplé du continent avec près de 200 millions de personnes, est un des pays les plus vulnérables au monde avec un système de santé fragile et une très forte densité de population (près de 7.000 habitants au km2, selon World Population Review).
Les leçons d’Ebola
De nombreux Nigérians partent en Chine pour acheter des biens qu’ils revendent ensuite sur les marchés de ce hub économique qui dessert toute l’Afrique de l’Ouest, et les autorités sanitaires nigérianes s’étaient déjà préparées à faire face à une potentielle contamination. “Nous avons des centres de quarantaine à Abuja (capitale fédérale), et aussi à Lagos”, avait déclaré à la mi-février le ministre de la Santé Olorumibe Mamora, assurant que le pays était “sous surveillance” et que des laboratoires pour détecter le virus ont été ouverts dans plusieurs villes du pays.
“Nous avons tiré des leçons d’Ebola”, a, de son côté, assuré le directeur général de Waho (West African Health Organization), Stanley Okolo. La “principale préoccupation” de l’OMS “continue d’être le potentiel de dissémination du Covid-19 dans les pays dont les systèmes de santé sont plus précaires”, a déclaré son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L’OMS avait salué “le succès spectaculaire” face à ce qui aurait pu devenir “une épidémie urbaine apocalyptique” : les autorités de l’État de Lagos avaient réagi à temps, du personnel médical de fondations internationales en poste à Abuja avait été déployé, et la maladie était restée confinée dans les quartiers huppés de la ville.
Situé dans une zone tropicale non loin de l’équateur, le Nigeria est un terrain propice aux virus et il a dû affronter des maladies aussi rares que dangereuses (Ebola, poliomyélite, méningite, fièvre de Lassa…). Il est mieux préparé à la gestion des épidémies que de nombreux autres pays de la région, selon les experts.
Dans un pays où la moindre ville “moyenne” frôle le million d’habitants et qui compte deux mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants, la pression des partenaires internationaux, et notamment de l’OMS, est très importante. Le Nigeria a prévu un montant de 427,3 milliards de nairas (800 millions d’euros) pour le secteur de la santé en 2020 (soit 4,1 % de son budget, bien loin des recommandations de l’OMS qui s’élevaient à plus de 13 % du budget).
Le manque d’infrastructures, la vétusté des équipements, mais aussi l’incapacité des patients à payer leurs traitements ou le départ massif de ses médecins vers l’étranger, font du premier exportateur de pétrole en Afrique un des plus mauvais élèves du continent en matière de santé.



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La finance mondiale est plongée dans l’incertitude ! Le spectre du Codiv-19 plane sur les grandes places boursières, provoquant une grande montée de stress et générant des mouvements de fond majoritairement à la baisse. Le 26 février, le Vix, indice de la peur, ou «Fear index» pointait à plus de 27. C’est le septième grand changement brusque de trend dans l’histoire de l’indice (créé en 1993). Ce qui veut dire que les amplitudes de variations vont jusqu’à 27% pour les actifs cotés avec une probabilité de 70%. (Le Vix cote en points de pourcentage à un niveau de confiance d’environ 70%). Quelques jours auparavant, le Vix fermait sur plus de 40%, son plus haut niveau depuis février 2019. Dans la sphère financière, au-dessus de 30 de points de pourcentage, le Vix indique les prémices d’une crise majeure. En parallèle, l’effet «Fly to security» (Migrer vers plus de sécurité) est très visible dans les transactions sur les actifs de Trésor, le yen et les métaux, notamment l’or, dans une moindre mesure. Ces actifs (appelés Havens pour leur grande sécurité en temps de troubles) ont vu leur prix augmenter depuis l’avènement des incertitudes en raison du Corona-virus. La place financière par Casablanca semble, pour le moment, épargnée par cette vague ! A la clôture de la séance du 25 février, les principaux indices de la cote étaient en hausse. Masi et Madex prenaient respectivement 0,28% à 12 442 points et 0,30% à 10 158 points. Le Ftse CSE Morocco 15 a gagné 0,50% à 11 052 points.
L’indicateur Vix, créé en 1993 par le Chicago Board Options Exchange, mesure la volatilité du marché financier américain en se basant sur le S&P 500. Cet indicateur fait parler de lui à chaque période d’incertitude. Il rencontre un fort succès aux Etats-Unis, où il est même possible de le trader. Sa mesure de la volatilité se traduit en fait par une mesure de la nervosité des marchés. Il est censé traduire approximativement les variations du S&P 500 sur une période de 30 jours à venir, qui est ensuite annualisée.



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La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue burundais Ezechiel Nibigira.
Depuis la fin de l’an dernier, Laâyoune a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des représentations consulaires de l’Union des Comores en décembre, du Gabon, de Sao Tomé-et-Principe et de la République centrafricaine en janvier, ainsi que celle de la Côte d’Ivoire en février.
(Avec MAP)



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Son élection est intervenue lors de l’assemblée générale constitutive du bureau local qui s’est déroulée en présence de plus de 1 000 adhérents. Connu pour son implication politique au niveau local et par son activisme associatif, ce dernier est une personnalité très appréciée et dynamique à l’échelle de la ville et de la région. Ayant fait ses études secondaires dans la ville, au lycée Youssef Ibn Tachfine, il préside actuellement l’Université Ibn Zohr, l’une des plus grandes du Royaume, et ce, depuis une décennie.



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Il faudra attendre jusqu’au 3 mars prochain pour que soit dévoilés les résultats de l’étude Digital Trends Morocco 2020. «C’est l’étude que le groupe des annonceurs du Maroc (GAM) mène annuellement pour essayer d’identifier et anticiper les évolutions dans le domaine du digital au Maroc», souligne Youssef Cheikhi, président du GAM.Ce baromètre, publié chaque année depuis 5 ans maintenant, met à la disposition de l’écosystème (annonceurs, agences, marketeurs…) des données sur le secteur, pour comprendre en profondeur les niveaux de transformation que subissent les différents métiers du marketing, des médias et de la communication et surtout pour avoir une vision plus claire sur l’évolution des métiers du digital.«Nous avons constitué un échantillon de 450 annonceurs représentant 38 secteurs d’activité et opté pour 3 approches pour enrichir davantage les résultats», explique Soufiane Al Khatiri, de la commission digitale du GAM et Senior research manager chez Inwi. L’étude a déjà démarré. Elle sera présentée lors de l’African Digital Summit, qui se tiendra les 18 et 19 mars prochains.Le cabinet Opinionway, spécialisé dans les études et le sondage d’opinions, a été désigné pour sa réalisation. Le GAM constitue l’unique représentant des annonceurs au Maroc. Créé en 1984, le groupement compte une centaine d’entreprises membres, représentant environ 90% des investissements publicitaires.Invité pour présenter les tendances du digital en Chine, Abdelhak Benkerroum, fondateur et directeur d’Eastheimer International, recommande aux entreprises marocaines à s’en inspirer. «Arrêtez de regarder au Nord (France, Espagne…), regardez vers l’Est!» recommande-t-il. De pays réputé pour copier les modèles et technologies occidentales, la Chine est devenue un pays d’inspiration pour des économies avancées telles que les Etats-Unis et l’Europe.«Aujourd’hui, de grandes multinationales américaines demandent à leurs sièges sociaux implantés en Chine de les renseigner sur ce qui s’y passe en termes d’adoption du digital afin de l’implémenter dans d’autres pays du monde, y compris les Etats-Unis et l’Europe», explique Abdelhak Benkerroum.Pour lui, ce qui freine certaines tendances digitales en Europe ou les pays industrialisés est l’intransigeance sur la protection des données privées et la data, les lois… «En Chine, ce problème n’existe pas. Les Chinois peuvent sacrifier les privilèges pour la commodité. Si l’adoption d’une technologie rend la vie plus pratique, ils sont prêts à communiquer leur numéro de carte bancaire, l’âge, le statut matrimonial…».De ce fait, il est normal pour le Chinois d’avoir des caméras à reconnaissance faciale dans les rues, ou de communiquer ses informations personnelles à un support commercial ou non, de s’envoyer des contrats ou réaliser des paiements via WeChat, l’application de messagerie la plus utilisée en Chine, sans se questionner sur Tencent, le géant chinois du numérique.Les Chinois sont très ouverts à l’adoption de nouvelles technologies, mais cela n’empêche qu’il y a une loi sur la protection de données. «La loi oblige les sociétés étrangères ayant des bureaux en Chine à garder la data des citoyens chinois dans un serveur localisé dans le pays», soutient Benkerroum.Reconnaissance faciale, IA, robotique«La tendance en Chine est à la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle ou encore la robotique pour l’assistance des personnes, notamment âgées ou malades», constate Abdelhak Benkerroum, fondateur et directeur d’Eastheimer International, l’un des keynoteurs invités. Diplômé de l’école de commerce d’Aix-Marseille Provence, il est installé en Chine depuis 6 ans où il gère sa société de formation et conseil dédiés à de grandes sociétés comme Alibaba, mais aussi des PME. Il est également professeur visitant à EMLyon Shanghai.Modeste KOUAME



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Ainsi, Au niveau du ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique), le Conseil a approuvé la nomination de Fatima Arib au poste de Directrice de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, a indiqué le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du gouvernement, M. El-Hassan Abyaba, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.
Au niveau du Haut Commissariat au Plan, le Conseil a approuvé la nomination de Rachid Zamane au poste de Directeur des systèmes d’information statistique, a poursuivi le ministre.
(Avec MAP)



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Coup de vieux sur la population! A se référer à la dernière livraison du HCP, la population marocaine en âge d’activité (15 ans et plus) a dépassé les 26 millions en 2019. Et plus de la moitié est hors marché du travail, soit près de 14,3 mil­lions de personnes.Parmi les actifs (une douzaine de mil­lions), pas moins de 1,1 million sont en situation de chômage. La même année, le taux d’activité au niveau national a atteint 45,8%. Il s’élève à 52,2% dans les campagnes alors qu’il s’établit à 42,3% en milieu urbain. Le tout, avec une pré­dominance des hommes qui sont actifs pour les deux tiers face aux femmes qui représentent seulement 21,5%. Ce taux passe de 45% parmi les actifs n’ayant au­cun diplôme à 42,5% parmi ceux dispo­sant d’un diplôme moyen pour atteindre 56,9% parmi les diplômés des études supérieures.Sur les 10,975 millions d’actifs occu­pés, 42,8% sont des ruraux et 22,7% sont de sexe féminin. Les jeunes âgés de 15 à 34 ans constituent 36,7% du volume total de l’emploi, 10,2% pour les 15-24 ans et 26,5% pour les 25-34 ans.En 2019, le taux d’emploi a atteint 41,6% au niveau national. Il s’élève à 65,5% pour les hommes et seulement 18,6% pour les femmes. Il reste aussi faible pour la tranche d’âge de 15-24 ans (18,9%) et atteint 57,9% pour la catégorie 35-44 ansLe taux d’emploi a atteint 41,6% au niveau national, avec également une part prédominante des hommes: 65,5%. Les femmes n’en représentent que 18,6%. Par secteurs d’activité, les services arrivent en tête en employant près de 45% de l’effectif, soit 4,927 millions de personnes. Ils sont suivis du secteur pri­maire avec 3,568 millions de personnes ou 32,5%.En revanche, l’industrie y compris l’artisanat n’occupe que 12% des em­ployés et le BTP 10,5%. Parmi les employés exerçant dans le secteur des services, 34,1% relèvent de la branche du commerce, 12,7% des services sociaux fournis à la collectivité et 11,6% du transport, entrepôts et com­munications. Avec cette nuance, que la majorité relève du milieu urbain: 65,7%. Alors qu’en milieu rural, 7 actifs occu­pés exercent dans le secteur de l’agricul­ture, forêt et pêche.Les professions les plus exercées sont les «ouvriers et manoeuvres de l’agricul­ture et de la pêche» avec 19,4% de l’en­semble des actifs occupés, les «artisans et ouvriers qualifiés des métiers artisanaux» (18,6%) et les manutentionnaires et autres petits métiers: 15,2%.L’emploi salarial touche la moitié des actifs occupés (50,1%). Il reste plus fréquent parmi les femmes citadines ac­tives occupées avec 81,2% contre 61,3% parmi les hommes. Les indépendants, quant à eux, représentent 30,2% des ac­tifs occupés, 34,4% parmi les hommes et 15,9% parmi les femmes. Les aides familiales représentent 14,7%, avec un pic de 70% parmi les femmes rurales. Le statut d’employeur ne représente que 2,4%. Mais dans tous les cas de figure, la faible qualifi­cation prédomine parmi les actifs occupés.Environ 55,4% d’entre eux n’ont aucun diplôme, 29,6% ont un diplôme moyen et 14,9% un diplôme supé­rieur. Parmi les actifs occupés exerçant dans le secteur primaire, 81,4% n’ont aucun diplôme. Cette proportion atteint 59,8% dans le secteur des BTP, 46,2% dans l’industrie y compris l’artisa­nat et 38,1% dans les services.A l’instar du monde rural, le profil des indépendants fait ressortir une écra­sante majorité de non-diplômés. Envi­ron 7 indépendants sur 10 (70,5%) ne disposent d’aucun diplôme, le quart (24,8%) ont un diplôme moyen et 4,7% un diplôme supérieur.Pour les salariés, ces proportions sont respectivement de 42,4%, 33,4% et 24,2%. D’où la préca­rité manifeste qui caractérise le mode d’insertion dans le marché du travail. Près de 15% des actifs occupés exercent un emploi non rémunéré, les ruraux (31,3%) plus que les citadins (3,1%) et les femmes (36,2%) plus que  les hommes (9%). Les jeunes de moins de 25 ans sont plus touchés par le travail non rémunéré avec une part de 44,2%, contre 9,8% pour les adultes âgés de 45 ans et plus. Les non-diplômés sont également plus touchés par l’emploi non rémunéré avec une part de 19,7% contre 9,5% pour les détenteurs d’un diplôme.De même, l’emploi de type occasion­nel ou saisonnier constitue le lot d’un actif occupé sur 10. En ce qui concerne la protection de l’emploi, près du quart des actifs occupés (24,1%) bénéficient d’une couverture médicale dont 36,4% dans les villes et 7,8% à la campagne.Près des deux tiers (65,7%) des actifs occupés en ville exercent dans le secteur des services. Avec une proportion importante dans le commerceLa part des actifs occupés affiliés à un système de couverture médicale aug­mente avec le niveau de diplôme. Elle passe de 10,8% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme à 72,1% parmi les détenteurs d’un diplôme supérieur.Les actifs occupés exerçant dans l’in­dustrie y compris l’artisanat enregistrent le taux de couverture médicale le plus élevé (41,4%), suivis de ceux relevant du secteur des services (36,2%), des BTP (12,8%) et du secteur primaire: 4,7%.Au niveau national, 45,3% des sala­riés bénéficient d’une couverture médi­cale assurée par l’employeur. Par milieu de résidence, ce sont les citadins qui en bénéficient le plus avec 52,4%. En re­vanche, la proportion reste en dessous du quart pour les ruraux.L’affiliation à la retraite demeure également faible parmi les travailleurs. Un peu plus d’un actif occupé sur 5 est affilié à un système de retraite (34,5% en milieu urbain et 6,1% en milieu rural). Le taux de couverture par un système de retraite est presque du même niveau aussi bien parmi les hommes que les femmes, avec respectivement 21,6% et 24,9%. Ce taux passe de 15,7% parmi les jeunes âgés de 15 à 29 ans à 24,3% parmi les personnes de 30 ans et plus et de 8,9% parmi les actifs occupés n’ayant aucun diplôme à 70,7% parmi les déten­teurs d’un diplôme d’études supérieures.Les taux de couverture de retraite les plus élevés sont enregistrés dans les secteurs de l’industrie y compris l’artisa­nat et des services avec respectivement 39,1% et 33,7%. Cependant, les taux les plus bas sont relevés dans les secteurs du BTP et des activités primaires, avec respectivement 10,3% et 4,4%.Les données du HCP relèvent par ail­leurs que plus de 4 salariés sur 10 sont affiliés à un système de retraite. La moi­tié réside dans les villes alors que moins du cinquième relève du monde rural. Cette proportion est de 53,1% parmi les femmes contre 39,3% pour les hommes.Mais dans l’ensemble, le marché de travail reste peu organisé et faiblement protégé. Près de la moitié des salariés (54,9%) ne disposent d’aucun contrat for­malisant les relations avec l’employeur. Un peu plus du quart (26,5%) disposent d’un contrat à durée indéterminée, 11,4% d’un contrat à durée déterminée et 5,8% d’un contrat verbal.La part des salariés ne disposant d’aucun contrat s’élève à 76,4% en mi­lieu rural contre 47,6% en milieu urbain. Elle passe de 43% parmi les femmes à 58% parmi les hommes. Les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les personnes n’ayant aucun diplôme sont les plus touchés par le travail sans contrat. Ils représentent plus de 75%.Le déficit d’affiliation syndicale ou professionnelle est également manifeste. L’écrasante majorité des actifs occupés (95,3%) ne sont affiliés à aucune orga­nisation syndicale ou professionnelle. En milieu rural, ce taux grimpe à 99% contre 92,5% en milieu urbain.A.G.



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Voici un sujet plus d’actualité que jamais: le niveau d’honoraires de certaines professions. Si les notaires s’opposent au plafonnement, les experts-comptables ont opté pour la fixation d’un tarif minimum.En effet, le conseil national de l’Ordre a diffusé récemment une directive demandant à ses membres d’appliquer un tarif minimum de 500 DH/HT de l’heure pour les missions d’audit légal et contractuel. Le plancher tarifaire s’applique aux mandats contractés ou renouvelés depuis le 1er janvier 2020.Les professionnels qui avaient soumissionné récemment à un appel d’offres relatif à l’audit comptable et financier de l’Agence urbaine de Marrakech l’ont appris à leurs dépens. L’agence urbaine a rejeté les offres financières inférieures au barème fixé par l’organisation ordinale des experts-comptables. Ainsi, il a été jugé que la mission d’audit en question nécessitait un budget-temps de 180 heures. Ce qui correspond à des honoraires minimums de 108.000 DH HT.Les honoraires d’un expert-comptable pour une mission d’audit sont déterminés en appliquant à chaque membre de l’équipe un taux de facturation correspondant à son expérience professionnelle sans que le taux moyen horaire ne soit inférieur à 500 DH HT/hPar conséquent, les soumissionnaires en deçà de ce tarif ont systématiquement été écartés. L’Agence s’étant conformée au décret portant code des devoirs des experts-comptables. C’est donc la première conséquence concrète de la décision prise par la profession pour freiner l’avilissement des prix en matière d’audit.Une conséquence qui s’est traduite par l’éviction d’experts-comptables pour avoir proposé leurs services en-deçà du tarif minimum. D’aucuns pourraient se demander si le Conseil de la concurrence n’avait pas son mot à dire sur la réglementation des honoraires des experts-comptables à l’image de ceux des notaires. «La loi sur la concurrence exclut les minimums prévus par les lois et règlements», précise un expert-comptable.En tout cas, la fixation d’un barème minimum a un soubassement juridique, en l’occurrence le décret sur le code des devoirs professionnels.Dans la corporation, les avis sont partagés. «En principe, le législateur ne devrait pas tout réglementer. Les honoraires auraient donc dû rester libres pour ne pas pénaliser les débutants ou les professionnels qui n’ont pas beaucoup de charge», déclare un expert-comptable. Ce dernier invoque également le fait que les débutants n’ayant pas beaucoup de références d’être systématiquement évincés du marché parce que les prix servaient parfois de faire-valoir pour décrocher un marché d’audit. Désormais, la concurrence se fera par les références et non plus le prix.Certains opérateurs reprochent aux confrères de se contenter, par exemple, de 30.000 DH en guise d’honoraires pour une mission d’audit au lieu de 300.000 DH, étant le tarif normal. Les tarifs peuvent être parfois plus bas encore. Ce qui remet en question la qualité même du travail effectué au regard des charges que nécessite un mandat, surtout hors de la ville de résidence.«Plus les prix sont tirés vers le bas, plus il y a de chances d’obtenir des prestations de mauvaise qualité. Or, l’expertise-comptable est une mission de régulation vis-à-vis de l’entreprise, de l’administration fiscale, des associés. Par conséquent, nous devons veiller à accomplir toutes les diligences dans les règles de l’art», souligne Brahim Bahmad, expert-comptable.Parmi les règles de l’art, il faut rappeler la norme relative au budget-temps qu’il faut consacrer à chaque mission d’audit. Le nombre d’heures de travail est fixé selon le chiffre d’affaires de l’entreprise, augmenté du montant des redevances restant dues sur contrats de leasing, du montant des produits d’exploitation et des produits financiers hors TVA.Au-delà de 900 millions de DH, le budget-temps peut être fixé entre l’entreprise et l’expert-comptable d’un commun accord en raison de l’importance des travaux nécessaires à l’accomplissement de la mission, sans qu’il ne soit inférieur à 750 heures. Soit des honoraires de 375.000 DH.L’instance ordinale en gendarmeL’application d’un tarif minimum pour les missions d’audit légal ou contractuel est obligatoire puisque les experts-comptables sont tenus de respecter les normes édictées par l’Ordre. Des sanctions sont prévues en cas d’infraction. Par ailleurs, chaque expert-comptable qui décroche une mission d’audit doit effectuer une déclaration auprès de l’instance ordinale. Il est donc difficile de continuer de brader ces prestations. Toutefois, un professionnel peut pratiquer un tarif inférieur au minimum, mais il doit le motiver. Cela peut arriver dans le cas d’une mission d’audit d’une holding, par exemple, qui brasse un gros chiffre d’affaires, mais dont le mandat ne nécessite pas un budget-temps plus bas.Hassan EL ARIF



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Les défaillances d’entreprises vont croître de  5% cette année contre 7% en 2019. Le Maroc fait partie des pays où la conjoncture et les impayés sont meurtriers pour les entreprises. «Un faible niveau de croissance peut mener à une détérioration des conditions de paiement au Maroc», souligne Ludovic Subran, chef économiste d’Allianz lors d’un point de presse organisé par l’assureur.Avec une croissance qui ne dépasserait pas 2%, selon les prévisions d’Euler Hermes, la menace qui plane sur les entreprises reste élevée. Le nombre de faillites pourrait dépasser le seuil de 9.000 entreprises, selon les  prévisions d’Euler Hermes.Comme les délais de paiement, les défaillances ont un coût économique. Les retards de paiement interviennent dans 40% des défaillances d’entreprisesTous les secteurs d’activité sont concernés mais pour l’instant les prévisions détaillées ne sont pas encore livrées. «Une défaillance, c’est une entreprise qui meurt en laissant des créances derrière elle. Cela a un coût économique», explique Subran.En gros les défaillances comme les délais de paiement coûteraient respectivement un point de PIB! D’ailleurs sur les délais de paiement le Maroc se retrouve dans la même zone que l’Italie et la Grèce. «Il continue à avoir des délais de paiement qui augmentent et aussi des délais qui sont au dessous de 80 jours. Dans la construction par exemple, c’est 150 jours», soutient l’économiste.Un projet de loi pour mettre de l’ordre dans ces délais devrait être examiné jeudi 27 février par le Conseil du gouvernement. Il prévoit des amendes qui alimenteraient un fonds de soutien aux PME. L’année dernière, les créances interentreprises ont atteint 420 milliards de DH contre 390 milliards de DH en 2018, soit  environ 42% du PIB «réquisitionné» par les mauvais payeurs. Les retards de paiement interviennent dans 40% des défaillances d’entreprises.Allianz  prévoit 10 milliards de DH d’exportations supplémentaires  en 2020 pour le Maroc. Le pays pourrait capter une partie de l’augmentation du pouvoir d’achat en Espagne laquelle se traduirait par une hausse de la consommation et peut-être de la demande pour les produits marocains. Le chiffre d’affaires supplémentaire à l’export  proviendrait de la chimie, l’agroalimentaire et l’automobileDe l’avis de Subran, «C’est souvent les pays qui se sont internationalisés qui sont parvenus à faire baisser leurs délais de paiement. Dans l’aéronautique comme dans l’automobile, les délais sont réduits».Pour le chef économiste d’Allianz, le Maroc a compris qu’en tant que pays périphérique, il fallait qu’il se dote d’une stratégie comme celle du modèle de Singapour: «Bien sûr que la route est longue et le chemin tortueux mais cela marche assez bien».  La mise en place d’un programme intégré d’appui et de financement des entreprises avec l’implication des banques  montre aussi que «le pays a l’esprit du temps». «Il y a 15 ans le Maroc aurait créé une grande agence pour la promotion et l’accès au crédit des TPE qui n’aurait pas marché. Aujourd’hui l’idée est d’influencer les acteurs du secteur privé».Ceci étant, Subran recommande de lisser l’effet de seuil, d’effectuer des itérations pour améliorer le dispositif et le rendre efficace. Une vraie évaluation d’impact de ce dispositif est également nécessaire.«Le vrai sujet c’est l’accompagnement que les banques, pour des raisons de coûts, n’effectuent presque pas. Celles  qui vont vouloir décaisser sans accompagner leurs clients vont être rapidement confrontées à des impayés et vont tout arrêter», soutient Subran. En tout cas, cela aura le mérite de «révéler les banques qui sont les mieux armées pour la clientèle des entreprises».K. M.



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La Chambre des représentants a adopté, le mois dernier, une proposition de loi modifiant l’article 202 de la loi n°31-08 du 18 février 2011 relative à la protection du consommateur. L’amendement en question prévoit que les litiges de consommation seront désormais de la compétence exclusive des tribunaux de première instance et que cette compétence est d’ordre public. Ce qui signifie qu’il n’est pas possible d’y déroger et que les tribunaux de commerce ne pourront plus traiter les litiges de consommation.
A noter que dans sa mouture actuelle, l’article 202 de la loi n°31-08 stipule qu’en cas de litige entre le fournisseur et le consommateur et en l’absence de toute disposition contraire, «la juridiction compétente est le tribunal dont relève le domicile du consommateur ou son lieu de résidence ou la juridiction du lieu où s’est produit le fait ayant causé le préjudice, au choix du consommateur». Cependant, le texte ne précise pas quelle est la nature de la juridiction compétente. Il n’indique pas s’il s’agit du tribunal de commerce ou du tribunal de première instance.
Le rapport parlementaire (de la Commission des secteurs productifs) relatif à la proposition de loi explique que l’attribution aux tribunaux de première instance de la compétence exclusive pour le traitement des litiges de consommation a pour but de «faire bénéficier le consommateur d’une juridiction de proximité» et de lui «éviter de se retrouver face à une juridiction (le tribunal de commerce) dont l’ignorance des règles et des spécificités procédurales ne sert pas ses intérêts». Le rapport met aussi l’accent sur le fait que «les tribunaux de commerce sont plus coûteux» que les tribunaux de première instance et qu’ils sont en nombre limité, à peine 8 à travers l’ensemble du territoire national; ce qui les rend éloignés du consommateur qui peut être amené à effectuer de longs trajets pour y accéder. Le législateur veut éviter que le fournisseur oblige le consommateur à inclure dans le contrat le recours au tribunal de commerce. Il faut savoir que les contrats de consommation sont des contrats de type mixte, dans la mesure où l’une des parties est commerciale, le fournisseur, et l’autre partie est civile, le consommateur. Ce dernier est, en effet, défini par la loi n°31-08 comme «toute personne physique ou morale qui acquiert ou utilise pour la satisfaction de ses besoins non professionnels des produits, biens ou services destinés à son usage personnel ou familial». Or, d’après le Code de commerce, lorsque l’acte est commercial pour un contractant et civil pour l’autre, les règles du droit commercial ne s’appliquent qu’à la partie pour qui l’acte est commercial, «sauf disposition spéciale contraire».
Autrement dit, en cas de litige, le consommateur a le choix de porter plainte contre le fournisseur soit devant le tribunal de commerce, soit devant le tribunal de première instance. En revanche, le fournisseur ne peut porter plainte contre le consommateur que devant le tribunal de première instance, sauf si une clause stipule le contraire.
Dans tous les cas de figure, le fournisseur et le consommateur ont la possibilité de convenir d’un commun accord de porter leurs litiges devant le tribunal de commerce. C’est la raison pour laquelle le législateur, dans son amendement de la loi n°31-08, a interdit, d’une manière définitive, le recours aux juridictions commerciales. L’objectif est d’éviter qu’un fournisseur de biens ou de services use de sa force économique pour obliger le consommateur à inclure dans le contrat de consommation le recours, en cas de litige, au tribunal de commerce. L’ajout d’une telle clause dans le contrat est une pratique qui est fréquemment observée, notamment dans le cas des crédits à la consommation.
Même s’il va dans le sens du renforcement de la protection des consommateurs, l’amendement de la loi n°31-08 est, pour le moins, insuffisant. C’est ainsi que la loi devrait être révisée pour assurer une meilleure protection des particuliers contre le surendettement, ceux-ci étant le plus souvent en situation de faiblesse face aux établissements de crédits. Il faudrait également accorder aux associations de défense du consommateur, qui ne sont pas reconnues d’utilité publique, le droit de saisir les tribunaux sans avoir besoin de demander, au préalable, l’autorisation du ministère de la justice. Enfin, il convient de faire de la médiation un mode privilégié de règlement des litiges, comme c’est le cas pour le secteur bancaire (avec la création du Centre marocain de médiation bancaire), et de la généraliser à l’ensemble des secteurs d’activité économique ; car elle permet non seulement un gain de temps considérable, mais aussi et surtout de désengorger les tribunaux.



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Retail Holding Africa, la filiale du groupe Retail Holding dédiée aux investissements en Afrique, augmente son capital de 626,8 millions de DH. Celui-ci passe de 255 millions à 881,8 millions de DH. Dans le détail, 6.268.269 actions ordinaires nouvelles d’une valeur nominale de 100 DH chacune ont été émises. Ces actions ont été souscrites et libérées intégralement par incorporation du compte courant des actionnaires de la société Retail Holding, unique souscripteur et déjà propriétaire de 2.550.008 actions du capital. Retail Holding Africa détient une participation dans la «Compagnie de Distribution de Côte d’Ivoire» (CDCI), numéro 2 dans la distribution alimentaire dans le pays. Sa société mère, Retail holding, est le détenteur de Label’Vie, Kiabi, Burger King…  



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De jour en jour, les experts guettent les annonces et communications officielles des autorités sanitaires mondiales, les marchés frémissent à l’apparition des cas d’infections ici et là, les réseaux sociaux s’en font l’écho en grossissant le plus souvent les faits réels, le tout dans une ambiance générale de psychose.
Et au moment où quelques indices laissaient entrevoir une accalmie dans le principal foyer, la Chine, voilà que de nouveaux grands foyers explosent très loin de la Chine, notamment en Iran ou encore en Italie. Ce dernier cas d’ailleurs a eu plus d’effets spécialement au Maroc par la proximité géographique et surtout aussi par la taille importante de la communauté marocaine qui y est installée. Et à l’image de ce qui se passe dans le monde, l’opinion publique et les réseaux sociaux au Maroc vivent au rythme de développement du Coronavirus. Les pouvoirs publics, comme partout ailleurs, tentent de tranquilliser et de rassurer mais rien n’y fait. Or, à ce jour, en tout cas à l’heure où nous mettions sous presse, mercredi 26 février, il n’y avait officiellement aucun cas déclaré et avéré, y compris parmi la centaine de Marocains rapatriés de Wuhan, ville épicentre de l’épidémie en Chine.
C’est là, certes, une donnée rassurante, surtout si l’on sait qu’une trentaine de pays dans le monde ont déjà déclaré des cas d’infection. Parmi les premiers qui avaient très figuré sur la liste, juste après la Chine, il y avait de grands pays comme les Etats-Unis, le Canada et la France. Et dans ce pays, on ne peut pas dire que les systèmes médicaux et de veille sanitaire sont défaillants. Aux Etats-Unis, par exemple, l’Administration fédérale a clairement notifié que le risque de propagation du virus sur le sol américain est réel et élevé. Mais ce n’est pas pour autant que les Américains vont se barricader chez eux. Il en est de même partout dans le monde et au Maroc aussi. Si, demain, un cas devait se déclarer sur le territoire national, ce ne serait certainement pas la fin du monde ni la faute aux services de veille sanitaire. Qui aurait cru que parmi les premiers pays on retrouverait la Suède pourtant pas au même niveau de connectivité avec le monde que l’Amérique du Nord ou l’Europe de l’ouest. Comment le virus s’est-il retrouvé sur une île isolée comme la Sicile ?
Le Maroc, lui, n’est pas isolé du monde. Tourisme, commerce, business, études, échanges de diverses natures, diplomatie, les occasions d’exposition aux virus sont multiples, incalculables et impossibles à maîtriser. Mathématiquement et scientifiquement le risque Zéro est impossible. C’est cela le discours qu’il faut tenir face à la paranoïa de certains qui cherchent à propager une panique pour rien. Parce que, ce que l’on oublie au final, c’est que chaque année, la grippe dite saisonnière tue chaque année des centaines de milliers de personnes dans le monde. Et que le Coronavirus n’est finalement qu’une version parmi les moins virulentes de la grippe. Il peut être combattu simplement par des gestes d’hygiène au quotidien…ni plus ni moins.



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Les assureurs éprouvent des difficultés à enrayer la hausse de la sinistralitéLa compagnie d’assurances a dégagé un bénéfice en hausse de 1% à 406 millions de DH en 2019. Mais les dirigeants ne sont pas ressortis très rassurés d’une année qui aura été une nouvelle fois une épreuve sur le plan opérationnel. La sinistralité continue de se dégrader dans le secteur, surtout dans l’automobile. «Nous n’observons pas une inversion de tendance», regrette Christophe Buso, directeur général de Saham Assu­rance.Individuellement et collectivement, les compagnies déploient des mesures pour avoir une connaissance plus fine de leur portefeuille et pour contrer la fraude. Mais les résultats ne sont pas encore très visibles sur les performances, sachant que l’acti­vité dommages en général pose beaucoup de défis aux assureurs puisque les branches maladies et accidents du travail sont struc­turellement déficitaires.Le ratio sinistres/primes Non-Vie (net de réassurance) de Sa­ham Assurance s’est dégradé de 2,3 points à 75,8%. Sans les mesures mises en place pour contrer la sinistralité dans l’automobile, il se serait davantage dégradé, estime le manage­ment. Très surveillé, le ratio com­biné dépasse 100% pour s’établir à 101,3%. Il s’est détérioré de 1,6 point.Face à la dégradation de la rentabilité, l’Autorité de contrôle des assurances a relevé les exi­gences de provisionnement pour amener les opérateurs à redresser la barre. Après les mesures prises en 2019, d’autres vont entrer en vigueur cette année notamment la provision pour risque tarifaire. Elle concernera les branches auto, maladie et accident du travail.Les compagnies pour lesquelles le ratio combiné sera supérieur à 100% devront constituer une pro­vision. Ce qui ne sera pas neutre sur leurs performances. Tout le monde de­vrait en constituer pour l’accident du travail. En revanche, les situations sont variées pour les autres catégories. A priori, Saham Assu­rance ne sera pas impactée par la nouvelle exigence, a laissé entendre le management.En dehors des activités assurantielles, les compagnies doivent aussi composer avec l’environnement de taux bas pour leur acti­vité de gestion d’actifs. L’implémentation de la solvabilité basée sur les risques et de possibles resserrements des règles liées à l’in­vestissement en actions et dans l’immobilier pourraient leur compliquer la tâche. «Cela va renforcer la nécessité de faire du résultat sur nos coeurs de métiers», indique Christophe Buso.Malgré la dégradation de la sinistralité, la situation est loin d’être chaotique dans le secteur. Le contexte va obliger les opérateurs à relever leur niveau d’exigence et aussi de s’adapter aux habitudes de consommation. En tout cas, la matière assurable continue de croître et la demande va augmenter à l’avenir avec la maturation du marché.L’année der­nière, Saham Assurance a réalisé un chiffre d’affaires de 5,4 milliards de DH en hausse de 3,8%. Les primes émises en assurance vie ont augmenté de 5,1% à 1,1 milliard de DH. Les revenus générés par le segment Non-Vie se sont accrus de 3,5% à 4,3 milliards de DH dont une hausse de 6,6% des primes automobile.F.Fa



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Le Maroc fait partie des premiers récipiendaires d’IDE dans la région MENA. Le stock des investissements directs étrangers culmine à 627,7 milliards de DH sur les neuf premiers mois de 2019, et devrait atteindre quelque 640 milliards sur l’ensemble de l’année. L’effet sur le compte courant est nettement visible, il l’est moins sur l’activité économique globale.
Pour plus de détails consulter les pages 12-13 du journal La Vie éco du 28 Février 2020, dans sa version papier, disponible EN KIOSQUE.
Voici la UNE de Votre journal de cette semaine :
La UNE de La Vie éco du 28 Février 2020



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jeudi 27 février 2020

Plus d’une année après sa mise en place, la Commission des pétitions de la Chambre des représentants, présidée par Rachid El Abdi, n’arrive toujours pas à décoller. Plusieurs obstacles expliquent cet immobilisme, en dépit de son introduction dans le règlement intérieur de cette institution. Habib El Malki a établi une évaluation qui fait ressortir 4 points de blocage.Ainsi, la première difficulté est liée aux procédures, particulièrement en ce qui concerne le nombre de signatures pour que les pétitions et les motions soient acceptées. En effet, exiger 25.000 signatures pour une motion et 5.000 pour les pétitions, avec toutes les pièces justificatives, laisse à penser qu’une révision est nécessaire. Il faudra toutefois mener une réflexion collective et un diagnostic de cette jeune expérience prometteuse.L’idée est de rechercher plus de flexibilité dans le cadre d’un consensus et à la lumière des expériences comparables, indique le président de la Chambre des représentants. C’est du moins ce qui ressort de la journée organisée hier sur le thème de «la démocratie participative au Maroc, entre expérience et contraintes de la réalité», en collaboration avec la Fondation Westminster pour la démocratie.Les parlementaires, les représentants de la société civile et les ONG devront développer un dialogue interactif en vue de dégager les  perspectives d’amélioration de la démocratie participative, à la lumière de l’expérience internationale. C’est surtout l’élaboration des recommandations à la suite des débats prévus qui intéresse dans un premier temps.D’ailleurs, le programme de cette conférence prévoit non seulement l’intervention de Victoria Hasson, représentante de la Fondation Westminster pour la démocratie, de David Lowe, ancien conseiller administratif au Parlement européen, mais aussi Alan Olivier, directeur du Bureau du Québec à Rabat ainsi qu’un exposé sur l’expérience britannique en matière de démocratie participative.Le menu a également prévu une présentation de l’expérience marocaine de la Commission des pétitions, avec notamment Abdellah Saâf et Boubker Lafqui Titouani. En tout cas, jusqu’ici, 5 pétitions ont été présentées mais toutes jugées irrecevables.En tout cas, le diagnostic du président de la Chambre des représentants pointe une autre difficulté. En effet, ce domaine exige des compétences nécessaires dont doivent faire preuve les mandataires et les porteurs d’une initiative citoyenne pour les pétitions comme pour les motions. «La pétition et la motion exigent un haut degré de précision, de rédaction et d’argumentaires pour convaincre et faire accepter l’initiative», a noté Habib El Malki.Pour combler les lacunes, le président compte sur un programme de formation au profit des associations de la société civile. L’objectif est d’augmenter leurs capacités sur la base de procédures transparentes, qui garantissent l’égalité des chances.Ce programme prend en compte également la diversité du tissu associatif marocain au niveau des centres d’intérêts et de la répartition spatiale. En consolidant ce qui a été réalisé dans le domaine de l’ouverture de la Chambre aux multiples demandes de visites collectives et la facilitation de l’accès, «nous allons continuer à appliquer les critères internationaux, particulièrement ceux de l’Union parlementaire internationale pour la facilitation de l’entrée dans notre institution», a souligné le président.Quant à la troisième difficulté, elle réside dans ce qui est couramment appelé l’incompréhension dans la gestion de la communication avec les organismes de la société civile et les institutions concernées par  les pétitions et les motions pour la législation.«Je considère qu’il s’agit d’un obstacle psychologique plus que matériel ou procédural. C’est pour cela que nous devons renforcer la communication et diversifier les canaux. Les rencontres doivent constituer les centres d’intérêts de chaque groupement d’associations de la société civile», a-t-il indiqué.Dernier obstacle, la difficulté d’accès aux informations législatives. A ce titre, le président a invité l’assistance à exploiter, de la meilleure façon, les possibilités accordées par la loi d’accès à l’information. Tout ce que peut procurer les sites électroniques des institutions, y compris celui de la Chambre des représentants, permet de suivre le processus législatif et tout ce qui se réalise dans ce domaine.Comment présenter une pétitionUn guide fixe les étapes à suivre pour présenter des pétitions notamment au chef du gouvernement, au président de la Chambre des représentants et aux conseils des collectivités territoriales. C’est ainsi que la préparation de la pétition est une étape fondamentale qui nécessite une réflexion collective par ses initiateurs. Ces derniers désignent parmi eux un mandataire, qui doit créer un compte sur le portail et vérifier les conditions de recevabilité de son initiative par les pouvoirs publics. Après la signature de la pétition, le mandataire invite les autres initiateurs à la signer à leur tour. Ceux-ci doivent être préalablement inscrits sur le portail. Après la signature de la pétition, le mandataire peut publier le lien de la pétition via le portail pour collecter les autres signatures appuyant son initiative. A cet effet, le portail permet à tous les pétitionnaires de partager le lien de la pétition sur les réseaux sociaux, par e-mail ou par messagerie instantanée. Une fois le seuil requis de signatures atteint, le mandataire peut l’envoyer, via le portail, au pouvoir public concerné pour examen.M.C.



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