lundi 1 juin 2015

Sans qu’elle soit réellement une surprise, la réélection de Joseph Blatter, vendredi, à la tête de la Fifa a été quand même un choc. Depuis le moment de son élection président de la fédération internationale de football en 1998, Sepp Blatter a esquivé scandale après scandale.
Après le dernier coup de filet de la justice américaine qui a arrêté 7 responsables de l’organisation, le monde entier pensait Blatter perdant. Mais bien qu’il n’avait pas obtenu le nombre de voix nécessaires au premier tour, Blatter a vu son rival, le prince Ali ben Al-Hussein, se retirer avant le second tour. C’est ainsi qu’il gagne son cinquième mandat consécutif, jusqu’en 2019. Les réactions ne se sont pas fait attendre, surtout en Europe, où la guerre est déclarée contre Blatter. «Le football a perdu», a réagi l’ancien Ballon d’or portugais, Luis Figo. Pour lui, «soit Blatter était au courant des actes de corruption, soit, s’il ne l’était pas comme il le prétend, cela signifie qu’il n’a pas les compétences pour diriger la Fifa», a-t-il exprimé sur Facebook. Du côté de l’ancien ami de Blatter et actuel ennemi numéro 1, Michel Platini, le président de la fédération européenne du football, il s’est dit «fier que l’UEFA ait défendu et soutenu un mouvement pour le changement à la Fifa.»
«Le changement qui est crucial si cette organisation doit retrouver sa crédibilité». Ce cinquième mandat du suisse se déroulera dans une configuration particulière.  Les enquêteurs américains ont dans leur collimateur celui qu’une partie de la presse internationale surnomme désormais «le Parrain» (ou le Caïd) du football.
M. L.
 



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