L’Oriental a choisi un outil innovant pour consolider la gestion de ses programmes de développement: le coaching territorial. Une approche calquée sur le management de l’entreprise pour dynamiser l’attractivité territoriale et instaurer la dynamique des groupes.
Ce nouvel outil est destiné dans un premier temps à des personnes ressources, indépendantes des entités auxquelles elles s’adressent. Par la suite, c’est l’ensemble des acteurs de développement communal qui sont ciblés: les élus, les responsables administratifs et les acteurs associatifs sont appelés à renforcer leur dialogue dans le cadre des projets initiés par la collectivité locale.
En amont, l’Oriental a lancé le marché du coaching territorial et contribue ainsi à la création d’emplois pour les bénéficiaires d’une formation diplômante qui dure deux ans.
Des dossiers ont été déposés auprès des fédérations internationales de coaching en France et en Suisse pour présenter l’expérience marocaine dans ce domaine. «Les premiers retours de ces fédérations sont positifs. Ils ont constaté qu’il y a une collectivité régionale marocaine qui assure des formations auxquelles aucune autre collectivité n’avait pensé auparavant», précise-t-on auprès du Conseil régional de l’Oriental (CRO), initiateur de ces formations. «L’élu communal est le responsable de l’avancement ou de l’absence de développement dans son territoire. Il ne peut réussir en excluant ceux qui ne pensent pas comme lui. Et c’est là qu’intervient le coach territorial pour dissiper les malentendus et proposer de nouvelles pistes d’entente», explique Gautier Brygo, directeur de ce programme de coaching territorial.
Les projets de développement local souffrent d’inadaptabilité des programmes qui ne riment pas avec les attentes des populations cibles. «Réaliser un très beau centre culturel dans un quartier qui a besoin d’un centre de santé, sportif ou d’espaces de jeux pour enfants est une aberration», explique un bénéficiaire de cette formation.
Au total 16 villes et communes de la région ont signé des conventions pour être coachées. 21 bénéficiaires ont été sélectionnés après une première année de formation basique. Ils entameront dans quelques jours la 2e phase de leur formation diplômante. Les évaluations se feront sur le nombre d’heures passées à pratiquer le coaching sur des sites de la région.
Pour atteindre ce but, le CRO a fait appel à une organisation internationale «Cités et gouvernement locaux unis d’Afrique» et s’est engagé avec 4 partenaires: le CRI, l‘Agence de développement social, l’Agence de l’Oriental et la wilaya.o
De notre correspondant,
Ali KHARROUBI
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