jeudi 28 mai 2015

Selon le bulletin de santé, délivré par Anis Birrou, le RNI se porte bien. Pour le ministre et membre du bureau politique, le parti est dans une courbe ascendante. «Nous sommes confiants de réaliser de bons résultats lors des prochaines  élections communales et régionales», indique le ministre. D’ailleurs, les préparatifs  de ce scrutin prévu début septembre, vont bon train. La plupart des responsables, les ministres compris, reviennent dans leurs fiefs le week-end pour mobiliser leurs troupes. «Notre souhait est de couvrir le maximum de circonscriptions. Car, pour être présent partout, il faut avoir plus de 28.000 candidats. Ce qui n’est pas évident», déplore-t-il. En tous les cas, le challenge des coordinateurs dans les provinces est d’arriver à un maximum de couverture. Or, les performances des partis politiques lors des prochaines élections commencent par cet indicateur. A ce stade des élections, Anis Birrou introduit un élément de taille: «le plus important est la qualité des candidatures. Nous veillons  au bon choix de ceux qui vont nous représenter dans les communes et dans les régions», martèle le ministre.
Sur l’agenda du RNI, un rendez-vous décisif. Il s’agit du prochain congrès, prévu l’année prochaine et qui pourrait voir de nouveaux prétendants à la présidence du parti. Sur ce point, le ministre des MRE et des affaires de la migration, est formel: «la succession du président Salaheddine Mezouar n’est pas à l’ordre du jour».
Qu’importe, le bilan du RNI dans la coalition gouvernementale est mis en avant. L’arrivée d’une équipe, à la faveur du remaniement d’octobre 2013, a apporté sa fraîcheur, sa compétence, son sérieux et son expérience à un exécutif à bout de souffle. Les ministres, qui ont pris pour l’essentiel les portefeuilles économiques, ont une réputation de sérieux, dira Anis Birrou. Et de manière générale, le rôle positif du RNI est perceptible. «Nous avons apporté une contribution assez significative. Au Parlement, le groupe est très engagé. Lors du vote de la loi de finances, les 56 députés du parti étaient tous présents», souligne le ministre qui fait valoir également le changement positif dans la gestion de la présidence de la Chambre des représentants, assurée par Rachid Talbi Alami. Au niveau de la Chambre des conseillers, «nos parlementaires, qui connaissent leurs dossiers, sont dynamiques. En plus, nos représentations sur le terrain sont significatives». Selon lui, la proximité avec les citoyens est très importante au sein du parti. Tout en déplorant le manque de communication, il rappelle la réputation de travailleurs dont jouissent les membres de sa formation. Ce qui explique l’attractivité du RNI, dit-il.

Bémol

L’attractivité du RNI dont parle Anis Birrou, souffre d’un bémol. Son parti vient de recueillir les mécontents du MP, une formation qui fait pourtant partie de la majorité. Le ministre voit les choses autrement. Pour lui, «le parti politique n’est pas une garnison militaire. Une fois entré, il est difficile d’en sortir». Autre argument, le commentaire de Mohand Laenser, qui a vu certains de ses parlementaires partir ailleurs: «ces personnes ne se retrouvaient plus dans le MP. Ils ont voulu partir ailleurs, c’est leur choix». Dans cette affaire, l’important est ailleurs: «outre cette attractivité et le fait que cela pourrait arriver au RNI, nous avons beaucoup de respect pour toutes les formations politiques du Maroc».

M.C.



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