mercredi 19 février 2020

Plusieurs personnes ont défilé dimanche 16 février à Kherrata dans l’est de l’Algérie, à l’occasion du 1er anniversaire dudit «Hirak», ce mouvement de contestation qui avait poussé Abdelaziz Bouteflika à démissionner après vingt ans de règne. Sur le terrain, les foules sont certes moins denses qu’au printemps 2019, mais la mobilisation reste forte. Touchée par un chômage massif, la contestation des algériens et surtout la jeunesse (54% de la population a moins de 30 ans), a redéfini les règles du jeu politique dans ce pays, selon de nombreux experts. Des enjeux pour le nouveau président Abdelmadjid Tebboune. Elu le 12 décembre, il a de nouveau tendu dimanche la main à la contestation, lors d’une rencontre entre le gouvernement et les préfets du pays. L’Algérie est en proie à de graves difficultés économiques et sociales liées à la chute des prix des hydrocarbures, qui représentent l’essentiel de ses recettes à l’exportation. Conséquence, les réserves de change ne cessent de baisser depuis 2014 et pourraient même s’épuiser à l’horizon 2022. 



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