Hier lundi, les marchés financiers étaient déstabilisés par les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro et la perspective d’un référendum prévu le 5 juillet. La Bourse d’Athènes restera fermée jusqu’au 7 juillet.
C’est le dernier ultimatum! Le plan d’aide va s’achever lei 30 juin. Athènes ne devrait pas être en mesure de rembourser une échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI le même jour. Ce qui augmente la perspective du défaut de paiement.
Dans la foulée, les banques seront fermées jusqu’au 6 juillet et le contrôle des capitaux a été instauré. De cette manière, le gouvernement d’Alexis Tsipras protège son secteur financier, surtout que les distributeurs de billets sont pratiquement à sec. Le contrôle des capitaux a déjà été expérimenté à Chypre qui négociait en 2013 un plan de sauvetage européen.
Autre mesure, les retraits aux guichets automatiques seront limités à 60 euros par jour. Les touristes séjournant en Grèce et toute personne possédant une carte de crédit d’un pays étranger ne sont pas concernés par cette restriction. Le gouvernement assure que les dépôts dans les banques grecques sont garantis, tout comme le versement des salaires et des retraites. De même, les transports en commun seront gratuits jusqu’à la réouverture des banques. Cette décision répond sans doute à l’afflux sur les stations essence. Considérée comme une bouée de sauvetage, la Banque centrale européenne a donné un répit à la Grèce en maintenant le plafond de fourniture de liquidités d’urgence aux banques grecques (dit aussi prêts ELA).
De leur côté, les responsables européens se veulent rassurants. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé qu’il a encore des marges pour les négociations. Pour faire face à de pareille situation, la zone euro a mis en place de nombreux pare-feux et assaini les banques depuis la crise de la dette de 2010-2012. Sans compter les outils à disposition de la BCE notamment le programme de rachat d’actifs en cours.
Après la réunion d’un comité restreint sur la crise grecque, le président français François Hollande a parlé «d’un choix souverain des Grecs sur cette question de l’euro». Pour sa part, Christine Lagarde, la DG du FMI, a assuré que le fonds va surveiller l’évolution de la situation en Grèce et dans les pays voisins. Il se tient prêt à apporter son assistance en cas de besoin.
F. Z. T.
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