Après une session ordinaire assez mouvementée, 179.604 candidats on réussi les épreuves du baccalauréat, sur les 506.814 inscrits pour la session ordinaire de juin, dont 397.459 ont été présents. «Pour les filles, le taux de réussite a atteint 49,79%, contre 41,23% chez les garçons. Un total de 167.089 candidats scolarisés ont réussi les examens, soit un taux de réussite de 51,54%», précise un cadre du ministère de l’Education. Les candidats libres pour leur part ont atteint un taux de réussite de 17,09%. Par pôle, le taux de réussite au niveau des branches scientifiques, mathématiques ou encore techniques s’est élevé à 47,68%. Le pôle des branches littéraires et originelles a de son côté enregistré 44,48% de taux de réussite. Des résultats en nette progression comparés au taux de réussite de 2014 qui était de 44,03% ou encore celui de 2013 qui a atteint 43,61%. Par ailleurs, 176.500 candidats passeront la session de rattrapage du baccalauréat, soit 44,42% des candidats présents lors de la session ordinaire. Cet examen se déroulera du 7 au 9 juillet prochain. Une session ordinaire qui, rappelons-le, avait failli déraper suite aux fuites d’épreuves le 10 juin (mathématiques pour les sciences expérimentales qui ont dû être repassées) ayant entraîné des mouvements de foules au sein de centres d’examens ou encore des sit-in devant des académies régionales. «Ces fuites n’ont été enregistrées que dans quatre établissements, de quatre villes différentes, sur l’ensemble des 1.600 centres d’examens», tient à préciser un cadre au ministère de l’Education nationale. Cette session ordinaire 2015 s’est caractérisée par une recrudescence des fausses alertes de fuites que le MEN a tenté tant bien que mal de démentir, pour permettre à près de 400.000 candidats de finaliser leurs épreuves dans le calme. Il n’empêche qu’un peu plus de 3.000 cas de fraude ont été recensés par les contrôleurs du MEN lors de l’épreuve unifiée. La recrudescence de la triche via internet enregistrée cette année a obligé le MEN à solliciter le concours des services de sécurité. «C’est grave, le bac est une devise nationale dont il faut soigner l’image. L’enquête doit aller jusqu’au bout et déterminer les responsabilités», affirme un haut cadre du MEN. Les dispositifs anti-fraude doivent être conformes aux technologies utilisées par les fraudeurs, en donnant comme exemple l’utilisation de drones pour la surveillance des épreuves du bac chinois.
A.At
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