mardi 21 juillet 2015

Vers fin juillet, écoles d’ingénieurs, ENCG, facultés de médecine, et grands établissements et instituts publics à accès régulé auront quasiment tous clôturé les procédures liées aux concours et inscriptions. Si vous avez raté l’examen d’entrée de tous ces établissements, que vous reste-t-il? Votre rêve de décrocher un prestigieux diplôme étatique est-il définitivement brisé? Eh bien rassurez-vous, il est toujours possible d’y accéder, à condition de vous armer de patience. En effet, les grandes écoles accordent des places (sur concours) via ce que l’on appelle des admissions parallèles, pour les bac+2. «Les places sont cependant très limitées. Seuls les meilleurs pourront les briguer», précise un responsable au ministère de l’Enseignement supérieur. Il faudra donc redoubler d’efforts pour maximiser vos chances d’être pris, une fois votre bac+2 en poche.
Dans le public, la seule alternative pour l’instant, ce sont les facultés à accès ouvert: sciences, lettres et sciences humaines, sciences juridiques, économiques et sociales, facultés polydisciplinaires et enseignement originel. Les inscriptions ont généralement lieu en septembre. Vous avez donc largement le temps de choisir votre formation. Mais si vous souhaitez tenter votre chance dans l’école ou l’institut de vos rêves, mieux vaut opter pour des disciplines scientifiques et économiques.
L’Iscae et les ENCG, par exemple, acceptent les lauréats du Deug (Diplôme d’études universitaire générales) en économie sur concours (généralement en mai pour l’Iscae et début juillet pour les ENCG). Les écoles d’ingénieurs (inscription au Concours national commun en février), elles, prennent leurs candidats essentiellement dans les classes préparatoires, mais réservent jusqu’à 20% de leur capacité aux titulaires d’un bac+2 en sciences. Toutefois, certaines exigent des Deug ou Dut (Diplôme universitaire de technologie) des écoles supérieures de technologie (EST) ou des facultés des sciences et techniques (FST), dont l’accès est régulé, avec une sélection sur dossier (EST) ou sur concours (FST). Il faut donc bien vous renseigner.   
Et n’oubliez pas qu’un bac+2 en sciences (SVT, STU,…) peut aussi vous permettre de postuler pour des études en pharmacie.
Evidemment, il est toujours possible de se rabattre sur l’offre privée. «La majorité des écoles privées acceptent les inscriptions jusqu’à la 3e semaine d’octobre, c’est-à-dire jusqu’à la clôture des listes au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur», relève Salaheddine Nabigha, directeur pédagogique de l’Esig Casablanca, dont les inscriptions sont ouvertes jusqu’à début octobre.
Les grandes business schools aussi se montrent flexibles. A HEM par exemple, trois sessions de concours sont organisées chaque année: aux 18 juin, 22 juillet et 22 septembre. Passées ces dates, aucune admission n’est possible. Les tests se déroulent le même jour, à la même heure sur les 6 campus de l’école.
Mais il faudra en assumer le coût. Sur le marché, les prix oscillent entre 35.000 et 65.000 DH l’an.

Bientôt aux oubliettes?

Nous vous l’annoncions début juin (voir L’Economiste du 4 juin 2015), les concours d’accès aux établissements publics à accès régulé pourraient bientôt relever de l’histoire ancienne. Le ministère de l’Enseignement supérieur est en train de préparer la suppression de ces concours. A l’avenir, la sélection se ferait uniquement sur la base des notes obtenues au baccalauréat. La mesure, jugée plus «transparente» et surtout moins coûteuse, devrait entrer en vigueur à partir de 2016-2017. Un système national unifié de sélection est prévu.

Ahlam NAZIH



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