mercredi 26 février 2020

L’éducation à la sécurité routière et au respect du code de la route débute dès le plus jeune âge. Elle nécessite la coordination des différents intervenants: associations des parents d’élèves, cadres enseignants et administratifs, département du transport et agents de sécurité routière.En parallèle à la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, la Direction régionale de l’éducation nationale au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad, a lancé la semaine dernière son programme annuel 2019/2020 de formation et de sensibilisation aux risques routiers. Une formation civique pour citoyens afin de les rendre respectueux des lois avec focalisation sur les premières classes de l’enseignement primaire et les chauffeurs du transport scolaire. «Les conducteurs des bus de transport scolaire assument deux responsabilités. Ils veillent sur la sécurité des enfants qu’ils transportent et sont appelés à inculquer, au quotidien, les bons réflexes et comportements routiers aux futurs conducteurs et usagers de la route», précise Adel Zerouali Amri, directeur régional du ministère de l’éducation nationale et la formation professionnelle et de la recherche scientifique.Le programme de sensibilisation à la sécurité routière est tributaire des affinités qui se tissent entre les enfants et les agents de police (Ph. A.K)Réalisé sous forme d’activités ludiques dans les cours de récréation et dans les rues empruntées par les élèves, le programme de formation aux bonnes pratiques routières et de sensibilisation aux dangers de la route est de plus en plus adapté aux élèves du primaire: simulation sur de petites voitures, réalisation de signes de circulation au sein des écoles, organisation de la traversée des rues et boulevards, explication des panneaux de signalisation urbains, interpellation des autorités municipales pour généraliser les panneaux signalétiques sur l’ensemble des quartiers, explication des tâches assurées par les agents de police et les réflexes à développer lors des accidents.«Une telle logistique nécessite l’adhésion de l’ensemble des intervenants pour évaluer le pourcentage d’assimilation des connaissances transmises. Aussi pour sanctionner sévèrement les fautifs qu’ils soient conducteurs ou piétons», confie à L’Economiste Hassan Faraji, membre d’une association de parents d’élèves.  De son côté, Hamza Bekkali, de la direction régionale de la sûreté nationale, explique que son département fait de la lutte contre le fléau des accidents de la route une priorité notamment aux alentours des établissements scolaires et les boulevards fréquentés par les élèves aux heures de sorties et de rentrées des classes. «6,11% des victimes des accidents de la route ont moins de 15 ans ce qui nécessite des actions permanentes pour assurer leur protection et leur sensibilisation» a-t-il souligné.De notre correspondant permanent, Ali KHARROUBI 



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