vendredi 28 février 2020

Perdre le Prix WTCR représente une réelle catastrophe économique pour Marrakech. Mais, outre les nombreux touristes et amateurs de course automobile qui ne se rendront plus dans la ville ocre à cette occasion, le véritable désastre revient à la zone de l’Agdal dont les hôtels avaient l’habitude d’enregistrer pas moins de 31.340 nuitées en seulement trois jours ! Les solutions de nos lecteurs pour éviter que le bateau ne coule pour de bon… (cf. notre édition du 19/02 /2020)  ■ Des prix plus compétitifs en EspagneLes touristes, qu’ils soient Marocains ou étrangers, préfèrent l’Espagne pour la plus grande diversité de ses attractions et pour ses prix autrement plus compétitifs que ceux de Marrakech.F.P.■ Miser sur le grand Théâtre pour rebondirLe théâtre royal de Marrakech constitue une véritable aubaine pour le touriste. C’est  en effet un établissement magnifique sur lequel le gouvernement devrait investir davantage. Pourtant, ses travaux de rénovation sont à l’arrêt depuis plus d’un an…Faute de moyens ou d’organisation?S.C.■ Des solutions pour faire redémarrer la machine!C’est vraiment désolant pour Marrakech de perdre l’organisation d’une compétition aussi énorme et cotée à l’international que le WTCR. Il est certain que les retombées financières sur l’économie seront considérables par la suite… De plus, la ville ocre a également échoué quant à l’organisation d’une autre manifestation intitulée «Capitale Africaine de la culture 2020». Le rendez-vous de la course automobile représentait un véritable coup de publicité pour la province tout en occasionnant de juteux profits pour les hôtels de la zone. Pour rattraper la situation, il faudrait dans un premier temps identifier en bonne et due forme les responsables de ces déboires. Qui sont-ils ? A-t-on engagé des poursuites contre ces derniers ? Par ailleurs, qu’a-t-on fait pour que cela ne se reproduise plus ? A-t-on prévu la tenue d’autres manifestations similaires susceptibles de compenser le manque à gagner du WTCR? Parallèlement à toutes ces interrogations essentielles, c’est toute la stratégie de développement de la ville qui doit être revue et corrigée en matière d’urbanisme, de circulation, de reboisement en espaces verts ou encore d’assainissement. Autre problème capital à régler, celui de la sécurité ! En effet, encore aujourd’hui, se balader de nuit à Marrakech demeure le meilleur moyen de se faire harceler ou pris d’assaut par des mendiants ou des pickpockets. Il ne faut pas non plus oublier de sensibiliser la population sur les bonnes pratiques d’hygiène, la ville étant régulièrement envahie par les détritus, les rats ou encore les cafards! Enfin, il me semble urgent de mettre fin à la prolifération de l’activité informelle dans la ville ocre. Chaque jour, des vendeurs à la sauvette et des marchands ambulants harcèlent les touristes et salissent l’image qu’ils ont de cette destination.T.T.                                                                              Paradis fiscaux: Le Maroc toujours dans la liste de l’UE!■ Tant que les mentalités ne changeront pas…Tant que les mentalités des Marocains ne changeront pas à l’égard de la fiscalité, nous resterons un paradis fiscal ! Seule solution pour changer la donne? Devenir plus cultivé dans ce domaine!E.O.■  Mauvaise foiApprendre que le Maroc constitue un paradis fiscal prête à sourire, surtout venant de l’Union Européenne. En effet, les pays de l’association possèdent des zones franches partout et l’on vient ensuite reprocher à notre nation d’encourager indirectement le développement de ses activités marchandes en employant des familles payant pour le coup leurs impôts et leurs charges sociales. C’est de la mauvaise foi à l’égard du Maroc, considéré comme un partenaire stratégique de cette organisation. Que l’UE fasse d’abord le ménage dans ses propres nations membres avant de crier au loup!I.L.■ Une question d’intérêt économique avant toutTout ceci s’explique par des intérêts purement économiques. Objectif : présenter des produits qui soient le plus compétitifs possible face à une concurrence acharnée.K.O.                                                                              Casa-propreté: Qui sont les vrais responsables?■ Horaires utopiquesLes horaires de collecte des déchets annoncés ne sont que pure utopie. Les camions des éboueurs tournent en effet à toutes les heures de la journée et bloquent bien souvent la circulation.A.M.■  La faute revient aux citoyens comme aux délégatairesLe comportement de certains citoyens rend la gestion des déchets délicate à Casablanca. Mais il faut dire que le délégataire se doit d’assumer entièrement sa responsabilité contractuelle! Ce qui signifie concrètement de couvrir tous les quartiers en bacs à ordure de qualité et en quantité suffisante tout en garantissant la fréquence des tournées nécessaires. Or, ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui! A titre d’exemple, le quartier résidentiel Al Wouroud à El Oulfa n’est pas desservi. Aussi, ses habitants utilisent régulièrement les bacs d’une résidence voisine pour «dépanner». Résultat ? Des odeurs nauséabondes et une grande quantité de moustiques… Nos élus doivent donc durcir le contrôle d’abord sur le délégataire. Puis ensuite doit venir les sanctions à l’égard des citoyens aux actes irrespectueux et maladroits.H.P.■ Il ne faut pas rêverLe jour où nos villes seront propres, nous aurons gagné tous les autres paris…I.J.■ Une saleté qui fait malheureusement partie du décorL’insalubrité à Casablanca représente un problème sérieux qui ne date pas d’aujourd’hui. L’on a beau changer les prestataires, le problème subsistera tant que les Casablancais continueront à faire preuve d’incivilité ! Cela est d’autant plus grave que ce paysage de saleté est devenu familier, au point que plus personne ne s’en offusque. En effet, les jeunes de la ville blanche ont depuis toujours connu leur ville dans cet état! Pourtant, dans les années 1970, Casablanca rivalisait en propreté avec des villes européennes. C’était l’époque où la métropole portait bien son nom! Pour revenir à un tel résultat, les autorités doivent lancer des campagnes de sensibilisation globales, avec des pics pendant la fête d’Al Adha et les vacances d’été. Elles devront s’étaler sur le moyen et long terme pour atteindre de réels résultats et impacter solidement le comportement des citoyens. Par ailleurs, la société civile et les autorités religieuses doivent aussi jouer un rôle de proximité, en passant notamment par les différentes associations de quartiers. En effet, la religion a cette capacité à pouvoir influer une grande partie de la population. Enfin, l’on peut aussi faire appel à une approche coercitive. Objectif : faire payer ménages et individus pour leur incivilité. Une démarche qui a déjà porté ses fruits à l’international. A titre d’exemple, Singapour!R.R. 



from MarocPress.com https://ift.tt/2uDfbIO

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire